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D1M: A Paris, J.M Sierra prend la taille patron

LMSL

vendredi 15 février 2013 - © Yves Michel

 3 min 38 de lecture

José Manuel Sierra est une des plus belles trouvailles que le PSG ait faite cette saison. Le gardien de buts espagnol s’est parfaitement acclimaté à son nouvel environnement et auréolé de son récent titre de champion du Monde, il prend de plus en plus d’importance dans le système parisien. Ce jeudi soir, face à Saint Raphaël (33-28), il a été déterminant en seconde période et a participé au 15ème succès consécutif de son équipe en championnat.

Il y a un peu plus d’un an, « Radio Vestiaires » l’annonçait de retour au FC Barcelone où il avait évolué entre 1996 et 2000. Mais ce n’était qu’une rumeur puisque six mois plus tard, José Manuel Sierra quittait Valladolid, club en totale déconfiture financière et signait pour deux saisons au PSG handball. Depuis, sa carrière a pris une autre dimension. Recalé de peu pour les J.O de Londres alors qu’il avait été convié à la préparation de l’équipe nationale, bénéficiant du forfait définitif de José Hombrados pour partager les cages de la Roja avec Arpad Sterbik pendant le Mondial, le gardien de buts a obtenu la consécration en s’imposant en finale face au Danemark d’un certain Mikkel Hansen. Ce jeudi soir, face à Saint Raphaël, le portier originaire de Huelva (Andalousie) a été déterminant dans le 2ème acte. Lorsque les Varois étaient en mesure de revenir au score, c’est lui qui du bout d’un pied ou de la main leur a ôté toutes illusions. « Contre Saint Raphaël, il fallait que je reste très concentré car c’est une équipe qui possède de bons éléments et qui joue très bien. D’ailleurs, leur début de match et leur rapidité nous ont surpris. Mais ensuite, on a rétabli l’équilibre. » Contraint à disputer toute la rencontre depuis la fêlure au majeur de la main droite de Patrice Annonay (indisponible jusqu’à début mars), José Manuel Sierra se complait parfaitement avec autant de responsabilités sur ses épaules. « Je n’ai pas plus de pression qu’avant. Je dois simplement faire plus attention dans mes sorties et sur les contre-attaques adverses car cela peut être plus dangereux. J’ai mieux terminé que je n’avais commencé et on gagne à la fin, c’est le plus important. Je suis en pleine forme, il faut dire qu’avec un seul match par semaine, nous avons le temps de récupérer. »

Dans le coin des tribunes réservé aux joueurs du PSG qui n’ont pas été choisis par l'entraîneur ou qui sont blessés, Patrice Annonay (notre photo) n’a pas tenu une seconde en place. A chaque parade de son coéquipier espagnol, le gardien martiniquais s’est souvent levé pour lui témoigner son soutien. Depuis l’été dernier et leur cohabitation dans les buts parisiens, les deux hommes se respectent et s’entendent à la perfection. Leur collaboration est quasi fusionnelle. « J’apprends encore à le connaître mais c’est un gars très consciencieux, très professionnel. Nous nous entendons très bien. Là, même si je suis blessé, il tient à ce que je sois présent pour travailler à la vidéo, on communique beaucoup sur les adversaires. »  José Manuel Sierra est un chasseur de ballons à sang froid, toujours concentré dans sa bulle, l’antithèse du gardien exubérant. « C’est quelqu’un de très introverti, confirme son partenaire mais qui ne se prend pas la tête et ce que j’aime le plus chez lui, c’est qu’il aime partager. C’est véritablement un grand Monsieur. » Qu’un titre de champion du Monde a peut-être transformé. Les louanges dont il avait bénéficié notamment après le quart de finale mondial contre l’Allemagne ne lui ont-ils pas fait tourner la tête ? « Pas du tout. Je dirais même qu’il a pris plus d’assurance et de confiance. On est sur la même longueur d’ondes. Rien n’est acquis et il faut prouver chaque jour. » Et à ce compte-là, la paire reformée d’ici trois semaines est un véritable capital-sécurité pour une équipe du PSG qui plane dans un ciel sans nuages. Quinze matches en LNH, quinze succès. Sept points d’avance sur Montpellier à onze journées de la fin, neuf sur Dunkerque et onze sur Chambéry. Est-ce vraiment prendre un risque que d'affirmer que le futur champion de France 2012-2013 sera pour la 1ère fois de son histoire, le PSG handball ?

 

D1M: A Paris, J.M Sierra prend la taille patron  

LMSL

vendredi 15 février 2013 - © Yves Michel

 3 min 38 de lecture

José Manuel Sierra est une des plus belles trouvailles que le PSG ait faite cette saison. Le gardien de buts espagnol s’est parfaitement acclimaté à son nouvel environnement et auréolé de son récent titre de champion du Monde, il prend de plus en plus d’importance dans le système parisien. Ce jeudi soir, face à Saint Raphaël (33-28), il a été déterminant en seconde période et a participé au 15ème succès consécutif de son équipe en championnat.

Il y a un peu plus d’un an, « Radio Vestiaires » l’annonçait de retour au FC Barcelone où il avait évolué entre 1996 et 2000. Mais ce n’était qu’une rumeur puisque six mois plus tard, José Manuel Sierra quittait Valladolid, club en totale déconfiture financière et signait pour deux saisons au PSG handball. Depuis, sa carrière a pris une autre dimension. Recalé de peu pour les J.O de Londres alors qu’il avait été convié à la préparation de l’équipe nationale, bénéficiant du forfait définitif de José Hombrados pour partager les cages de la Roja avec Arpad Sterbik pendant le Mondial, le gardien de buts a obtenu la consécration en s’imposant en finale face au Danemark d’un certain Mikkel Hansen. Ce jeudi soir, face à Saint Raphaël, le portier originaire de Huelva (Andalousie) a été déterminant dans le 2ème acte. Lorsque les Varois étaient en mesure de revenir au score, c’est lui qui du bout d’un pied ou de la main leur a ôté toutes illusions. « Contre Saint Raphaël, il fallait que je reste très concentré car c’est une équipe qui possède de bons éléments et qui joue très bien. D’ailleurs, leur début de match et leur rapidité nous ont surpris. Mais ensuite, on a rétabli l’équilibre. » Contraint à disputer toute la rencontre depuis la fêlure au majeur de la main droite de Patrice Annonay (indisponible jusqu’à début mars), José Manuel Sierra se complait parfaitement avec autant de responsabilités sur ses épaules. « Je n’ai pas plus de pression qu’avant. Je dois simplement faire plus attention dans mes sorties et sur les contre-attaques adverses car cela peut être plus dangereux. J’ai mieux terminé que je n’avais commencé et on gagne à la fin, c’est le plus important. Je suis en pleine forme, il faut dire qu’avec un seul match par semaine, nous avons le temps de récupérer. »

Dans le coin des tribunes réservé aux joueurs du PSG qui n’ont pas été choisis par l'entraîneur ou qui sont blessés, Patrice Annonay (notre photo) n’a pas tenu une seconde en place. A chaque parade de son coéquipier espagnol, le gardien martiniquais s’est souvent levé pour lui témoigner son soutien. Depuis l’été dernier et leur cohabitation dans les buts parisiens, les deux hommes se respectent et s’entendent à la perfection. Leur collaboration est quasi fusionnelle. « J’apprends encore à le connaître mais c’est un gars très consciencieux, très professionnel. Nous nous entendons très bien. Là, même si je suis blessé, il tient à ce que je sois présent pour travailler à la vidéo, on communique beaucoup sur les adversaires. »  José Manuel Sierra est un chasseur de ballons à sang froid, toujours concentré dans sa bulle, l’antithèse du gardien exubérant. « C’est quelqu’un de très introverti, confirme son partenaire mais qui ne se prend pas la tête et ce que j’aime le plus chez lui, c’est qu’il aime partager. C’est véritablement un grand Monsieur. » Qu’un titre de champion du Monde a peut-être transformé. Les louanges dont il avait bénéficié notamment après le quart de finale mondial contre l’Allemagne ne lui ont-ils pas fait tourner la tête ? « Pas du tout. Je dirais même qu’il a pris plus d’assurance et de confiance. On est sur la même longueur d’ondes. Rien n’est acquis et il faut prouver chaque jour. » Et à ce compte-là, la paire reformée d’ici trois semaines est un véritable capital-sécurité pour une équipe du PSG qui plane dans un ciel sans nuages. Quinze matches en LNH, quinze succès. Sept points d’avance sur Montpellier à onze journées de la fin, neuf sur Dunkerque et onze sur Chambéry. Est-ce vraiment prendre un risque que d'affirmer que le futur champion de France 2012-2013 sera pour la 1ère fois de son histoire, le PSG handball ?

 

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