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Metz - Fleury, une bataille d'arguments

LBE

dimanche 19 mai 2013 - © Laurent Hoppe

 2 min 35 de lecture

Finale retour de la Ligue féminine, ce dimanche aux Arènes de Metz (20 h). Devenu favori grâce à sa victoire de cinq buts au match aller, Fleury-les-Aubrais devra se méfier de la réaction d'un hôte jamais aussi féroce que dos au mur. Alors, sacre orléanais inédit ou dix-huitième titre lorrain ? Faites vos jeux...

Fleury-les-Aubrais est parti en Moselle avec une idée fixe. Défendre, conserver coûte que coûte le pécule de cinq buts qui est le sien depuis mercredi dernier (27-22). Pour son dernier match aux Arènes de Metz vêtue de la célèbre jupette, Katty Piéjos est déterminée à empêcher son futur club d'ouvrir son palmarès. Comme toutes ses coéquipières, l'ailière droite n'imagine pas un seul instant revivre le cauchemar européen de dimanche passé. Mais peu importent les intentions de chacune, il y aura inévitablement des déçues, ce dimanche soir dans la capitale lorraine. Entre le club féminin le plus titré de l'Hexagone et le challenger totalement décomplexé, il n'y aura pas de place pour deux au sommet.

Cette finale retour des play-offs, cinquième confrontation de la saison entre le numéro 1 et le numéro 2 de la phase classique, offre peu d'alternatives. Soit un retour à la tradition, deux ans après le précédent sacre messin, soit la poursuite de l'alternance, avec un quatrième champion différent en quatre saisons. Le Fleury de Fred Bougeant, l'homme qui a transformé en quelques mois un quasi relégué en candidat surmotivé pour aller en Ligue des Champions, attaquera cette ultime bataille en position de force. Grâce à sa performance du match aller, bien sûr, enjolivée par celle de son trident ibérique (16 buts pour Fernandez Ibanez, Lopez Herrero et Mangue).

Si la pivot Laura Kamdop, interrogée par la presse orléanaise, s'attend à un duel « plus dur que mercredi », les Panthères du Loiret peuvent également s'appuyer sur deux glorieux exemples pour réussir leur coup. En 2010, Toulon avait posé une option sur le titre dès la première manche (succès 27-22 face au Havre), avant de la lever en Normandie. En s'imposant 23-16 à domicile contre Issy/Paris, puis 25-28 dans la capitale, Arvor avait suivi le même cheminement il y a un an.

Pour conquérir sa dix-huitième couronne nationale, rattraper les cinq minutes d'égarement du milieu de semaine (un 5-0 encaissé entre la 54ème et la 59ème), mais aussi se rassurer avant sa finale de Coupe de France (samedi prochain, contre Dijon), le Metz Handball s'en remet aussi à la statistique. Qui la ramène à son propre parcours. Cette saison, tant en LFH qu'en Coupe d'Europe, les coéquipières de Nina Kanto ont toujours su inverser une situation mal engagée. Issy en demi-finale du championnat (deux buts de retard), Erd (-6) et Astrakhan (-7) sur le front continental, ont éprouvé à leurs dépens les capacités de réaction des Dragonnes en mode aller-retour. Le ressort fonctionnera-t-il encore une fois aux Arènes, alors que l'état des poignets droits de Kristina Liscevic et Svetlana Ognjenovic préoccupent toujours Sandor Rac ? De la réponse à cette question fondamentale découlera le nom du 62ème champion de France féminin.

Metz - Fleury, une bataille d'arguments 

LBE

dimanche 19 mai 2013 - © Laurent Hoppe

 2 min 35 de lecture

Finale retour de la Ligue féminine, ce dimanche aux Arènes de Metz (20 h). Devenu favori grâce à sa victoire de cinq buts au match aller, Fleury-les-Aubrais devra se méfier de la réaction d'un hôte jamais aussi féroce que dos au mur. Alors, sacre orléanais inédit ou dix-huitième titre lorrain ? Faites vos jeux...

Fleury-les-Aubrais est parti en Moselle avec une idée fixe. Défendre, conserver coûte que coûte le pécule de cinq buts qui est le sien depuis mercredi dernier (27-22). Pour son dernier match aux Arènes de Metz vêtue de la célèbre jupette, Katty Piéjos est déterminée à empêcher son futur club d'ouvrir son palmarès. Comme toutes ses coéquipières, l'ailière droite n'imagine pas un seul instant revivre le cauchemar européen de dimanche passé. Mais peu importent les intentions de chacune, il y aura inévitablement des déçues, ce dimanche soir dans la capitale lorraine. Entre le club féminin le plus titré de l'Hexagone et le challenger totalement décomplexé, il n'y aura pas de place pour deux au sommet.

Cette finale retour des play-offs, cinquième confrontation de la saison entre le numéro 1 et le numéro 2 de la phase classique, offre peu d'alternatives. Soit un retour à la tradition, deux ans après le précédent sacre messin, soit la poursuite de l'alternance, avec un quatrième champion différent en quatre saisons. Le Fleury de Fred Bougeant, l'homme qui a transformé en quelques mois un quasi relégué en candidat surmotivé pour aller en Ligue des Champions, attaquera cette ultime bataille en position de force. Grâce à sa performance du match aller, bien sûr, enjolivée par celle de son trident ibérique (16 buts pour Fernandez Ibanez, Lopez Herrero et Mangue).

Si la pivot Laura Kamdop, interrogée par la presse orléanaise, s'attend à un duel « plus dur que mercredi », les Panthères du Loiret peuvent également s'appuyer sur deux glorieux exemples pour réussir leur coup. En 2010, Toulon avait posé une option sur le titre dès la première manche (succès 27-22 face au Havre), avant de la lever en Normandie. En s'imposant 23-16 à domicile contre Issy/Paris, puis 25-28 dans la capitale, Arvor avait suivi le même cheminement il y a un an.

Pour conquérir sa dix-huitième couronne nationale, rattraper les cinq minutes d'égarement du milieu de semaine (un 5-0 encaissé entre la 54ème et la 59ème), mais aussi se rassurer avant sa finale de Coupe de France (samedi prochain, contre Dijon), le Metz Handball s'en remet aussi à la statistique. Qui la ramène à son propre parcours. Cette saison, tant en LFH qu'en Coupe d'Europe, les coéquipières de Nina Kanto ont toujours su inverser une situation mal engagée. Issy en demi-finale du championnat (deux buts de retard), Erd (-6) et Astrakhan (-7) sur le front continental, ont éprouvé à leurs dépens les capacités de réaction des Dragonnes en mode aller-retour. Le ressort fonctionnera-t-il encore une fois aux Arènes, alors que l'état des poignets droits de Kristina Liscevic et Svetlana Ognjenovic préoccupent toujours Sandor Rac ? De la réponse à cette question fondamentale découlera le nom du 62ème champion de France féminin.