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LNH: Face à St Raphaël, Ploquin ne veut rien laisser passer

LMSL

mardi 24 septembre 2013 - © Yves Michel

 8 min 43 de lecture

Alors que Paris s'est réveillé en dominant Cesson (28-41), que Dunkerque est allé se rassurer à Sélestat (21-24) et en attendant la visite de Nantes à Montpellier, suite et fin de la 3ème journée en LNH. Invaincu depuis le début de la saison, St Raphaël se déplace à Aix-en-Provence où Yohann Ploquin veut s'illustrer. Notamment devant ses anciens coéquipiers raphaélois qu'il a côtoyés durant les quatre dernières années.  

Après une entame très chaotique sanctionnée par un cinglant revers à Montpellier (40-28), Pays d’Aix s’est rassuré la semaine dernière en s’imposant d’un but à Ivry (20-21). Rassuré… pas tout à fait puisque les Provençaux qui menaient largement au score en début de 2ème période, ont totalement subi les évènements jusqu’au coup de buzzer final. Pourtant, ce succès, ils le doivent en grande partie à la prestation de leur gardien Yohann Ploquin (14 arrêts). A 35 ans, l’ancien international (89 sélections entre septembre 2001 et janvier 2009) passé par Toulouse, Gummersbach, Saragosse, St Raphaël et donc Aix, a toujours cette envie farouche de rester au sommet de son art. Vendredi, il accueillera ses anciens coéquipiers raphaélois avec toute la "bienveillance" due à un adversaire. Il a prévu de ne rien laisser passer et a convaincu ses partenaires aixois d’être sur la même tonalité.

Contre Ivry, vous vous êtes fait peur, il a fallu que tu sortes quelques tirs
On fait ce sport pour ça. On est devant pendant 55 minutes mais on arrive à se faire peur. Ce poste de gardien n’est jamais évident car on a toujours ce petit frisson, cette crainte de ne pas jouer son rôle de dernier rempart. On voit souvent le dernier but qu’a pris le gardien et pas le reste. Samedi, j’ai joué une heure, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé, sur la fin je suis sorti un peu fatigué mais satisfait. On ne prend que 20 buts. Pendant la prépa, on tournait autour d’une trentaine, c’est bien… je suis fier de la performance de l’équipe.

Yohan Ploquin répond toujours présent…
Je suis toujours là même si j’ai eu pas mal de pépins physiques ces deux dernières années. Ça m’a éloigné des terrains et pour retrouver le rythme, c’est un peu pénible. Il y a toujours la pression de revenir et d’être bon tout de suite. Et puis quand on revient et que cela se passe bien, c’est déjà la fin de la saison.

Durant ces deux ans, as-tu douté ?
Jamais. Le jour où je douterai, j’arrêterai.

Et puis Aix t’a fait confiance…
Ils ne m’ont pas pris pour faire le "guignolo" dans les buts. Je pense que s’ils m'ont appelé, c’est pour mes performances et parce qu’ils croyaient en moi. D’un point de vue de l’orgueil, de l’ego, ça me va et je leur suis redevable et j’espère qu’à 35 ans, il me reste quelques saisons encore à vivre pleinement. Je dois aussi apporter un peu plus. J’ai un rôle à tenir en dehors du terrain et dans les moments décisifs. On attend aussi d’un gardien qui a une expérience internationale d’être régulier. Faire 20 arrêts dans un match, c’est arrivé à tout le monde, le problème est de durer sur toute la saison et que l’équipe puisse s’appuyer sur ça.

Djukanovic que tu as côtoyé pendant 4 ans à St Raphaël, est-il un exemple ?
C’est un modèle de régularité… maintenant. Il l’était moins, avant. Ensemble, on a trouvé une combinaison, une réelle complémentarité. Quand j’ai eu tous mes pépins, il a su saisir sa chance, cela fait partie du jeu. 
 
Justement, le prochain match, c'est contre... St Raphaël
Avant de reprendre officiellement la saison, on est allé faire un match amical là-bas, on a perdu et j’ai été catastrophique. Paradoxalement, je le sentais car je papillonnais à droite et à gauche, l’émotion de revoir les anciens collègues était là, ça faisait bizarre de jouer contre eux.
 
C’est donc une bonne leçon…
Exactement ! Le match qui arrive c’est chez nous, il n’y aura aucun état d’âme, je les connais, ils me connaissent, ça se jouera au plus malin.

St Raphaël s’est bien renforcé, où faut-il les placer ?
C’est très solide. Tous les ans, St Raph’ franchit un palier. La maison est sérieuse. Ils repartent sur de bonnes bases avec des joueurs qui ont évolué dans le championnat allemand, des internationaux qui savent très bien s’intégrer. Ils vont faire une grosse saison même si vendredi, ils ne prendront pas de points à Aix (sourires). Après, je leur souhaite tout le bonheur du monde.

A toi... qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Je dis toujours que tant que le corps tient et que la tête l’accompagne, je continuerai. Si à moment donné, un des deux lâche, ce sera compliqué. De toute façon, se terrer dans la non-performance, ce n’est pas mon style. Là, je suis encore très gourmand. J’ai signé deux ans à Aix et je ne dis pas, je fais ces deux saisons et j’arrête. J’essaie de rester compétitif et surtout ne pas encore penser à cette fin de carrière. Je me nourris des bons moments, j’apprends des pires et ensuite advienne que pourra. J’ai l’impression que je peux encore être sélectionné en équipe de France…

Vraiment ?
(sourire pincé) C’est une boutade, bien entendu. Pour moi, c’est terminé…

89 sélections, ce n’est pas rien…
Oui, mais ce qui m’a manqué, c'est qu'on ne m'a jamais expliqué pour quelles raisons j'avais été mis à l'écart. Je sais que les entraîneurs n’ont pas forcément à justifier tous leurs choix mais mon éviction s’est faite du jour au lendemain*. J'arrive ensuite à St Raphaël où je sors la meilleure saison de ma carrière puis plus rien en sélection. A partir de là, il a fallu que je me fasse à l’idée que l’équipe de France, c’était fini pour moi, ces moments ont été assez délicats à vivre. Maintenant je suis passé à autre chose, mon tempérament n’a pas changé, je suis toujours fier quand je fais des bons matches, je suis toujours très triste quand je ne suis pas bon et que l’équipe ne s’en sort pas. Tant que cela sera comme ça, j’avancerai, après, on verra….

*Au soir du départ pour le Mondial 2009 en Croatie 

A Toulouse, cette semaine, le basket-ball a alimenté la plupart des conversations. La performance des Bleus en finale de l'Euro slovène a été suivie avec intérêt mais du côté de la ville rose, tous les regards se sont vite tournés vers l'équipe féminine locale de basket avec l'arrivée d'Antonija Misura, joueuse croate de son état et surtout (comme on peut en juger sur ces photos), désignée plus belle athlète féminine des Jeux olympiques de Londres. De quoi dissiper ceux qui partagent les mêmes installations notamment à l'entraînement. Mais Joël Da Silva veille sur ses troupes et la venue d'Ivry est classée à hauts risques. Non pas que l'effectif toulousain soit diminué par des blessures mais parce qu'Ivry est une bête blessée. Deux matches à domicile et déjà deux défaites dont la dernière qui a fait beaucoup de mal puisque Aix s'est imposé à la dernière seconde. "Toulouse a également besoin de points", nous faisait remarquer le gardien Gonzalo Perez de Vargas. Les débats risquent d'être animés mais le Fenix pourra notamment compter sur Nemanja Ilic (notre photo) qui pointe déjà le nez dans le top 3 des buteurs de LNH avec 14 réalisations.

Chambéry retrouve enfin le Phare après deux journées passées loin de la Savoie. Sur la lancée du succès au Trophée des Champions, les joueurs de Mario Cavalli auraient pu s’imposer lors de ces deux premiers rendez-vous (à Cesson et à Paris) mais paradoxalement, ils ne totalisent qu’un seul petit point au classement. Le scénario du match qui leur échappe à l’ultime seconde dans la capitale reste en travers de la gorge, c’est dire si la venue de Dijon ce samedi s’avère importante. Les Bourguignons n’auront rien à perdre et même s'ils courent toujours après leurs 1ers points, samedi, ils ont donné du fil à retordre à Montpellier. Guillaume Gille (blessé au mollet gauche) manque toujours à l’appel mais cela ne devrait pas être bien long pour revoir avec grand plaisir l’arrière chambérien sur les parquets de LNH.

Le match entre Tremblay et Nîmes sent déjà le soufre. Les deux équipes n’ont toujours pas ouvert leur compteur et lorsqu’elles se retrouvent en région parisienne, la décision bascule dans les dernières secondes comme ce fut le cas lors des trois dernières confrontations entre 2009 et 2012 où seulement un but avait suffi au bonheur des hommes de Stéphane Imbratta. La dernière fois, Dragan Pocuca avait été le héros de la soirée. A l’ultime minute, Nîmes hérite d’un jet à 7 m, Irfan Kovac s’en charge, s’il marque, son équipe peut repartir de Seine St Denis avec le point du match nul. Le portier de Tremblay se détend, le gaucher gardois opte pour le mauvais côté et voit le ballon repoussé par la cheville droite de son vis-à-vis. Pocuca ne porte plus les couleurs locales (cet été, il a signé à Créteil), en revanche l’arrière bosnien est toujours dans l’effectif de l’Usam et si l'occasion se représente, il ne la ratera pas. 

PAYS AIX UNIVERSITE CLUB HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB

Pronostic : Saint Raphaël

Arbitres:
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL
Date et Heure :
Le 27/09/2013 A 20:30:00
Lieu :
VAL DE L'ARC
33, CHEMIN DES INFIRMIERS - AIX EN PROVENCE
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*****************************

FENIX TOULOUSE HANDBALL - UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL

Pronostic : Toulouse

Arbitres:
ANICET JEAN-PATRICK
FERRANDIER FREDERIC
Date et Heure :
Le 27/09/2013 A 20:30:00
Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace - TOULOUSE
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CHAMBERY SAVOIE HB - DIJON BOURGOGNE H.B.

Pronostic : Chambéry

Arbitres:
PICHON STEVANN
REVERET LAURENT
Date et Heure :
Le 28/09/2013 A 20:00:00
Lieu :
LE PHARE
800 avenue du Grand Arietaz - CHAMBERY
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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - USAM NIMES GARD

Pronostic : Tremblay

Arbitres:
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK
Date et Heure :
Le 28/09/2013 A 20:00:00
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY - TREMBLAY EN FRANCE
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LNH: Face à St Raphaël, Ploquin ne veut rien laisser passer 

LMSL

mardi 24 septembre 2013 - © Yves Michel

 8 min 43 de lecture

Alors que Paris s'est réveillé en dominant Cesson (28-41), que Dunkerque est allé se rassurer à Sélestat (21-24) et en attendant la visite de Nantes à Montpellier, suite et fin de la 3ème journée en LNH. Invaincu depuis le début de la saison, St Raphaël se déplace à Aix-en-Provence où Yohann Ploquin veut s'illustrer. Notamment devant ses anciens coéquipiers raphaélois qu'il a côtoyés durant les quatre dernières années.  

Après une entame très chaotique sanctionnée par un cinglant revers à Montpellier (40-28), Pays d’Aix s’est rassuré la semaine dernière en s’imposant d’un but à Ivry (20-21). Rassuré… pas tout à fait puisque les Provençaux qui menaient largement au score en début de 2ème période, ont totalement subi les évènements jusqu’au coup de buzzer final. Pourtant, ce succès, ils le doivent en grande partie à la prestation de leur gardien Yohann Ploquin (14 arrêts). A 35 ans, l’ancien international (89 sélections entre septembre 2001 et janvier 2009) passé par Toulouse, Gummersbach, Saragosse, St Raphaël et donc Aix, a toujours cette envie farouche de rester au sommet de son art. Vendredi, il accueillera ses anciens coéquipiers raphaélois avec toute la "bienveillance" due à un adversaire. Il a prévu de ne rien laisser passer et a convaincu ses partenaires aixois d’être sur la même tonalité.

Contre Ivry, vous vous êtes fait peur, il a fallu que tu sortes quelques tirs
On fait ce sport pour ça. On est devant pendant 55 minutes mais on arrive à se faire peur. Ce poste de gardien n’est jamais évident car on a toujours ce petit frisson, cette crainte de ne pas jouer son rôle de dernier rempart. On voit souvent le dernier but qu’a pris le gardien et pas le reste. Samedi, j’ai joué une heure, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé, sur la fin je suis sorti un peu fatigué mais satisfait. On ne prend que 20 buts. Pendant la prépa, on tournait autour d’une trentaine, c’est bien… je suis fier de la performance de l’équipe.

Yohan Ploquin répond toujours présent…
Je suis toujours là même si j’ai eu pas mal de pépins physiques ces deux dernières années. Ça m’a éloigné des terrains et pour retrouver le rythme, c’est un peu pénible. Il y a toujours la pression de revenir et d’être bon tout de suite. Et puis quand on revient et que cela se passe bien, c’est déjà la fin de la saison.

Durant ces deux ans, as-tu douté ?
Jamais. Le jour où je douterai, j’arrêterai.

Et puis Aix t’a fait confiance…
Ils ne m’ont pas pris pour faire le "guignolo" dans les buts. Je pense que s’ils m'ont appelé, c’est pour mes performances et parce qu’ils croyaient en moi. D’un point de vue de l’orgueil, de l’ego, ça me va et je leur suis redevable et j’espère qu’à 35 ans, il me reste quelques saisons encore à vivre pleinement. Je dois aussi apporter un peu plus. J’ai un rôle à tenir en dehors du terrain et dans les moments décisifs. On attend aussi d’un gardien qui a une expérience internationale d’être régulier. Faire 20 arrêts dans un match, c’est arrivé à tout le monde, le problème est de durer sur toute la saison et que l’équipe puisse s’appuyer sur ça.

Djukanovic que tu as côtoyé pendant 4 ans à St Raphaël, est-il un exemple ?
C’est un modèle de régularité… maintenant. Il l’était moins, avant. Ensemble, on a trouvé une combinaison, une réelle complémentarité. Quand j’ai eu tous mes pépins, il a su saisir sa chance, cela fait partie du jeu. 
 
Justement, le prochain match, c'est contre... St Raphaël
Avant de reprendre officiellement la saison, on est allé faire un match amical là-bas, on a perdu et j’ai été catastrophique. Paradoxalement, je le sentais car je papillonnais à droite et à gauche, l’émotion de revoir les anciens collègues était là, ça faisait bizarre de jouer contre eux.
 
C’est donc une bonne leçon…
Exactement ! Le match qui arrive c’est chez nous, il n’y aura aucun état d’âme, je les connais, ils me connaissent, ça se jouera au plus malin.

St Raphaël s’est bien renforcé, où faut-il les placer ?
C’est très solide. Tous les ans, St Raph’ franchit un palier. La maison est sérieuse. Ils repartent sur de bonnes bases avec des joueurs qui ont évolué dans le championnat allemand, des internationaux qui savent très bien s’intégrer. Ils vont faire une grosse saison même si vendredi, ils ne prendront pas de points à Aix (sourires). Après, je leur souhaite tout le bonheur du monde.

A toi... qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Je dis toujours que tant que le corps tient et que la tête l’accompagne, je continuerai. Si à moment donné, un des deux lâche, ce sera compliqué. De toute façon, se terrer dans la non-performance, ce n’est pas mon style. Là, je suis encore très gourmand. J’ai signé deux ans à Aix et je ne dis pas, je fais ces deux saisons et j’arrête. J’essaie de rester compétitif et surtout ne pas encore penser à cette fin de carrière. Je me nourris des bons moments, j’apprends des pires et ensuite advienne que pourra. J’ai l’impression que je peux encore être sélectionné en équipe de France…

Vraiment ?
(sourire pincé) C’est une boutade, bien entendu. Pour moi, c’est terminé…

89 sélections, ce n’est pas rien…
Oui, mais ce qui m’a manqué, c'est qu'on ne m'a jamais expliqué pour quelles raisons j'avais été mis à l'écart. Je sais que les entraîneurs n’ont pas forcément à justifier tous leurs choix mais mon éviction s’est faite du jour au lendemain*. J'arrive ensuite à St Raphaël où je sors la meilleure saison de ma carrière puis plus rien en sélection. A partir de là, il a fallu que je me fasse à l’idée que l’équipe de France, c’était fini pour moi, ces moments ont été assez délicats à vivre. Maintenant je suis passé à autre chose, mon tempérament n’a pas changé, je suis toujours fier quand je fais des bons matches, je suis toujours très triste quand je ne suis pas bon et que l’équipe ne s’en sort pas. Tant que cela sera comme ça, j’avancerai, après, on verra….

*Au soir du départ pour le Mondial 2009 en Croatie 

A Toulouse, cette semaine, le basket-ball a alimenté la plupart des conversations. La performance des Bleus en finale de l'Euro slovène a été suivie avec intérêt mais du côté de la ville rose, tous les regards se sont vite tournés vers l'équipe féminine locale de basket avec l'arrivée d'Antonija Misura, joueuse croate de son état et surtout (comme on peut en juger sur ces photos), désignée plus belle athlète féminine des Jeux olympiques de Londres. De quoi dissiper ceux qui partagent les mêmes installations notamment à l'entraînement. Mais Joël Da Silva veille sur ses troupes et la venue d'Ivry est classée à hauts risques. Non pas que l'effectif toulousain soit diminué par des blessures mais parce qu'Ivry est une bête blessée. Deux matches à domicile et déjà deux défaites dont la dernière qui a fait beaucoup de mal puisque Aix s'est imposé à la dernière seconde. "Toulouse a également besoin de points", nous faisait remarquer le gardien Gonzalo Perez de Vargas. Les débats risquent d'être animés mais le Fenix pourra notamment compter sur Nemanja Ilic (notre photo) qui pointe déjà le nez dans le top 3 des buteurs de LNH avec 14 réalisations.

Chambéry retrouve enfin le Phare après deux journées passées loin de la Savoie. Sur la lancée du succès au Trophée des Champions, les joueurs de Mario Cavalli auraient pu s’imposer lors de ces deux premiers rendez-vous (à Cesson et à Paris) mais paradoxalement, ils ne totalisent qu’un seul petit point au classement. Le scénario du match qui leur échappe à l’ultime seconde dans la capitale reste en travers de la gorge, c’est dire si la venue de Dijon ce samedi s’avère importante. Les Bourguignons n’auront rien à perdre et même s'ils courent toujours après leurs 1ers points, samedi, ils ont donné du fil à retordre à Montpellier. Guillaume Gille (blessé au mollet gauche) manque toujours à l’appel mais cela ne devrait pas être bien long pour revoir avec grand plaisir l’arrière chambérien sur les parquets de LNH.

Le match entre Tremblay et Nîmes sent déjà le soufre. Les deux équipes n’ont toujours pas ouvert leur compteur et lorsqu’elles se retrouvent en région parisienne, la décision bascule dans les dernières secondes comme ce fut le cas lors des trois dernières confrontations entre 2009 et 2012 où seulement un but avait suffi au bonheur des hommes de Stéphane Imbratta. La dernière fois, Dragan Pocuca avait été le héros de la soirée. A l’ultime minute, Nîmes hérite d’un jet à 7 m, Irfan Kovac s’en charge, s’il marque, son équipe peut repartir de Seine St Denis avec le point du match nul. Le portier de Tremblay se détend, le gaucher gardois opte pour le mauvais côté et voit le ballon repoussé par la cheville droite de son vis-à-vis. Pocuca ne porte plus les couleurs locales (cet été, il a signé à Créteil), en revanche l’arrière bosnien est toujours dans l’effectif de l’Usam et si l'occasion se représente, il ne la ratera pas. 

PAYS AIX UNIVERSITE CLUB HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB

Pronostic : Saint Raphaël

Arbitres:
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL
Date et Heure :
Le 27/09/2013 A 20:30:00
Lieu :
VAL DE L'ARC
33, CHEMIN DES INFIRMIERS - AIX EN PROVENCE
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FENIX TOULOUSE HANDBALL - UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL

Pronostic : Toulouse

Arbitres:
ANICET JEAN-PATRICK
FERRANDIER FREDERIC
Date et Heure :
Le 27/09/2013 A 20:30:00
Lieu :
Palais des Sports de Toulouse
3 rue Pierre Laplace - TOULOUSE
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CHAMBERY SAVOIE HB - DIJON BOURGOGNE H.B.

Pronostic : Chambéry

Arbitres:
PICHON STEVANN
REVERET LAURENT
Date et Heure :
Le 28/09/2013 A 20:00:00
Lieu :
LE PHARE
800 avenue du Grand Arietaz - CHAMBERY
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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - USAM NIMES GARD

Pronostic : Tremblay

Arbitres:
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK
Date et Heure :
Le 28/09/2013 A 20:00:00
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY - TREMBLAY EN FRANCE
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