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Chartres relance Maxime Arvin-Bérod

ProLigue

vendredi 25 avril 2014 - © Yves Michel

 3 min 37 de lecture

Gravement blessé la saison dernière alors qu'il portait les couleurs de Montpellier, l'ailier gauche Maxime Arvin-Bérod revient et s'engage pour les deux prochaines saisons au Chartres Métropole Handball (Pro D2). Le joueur nous a accordé une interview exclusive...

A Montpellier où il a fréquenté le Pôle Espoirs, le centre de formation puis l'équipe professionnelle, Maxime Arvin-Bérod était qualifié de talent très prometteur. Patrice Canayer n'avait pas mis très longtemps à lui faire confiance dans le sillage de Michaël Guigou et surtout à l'annonce du départ de Samuel Honrubia pour le PSG pendant l'été 2012. Celui qui avait commencé demi-centre avant de glisser sur l'aile gauche va régulièrement se retrouver sur la feuille de match et aligner d'honorables performances comme un 7/8 face à St Raphaël, un 4/6 face à Dunkerque ou un 6/6 en février 2013 en Ligue des Champions en déplacement à Hambourg. Tout lui semblait promis avant qu'une sale blessure ne coupe son élan.

Le 1er mars 2013, lors d'un 8ème de finale de coupe de France face à Nîmes, il s'engage dans un intervalle, son pied reste bloqué... la chute est inévitable. Terrassé par la douleur, il vient d'être victime d'une rupture du ligament croisé antero-externe du genou gauche. Saison terminée et huit mois d'arrêt minimum. Opéré quelques jours plus tard, sa rééducation s'est déroulée dans l'anonymat le plus complet. Maxime Arvin-Bérod a rongé son frein pendant toute cette période, a connu quelques soucis privés et a du rompre sa belle aventure avec le MAHB.



A 22 ans, il revient avec de nouvelles intentions et surtout une envie de retrouver le niveau qui était le sien avant sa grave blessure. La proposition de signer un contrat sur deux saisons dans un club ambitieux qui envisage à très court terme son accession parmi l'élite, arrive au bon moment. 

Maxime Arvin-Bérod a accepté de répondre en exclusivité à nos questions....

Que s'est-il passé durant l'été 2013 ?
Après la blessure, j'ai suivi le processus habituel. J'ai repris petit à petit la course avec le groupe sans être véritablement intégré à la prépa.  J'ai touché le ballon courant août mais en septembre, après consultation du staff médical, je n'ai pas senti le moment où je pouvais revenir à 100%.

A Montpellier, on ne comptait plus sur toi ?
La concurrence était rude, j'étais redevenu le n°3, il fallait que je recommence pratiquement tout à zéro et je l'ai assez mal vécu. J'ai pris un coup au moral, je n'étais pas bien dans ma peau. Je ne tiens pas à m'exprimer sur ce qui a pu se passer ensuite car c'est d'ordre privé. D'un commun accord avec le club, en novembre, j'ai quitté Montpellier.

Le handball ne te faisait plus... envie ?
Je ne voulais pas arrêter mais j'avais besoin de me ressourcer et je suis retourné dans ma famille. En décembre (2013), le club de Valence handball a accepté de m'accueillir sans pour autant que je puisse jouer en match officiel.

La proposition de Chartres arrive au bon moment...
Oui et j'ai senti des personnes vraiment intéressé par ma venue. Les ambitions du club sont claires, c'est la montée en LNH et si je peux leur faire profiter de mon expérience, de mon vécu à un haut niveau avec Montpellier, c'est très bien.  J'ai tout de suite apprécié le discours du président qui connait le hand et qui est un passionné et celui de l'entraineur Pascal Mahé. Chartres est l'endroit idéal pour m'épanouir à nouveau.

Conserves-tu des regrets ?
Sans doute de ne pas m'être préservé autant qu'il l'aurait fallu. A Montpellier, j'ai vécu des moments extraordinaires mais je suis aussi passé par des périodes de doute.  J'ai parfois été loin de la réalité et la blessure m'a fait un peu redescendre  sur terre.  Mais tout cela m'a permis de m'endurcir.

Est-ce que tu as grandi ?
En taille non ! (rires) Dans ma tête, je pourrai vraiment le dire le jour où j'arriverai à revenir au plus haut niveau. Notamment avec Chartres en réussissant à monter en LNH.


Maxime Arvin-Bérod
né le 19 août 1991 à St Renan (Finistère)
Ailier gauche
1er club: Guilherand-Granges (Ardèche)
puis Valence (2002-2006)
Dès 2006, pôle et centre de formation de Montpellier

Carrière avec l'équipe professionnelle du MAHB...
2010-2011: 15 matches dont 6 en LDC (14 buts) Champion de France et Cpe de la LNH
2011-2012: 36 matches dont 10 en LDC (48 buts) Champion et Cpe de la LNH
2012-2013: 25 matches dont 10 en LDC (65 buts)

Chartres relance Maxime Arvin-Bérod 

ProLigue

vendredi 25 avril 2014 - © Yves Michel

 3 min 37 de lecture

Gravement blessé la saison dernière alors qu'il portait les couleurs de Montpellier, l'ailier gauche Maxime Arvin-Bérod revient et s'engage pour les deux prochaines saisons au Chartres Métropole Handball (Pro D2). Le joueur nous a accordé une interview exclusive...

A Montpellier où il a fréquenté le Pôle Espoirs, le centre de formation puis l'équipe professionnelle, Maxime Arvin-Bérod était qualifié de talent très prometteur. Patrice Canayer n'avait pas mis très longtemps à lui faire confiance dans le sillage de Michaël Guigou et surtout à l'annonce du départ de Samuel Honrubia pour le PSG pendant l'été 2012. Celui qui avait commencé demi-centre avant de glisser sur l'aile gauche va régulièrement se retrouver sur la feuille de match et aligner d'honorables performances comme un 7/8 face à St Raphaël, un 4/6 face à Dunkerque ou un 6/6 en février 2013 en Ligue des Champions en déplacement à Hambourg. Tout lui semblait promis avant qu'une sale blessure ne coupe son élan.

Le 1er mars 2013, lors d'un 8ème de finale de coupe de France face à Nîmes, il s'engage dans un intervalle, son pied reste bloqué... la chute est inévitable. Terrassé par la douleur, il vient d'être victime d'une rupture du ligament croisé antero-externe du genou gauche. Saison terminée et huit mois d'arrêt minimum. Opéré quelques jours plus tard, sa rééducation s'est déroulée dans l'anonymat le plus complet. Maxime Arvin-Bérod a rongé son frein pendant toute cette période, a connu quelques soucis privés et a du rompre sa belle aventure avec le MAHB.



A 22 ans, il revient avec de nouvelles intentions et surtout une envie de retrouver le niveau qui était le sien avant sa grave blessure. La proposition de signer un contrat sur deux saisons dans un club ambitieux qui envisage à très court terme son accession parmi l'élite, arrive au bon moment. 

Maxime Arvin-Bérod a accepté de répondre en exclusivité à nos questions....

Que s'est-il passé durant l'été 2013 ?
Après la blessure, j'ai suivi le processus habituel. J'ai repris petit à petit la course avec le groupe sans être véritablement intégré à la prépa.  J'ai touché le ballon courant août mais en septembre, après consultation du staff médical, je n'ai pas senti le moment où je pouvais revenir à 100%.

A Montpellier, on ne comptait plus sur toi ?
La concurrence était rude, j'étais redevenu le n°3, il fallait que je recommence pratiquement tout à zéro et je l'ai assez mal vécu. J'ai pris un coup au moral, je n'étais pas bien dans ma peau. Je ne tiens pas à m'exprimer sur ce qui a pu se passer ensuite car c'est d'ordre privé. D'un commun accord avec le club, en novembre, j'ai quitté Montpellier.

Le handball ne te faisait plus... envie ?
Je ne voulais pas arrêter mais j'avais besoin de me ressourcer et je suis retourné dans ma famille. En décembre (2013), le club de Valence handball a accepté de m'accueillir sans pour autant que je puisse jouer en match officiel.

La proposition de Chartres arrive au bon moment...
Oui et j'ai senti des personnes vraiment intéressé par ma venue. Les ambitions du club sont claires, c'est la montée en LNH et si je peux leur faire profiter de mon expérience, de mon vécu à un haut niveau avec Montpellier, c'est très bien.  J'ai tout de suite apprécié le discours du président qui connait le hand et qui est un passionné et celui de l'entraineur Pascal Mahé. Chartres est l'endroit idéal pour m'épanouir à nouveau.

Conserves-tu des regrets ?
Sans doute de ne pas m'être préservé autant qu'il l'aurait fallu. A Montpellier, j'ai vécu des moments extraordinaires mais je suis aussi passé par des périodes de doute.  J'ai parfois été loin de la réalité et la blessure m'a fait un peu redescendre  sur terre.  Mais tout cela m'a permis de m'endurcir.

Est-ce que tu as grandi ?
En taille non ! (rires) Dans ma tête, je pourrai vraiment le dire le jour où j'arriverai à revenir au plus haut niveau. Notamment avec Chartres en réussissant à monter en LNH.


Maxime Arvin-Bérod
né le 19 août 1991 à St Renan (Finistère)
Ailier gauche
1er club: Guilherand-Granges (Ardèche)
puis Valence (2002-2006)
Dès 2006, pôle et centre de formation de Montpellier

Carrière avec l'équipe professionnelle du MAHB...
2010-2011: 15 matches dont 6 en LDC (14 buts) Champion de France et Cpe de la LNH
2011-2012: 36 matches dont 10 en LDC (48 buts) Champion et Cpe de la LNH
2012-2013: 25 matches dont 10 en LDC (65 buts)

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