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Istres : Le miracle permanent

LMSL

mardi 6 mars 2012 - © François Dasriaux

 2 min 54 de lecture

Depuis le début de saison, les Provençaux d’Istres enchaînent les pépins… Mais malgré une cascade infernale de blessures, ils sont toujours dans la course pour le maintien avec en dernière date une démonstration de jeu offensif face à un Sélestat saoulé de coups de patte des Derbier, Keller et autre Boultif.

En restant la tête hors de la zone rouge, Istres sait que la fin de saison est entre ses mains, mais à force de perdre des joueurs on se demande comment Christophe Mazel fait pour toujours avoir une équipe capable de tels coups de maîtres. Gagner à Dunkerque en course pour une place européenne, terrasser Tremblay en Coupe de France alors que le TFHB surfe sur une série de très bons résultats et enfin atomiser un Sélestat dont tout le monde louait la solidité depuis le début de saison. Pour cela, Istres a du faire sa révolution dans le jeu et dans les hommes, les blessures longues durées de Jordan Perronneau en début de saison, de Bastien Cismondo, de Théo Derot ont obligé le club du Président Moralès à faire appel à des jokers médicaux. Le premier a arriver en Provence fut le jeune Martin Hrstka, fort manieur de ballon et surtout amenant de la fluidité dans le jeu. Le second et sans doute la pièce maîtresse du nouvel édifice du IOPHB sera Spyros Balomenos, Grec et bourreau des Français en Tunisie en 2005 et grand bourlingueur européen devant l’éternel. Son intégration ne va pas mettre longtemps à se faire, 48 heures après son atterrissage à Marseille et après un voyage dans le Nord, il va être le dynamiseur du jeu istréen sur la fin de match et d’une victoire qui va retentir dans le landernau hexagonal du Handball !

La suite allait être du même tonneau avec une victoire en coupe de France sur le Tremblay en France HB et les mêmes recettes. Une défense qui se reconstruit en 6-0 autour de Spyros Balomenos et Thierry Fleurival, des gardiens qui ainsi protégés s’offrent des matches de haute volée et derrière la cavalerie provençale avec Armand Gomis et Maxime Derbier qui peut s’exprimer sur le jeu rapide. Autant de raisons pour une nouvelle et cette fois ci éclatante victoire sur Sélestat. Toujours articulée autour de la 6-0, Istres va littéralement châtier une équipe de Sélestat qui ne trouvera jamais les clefs du jeu adverse. Au jeu rapide, Istres va ajouter une base arrière rendue très fluide par le dynamisme de son mentor grec, résultat un +11 qui là aussi fait parler et une équipe qui risque d’être attendue de plus en plus sérieusement à commencer par Chambéry qui n’a jamais vraiment goûté les confrontations avec les hommes d’un Christophe Mazel de plus en plus sorcier.

Reste les mauvaises nouvelles du jour avec la blessure sans doute grave d’Armand Gomis face à Sélestat pour lequel on craint une désinsertion de l’adducteur et certainement la fin de saison pour l’ailier gauche. Autre coup dur, la blessure au mollet de Maxime Derbier revenu à un niveau international qui risque elle de faire un gros vide sur le côté droit, car si à gauche, Mickaël Keller et le jeune Ruiz peuvent compenser, à droite pour retrouver un talent créatif comme celui de Maxime Derbier il va falloir encore faire un petit miracle si jamais Istres décide d’engager un nouveau joker médical.

Istres : Le miracle permanent 

LMSL

mardi 6 mars 2012 - © François Dasriaux

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Depuis le début de saison, les Provençaux d’Istres enchaînent les pépins… Mais malgré une cascade infernale de blessures, ils sont toujours dans la course pour le maintien avec en dernière date une démonstration de jeu offensif face à un Sélestat saoulé de coups de patte des Derbier, Keller et autre Boultif.

En restant la tête hors de la zone rouge, Istres sait que la fin de saison est entre ses mains, mais à force de perdre des joueurs on se demande comment Christophe Mazel fait pour toujours avoir une équipe capable de tels coups de maîtres. Gagner à Dunkerque en course pour une place européenne, terrasser Tremblay en Coupe de France alors que le TFHB surfe sur une série de très bons résultats et enfin atomiser un Sélestat dont tout le monde louait la solidité depuis le début de saison. Pour cela, Istres a du faire sa révolution dans le jeu et dans les hommes, les blessures longues durées de Jordan Perronneau en début de saison, de Bastien Cismondo, de Théo Derot ont obligé le club du Président Moralès à faire appel à des jokers médicaux. Le premier a arriver en Provence fut le jeune Martin Hrstka, fort manieur de ballon et surtout amenant de la fluidité dans le jeu. Le second et sans doute la pièce maîtresse du nouvel édifice du IOPHB sera Spyros Balomenos, Grec et bourreau des Français en Tunisie en 2005 et grand bourlingueur européen devant l’éternel. Son intégration ne va pas mettre longtemps à se faire, 48 heures après son atterrissage à Marseille et après un voyage dans le Nord, il va être le dynamiseur du jeu istréen sur la fin de match et d’une victoire qui va retentir dans le landernau hexagonal du Handball !

La suite allait être du même tonneau avec une victoire en coupe de France sur le Tremblay en France HB et les mêmes recettes. Une défense qui se reconstruit en 6-0 autour de Spyros Balomenos et Thierry Fleurival, des gardiens qui ainsi protégés s’offrent des matches de haute volée et derrière la cavalerie provençale avec Armand Gomis et Maxime Derbier qui peut s’exprimer sur le jeu rapide. Autant de raisons pour une nouvelle et cette fois ci éclatante victoire sur Sélestat. Toujours articulée autour de la 6-0, Istres va littéralement châtier une équipe de Sélestat qui ne trouvera jamais les clefs du jeu adverse. Au jeu rapide, Istres va ajouter une base arrière rendue très fluide par le dynamisme de son mentor grec, résultat un +11 qui là aussi fait parler et une équipe qui risque d’être attendue de plus en plus sérieusement à commencer par Chambéry qui n’a jamais vraiment goûté les confrontations avec les hommes d’un Christophe Mazel de plus en plus sorcier.

Reste les mauvaises nouvelles du jour avec la blessure sans doute grave d’Armand Gomis face à Sélestat pour lequel on craint une désinsertion de l’adducteur et certainement la fin de saison pour l’ailier gauche. Autre coup dur, la blessure au mollet de Maxime Derbier revenu à un niveau international qui risque elle de faire un gros vide sur le côté droit, car si à gauche, Mickaël Keller et le jeune Ruiz peuvent compenser, à droite pour retrouver un talent créatif comme celui de Maxime Derbier il va falloir encore faire un petit miracle si jamais Istres décide d’engager un nouveau joker médical.

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