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Kiel maître du suspense

Champion's League

samedi 26 mai 2012 - © Davy Bodiguel

 3 min 57 de lecture

A la pause, personne n'aurait parié sur un hypothétique come-back Berlinois... Et pourtant, les coéquipiers de l'excellent Petr Stochl ont su pousser Kiel dans ses derniers retranchements. Mais les "Renards" sont tombés sur "le mur" du THW Thierry Omeyer, auteur d'une parade décisive dans le money-time. Kiel se qualifie pour la finale de la Ligue des Champions.

Première demi-finale 100% Germanique que l'on présente volontiers comme la plus déséquilibrée. Duel entre des Renards Berlinois outsiders et les favoris du THW Kiel. Habitués depuis longtemps à cette grande messe Européenne, les Zèbres font d'entrée la meilleure impression, Thierry Omeyer lance les premiers contres pour ses ailiers Sprenger et Lundstrom (2-5, 6'). La défense des Kielers récupère un maximum de ballons que Filip Jicha, son artilleur n°1, ne laisse pas passer. Gênés par le pressing adverse, Jaszka et ses partenaires s'enferment dans la toile tissée par le THW. Berlin est en train de laisser filer ce match.

Maîtrise totale de Kiel dans ce premier quart d'heure que Momir Ilic s'empresse de confirmer (3-8, 13'). Et si ce n'est pas l'imposante masse défensive - Ahlm, Jicha, Ilic - qui fait le boulot, c'est Titi Omeyer qui en seconde lame de fond prend le pas sur les attaquants Jaunes (5-10, 17'). Poings levés à la 18ème minute, le gardien Tricolore met Kiel sur les rails d'un succès aisé. Le Fuchse passe au travers et ça n'est pas la belle diagonale d'Alexander Petersson (le seul à se révolter) qui inversera la tendance avant la pause (6-11, 22'). Tout juste de limiter l'écart après une série d'échecs aux tirs des Kielers (9-13, 26'). Berlin peut ainsi remercier son duo Jaszcka - Petersson, la fin de première période marque un retour aux affaires du Fuchse. Iker Romero (2 buts de suite) chauffe le public, Petr Stochl prend la place d'un Silvio Heinevetter transparent... Une aubaine pour ce Berlin revenu de loin au repos (12-15, 30').

Au retour des vestiaires, Berlin aura même l'occasion de revenir à égalité. Trop d'immanquables face à un Omeyer sûr de sa force. De part et d'autres, les imprécisions face au but s'accumulent... de quoi faire enrager Alfred Gislasson. Les arbitres Norvégiens aiment à siffler des passages en force discutables. Romero en contre redonne de l'espoir à un Fuchse bien meilleur après la pause (14-15, 35'). Le début de seconde période se complique pour un Kiel maladroit en attaque placée. A l'image d'un Daniel Narcisse exclu une seconde fois à la 38ème minute, Kiel perd le fil de son efficacité défensive (16-17, 39').

Un gros temps faible que le THW gère au mieux, son géant Tchèque Jicha inscrit ses jets de 7 mètres. Et si ce n'est pas au penalty, c'est plein centre que Jicha le "monstrueux" accroît l'avance des Zèbres (18-22, 48'). Rien n'est acquis pour autant, Christian Sprenger gratifie les 19.500 spectateurs d'une roucoulette de grande classe (20-23, 51'). Christophersen et Perterson remettent le couvert. Omeyer revient dans le but mais c'est Stochl qui fait le show (22-23, 52'). Un 3-0 salvateur pour Berlin qui égalise par Christophersen... Kiel ne marque plus (23-23, 55'). 5 minutes à jouer, tout reste à faire. Mental et bras d'acier, Jicha maintient à lui tout seul Kiel dans la partie, Omeyer fait la 10ème parade importante à une minute du terme sur Nincevic. Instant décisif, Berlin n'aura pas le temps de se placer... Kiel s'en sort in-extremis.

Commentaires d'après-match :

Thierry Omeyer (gardien de Kiel) :
"Ca se joue à tellement peu de choses à la fin. On fait 20 supers premières minutes. Depuis le début du match, je demandais à mes ailiers de fermer. Les ailiers adverses étaient en échec, Nincevic n'a pas eu beaucoup de tirs. C'est important à ce moment-là de laisser le doute chez eux. Maintenant sur l'ensemble du match, on mérite de l'emporter, même si on bute sur un gardien en chaleur. Je pense que l'on a bien géré dès lors qu'ils égalisent et on a été fort au moment important".

A Cologne, Lanxess Arena
Le 26 mai 2012 à 15h15

Füchse Berlin (Allemagne) - THW Kiel (Allemagne)
24 - 25 (Mi-temps : 12-15)
19.500 spectateurs
Arbitres : MM. Kenneth Abrahamsen et Arne M. Kristiansen (Norvège)

BERLIN
Heinevetter (1 arrêt dt 1/2 pén.), Stochl (17 arrêts) ; Löffler, Wiede, Laen (1/1), Spoljaric, Richwien (0/2), Pevnov (2/3), Iker Romero (3/6 dt 0/1 pén.), Stenbäcken, Bult (1/1 dt 1/1 pén.), Sellin (0/1), Jaszka (6/8), Nincevic (1/4 dt 0/1pén.), Petersson (7/11), Christophersen (3/6).
Entraineur : D. Sigurdsson.
KIEL
Omeyer (10 arrêts dt 2/3 pén.), Palicka (2 arrêts) ; Anderson (3/5), Lundström (2/3), Sprenger (2/2), Ahlm (3/6), Kubes, Reichmann, Zeitz (0/3), Palmarsson (0/1), Narcisse (2/6), Ilic (2/4 dt 0/1 pén.), Klein, Jicha (11/15 dt 4/4 pén.).
Entraineur : A ; Gislason.

Kiel maître du suspense 

Champion's League

samedi 26 mai 2012 - © Davy Bodiguel

 3 min 57 de lecture

A la pause, personne n'aurait parié sur un hypothétique come-back Berlinois... Et pourtant, les coéquipiers de l'excellent Petr Stochl ont su pousser Kiel dans ses derniers retranchements. Mais les "Renards" sont tombés sur "le mur" du THW Thierry Omeyer, auteur d'une parade décisive dans le money-time. Kiel se qualifie pour la finale de la Ligue des Champions.

Première demi-finale 100% Germanique que l'on présente volontiers comme la plus déséquilibrée. Duel entre des Renards Berlinois outsiders et les favoris du THW Kiel. Habitués depuis longtemps à cette grande messe Européenne, les Zèbres font d'entrée la meilleure impression, Thierry Omeyer lance les premiers contres pour ses ailiers Sprenger et Lundstrom (2-5, 6'). La défense des Kielers récupère un maximum de ballons que Filip Jicha, son artilleur n°1, ne laisse pas passer. Gênés par le pressing adverse, Jaszka et ses partenaires s'enferment dans la toile tissée par le THW. Berlin est en train de laisser filer ce match.

Maîtrise totale de Kiel dans ce premier quart d'heure que Momir Ilic s'empresse de confirmer (3-8, 13'). Et si ce n'est pas l'imposante masse défensive - Ahlm, Jicha, Ilic - qui fait le boulot, c'est Titi Omeyer qui en seconde lame de fond prend le pas sur les attaquants Jaunes (5-10, 17'). Poings levés à la 18ème minute, le gardien Tricolore met Kiel sur les rails d'un succès aisé. Le Fuchse passe au travers et ça n'est pas la belle diagonale d'Alexander Petersson (le seul à se révolter) qui inversera la tendance avant la pause (6-11, 22'). Tout juste de limiter l'écart après une série d'échecs aux tirs des Kielers (9-13, 26'). Berlin peut ainsi remercier son duo Jaszcka - Petersson, la fin de première période marque un retour aux affaires du Fuchse. Iker Romero (2 buts de suite) chauffe le public, Petr Stochl prend la place d'un Silvio Heinevetter transparent... Une aubaine pour ce Berlin revenu de loin au repos (12-15, 30').

Au retour des vestiaires, Berlin aura même l'occasion de revenir à égalité. Trop d'immanquables face à un Omeyer sûr de sa force. De part et d'autres, les imprécisions face au but s'accumulent... de quoi faire enrager Alfred Gislasson. Les arbitres Norvégiens aiment à siffler des passages en force discutables. Romero en contre redonne de l'espoir à un Fuchse bien meilleur après la pause (14-15, 35'). Le début de seconde période se complique pour un Kiel maladroit en attaque placée. A l'image d'un Daniel Narcisse exclu une seconde fois à la 38ème minute, Kiel perd le fil de son efficacité défensive (16-17, 39').

Un gros temps faible que le THW gère au mieux, son géant Tchèque Jicha inscrit ses jets de 7 mètres. Et si ce n'est pas au penalty, c'est plein centre que Jicha le "monstrueux" accroît l'avance des Zèbres (18-22, 48'). Rien n'est acquis pour autant, Christian Sprenger gratifie les 19.500 spectateurs d'une roucoulette de grande classe (20-23, 51'). Christophersen et Perterson remettent le couvert. Omeyer revient dans le but mais c'est Stochl qui fait le show (22-23, 52'). Un 3-0 salvateur pour Berlin qui égalise par Christophersen... Kiel ne marque plus (23-23, 55'). 5 minutes à jouer, tout reste à faire. Mental et bras d'acier, Jicha maintient à lui tout seul Kiel dans la partie, Omeyer fait la 10ème parade importante à une minute du terme sur Nincevic. Instant décisif, Berlin n'aura pas le temps de se placer... Kiel s'en sort in-extremis.

Commentaires d'après-match :

Thierry Omeyer (gardien de Kiel) :
"Ca se joue à tellement peu de choses à la fin. On fait 20 supers premières minutes. Depuis le début du match, je demandais à mes ailiers de fermer. Les ailiers adverses étaient en échec, Nincevic n'a pas eu beaucoup de tirs. C'est important à ce moment-là de laisser le doute chez eux. Maintenant sur l'ensemble du match, on mérite de l'emporter, même si on bute sur un gardien en chaleur. Je pense que l'on a bien géré dès lors qu'ils égalisent et on a été fort au moment important".

A Cologne, Lanxess Arena
Le 26 mai 2012 à 15h15

Füchse Berlin (Allemagne) - THW Kiel (Allemagne)
24 - 25 (Mi-temps : 12-15)
19.500 spectateurs
Arbitres : MM. Kenneth Abrahamsen et Arne M. Kristiansen (Norvège)

BERLIN
Heinevetter (1 arrêt dt 1/2 pén.), Stochl (17 arrêts) ; Löffler, Wiede, Laen (1/1), Spoljaric, Richwien (0/2), Pevnov (2/3), Iker Romero (3/6 dt 0/1 pén.), Stenbäcken, Bult (1/1 dt 1/1 pén.), Sellin (0/1), Jaszka (6/8), Nincevic (1/4 dt 0/1pén.), Petersson (7/11), Christophersen (3/6).
Entraineur : D. Sigurdsson.
KIEL
Omeyer (10 arrêts dt 2/3 pén.), Palicka (2 arrêts) ; Anderson (3/5), Lundström (2/3), Sprenger (2/2), Ahlm (3/6), Kubes, Reichmann, Zeitz (0/3), Palmarsson (0/1), Narcisse (2/6), Ilic (2/4 dt 0/1 pén.), Klein, Jicha (11/15 dt 4/4 pén.).
Entraineur : A ; Gislason.

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