« Défensivement, c’est un match compliqué pour les deux équipes qui jouent au même niveau. C’est un beau match de haut niveau », explique Aniko Meksz, l’entraîneur d’Alfortville. « Il y a le moment important où il faut mettre le but pour le jeu. »

Et Alfortville ouvre la marque jusqu’à ce que la Porte du Hainaut se rebiffe (1-2, 3e), revienne au score (3-4, 5e) et reprenne les rennes du jeu (6-5, 7e). Alfortville ne baisse pas les bras à l’image de sa gardienne, Élina Lavergne, qui défend âprement sa cage n’empêchant pas Saint-Amand de longtemps mener de deux buts avant le retour des Val-de-Marnaises à la pause : 17 à 17.

La seconde période semble identique à la première : quand une équipe marque, l’autre revient immédiatement à la marque, jusqu’à la 45e où Alfortville prend les devants : 21 à 23. Marielle Bourse se met alors à la tâche, multipliant les arrêts, dont un penalty, permettant aux Saint-Amandinoises de revenir à la hauteur d’Albertville grâce à Eszter Hodosi : 28-28, 55e.

Alfortville n’arrive pas à vaincre le parapet Amandinois (31-29) hormis à s’en approcher mais sans permettre aux adversaires de prendre les trois points de la victoire : 31-30. « Malheureusement, il faut un perdant et, aujourd’hui, c’est nous », reconnaissait Aniko Meksz à l’issue de l’heure de jeu.

Du côté amandinois, Stéphane Pellan reconnaît que ces rencontres sont compliquées : «  On démarre bien et après, on fait la course derrière. Mentalement, cela marque que nous avons des ressources car on n’a rien lâché. Il est vrai que techniquement, on peut être déçu mais dans ce genre de match, il faut savoir ne pas être bon mais gagner avec d’autres armes. C’est le mental qui a fait la différence. »

La prochaine journée se jouera à Metz où Saint-Amand-les-Eaux pourrait confirmer son statut de tête de pont de la Nationale.

Jean-Pierre MALEWICZ pour