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LDC: Dunkerque ravale ses ambitions, le PSG les cultive

Champion's League

vendredi 7 février 2014 - © Yves Michel

 29 min 3 de lecture

Seul le PSG peut désormais porter haut les couleurs de la France en Ligue des Champions. Ce jeudi soir, Dunkerque a perdu toutes ses chances de poursuivre son aventure dans la compétition en s’inclinant à Plock en Pologne, 32-25.

Ils n’y croyaient plus trop mais mathématiquement ils avaient encore une chance d’accéder aux 8èmes  de finale de la Ligue des Champions. Pour cela, les Dunkerquois devaient remporter les trois matches restant à disputer jusqu’à la fin de la phase de groupe. A commencer par le difficile déplacement à Plock en Pologne. Battus à l’aller dans le Nord (25-28), ils ne sont pas parvenus à inverser la tendance en s’inclinant 32-25. Pour leur 1ère expérience avec la plus prestigieuse des compétitions, les joueurs de Patrick Cazal sortent par la petite porte. Le bilan est implacable: avant de retrouver pour l'honneur Porto et Kolding-Copenhague, ils ne comptent qu'une seule victoire sur les 8 rencontres disputées.

Les sept buts d’écart qui sanctionnent le score final face à Plock ne reflètent en rien la différence entre les deux équipes mais les Dunkerquois n’ont pas su exploiter la plupart de leurs temps forts, manquant aussi d’agressivité en défense lorsque les Polonais semblaient à leur portée. Animée par un Guillaume Joli des grands soirs, l’USDK va réaliser une bonne entame avant de céder sous le travail de sape du pivot Toromanovic et les missiles expédiés par l’inusable Marcin Lijewski (16-13 à la pause). Au retour des vestiaires, Erwan Siakam donnait l’impulsion et les Nordistes parvenaient peu à peu à refaire leur retard (21-20 à la 42ème). Jamais pourtant, ils ne vont être en mesure de passer devant, retombant dans leurs approximations et rendant des ballons aux Polonais qui n’en demandaient pas tant. Nikcevic, ancien coéquipier de Joli à Valladolid et Petar Nenadic vont se charger de donner le tournis à un Vincent Gérard trop en retrait (28-22 à la 50ème). Les coéquipiers de Bastien Lamon auront un sursaut d’orgueil dans ces dix dernières minutes (28-25 à la 52ème) avant que Plock ne remette un coup derrière les têtes, bien aidé par les parades de Marin Sego.

Outre la coupe de France et un 8ème de finale programmé le 27 février face à Nantes, les Dunkerquois reportent désormais toutes leurs forces sur le championnat où le mano a mano avec le PSG est plus que jamais lancé.

A Plock, ORLEN Arena
Le jeudi 6 février 2014 à 20h00
Orlen Wisla Plock - Dunkerque HB Grand Littoral : 32 - 25 (Mi-temps : 16-13)
4 200 spectateurs
Arbitres :
MM Slave Nikolov et Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score :  3-4 5°, 6-6 10°, 7-8 15°, 11-9 20°, 14-12 25°, 16-13 MT - 19-16 35°, 20-19 40°, 24-21 45°, 28-23 50°, 29-25 55°, 32-25 FT.


Paris ne doit plus musarder

Après avoir été sortis en demi-finale de la coupe de la Ligue, le test proposé aux Parisiens mercredi soir face à Ivry s’annonçait très intéressant pour mesurer leur état de fraîcheur, notamment avant de reprendre le chemin de l'Europe. Paris s’est imposé (34-29) non sans avoir puisé dans ses ressources face à une équipe d’Ivry très volontaire et accrocheuse mais qui sur la fin, a payé le manque de profondeur de son banc. Et ce, malgré une bonne rentrée de l’Espagnol Javier Humet et le rayonnement inattendu de Novica Rudovic (13 buts). En l’absence de Luc Abalo et Daniel Narcisse (laissés au repos), le PSG a assuré l’essentiel grâce notamment aux parades de José Manuel Sierra (10 arrêts en 2ème période), à l’animation offensive de Duggie Bojinovic (notre photo ci-dessus / 7 buts) et aux jets de 7 m de Fahrudin Melic (8 buts dont 7/7 au pénalty).

A peine ce succès consommé, les Parisiens se sont tournés vers la Ligue des Champions. Derrière l’intouchable FC Barcelone de Cédric Sorhaindo et Nikola Karabatic, tout est possible. Sauf improbable catastrophe, les hommes de Philippe Gardent se qualifieront pour les 8èmes de finale. Reste à savoir à quelle place et surtout s’ils peuvent accrocher le fauteuil de 2ème qui leur garantirait un match retour à la maison. Un pas vers cette place de dauphin pourrait être fait dès ce week-end en accueillant les Macédoniens de Metalurg Skopjé. En début de campagne, le PSG avait été victime de l’ambiance surchauffé du public des Balkans et d'arbitres norvégiens bien peu conciliants envers l’équipe française. Au final, le Metalurg s’était imposé de deux unités (28-26). Ce samedi, le contexte est différent. L’ambiance de Carpentier sera malheureusement moins "enflammée" (la direction du PSG devrait se pencher sur la question) mais Hansen, Kopljar (qui ne s’étaient pas montrés à leur avantage en septembre dernier) et les autres ont un bon coup à jouer. Une victoire de plus de deux buts les placerait à distance respectable de leur adversaire du jour. Avant de se rendre à Barcelone pour l’avant dernière levée de cette phase de poules de la Ligue des Champions et recevoir le Vardar, l’autre formation de Skopje, les coéquipiers de Patrice Annonay doivent capitaliser dès ce samedi.

Patrice, contre Ivry, il y a encore eu des lacunes…
C’est ce qui crée un peu d’agacement chez nous, on aurait pu tuer le match plus tôt. On le débute bien, on défend bien et arrive un moment où quelque chose s’évapore, on est moins concentré. Heureusement qu’on a gardé ce qui était positif dans ce flou. En face, on avait des morts de faim donc l’essentiel, c’est d'avoir. gagné. Je suis déjà tourné vers samedi, où il faudra vraiment élever puissance 10 notre niveau de jeu si on veut bien figurer en Ligue des Champions. La concentration devra être au maximum.

Et en plus le Metalurg, ça rappelle de mauvais souvenirs…
Oui et non car on a échoué de peu. J’ai envie de ne me souvenir que de ce qui a fonctionné dans ce match puisque le contexte sera différent. Ce qui est important aussi, c'est notre faculté de récupération. On a entamé depuis une semaine un cycle où on va jouer tous les trois jours donc il faut être prêt pour aller au charbon. On a peut-être une mini-revanche à prendre sur les deux clubs de Skopjé, c’est vrai, c’est dans nos têtes et on va tout faire pour gagner. 

Récupérer, c’est aussi laisser Abalo, Narcisse et Gunnarsson au repos ?
C’est du managérat. On a un groupe étoffé, bâti pour faire tourner le banc mais le hic c’est que souvent, on aurait pu se rendre les matches plus faciles  pour donner justement du temps de jeu à ceux qui sont moins sollicités et cela n’a pas été possible. On est souvent retombé dans la difficulté et dans ces moments-là, il fallait laisser tous les cadres sur le terrain. En même temps, chaque équipe que l’on rencontre, ont un objectif dans la saison, ils veulent tous, excusez l’expression, "nous défoncer" donc il faut mettre les bouchées doubles pour s’en sortir et ça sera comme cela jusqu’à la fin.

Il faut gagner le Metalurg pour assurer la 2ème place…
Au-delà du calcul, il faut les battre. On veut garder cette 2ème place derrière Barcelone avant d’y aller, une semaine plus tard. On veut véritablement s’affirmer dans un groupe où les adversaires ne sont pas faciles à maîtriser.



Le classement du Groupe C de la Ligue des Champions

pts

diff.

V

N

P

GAP

1

FC Barcelone

13

68

6

1

0

2

PSG Handball

9

24

4

1

2

-2

HC Metalurg

9

-8

4

1

2

2

4

Vardar Skopje

6

1

2

2

3

5

Dinamo Minsk

4

-25

2

0

5

6

Wacker Thun

1

-60

0

1

6

Ce qu'il reste à jouer

08/02/2014

Wacker Thun

c.

FC Barcelone

 

PSG Handball

c.

HC Metalurg

09/02/2014

Vardar Skopje

c.

Dinamo Minsk

15/02/2014

FC Barcelone

c.

PSG Handball

16/02/2014

Dinamo Minsk

c.

HC Metalurg

 

Vardar Skopje

c.

Wacker Thun

22/02/2014

PSG Handball

c.

Vardar Skopje

23/02/2014

Wacker Thun

c.

Dinamo Minsk

 

HC Metalurg

c.

FC Barcelone

LDC: Dunkerque ravale ses ambitions, le PSG les cultive 

Champion's League

vendredi 7 février 2014 - © Yves Michel

 29 min 3 de lecture

Seul le PSG peut désormais porter haut les couleurs de la France en Ligue des Champions. Ce jeudi soir, Dunkerque a perdu toutes ses chances de poursuivre son aventure dans la compétition en s’inclinant à Plock en Pologne, 32-25.

Ils n’y croyaient plus trop mais mathématiquement ils avaient encore une chance d’accéder aux 8èmes  de finale de la Ligue des Champions. Pour cela, les Dunkerquois devaient remporter les trois matches restant à disputer jusqu’à la fin de la phase de groupe. A commencer par le difficile déplacement à Plock en Pologne. Battus à l’aller dans le Nord (25-28), ils ne sont pas parvenus à inverser la tendance en s’inclinant 32-25. Pour leur 1ère expérience avec la plus prestigieuse des compétitions, les joueurs de Patrick Cazal sortent par la petite porte. Le bilan est implacable: avant de retrouver pour l'honneur Porto et Kolding-Copenhague, ils ne comptent qu'une seule victoire sur les 8 rencontres disputées.

Les sept buts d’écart qui sanctionnent le score final face à Plock ne reflètent en rien la différence entre les deux équipes mais les Dunkerquois n’ont pas su exploiter la plupart de leurs temps forts, manquant aussi d’agressivité en défense lorsque les Polonais semblaient à leur portée. Animée par un Guillaume Joli des grands soirs, l’USDK va réaliser une bonne entame avant de céder sous le travail de sape du pivot Toromanovic et les missiles expédiés par l’inusable Marcin Lijewski (16-13 à la pause). Au retour des vestiaires, Erwan Siakam donnait l’impulsion et les Nordistes parvenaient peu à peu à refaire leur retard (21-20 à la 42ème). Jamais pourtant, ils ne vont être en mesure de passer devant, retombant dans leurs approximations et rendant des ballons aux Polonais qui n’en demandaient pas tant. Nikcevic, ancien coéquipier de Joli à Valladolid et Petar Nenadic vont se charger de donner le tournis à un Vincent Gérard trop en retrait (28-22 à la 50ème). Les coéquipiers de Bastien Lamon auront un sursaut d’orgueil dans ces dix dernières minutes (28-25 à la 52ème) avant que Plock ne remette un coup derrière les têtes, bien aidé par les parades de Marin Sego.

Outre la coupe de France et un 8ème de finale programmé le 27 février face à Nantes, les Dunkerquois reportent désormais toutes leurs forces sur le championnat où le mano a mano avec le PSG est plus que jamais lancé.

A Plock, ORLEN Arena
Le jeudi 6 février 2014 à 20h00
Orlen Wisla Plock - Dunkerque HB Grand Littoral : 32 - 25 (Mi-temps : 16-13)
4 200 spectateurs
Arbitres :
MM Slave Nikolov et Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score :  3-4 5°, 6-6 10°, 7-8 15°, 11-9 20°, 14-12 25°, 16-13 MT - 19-16 35°, 20-19 40°, 24-21 45°, 28-23 50°, 29-25 55°, 32-25 FT.


Paris ne doit plus musarder

Après avoir été sortis en demi-finale de la coupe de la Ligue, le test proposé aux Parisiens mercredi soir face à Ivry s’annonçait très intéressant pour mesurer leur état de fraîcheur, notamment avant de reprendre le chemin de l'Europe. Paris s’est imposé (34-29) non sans avoir puisé dans ses ressources face à une équipe d’Ivry très volontaire et accrocheuse mais qui sur la fin, a payé le manque de profondeur de son banc. Et ce, malgré une bonne rentrée de l’Espagnol Javier Humet et le rayonnement inattendu de Novica Rudovic (13 buts). En l’absence de Luc Abalo et Daniel Narcisse (laissés au repos), le PSG a assuré l’essentiel grâce notamment aux parades de José Manuel Sierra (10 arrêts en 2ème période), à l’animation offensive de Duggie Bojinovic (notre photo ci-dessus / 7 buts) et aux jets de 7 m de Fahrudin Melic (8 buts dont 7/7 au pénalty).

A peine ce succès consommé, les Parisiens se sont tournés vers la Ligue des Champions. Derrière l’intouchable FC Barcelone de Cédric Sorhaindo et Nikola Karabatic, tout est possible. Sauf improbable catastrophe, les hommes de Philippe Gardent se qualifieront pour les 8èmes de finale. Reste à savoir à quelle place et surtout s’ils peuvent accrocher le fauteuil de 2ème qui leur garantirait un match retour à la maison. Un pas vers cette place de dauphin pourrait être fait dès ce week-end en accueillant les Macédoniens de Metalurg Skopjé. En début de campagne, le PSG avait été victime de l’ambiance surchauffé du public des Balkans et d'arbitres norvégiens bien peu conciliants envers l’équipe française. Au final, le Metalurg s’était imposé de deux unités (28-26). Ce samedi, le contexte est différent. L’ambiance de Carpentier sera malheureusement moins "enflammée" (la direction du PSG devrait se pencher sur la question) mais Hansen, Kopljar (qui ne s’étaient pas montrés à leur avantage en septembre dernier) et les autres ont un bon coup à jouer. Une victoire de plus de deux buts les placerait à distance respectable de leur adversaire du jour. Avant de se rendre à Barcelone pour l’avant dernière levée de cette phase de poules de la Ligue des Champions et recevoir le Vardar, l’autre formation de Skopje, les coéquipiers de Patrice Annonay doivent capitaliser dès ce samedi.

Patrice, contre Ivry, il y a encore eu des lacunes…
C’est ce qui crée un peu d’agacement chez nous, on aurait pu tuer le match plus tôt. On le débute bien, on défend bien et arrive un moment où quelque chose s’évapore, on est moins concentré. Heureusement qu’on a gardé ce qui était positif dans ce flou. En face, on avait des morts de faim donc l’essentiel, c’est d'avoir. gagné. Je suis déjà tourné vers samedi, où il faudra vraiment élever puissance 10 notre niveau de jeu si on veut bien figurer en Ligue des Champions. La concentration devra être au maximum.

Et en plus le Metalurg, ça rappelle de mauvais souvenirs…
Oui et non car on a échoué de peu. J’ai envie de ne me souvenir que de ce qui a fonctionné dans ce match puisque le contexte sera différent. Ce qui est important aussi, c'est notre faculté de récupération. On a entamé depuis une semaine un cycle où on va jouer tous les trois jours donc il faut être prêt pour aller au charbon. On a peut-être une mini-revanche à prendre sur les deux clubs de Skopjé, c’est vrai, c’est dans nos têtes et on va tout faire pour gagner. 

Récupérer, c’est aussi laisser Abalo, Narcisse et Gunnarsson au repos ?
C’est du managérat. On a un groupe étoffé, bâti pour faire tourner le banc mais le hic c’est que souvent, on aurait pu se rendre les matches plus faciles  pour donner justement du temps de jeu à ceux qui sont moins sollicités et cela n’a pas été possible. On est souvent retombé dans la difficulté et dans ces moments-là, il fallait laisser tous les cadres sur le terrain. En même temps, chaque équipe que l’on rencontre, ont un objectif dans la saison, ils veulent tous, excusez l’expression, "nous défoncer" donc il faut mettre les bouchées doubles pour s’en sortir et ça sera comme cela jusqu’à la fin.

Il faut gagner le Metalurg pour assurer la 2ème place…
Au-delà du calcul, il faut les battre. On veut garder cette 2ème place derrière Barcelone avant d’y aller, une semaine plus tard. On veut véritablement s’affirmer dans un groupe où les adversaires ne sont pas faciles à maîtriser.



Le classement du Groupe C de la Ligue des Champions

pts

diff.

V

N

P

GAP

1

FC Barcelone

13

68

6

1

0

2

PSG Handball

9

24

4

1

2

-2

HC Metalurg

9

-8

4

1

2

2

4

Vardar Skopje

6

1

2

2

3

5

Dinamo Minsk

4

-25

2

0

5

6

Wacker Thun

1

-60

0

1

6

Ce qu'il reste à jouer

08/02/2014

Wacker Thun

c.

FC Barcelone

 

PSG Handball

c.

HC Metalurg

09/02/2014

Vardar Skopje

c.

Dinamo Minsk

15/02/2014

FC Barcelone

c.

PSG Handball

16/02/2014

Dinamo Minsk

c.

HC Metalurg

 

Vardar Skopje

c.

Wacker Thun

22/02/2014

PSG Handball

c.

Vardar Skopje

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Wacker Thun

c.

Dinamo Minsk

 

HC Metalurg

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