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Coupe d’Europe : Ce sera dur pour Fleury, l’Union assure

Champion's League

lundi 3 mars 2014 - © Pierre Menjot

 3 min 51 de lecture

Résumé des quarts de finale de Coupe des Coupes (C2) et Challenge Cup (C4)
Dominé toute la seconde période par une très solide équipe russe, Fleury s’est incliné de 4 buts (32-28) et devra réaliser un exploit dans une semaine pour se qualifier. En Challenge Cup, Mios est quasiment en demi-finale tandis qu’Issy-Paris devra se la gagner en République tchèque après un match aller très décevant.

Le Russe n’est pas réputé très accueillant. Alors quand il vient en plus s’imposer en France, difficile de croire en une qualification. Ce sera donc un exploit sinon rien pour Fleury, battu chez lui par le Zvezda Zvenigorod et son réalisme si froid, qui rentre à l’Est avec 4 buts d’avance dans la besace (32-28). Les Loiretaines n’ont pas fait un mauvais match, ont même mené pendant la première période, mais le constat semble implacable : après avoir battu le champion de France en titre, écarté par deux fois au tour précédent, Zvenigorod est en train de dégager le vice-champion de France de la Coupe d’Europe.

N’en déplaise à Beatriz Fernandez et Manon Houette. Toutes deux un peu en dedans en finale de la Coupe de la Ligue le week-end passé, les deux internationales ont parfaitement réagi ce dimanche : 7 buts (sur 10) pour l’Espagnole, 9 (sur 11) pour la Française, soit 57 % des buts de leur équipe. Excellentes en première période, où leur équipe a compté jusqu’à 4 buts d’avance (14-10, 24e), les deux animatrices du côté gauche ont ensuite naturellement faibli. Et Fleury avec elles.

A cheval sur les deux périodes, le Zvezda a enfilé un 12-2 aux Loiretaines, portées par la classe de Postnova (9 buts pour l’arrière gauche internationale russe). Avec six unités d’avance à l’approche de l’heure de jeu (32-26, 56e), les filles d’Alexander Revva avaient déjà la qualification en poche, mais un dernier sursaut d’orgueil des co-leaders de LFH rapprocha un peu les positions. Un dernier penalty de Manon Houette sur le gong aurait même pu ramener l’écart à 3 buts mais la tentative de la meilleure espoir de la saison dernière fut manquée, laissant les Roses à 4 unités à la mi-temps de la confrontation (32-28). Un fossé, pas encore un gouffre, qu’il faudra combler dans une semaine. On a connu mission moins périlleuse mais puisque l’histoire de Fleury doit bien s’écrire un jour, peut-être commence-t-elle sur les bords de la Moskova.

Challenge Cup : Issy-Paris « suffisant », l’Union y est presque

http://handzone.net/upload/Actus/fehri.jpg

Dans la petite Coupe d’Europe, Issy-Paris a, comme prévu, fait face à un adversaire, le Slavia Prague, largement à sa portée… qui a failli créer la grosse surprise en banlieue parisienne. Arnaud Gandais avait volontairement choisi de se priver de quelques cadres (Attingré, N’Gouan, Mordal) pour laisser aux jeunes leur chance. Si ces dernières ont saisi leur chance, la copie fut pourtant brouillonne pour des Isséennes laborieuses. « Suffisantes ! », râlait même Angélique Spincer, la capitaine.

Si le match devait servir de transition avant une semaine chargée (déplacements à Nantes et Prague, réception de Fleury), il met un coup d’arrêt à la dynamique parisienne. « On a été ridicules, pas au niveau d’une équipe de LFH, poursuit la demi-centre. Aucune de nous n’a été capable de hausser le niveau de jeu. On n’a pas bien préparé notre coup. » « On ne voulait pas gagner », renchérit Arnaud Gandais, pas moins contrarié par la prestation des siennes.

Au final, le match nul (27-27) apparaît même heureux, les Tchèques de l’excellente ailière droite Knedlikova (8 buts) ayant encaissé un 4-0 dans les 5 dernières minutes. Dès qu’elles ont mis plus de hargne en défense, les Isséennes ont récupéré des ballons et Stine Oftedal a vu en seconde période qu’elle pouvait marquer dès qu’elle le voulait. Pas d’inquiétude avant le retour donc, mais il n’empêche… « On se tire une belle balle dans le pied, peste encore Angélique Spincer. Il va falloir gagner là-bas alors qu’on va laisser des forces à Nantes mercredi. » « Bien sûr qu’on peut se qualifier, encore faut-il le vouloir », ironise Arnaud Gandais. Qui devrait amener toutes ses forces vives à Prague.

Car Issy pourrait s’offrir une demi-finale franco-française face à l’Union Mios-Biganos-Bègles, qui a fait l’essentiel en s’imposant de six buts à Quintus (38-32). Accrochées 45 minutes (27-26), les Girondines ont mis le coup d’accélérateur qu’il fallait pour aborder sereinement le match retour, dans le sillage d’une Alexandra Lacrabère version mitraillette (12 buts). Pas encore qualifiée, l’Union a quand même fait le plus dur pour intégrer le dernier carré de la compétition.

Coupe d’Europe : Ce sera dur pour Fleury, l’Union assure 

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lundi 3 mars 2014 - © Pierre Menjot

 3 min 51 de lecture

Résumé des quarts de finale de Coupe des Coupes (C2) et Challenge Cup (C4)
Dominé toute la seconde période par une très solide équipe russe, Fleury s’est incliné de 4 buts (32-28) et devra réaliser un exploit dans une semaine pour se qualifier. En Challenge Cup, Mios est quasiment en demi-finale tandis qu’Issy-Paris devra se la gagner en République tchèque après un match aller très décevant.

Le Russe n’est pas réputé très accueillant. Alors quand il vient en plus s’imposer en France, difficile de croire en une qualification. Ce sera donc un exploit sinon rien pour Fleury, battu chez lui par le Zvezda Zvenigorod et son réalisme si froid, qui rentre à l’Est avec 4 buts d’avance dans la besace (32-28). Les Loiretaines n’ont pas fait un mauvais match, ont même mené pendant la première période, mais le constat semble implacable : après avoir battu le champion de France en titre, écarté par deux fois au tour précédent, Zvenigorod est en train de dégager le vice-champion de France de la Coupe d’Europe.

N’en déplaise à Beatriz Fernandez et Manon Houette. Toutes deux un peu en dedans en finale de la Coupe de la Ligue le week-end passé, les deux internationales ont parfaitement réagi ce dimanche : 7 buts (sur 10) pour l’Espagnole, 9 (sur 11) pour la Française, soit 57 % des buts de leur équipe. Excellentes en première période, où leur équipe a compté jusqu’à 4 buts d’avance (14-10, 24e), les deux animatrices du côté gauche ont ensuite naturellement faibli. Et Fleury avec elles.

A cheval sur les deux périodes, le Zvezda a enfilé un 12-2 aux Loiretaines, portées par la classe de Postnova (9 buts pour l’arrière gauche internationale russe). Avec six unités d’avance à l’approche de l’heure de jeu (32-26, 56e), les filles d’Alexander Revva avaient déjà la qualification en poche, mais un dernier sursaut d’orgueil des co-leaders de LFH rapprocha un peu les positions. Un dernier penalty de Manon Houette sur le gong aurait même pu ramener l’écart à 3 buts mais la tentative de la meilleure espoir de la saison dernière fut manquée, laissant les Roses à 4 unités à la mi-temps de la confrontation (32-28). Un fossé, pas encore un gouffre, qu’il faudra combler dans une semaine. On a connu mission moins périlleuse mais puisque l’histoire de Fleury doit bien s’écrire un jour, peut-être commence-t-elle sur les bords de la Moskova.

Challenge Cup : Issy-Paris « suffisant », l’Union y est presque

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Dans la petite Coupe d’Europe, Issy-Paris a, comme prévu, fait face à un adversaire, le Slavia Prague, largement à sa portée… qui a failli créer la grosse surprise en banlieue parisienne. Arnaud Gandais avait volontairement choisi de se priver de quelques cadres (Attingré, N’Gouan, Mordal) pour laisser aux jeunes leur chance. Si ces dernières ont saisi leur chance, la copie fut pourtant brouillonne pour des Isséennes laborieuses. « Suffisantes ! », râlait même Angélique Spincer, la capitaine.

Si le match devait servir de transition avant une semaine chargée (déplacements à Nantes et Prague, réception de Fleury), il met un coup d’arrêt à la dynamique parisienne. « On a été ridicules, pas au niveau d’une équipe de LFH, poursuit la demi-centre. Aucune de nous n’a été capable de hausser le niveau de jeu. On n’a pas bien préparé notre coup. » « On ne voulait pas gagner », renchérit Arnaud Gandais, pas moins contrarié par la prestation des siennes.

Au final, le match nul (27-27) apparaît même heureux, les Tchèques de l’excellente ailière droite Knedlikova (8 buts) ayant encaissé un 4-0 dans les 5 dernières minutes. Dès qu’elles ont mis plus de hargne en défense, les Isséennes ont récupéré des ballons et Stine Oftedal a vu en seconde période qu’elle pouvait marquer dès qu’elle le voulait. Pas d’inquiétude avant le retour donc, mais il n’empêche… « On se tire une belle balle dans le pied, peste encore Angélique Spincer. Il va falloir gagner là-bas alors qu’on va laisser des forces à Nantes mercredi. » « Bien sûr qu’on peut se qualifier, encore faut-il le vouloir », ironise Arnaud Gandais. Qui devrait amener toutes ses forces vives à Prague.

Car Issy pourrait s’offrir une demi-finale franco-française face à l’Union Mios-Biganos-Bègles, qui a fait l’essentiel en s’imposant de six buts à Quintus (38-32). Accrochées 45 minutes (27-26), les Girondines ont mis le coup d’accélérateur qu’il fallait pour aborder sereinement le match retour, dans le sillage d’une Alexandra Lacrabère version mitraillette (12 buts). Pas encore qualifiée, l’Union a quand même fait le plus dur pour intégrer le dernier carré de la compétition.

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