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2ème j. D1 masc.: La bande des trois est en place

LMSL

samedi 22 septembre 2012 - © Yves Michel

 10 min 15 de lecture

Il n'aura pas fallu attendre longtemps. Montpellier, Paris, Chambéry. La hiérarchie de la D.1 masculine est en place dès la 2ème journée. Et comme dimanche prochain, se profile un certain PSG-Montpellier, le trio restera en place, deviendra duo ou une seule équipe occupera la plus haute marche. Derrière, la hiérarchie s'installe tranquillement. 

Montpellier est-il plus fort que les années précédentes ? Le révélateur de la semaine qui arrive, sera très intéressant. Entrée en Ligue des Champions, jeudi dans le nord de l'Allemagne à Flensburg puis trois jours plus tard, premier choc de LNH avec le déplacement à Coubertin contre le PSG. Ce samedi, les Héraultais n'ont pas lésiné sur les moyens, et ont laissé Tremblay à distance respectable (40-30). Les Franciliens n'ont tenu que les dix premières minutes avant de proposer plusieurs systèmes de défense bien trop perméables pour les Nikola Karabatic (notre photo de tête), William Accambray et Issam Tej, les trois gâchettes montpelliéraines avec 9, 8 et 6 buts. Dragan Gajic aurait pu être de la fête si à la 27ème minute (après une poussette débile et gratuite de Benjamin Bataille), il n'avait pas pris une béquille à la cuisse gauche. Espérons qu'il sera rétabli pour les deux importantes échéances à venir. A la fin de la rencontre, au micro de Canal, Issam Tej jouait même l'étonné, confiant qu'il "s'attendait à un match plus dur que ça". Les Tremblaysiens apprécieront.


A Chambéry, les gardiens ont toujours leur mot à dire. Quand ce n’est pas Cyril Dumoulin qui met son grain de sel dans la machine adverse, Nebosja Grahovac est au relais. Jeudi face à Nantes, le portier bosnien a été déterminant sur la fin de match, mettant en échec trois tireurs maison en l'espace de six minutes. Le public de Beaulieu a pu se régaler puisque les artificiers n'ont pas boudé leur plaisir. De chaque côté, il y a eu des buts, les défenses ont parfois détendu l'élastique mais devant les caméras de Canal+, le spectacle était au rendez-vous. A la manoeuvre, Seufyann Sayad et Jorge Maqueda (notre photo) pour Nantes ont rendu la politesse à l'inévitable Edin Basic et à celui qui pourrait être, la future pépite du handball tricolore, Timothey N'Guessan (voir l'article correspondant). Chambéry a rejoint le peloton de tête et a préparé d'excellente manière tout comme Montpellier, sa folle semaine avec mercredi, la réception d'Ivry et son entrée en Ligue des Champions, dimanche, contre les Macédoniens de Skopjé. 


A la 15ème minute du match, porté par un public chaud bouillant, Pays d’Aix faisait encore jeu égal avec Paris. Les petits poucets provençaux allaient démontrer qu’ils avaient de la ressource, du courage et de la volonté face à une des trois plus grosses cylindrées du championnat. A 10 minutes de la fin, ils n’étaient qu’à deux longueurs derrière Mikkel Hansen et ses coéquipiers. C’est dans le money-time, sans doute par manque de lucidité, de précision (trop de tirs mal cadrés et de balles perdues) et après deux exclusions fatales, que les joueurs de Jérémy Roussel ont cédé. Et ce, malgré un excellent Robin Capelle dans ses cages (15 arrêts sur l’ensemble du match) et un jeune qui monte à des pas de géant, le pivot Pierre Marche (notre photo - 6/8 au tir) et qui du haut de ses 21 ans n’a été nullement impressionné de se retrouver dans la "boîte" face à Didier Dinart, Luc Abalo, Hallgrimsson ou autre Kopljar. Les Aixois n’ont pas été ridicules, loin de là et le public du Val de l’Arc, véritable 8ème homme a quitté le terrain persuadé que cette équipe connaîtra très rapidement des jours meilleurs. Pour Paris, la quintessence n'est pas encore atteinte. C'est un peu le lot des mécaniques de haute précision. 


Décidément à Delaune, les années se suivent et se ressemblent presque. Quand Ivry accueille Dunkerque, les fins de match sont toujours aussi tendues. Il y avait eu la saison dernière, une méritoire remontée au score des Ivryens, le coup de buzzer et le but de l'égalisation refusé à Diego Simonet. Cette année, l'épilogue a été toute aussi animée. A six minutes du terme, les Nordistes avaient trois longueurs d'avance (19-22) et tout donnait à penser qu'ils allaient repartir avec le gain de la rencontre. C'était sans compter sur le sursaut d'orgueil des coéquipiers d'Ondrej Sulc (notre photo) qui en supériorité numérique vont réaliser un cavalier seul (22-22 à la 58ème). A tour de rôle, Mohamed Mokrani pour Dunkerque et Sébastian Simonet pour Ivry vont même avoir la balle de la délivrance, en vain. Le partage des points ne va satisfaire personne. Ivry en perd un à domicile face toutefois à un adversaire bien mieux outillé et Dunkerque se laisse distancer du peloton de tête. Ce samedi marquait aussi un retour. Même s'il n'a été utilisé que quelques minutes, le neo Dunkerquois Guillaume Joli faisait son grand retour dans le championnat français. Deux ans après... Ca commençait à faire long !


Le pronostic pourrait se vérifier au fil des matches. Le parcours de Créteil en D.1 va s’avérer très compliqué cette saison. Battus lors de la 1ère journée à domicile face à Ivry, les Cristoliens ont cette fois sombré en terre bretonne. Sécurisé par un Yann Genty (notre photo) en état de grâce (24 arrêts) et une défense très efficace (à peine 18 buts encaissés), Cesson ouvre son compteur après avoir subi la loi du Paris Saint Germain handball, une semaine auparavant. L’entame de match (8-2 après 13’) a été fatale aux Franciliens qui sporadiquement sont venus titiller les Cessonnais aux abords de leur zone. L’écart sera toujours entretenu et les joueurs de David Christmann atteindront tranquillement le buzzer avec un confortable matelas. Pour Créteil, où seuls Fabrice Guilbert (6 buts) et Arnaud Tabarand (13 arrêts) ont surnagé, il serait temps de réagir. Le prochain déplacement à Billère et la venue de Sélestat seront-ils une bonne occasion pour se rassurer? Ces deux prochaines confrontations seront au couteau, ces deux futurs adversaires n’ayant eux aussi pris jusque là aucun point.


A Saint Raphaël, on ne badine pas avec le calendrier. Après avoir loupé le train pour la Ligue des Champions et l'entrée en championnat à Dunkerque, il était impératif de marquer les esprits et démontrer que malgré un recrutement en deçà des prétentions affichées, il faudrait compter sur les hommes de Christian Gaudin, cette saison. Sélestat a servi de parfaite victime pour cette mise au point. Avec un Alexandre Tomas (notre photo) très proche de la perfection sur son aile droite (9/10 au tir), un Jan Stehlik (8/11 dont 4/4 à 7 m) dont la fracture au métacarpe droit n’est plus qu’un mauvais souvenir, une paire de gardiens Ploquin-Djukanovic complémentaire (21 arrêts à eux deux), Saint Raphaël a donné une véritable leçon à un adversaire totalement dépassé par les évènements. 


Comme face à Aix, une semaine auparavant, Toulouse a bien failli se faire surprendre par l’autre promu de la classe. Billère, les fesses encore rougies par la déculottée montpelliéraine était encore à hauteur d’un Fénix sacrément ébouriffé à quinze minutes du terme (21-21 à la 45ème). Ce derby du sud-ouest a pris par moment des allures de partie de soule (ancêtre du rugby où tous les coups étaient permis). Douze exclusions temporaires (dont 9 côté béarnais et un rouge pour Pierre Lahore qui commence à s'habituer à cette couleur) viendront sanctionner un contexte pesant. Car cette saison, avec tous les problèmes extra-sportifs rencontrés, Toulouse se bat avec ses valeurs et surtout ses moyens. Porté à bout de bras par les pompiers de service Jérôme Fernandez et Anouar Ayed (7 buts chacun) et un Daouda Karaboué (notre photo) requinqué de la cheville (18 arrêts), l'équipe haut-garonnaise parvient à s’en sortir. Le final a été à l’image du match contre Aix. La différence s’est faite sur la lucidité et le métier d’une formation qui veut tout simplement survivre. C’est d’ailleurs l'inlassable Valentin Porte qui dans les dix dernières minutes sonnera la charge et clouera au mur des Béarnais à court de solutions (6-0 en 10'). Le trop faible rendement des gardiens (à peine 9 arrêts à eux deux !) et le manque de réussite de Pierre-Yves Ragot (1/7 au tir) sont autant de carences payées cash. Mine de rien ce week-end, Toulouse est 4ème au classement !

 

MONTPELLIER HANDBALL - TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL 
40 - 30 (Mi-temps : 24-14)
Statistiques du match
Lieu :
Gymnase Rene Bougnol
Avenue du Val de Montferrand 34090 MONTPELLIER
Date :
Le 22/09/2012 19h00
Arbitres :
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - DUNKERQUE HANDBALL GRAND LITTORAL 
22 - 22 (Mi-temps : 10-10)
Statistiques du match
Lieu :
Gymnase Auguste Delaune
16 rue Robespierre 94200 IVRY SUR SEINE
Date :
Le 22/09/2012 20h00
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

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SAINT RAPHAEL VHB - SELESTAT ALSACE HANDBALL 
38 - 26 (Mi-temps : 17-10)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Rue des Chataigniers Rd Point Ankarr 83700 ST RAPHAEL
Date :
Le 21/09/2012 20h00
Arbitres :
BOUNOUARA MOURAD
THOBIE RICHARD

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Cesson Rennes Métropole HB - US CRETEIL HANDBALL 
25 - 18 (Mi-temps : 14-9)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 21/09/2012 20h45
Arbitres :
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK

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HBC NANTES - CHAMBERY SAVOIE HB 
29 - 32 (Mi-temps : 15-18)
Statistiques du match
Lieu :
BEAULIEU
RUE ANDRE TARDIEU 44200 NANTES
Date :
Le 20/09/2012 20h45
Arbitres :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS

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FENIX TOULOUSE HANDBALL - BILLERE HANDBALL 
28 - 21 (Mi-temps : 11-12)
Statistiques du match
Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace 31000 TOULOUSE
Date :
Le 21/09/2012 20h30
Arbitres :
BOUNOUARA SAID
SAMI KHALID

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PAYS AIX UNIVERSITE CLUB HANDBALL - PARIS HANDBALL 
27 - 31 (Mi-temps : 14-18)
Statistiques du match
Lieu :
Val de l'Arc
33, chemin des Infirmiers 13100 AIX EN PROVENCE
Date :
Le 21/09/2012 20h30
Arbitres :
BONAVENTURA CHARLOTTE
BONAVENTURA JULIE

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2ème j. D1 masc.: La bande des trois est en place 

LMSL

samedi 22 septembre 2012 - © Yves Michel

 10 min 15 de lecture

Il n'aura pas fallu attendre longtemps. Montpellier, Paris, Chambéry. La hiérarchie de la D.1 masculine est en place dès la 2ème journée. Et comme dimanche prochain, se profile un certain PSG-Montpellier, le trio restera en place, deviendra duo ou une seule équipe occupera la plus haute marche. Derrière, la hiérarchie s'installe tranquillement. 

Montpellier est-il plus fort que les années précédentes ? Le révélateur de la semaine qui arrive, sera très intéressant. Entrée en Ligue des Champions, jeudi dans le nord de l'Allemagne à Flensburg puis trois jours plus tard, premier choc de LNH avec le déplacement à Coubertin contre le PSG. Ce samedi, les Héraultais n'ont pas lésiné sur les moyens, et ont laissé Tremblay à distance respectable (40-30). Les Franciliens n'ont tenu que les dix premières minutes avant de proposer plusieurs systèmes de défense bien trop perméables pour les Nikola Karabatic (notre photo de tête), William Accambray et Issam Tej, les trois gâchettes montpelliéraines avec 9, 8 et 6 buts. Dragan Gajic aurait pu être de la fête si à la 27ème minute (après une poussette débile et gratuite de Benjamin Bataille), il n'avait pas pris une béquille à la cuisse gauche. Espérons qu'il sera rétabli pour les deux importantes échéances à venir. A la fin de la rencontre, au micro de Canal, Issam Tej jouait même l'étonné, confiant qu'il "s'attendait à un match plus dur que ça". Les Tremblaysiens apprécieront.


A Chambéry, les gardiens ont toujours leur mot à dire. Quand ce n’est pas Cyril Dumoulin qui met son grain de sel dans la machine adverse, Nebosja Grahovac est au relais. Jeudi face à Nantes, le portier bosnien a été déterminant sur la fin de match, mettant en échec trois tireurs maison en l'espace de six minutes. Le public de Beaulieu a pu se régaler puisque les artificiers n'ont pas boudé leur plaisir. De chaque côté, il y a eu des buts, les défenses ont parfois détendu l'élastique mais devant les caméras de Canal+, le spectacle était au rendez-vous. A la manoeuvre, Seufyann Sayad et Jorge Maqueda (notre photo) pour Nantes ont rendu la politesse à l'inévitable Edin Basic et à celui qui pourrait être, la future pépite du handball tricolore, Timothey N'Guessan (voir l'article correspondant). Chambéry a rejoint le peloton de tête et a préparé d'excellente manière tout comme Montpellier, sa folle semaine avec mercredi, la réception d'Ivry et son entrée en Ligue des Champions, dimanche, contre les Macédoniens de Skopjé. 


A la 15ème minute du match, porté par un public chaud bouillant, Pays d’Aix faisait encore jeu égal avec Paris. Les petits poucets provençaux allaient démontrer qu’ils avaient de la ressource, du courage et de la volonté face à une des trois plus grosses cylindrées du championnat. A 10 minutes de la fin, ils n’étaient qu’à deux longueurs derrière Mikkel Hansen et ses coéquipiers. C’est dans le money-time, sans doute par manque de lucidité, de précision (trop de tirs mal cadrés et de balles perdues) et après deux exclusions fatales, que les joueurs de Jérémy Roussel ont cédé. Et ce, malgré un excellent Robin Capelle dans ses cages (15 arrêts sur l’ensemble du match) et un jeune qui monte à des pas de géant, le pivot Pierre Marche (notre photo - 6/8 au tir) et qui du haut de ses 21 ans n’a été nullement impressionné de se retrouver dans la "boîte" face à Didier Dinart, Luc Abalo, Hallgrimsson ou autre Kopljar. Les Aixois n’ont pas été ridicules, loin de là et le public du Val de l’Arc, véritable 8ème homme a quitté le terrain persuadé que cette équipe connaîtra très rapidement des jours meilleurs. Pour Paris, la quintessence n'est pas encore atteinte. C'est un peu le lot des mécaniques de haute précision. 


Décidément à Delaune, les années se suivent et se ressemblent presque. Quand Ivry accueille Dunkerque, les fins de match sont toujours aussi tendues. Il y avait eu la saison dernière, une méritoire remontée au score des Ivryens, le coup de buzzer et le but de l'égalisation refusé à Diego Simonet. Cette année, l'épilogue a été toute aussi animée. A six minutes du terme, les Nordistes avaient trois longueurs d'avance (19-22) et tout donnait à penser qu'ils allaient repartir avec le gain de la rencontre. C'était sans compter sur le sursaut d'orgueil des coéquipiers d'Ondrej Sulc (notre photo) qui en supériorité numérique vont réaliser un cavalier seul (22-22 à la 58ème). A tour de rôle, Mohamed Mokrani pour Dunkerque et Sébastian Simonet pour Ivry vont même avoir la balle de la délivrance, en vain. Le partage des points ne va satisfaire personne. Ivry en perd un à domicile face toutefois à un adversaire bien mieux outillé et Dunkerque se laisse distancer du peloton de tête. Ce samedi marquait aussi un retour. Même s'il n'a été utilisé que quelques minutes, le neo Dunkerquois Guillaume Joli faisait son grand retour dans le championnat français. Deux ans après... Ca commençait à faire long !


Le pronostic pourrait se vérifier au fil des matches. Le parcours de Créteil en D.1 va s’avérer très compliqué cette saison. Battus lors de la 1ère journée à domicile face à Ivry, les Cristoliens ont cette fois sombré en terre bretonne. Sécurisé par un Yann Genty (notre photo) en état de grâce (24 arrêts) et une défense très efficace (à peine 18 buts encaissés), Cesson ouvre son compteur après avoir subi la loi du Paris Saint Germain handball, une semaine auparavant. L’entame de match (8-2 après 13’) a été fatale aux Franciliens qui sporadiquement sont venus titiller les Cessonnais aux abords de leur zone. L’écart sera toujours entretenu et les joueurs de David Christmann atteindront tranquillement le buzzer avec un confortable matelas. Pour Créteil, où seuls Fabrice Guilbert (6 buts) et Arnaud Tabarand (13 arrêts) ont surnagé, il serait temps de réagir. Le prochain déplacement à Billère et la venue de Sélestat seront-ils une bonne occasion pour se rassurer? Ces deux prochaines confrontations seront au couteau, ces deux futurs adversaires n’ayant eux aussi pris jusque là aucun point.


A Saint Raphaël, on ne badine pas avec le calendrier. Après avoir loupé le train pour la Ligue des Champions et l'entrée en championnat à Dunkerque, il était impératif de marquer les esprits et démontrer que malgré un recrutement en deçà des prétentions affichées, il faudrait compter sur les hommes de Christian Gaudin, cette saison. Sélestat a servi de parfaite victime pour cette mise au point. Avec un Alexandre Tomas (notre photo) très proche de la perfection sur son aile droite (9/10 au tir), un Jan Stehlik (8/11 dont 4/4 à 7 m) dont la fracture au métacarpe droit n’est plus qu’un mauvais souvenir, une paire de gardiens Ploquin-Djukanovic complémentaire (21 arrêts à eux deux), Saint Raphaël a donné une véritable leçon à un adversaire totalement dépassé par les évènements. 


Comme face à Aix, une semaine auparavant, Toulouse a bien failli se faire surprendre par l’autre promu de la classe. Billère, les fesses encore rougies par la déculottée montpelliéraine était encore à hauteur d’un Fénix sacrément ébouriffé à quinze minutes du terme (21-21 à la 45ème). Ce derby du sud-ouest a pris par moment des allures de partie de soule (ancêtre du rugby où tous les coups étaient permis). Douze exclusions temporaires (dont 9 côté béarnais et un rouge pour Pierre Lahore qui commence à s'habituer à cette couleur) viendront sanctionner un contexte pesant. Car cette saison, avec tous les problèmes extra-sportifs rencontrés, Toulouse se bat avec ses valeurs et surtout ses moyens. Porté à bout de bras par les pompiers de service Jérôme Fernandez et Anouar Ayed (7 buts chacun) et un Daouda Karaboué (notre photo) requinqué de la cheville (18 arrêts), l'équipe haut-garonnaise parvient à s’en sortir. Le final a été à l’image du match contre Aix. La différence s’est faite sur la lucidité et le métier d’une formation qui veut tout simplement survivre. C’est d’ailleurs l'inlassable Valentin Porte qui dans les dix dernières minutes sonnera la charge et clouera au mur des Béarnais à court de solutions (6-0 en 10'). Le trop faible rendement des gardiens (à peine 9 arrêts à eux deux !) et le manque de réussite de Pierre-Yves Ragot (1/7 au tir) sont autant de carences payées cash. Mine de rien ce week-end, Toulouse est 4ème au classement !

 

MONTPELLIER HANDBALL - TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL 
40 - 30 (Mi-temps : 24-14)
Statistiques du match
Lieu :
Gymnase Rene Bougnol
Avenue du Val de Montferrand 34090 MONTPELLIER
Date :
Le 22/09/2012 19h00
Arbitres :
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - DUNKERQUE HANDBALL GRAND LITTORAL 
22 - 22 (Mi-temps : 10-10)
Statistiques du match
Lieu :
Gymnase Auguste Delaune
16 rue Robespierre 94200 IVRY SUR SEINE
Date :
Le 22/09/2012 20h00
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

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SAINT RAPHAEL VHB - SELESTAT ALSACE HANDBALL 
38 - 26 (Mi-temps : 17-10)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Rue des Chataigniers Rd Point Ankarr 83700 ST RAPHAEL
Date :
Le 21/09/2012 20h00
Arbitres :
BOUNOUARA MOURAD
THOBIE RICHARD

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Cesson Rennes Métropole HB - US CRETEIL HANDBALL 
25 - 18 (Mi-temps : 14-9)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 21/09/2012 20h45
Arbitres :
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK

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HBC NANTES - CHAMBERY SAVOIE HB 
29 - 32 (Mi-temps : 15-18)
Statistiques du match
Lieu :
BEAULIEU
RUE ANDRE TARDIEU 44200 NANTES
Date :
Le 20/09/2012 20h45
Arbitres :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS

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FENIX TOULOUSE HANDBALL - BILLERE HANDBALL 
28 - 21 (Mi-temps : 11-12)
Statistiques du match
Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace 31000 TOULOUSE
Date :
Le 21/09/2012 20h30
Arbitres :
BOUNOUARA SAID
SAMI KHALID

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PAYS AIX UNIVERSITE CLUB HANDBALL - PARIS HANDBALL 
27 - 31 (Mi-temps : 14-18)
Statistiques du match
Lieu :
Val de l'Arc
33, chemin des Infirmiers 13100 AIX EN PROVENCE
Date :
Le 21/09/2012 20h30
Arbitres :
BONAVENTURA CHARLOTTE
BONAVENTURA JULIE

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