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Alexandra Lacrabère de retour en Aquitaine

LBE

lundi 27 mai 2013 - © Davy Bodiguel

 3 min 4 de lecture

Dans l'air du temps depuis quelques semaines déjà, le retour d'Alexandra Lacrabère en France est désormais officiel. Après une année morose passée en Russie, l'ancienne arrière d'Arvor 29 pose ses valises en Gironde.

Il y a tout juste un an... Alexandra Lacrabère connaissait le grand bonheur du titre de champion de France de LFH avec l'Arvor 29 Pays de Brest. Mais l'allégresse est très vite dissipée par la disparition pure et simple du club Breton du paysage handballistique Français. Mise sur le fait accompli, la Béarnaise d'origine avait dû se résoudre à quitter la France... une situation complexe due à l'absence de débouchés au sein des clubs de LFH. Un été d'enfer conjugué à l'obligation de préparer au mieux les jeux Olympiques de Londres. Direction la Russie et Zvenigorod fin août dans un championnat méconnu. Et si l'ancienne arrière Brestoise a pu bénéficier d'un temps de jeu conséquent, elle ne s'est en revanche jamais faite à l'austérité du quotidien Russe. "C'est surtout la vie qui a été dure là-bas. A Zvenigorod, il n'y a rien à faire. Il fait -25° en hiver, personne ne parle anglais, il n'y a aucun magasin, et Moscou est à deux heures de route à cause des embouteillages" explique t'elle sur le site de la Fédération Française.

Une rudesse du quotidien conjuguée à la déception sportive d'un Zvezda Zvenigorod en disgrâce sur toute la ligne. "On a complètement raté la saison puisqu'aucun des objectifs du club n'a été rempli. On avait une équipe pour gagner le championnat de Russie, on ne l'a pas fait, ce qui a provoqué le départ de l'entraîneur". Parmi les griefs invoqués par la femme de défis, un jeu stéorotypé et l'absence de communication avec le coach qui empêchent selon elle les joueuses de s'épanouir. "Le jeu russe est extrêmement codifié et ne correspond pas vraiment à mon style. Il n'est d'ailleurs pas si difficile à déchiffrer : dès que la défense, en face, propose quelque chose d'inattendu, les filles sont perdues !" déplore Alexandra Lacrabère avec son habituel franc-parler.

Si son exercice 2012/13 a été un échec, l'ancienne Toulousaine ne retient qu'une chose positive : elle a dû s'endurcir mentalement face à un isolement dû avant tout à la barrière de la langue. Une seconde expérience à l'étranger décevante... d'où la volonté de retrouver très vite un projet ambitieux dans l'Hexagone. En contact avec l'entraîneur Miossais Manu Mayonnade, Alexandra Lacrabère a été séduite par le nouveau projet de construire un club de haut niveau en Gironde. Née d'une fusion entre le Mios Biganos BA (LFH) et le CA Bèglais (D2), la nouvelle entité Bordelaise va accueillir dans les prochaines semaines l'arrière droite de l'équipe de France agée aujourd'hui de 26 ans. "J'espère retrouver mon meilleur niveau et ma confiance en revenant en France, dans ma région qui plus est. Je n'ai signé qu'un an, mais dans ma tête j'ai envie de m'inscrire durablement dans le projet, et pourquoi pas ramener un titre à Bordeaux dans les années qui viennent" indique Alexandra Lacrabère sur le site de la FFHB. Au rang de ses préoccupations, le feeling qu'elle peut avoir avec son futur coach. "C'est super important pour moi d'avoir confiance en mon entraîneur, et qu'il ait confiance en moi. J'ai besoin de beaucoup discuter, d'un dialogue constructif". En attendant de retrouver son sud-ouest, Alexandra Lacrabère a une échéance capitale à relever avec l'équipe de France : une double-confrontation immédiate face à la Croatie pour décider d'une qualification pour le prochain Euro 2014.

Alexandra Lacrabère de retour en Aquitaine 

LBE

lundi 27 mai 2013 - © Davy Bodiguel

 3 min 4 de lecture

Dans l'air du temps depuis quelques semaines déjà, le retour d'Alexandra Lacrabère en France est désormais officiel. Après une année morose passée en Russie, l'ancienne arrière d'Arvor 29 pose ses valises en Gironde.

Il y a tout juste un an... Alexandra Lacrabère connaissait le grand bonheur du titre de champion de France de LFH avec l'Arvor 29 Pays de Brest. Mais l'allégresse est très vite dissipée par la disparition pure et simple du club Breton du paysage handballistique Français. Mise sur le fait accompli, la Béarnaise d'origine avait dû se résoudre à quitter la France... une situation complexe due à l'absence de débouchés au sein des clubs de LFH. Un été d'enfer conjugué à l'obligation de préparer au mieux les jeux Olympiques de Londres. Direction la Russie et Zvenigorod fin août dans un championnat méconnu. Et si l'ancienne arrière Brestoise a pu bénéficier d'un temps de jeu conséquent, elle ne s'est en revanche jamais faite à l'austérité du quotidien Russe. "C'est surtout la vie qui a été dure là-bas. A Zvenigorod, il n'y a rien à faire. Il fait -25° en hiver, personne ne parle anglais, il n'y a aucun magasin, et Moscou est à deux heures de route à cause des embouteillages" explique t'elle sur le site de la Fédération Française.

Une rudesse du quotidien conjuguée à la déception sportive d'un Zvezda Zvenigorod en disgrâce sur toute la ligne. "On a complètement raté la saison puisqu'aucun des objectifs du club n'a été rempli. On avait une équipe pour gagner le championnat de Russie, on ne l'a pas fait, ce qui a provoqué le départ de l'entraîneur". Parmi les griefs invoqués par la femme de défis, un jeu stéorotypé et l'absence de communication avec le coach qui empêchent selon elle les joueuses de s'épanouir. "Le jeu russe est extrêmement codifié et ne correspond pas vraiment à mon style. Il n'est d'ailleurs pas si difficile à déchiffrer : dès que la défense, en face, propose quelque chose d'inattendu, les filles sont perdues !" déplore Alexandra Lacrabère avec son habituel franc-parler.

Si son exercice 2012/13 a été un échec, l'ancienne Toulousaine ne retient qu'une chose positive : elle a dû s'endurcir mentalement face à un isolement dû avant tout à la barrière de la langue. Une seconde expérience à l'étranger décevante... d'où la volonté de retrouver très vite un projet ambitieux dans l'Hexagone. En contact avec l'entraîneur Miossais Manu Mayonnade, Alexandra Lacrabère a été séduite par le nouveau projet de construire un club de haut niveau en Gironde. Née d'une fusion entre le Mios Biganos BA (LFH) et le CA Bèglais (D2), la nouvelle entité Bordelaise va accueillir dans les prochaines semaines l'arrière droite de l'équipe de France agée aujourd'hui de 26 ans. "J'espère retrouver mon meilleur niveau et ma confiance en revenant en France, dans ma région qui plus est. Je n'ai signé qu'un an, mais dans ma tête j'ai envie de m'inscrire durablement dans le projet, et pourquoi pas ramener un titre à Bordeaux dans les années qui viennent" indique Alexandra Lacrabère sur le site de la FFHB. Au rang de ses préoccupations, le feeling qu'elle peut avoir avec son futur coach. "C'est super important pour moi d'avoir confiance en mon entraîneur, et qu'il ait confiance en moi. J'ai besoin de beaucoup discuter, d'un dialogue constructif". En attendant de retrouver son sud-ouest, Alexandra Lacrabère a une échéance capitale à relever avec l'équipe de France : une double-confrontation immédiate face à la Croatie pour décider d'une qualification pour le prochain Euro 2014.