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Entretien avec Louis Morales (2/3)

ProLigue

lundi 25 juin 2012 - Handzone

 3 min 48 de lecture

A présent, avec l’autorisation d’accéder en D1 donnée à Billère, le club devrait avoir « la tête » à la Pro D2, n’est-ce pas ? Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Louis Morales :
Celui de tout faire pour permettre au club de remonter. Mais entre le dire et le faire, il y a un fossé, que dis-je, un canyon ! Plus sérieusement, oui il faut tout faire, c'est-à-dire, et dans l’ordre, réunir les moyens nécessaires, constituer un effectif conquérant, réussir l’homogénéité de ce groupe et puis enfin … gagner, gagner, gagner. Les moyens, côté institutions publiques, nous devrions les avoir puisque les collectivités majeures comme la Ville d’Istres, le SAN Ouest Provence maintiennent les aides, au moins pour une saison ; le Conseil Régional et le Conseil Général nous ont (ou vont) nous attribuer les soutiens au même niveau pour 2012, et il restera à évoquer la question de 2013.

Pour les partenaires privés, c’est différent ! Il faut les rencontrer les uns après les autres, les encourager à rester avec nous bien sûr, mais en plus à la même hauteur, et pourquoi pas, un peu plus haut ; pour l’instant les retours sont favorables avec un bon niveau de fidélité ; et puis, il faut en trouver d’autres, des nouveaux que nous devrons associer aux succès que nous serons obligés de réaliser ! Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas le choix ! Il faut aller au charbon et « vendre » les atouts du club.

Une remise en question structurelle du club s’impose-t-elle ? Si oui, comment seront gérés ces changements ?
LM :
Oui certainement ; cela a d’ailleurs été évoqué en assemblée générale, ce 8 juin dernier.  Pour les changements, bien sûr qu’il doit y en avoir, c’est une nécessité ; ce club a vécu de belles saisons en D1, toujours ou presque avec des moyens inférieurs à ce que représentaient les résultats obtenus. Mais la réalité nous a rattrapé ; moins d’énergie collective, sportifs et dirigeants confondus, des petites habitudes qui ne sont pas compatibles avec la compétition, il y avait à la fin, je pense, plus de défauts que de qualités ! Comment pouvions-nous avancer comme ça ?

Il est encore un peu tôt pour s’ouvrir sur l’étendue du chantier ; d’abord parce que cette volonté de changement doit émaner de la nouvelle équipe dirigeante ; à elle donc de s’y atteler dès à présent. Ce que je peux dire cependant, c’est que le changement doit concerner tout le club, à tous les étages ! Comment concevoir que certains entraîneurs des jeunes n’assistent pas aux matches de D1 ou de l’équipe Réserve, lorsqu’ils ne sont pas pris par leur équipe de jeunes ? Comment espérer une mobilisation du club si les joueurs et cadres du staff professionnel ne sont pas à la proximité même de nos jeunes sportifs ? Quant ça s’est fait, les résultats ont été remarquables ; et bien, c’est tout le temps qu’il faut aller dans ce sens. Il y a encore beaucoup d’autres choses en gestation ; un projet est en cours de validation par les instances du club ; inévitablement, il remuera les organismes, et ce sera salutaire, sans aucun doute !


Y aura-t-il des effets sur le plan sportif ? Comment se passe le recrutement pour la saison à venir ?
LM :
Evidemment ; une mauvaise saison qui se termine sur une rétrogradation ne peut qu’appeler des changements. Tout le monde est concerné, je le répète, les dirigeants doivent se remettre en cause, et ça a commencé ; l’encadrement sportif aussi est visé ; il était de la partie cette saison qui s’achève, il doit au club à présent une remontée. Quant à l’effectif, il faut être sérieux : on ne joue pas une ascension immédiate en D1 sans une équipe solide, qui devra de plus se montrer conquérante ; après 5 ou 6 départs, plus ou moins souhaités, nous allons tout d’abord intégré deux jeunes du centre de formation, et nous avons recruté deux arrières droits gauchers et deux gardiens, ce qui fait au total un effectif de 14 joueurs ; nous prendrons le temps ensuite pour un éventuel recrutement supplémentaire, mais à la condition qu’il rentre dans notre budget et que ce soit un véritable apport pour le groupe. Restent les questions de l’homogénéité et des victoires, n’est-ce pas ? Et bien là, ce n’est plus l’affaire des dirigeants.

Communiqué de presse du IOPHB

Entretien avec Louis Morales (2/3) 

ProLigue

lundi 25 juin 2012 - Handzone

 3 min 48 de lecture

A présent, avec l’autorisation d’accéder en D1 donnée à Billère, le club devrait avoir « la tête » à la Pro D2, n’est-ce pas ? Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Louis Morales :
Celui de tout faire pour permettre au club de remonter. Mais entre le dire et le faire, il y a un fossé, que dis-je, un canyon ! Plus sérieusement, oui il faut tout faire, c'est-à-dire, et dans l’ordre, réunir les moyens nécessaires, constituer un effectif conquérant, réussir l’homogénéité de ce groupe et puis enfin … gagner, gagner, gagner. Les moyens, côté institutions publiques, nous devrions les avoir puisque les collectivités majeures comme la Ville d’Istres, le SAN Ouest Provence maintiennent les aides, au moins pour une saison ; le Conseil Régional et le Conseil Général nous ont (ou vont) nous attribuer les soutiens au même niveau pour 2012, et il restera à évoquer la question de 2013.

Pour les partenaires privés, c’est différent ! Il faut les rencontrer les uns après les autres, les encourager à rester avec nous bien sûr, mais en plus à la même hauteur, et pourquoi pas, un peu plus haut ; pour l’instant les retours sont favorables avec un bon niveau de fidélité ; et puis, il faut en trouver d’autres, des nouveaux que nous devrons associer aux succès que nous serons obligés de réaliser ! Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas le choix ! Il faut aller au charbon et « vendre » les atouts du club.

Une remise en question structurelle du club s’impose-t-elle ? Si oui, comment seront gérés ces changements ?
LM :
Oui certainement ; cela a d’ailleurs été évoqué en assemblée générale, ce 8 juin dernier.  Pour les changements, bien sûr qu’il doit y en avoir, c’est une nécessité ; ce club a vécu de belles saisons en D1, toujours ou presque avec des moyens inférieurs à ce que représentaient les résultats obtenus. Mais la réalité nous a rattrapé ; moins d’énergie collective, sportifs et dirigeants confondus, des petites habitudes qui ne sont pas compatibles avec la compétition, il y avait à la fin, je pense, plus de défauts que de qualités ! Comment pouvions-nous avancer comme ça ?

Il est encore un peu tôt pour s’ouvrir sur l’étendue du chantier ; d’abord parce que cette volonté de changement doit émaner de la nouvelle équipe dirigeante ; à elle donc de s’y atteler dès à présent. Ce que je peux dire cependant, c’est que le changement doit concerner tout le club, à tous les étages ! Comment concevoir que certains entraîneurs des jeunes n’assistent pas aux matches de D1 ou de l’équipe Réserve, lorsqu’ils ne sont pas pris par leur équipe de jeunes ? Comment espérer une mobilisation du club si les joueurs et cadres du staff professionnel ne sont pas à la proximité même de nos jeunes sportifs ? Quant ça s’est fait, les résultats ont été remarquables ; et bien, c’est tout le temps qu’il faut aller dans ce sens. Il y a encore beaucoup d’autres choses en gestation ; un projet est en cours de validation par les instances du club ; inévitablement, il remuera les organismes, et ce sera salutaire, sans aucun doute !


Y aura-t-il des effets sur le plan sportif ? Comment se passe le recrutement pour la saison à venir ?
LM :
Evidemment ; une mauvaise saison qui se termine sur une rétrogradation ne peut qu’appeler des changements. Tout le monde est concerné, je le répète, les dirigeants doivent se remettre en cause, et ça a commencé ; l’encadrement sportif aussi est visé ; il était de la partie cette saison qui s’achève, il doit au club à présent une remontée. Quant à l’effectif, il faut être sérieux : on ne joue pas une ascension immédiate en D1 sans une équipe solide, qui devra de plus se montrer conquérante ; après 5 ou 6 départs, plus ou moins souhaités, nous allons tout d’abord intégré deux jeunes du centre de formation, et nous avons recruté deux arrières droits gauchers et deux gardiens, ce qui fait au total un effectif de 14 joueurs ; nous prendrons le temps ensuite pour un éventuel recrutement supplémentaire, mais à la condition qu’il rentre dans notre budget et que ce soit un véritable apport pour le groupe. Restent les questions de l’homogénéité et des victoires, n’est-ce pas ? Et bien là, ce n’est plus l’affaire des dirigeants.

Communiqué de presse du IOPHB

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