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LNH: Créteil, le nouveau challenge d’Erwan Siakam

LMSL

mercredi 28 mai 2014 - © Yves Michel

 4 min 1 de lecture

Erwan Siakam donne une nouvelle orientation à sa carrière en quittant Dunkerque et en s'engageant pour les deux saisons à venir avec l'US Créteil.

Erwan Siakam avait tout connu dans le Nord. De l’apprentissage handballistique à Villeneuve d’Ascq en passant par le pôle espoirs du lycée Jean Bart et le centre de formation de Dunkerque, il était devenu professionnel en 2007 et avait participé à l’éclosion de cette équipe avec laquelle il a peu à peu gravi les échelons et remporté tous les trophées nationaux (coupe de France, Trophée des Champions, coupe de la Ligue et cette année, championnat de France). Sans compter une finale (perdue) de coupe de l’EHF et une participation en pointillés car il a été souvent blessé à la Ligue des Champions. Son contrat n’étant pas prolongé et après huit saisons à proximité des stades des Flandres, l’arrière gauche doit changer d’univers. Et c’est donc dans le Val-de-Marne, à Créteil qu’il a signé jusqu’en juin 2016. 

Es-tu déçu de ne pas prolonger ton aventure dunkerquoise ?
Bien entendu car j’ai vécu des moments intenses dans ce club et au niveau du groupe, il y a des liens très forts entre joueurs. J’ai fait toute ma vie dans le Nord et quitter Dunkerque de cette façon est une grosse déception.

Comment cela ?
Jusqu’à la dernière minute, j’ai espéré que le président me prolongerait, même si selon lui, les finances actuelles ne le permettaient pas. On avait prévu de se revoir puisqu’il devait rencontrer les collectivités et les partenaires. La semaine dernière est passée sans qu’on en reparle.  En revanche, Créteil s’est fait de plus en plus insistant. Je voulais rester en priorité à Dunkerque mais il fallait bien que je prenne une décision. Mais je le répète, cela m’a fait un petit pincement au cœur de quitter l’USDK.

Créteil, c’est un nouveau challenge ?
En discutant avec l’entraîneur (Benjamin Pavoni), j’ai appris qu’il me suivait depuis un petit moment et qu’il m’avait remarqué lorsque j’étais à Villeneuve d’Ascq. Pour moi, c’est une nouvelle aventure humaine. Je vais sortir de mon cocon nordiste, je pars avec ma copine et on va véritablement changer de vie. Sur le plan sportif, c’est un réel challenge. Surtout dans une équipe qui remonte, qui devra faire ses preuves mais où il y a une excellente dynamique. C’est un peu mon cas car la saison écoulée n’a pas été idéale avec les blessures qui m’ont perturbé. J’ai envie de me relancer, de vivre à fond ma passion et je pense que Créteil, c’est le club idéal pour cela.

A Créteil, penses-tu avoir plus de responsabilités qu’à Dunkerque ?
Cette année, je n’en ai eu aucune. Contrairement à la saison dernière où j’étais utilisé souvent comme joker mais il m’arrivait d’être titulaire. Ça m’a manqué de peser sur un match et mon objectif ça sera de renouer avec ce rythme-là, de jouer 45 minutes, d’exprimer toutes mes qualités. Et surtout, retrouver une certaine confiance. Je suis conscient qu’il va y avoir de la concurrence mais je vais leur montrer que leur choix était bon.

Quel est le meilleur souvenir que tu garderas de tes 8 saisons dunkerquoises ?
Il y en a beaucoup mais le plus intense c’est notre victoire en coupe de France à Bercy (2011). C’était notre 1ère récompense, pour moi, c’était un moment magique. Je pourrais parler aussi du Trophée des Champions (2012) au cours duquel j’avais été MVP et cela m’avait marqué.

Paradoxalement, tu ne cites pas le titre de champion de France…
Oui parce que ça a été difficile. A partir du moment où je n’ai pas été dans la vague des prolongations de contrats (comme Butto, Grocaut, Annotel, Afgour, Lamon, Soudry) et le fait d’avoir été blessé, quelque part, c’est moins fort pour moi. Même si bien entendu, je ne crache pas sur ce titre auquel j’ai apporté quand même, ma contribution.

En début d’année, tu étais en réserve de l’équipe de France. C’est toujours un objectif ?
C’est une motivation supplémentaire. Même si je n’ai fait aucun stage avec les "A", je me dis qu’être sur cette liste est une reconnaissance du travail accompli jusque-là. C’est le genre de chose qui me booste vraiment. Depuis que je fais du hand, dans les sélections jeunes et juniors, porter le maillot tricolore a toujours été exceptionnel. Je vais tout faire désormais pour être au maximum de mes capacités. 


La fiche d’Erwan Siakam

né le 10 septembre 1987 à Lille (Nord)
1.86 – 88 kg
Arrière gauche

clubs successifs :
Handball Club Villeneuve d’Ascq jusqu’en 2006
Dunkerque (USDK) jusqu’en 2014

141 matches en D1M – 311 buts inscrits

Palmarès :
Coupe de France (1) : 2011
Trophée des champions (1) : 2012
Coupe de la Ligue (1) : 2013
Champion de France (1) : 2013-2014
Finaliste de la coupe EHF en 2012

LNH: Créteil, le nouveau challenge d’Erwan Siakam 

LMSL

mercredi 28 mai 2014 - © Yves Michel

 4 min 1 de lecture

Erwan Siakam donne une nouvelle orientation à sa carrière en quittant Dunkerque et en s'engageant pour les deux saisons à venir avec l'US Créteil.

Erwan Siakam avait tout connu dans le Nord. De l’apprentissage handballistique à Villeneuve d’Ascq en passant par le pôle espoirs du lycée Jean Bart et le centre de formation de Dunkerque, il était devenu professionnel en 2007 et avait participé à l’éclosion de cette équipe avec laquelle il a peu à peu gravi les échelons et remporté tous les trophées nationaux (coupe de France, Trophée des Champions, coupe de la Ligue et cette année, championnat de France). Sans compter une finale (perdue) de coupe de l’EHF et une participation en pointillés car il a été souvent blessé à la Ligue des Champions. Son contrat n’étant pas prolongé et après huit saisons à proximité des stades des Flandres, l’arrière gauche doit changer d’univers. Et c’est donc dans le Val-de-Marne, à Créteil qu’il a signé jusqu’en juin 2016. 

Es-tu déçu de ne pas prolonger ton aventure dunkerquoise ?
Bien entendu car j’ai vécu des moments intenses dans ce club et au niveau du groupe, il y a des liens très forts entre joueurs. J’ai fait toute ma vie dans le Nord et quitter Dunkerque de cette façon est une grosse déception.

Comment cela ?
Jusqu’à la dernière minute, j’ai espéré que le président me prolongerait, même si selon lui, les finances actuelles ne le permettaient pas. On avait prévu de se revoir puisqu’il devait rencontrer les collectivités et les partenaires. La semaine dernière est passée sans qu’on en reparle.  En revanche, Créteil s’est fait de plus en plus insistant. Je voulais rester en priorité à Dunkerque mais il fallait bien que je prenne une décision. Mais je le répète, cela m’a fait un petit pincement au cœur de quitter l’USDK.

Créteil, c’est un nouveau challenge ?
En discutant avec l’entraîneur (Benjamin Pavoni), j’ai appris qu’il me suivait depuis un petit moment et qu’il m’avait remarqué lorsque j’étais à Villeneuve d’Ascq. Pour moi, c’est une nouvelle aventure humaine. Je vais sortir de mon cocon nordiste, je pars avec ma copine et on va véritablement changer de vie. Sur le plan sportif, c’est un réel challenge. Surtout dans une équipe qui remonte, qui devra faire ses preuves mais où il y a une excellente dynamique. C’est un peu mon cas car la saison écoulée n’a pas été idéale avec les blessures qui m’ont perturbé. J’ai envie de me relancer, de vivre à fond ma passion et je pense que Créteil, c’est le club idéal pour cela.

A Créteil, penses-tu avoir plus de responsabilités qu’à Dunkerque ?
Cette année, je n’en ai eu aucune. Contrairement à la saison dernière où j’étais utilisé souvent comme joker mais il m’arrivait d’être titulaire. Ça m’a manqué de peser sur un match et mon objectif ça sera de renouer avec ce rythme-là, de jouer 45 minutes, d’exprimer toutes mes qualités. Et surtout, retrouver une certaine confiance. Je suis conscient qu’il va y avoir de la concurrence mais je vais leur montrer que leur choix était bon.

Quel est le meilleur souvenir que tu garderas de tes 8 saisons dunkerquoises ?
Il y en a beaucoup mais le plus intense c’est notre victoire en coupe de France à Bercy (2011). C’était notre 1ère récompense, pour moi, c’était un moment magique. Je pourrais parler aussi du Trophée des Champions (2012) au cours duquel j’avais été MVP et cela m’avait marqué.

Paradoxalement, tu ne cites pas le titre de champion de France…
Oui parce que ça a été difficile. A partir du moment où je n’ai pas été dans la vague des prolongations de contrats (comme Butto, Grocaut, Annotel, Afgour, Lamon, Soudry) et le fait d’avoir été blessé, quelque part, c’est moins fort pour moi. Même si bien entendu, je ne crache pas sur ce titre auquel j’ai apporté quand même, ma contribution.

En début d’année, tu étais en réserve de l’équipe de France. C’est toujours un objectif ?
C’est une motivation supplémentaire. Même si je n’ai fait aucun stage avec les "A", je me dis qu’être sur cette liste est une reconnaissance du travail accompli jusque-là. C’est le genre de chose qui me booste vraiment. Depuis que je fais du hand, dans les sélections jeunes et juniors, porter le maillot tricolore a toujours été exceptionnel. Je vais tout faire désormais pour être au maximum de mes capacités. 


La fiche d’Erwan Siakam

né le 10 septembre 1987 à Lille (Nord)
1.86 – 88 kg
Arrière gauche

clubs successifs :
Handball Club Villeneuve d’Ascq jusqu’en 2006
Dunkerque (USDK) jusqu’en 2014

141 matches en D1M – 311 buts inscrits

Palmarès :
Coupe de France (1) : 2011
Trophée des champions (1) : 2012
Coupe de la Ligue (1) : 2013
Champion de France (1) : 2013-2014
Finaliste de la coupe EHF en 2012

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