En s'imposant face à Chambéry (voir l'article correspondant), Tremblay a rendu service à Montpellier, qui n'est autre que son futur adversaire, la semaine prochaine. Chambéry a été battu dans tous les compartiments de jeu et doit se remettre en question très rapidement, si possible dès ce week-end avec la reprise de la Ligue des Champions et la visite des redoutables Croates de Zagreb. 



De son côté, Montpellier a eu très chaud à Paris (voir l'article correspondant) et le succès de deux petits buts dans une fin de rencontre qui a ménagé son suspense est très surprenant, tant jusque là les joueurs de Patrice Canayer avaient montré une étonnante facilité. C'est un avertissement sans frais que les Héraultais qui désormais sont donc seuls en tête de la D.1 vont méditer et certainement mettre à profit. Pour Nicolas Claire et ses partenaires parisiens qui ont rencontré les plus gros calibres du championnat, il est désormais impératif de récolter un maximum de points d'ici la fin décembre. Sinon, l'après-trêve internationale en février, avec un déplacement à... Montpellier pourrait donner la migraine.

En à peine trois journées, Saint Raphaël est rentré dans le rang. Bon gré mal gré, les Varois maintiennent le cap derrière Montpellier et Chambéry. Le public du palais des sports reste tout de même sur sa faim puisque son équipe favorite ne s’est pas imposée à domicile en championnat depuis le 10 octobre dernier (deux défaites depuis, contre Tremblay et Chambéry). C’est dire si la venue d’Istres revêt une importance capitale pour les joueurs de Christian Gaudin. Les Provençaux qui se sont inclinés de peu face à Dunkerque commencent à payer leur manque de rotations (Diaw a dit bye bye et Jeanne ne voit rien venir du haut de son perchoir). Christophe Mazel fait avec les moyens du bord mais l’entraîneur istéren se souviendra certainement que la saison dernière, l’escapade de ses joueurs à St Raphaël leur avait plutôt bien réussi puisqu’ils s’étaient imposés de 3 buts. Il faut dire que ce soir-là, le meilleur buteur de la rencontre avec huit réalisations s'appelait… Ibrahim Diaw. Quand un être vous manque….

Dunkerque-Ivry, c’est l’histoire de deux trains qui se croisent mais qui ne roulent pas à la même vitesse. Après avoir cafouillé son entame face à des grosses cylindrées contre lesquelles (excepté peut-être Montpellier) un effectif au complet aurait fait la différence, Dunkerque s’est remis dans le bon sens et a aligné trois matches sans défaite (2 victoires, 1 nul). Avec le prochain retour de Sébastien Bosquet (d'ici la fin du mois), les Nordistes qui ne sont finalement qu’à trois longueurs du 3ème, peuvent encore espérer un accessit. Les joueurs de Patrick Cazal restent prudents, une rechute est si vite arrivée. Pour Ivry, avant un succès salvateur face à Tremblay, la spirale était dans le sens de la dégringolade.  Là aussi, l’équilibre est fragile d’autant que les Val-de-Marnais ont perdu sur blessure leur jeune ailier droit Thomas Zirn (le verdict des examens médicaux est lourd pour le jeune noyonnais: rupture des croisés et ménisque touché !). Mais cette semaine, c'est en coulisses que l'US Ivry a attiré l'attention. La présidente en place a essuyé un grain passager mais Béatrice Barbusse est tout à fait légitimement restée à la barre (voir l'article correspondant).

D’une journée sur l’autre, tout peut aller très vite. A la faveur d’un dernier succès à Toulouse, Sélestat qui accueille Nîmes, ce samedi, pointe en 5ème position devant des équipes comme Nantes ou Dunkerque. L’exploit est d’autant plus méritoire que l’équipe de Jean Luc Le Gall n’a pas été épargnée par les pépins physiques. Mais voilà, en Alsace, on sait se montrer solidaires et la jeune garde (Eymann, Aman, Pintor, Jung, Beretta) s’est mise au diapason des Fulop, Petrenko, Pesic et autre Podsiadlo. Sélestat qui retrouve le CSI après une belle après-midi contre Montpellier à Strasbourg, récupère son demi-centre croate Ostarcevic (notre photo). Les Nîmois qui viennent de perdre 4 points en deux matches à domicile, sont en proie eux aussi, à une cascade de blessés. Et non des moindres puisque Junillon, Vergely et Kovac vont encore manquer à l’appel. Heureusement pour l’entraîneur nîmois Jérôme Chauvet, le gardien Yassine Idrissi redevient opérationnel. Du côté des Sélestadiens, Christian Omeyer qui a repris du service pour "dépanner" continue sa cure de jouvence. 

Thierry Anti n’en démord pas ! Le pénalty accordé à la dernière seconde aux Chambériens samedi dernier par la paire Lazaar-Reveret, était... plus que généreux. La colère passée, l’entraîneur nantais s’est concentré sur le match entre son équipe et  Toulouse. Nantes-Toulouse, ça ne vous rappelle rien ? Mais si ! Il y a moins d'un mois, les Nantais avaient décroché leur qualification pour le Final Four de la coupe de la Ligue en éliminant les Haut-Garonnais sur leurs terres. Il y aura donc de la revanche dans l'air d'autant que la semaine dernière, Jérôme Fernandez et ses partenaires qui avaient la possibilité de faire un rapproché au classement (à la 3ème place), ont laissé passer l’occasion en s’inclinant à domicile face à une équipe de Sélestat certainement plus affamée.  L’entraîneur Joël Da Silva a été assez dur après cette défaite, en pointant le doigt sur les cadres toulousains, coupables à ses yeux de ne pas prendre suffisamment leurs responsabilités quand il s’agit de faire basculer un match. Un sursaut est donc très attendu mais à Beaulieu, Nantes qui devra composer sans son suédois Kim Ekdahl du Rietz (rentrée prévue à la fin du mois) n’est pas disposé à lâcher le moindre cm² .

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