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Vesoul amorce un nouveau départ

Nationale 1F

vendredi 20 juin 2014 - © Davy Bodiguel

 4 min 56 de lecture

En pointant à la 10ème de la poule 2 de N1F, Vesoul termine premier non-relégable. Un maintien dans la douleur mais qui suffit au bonheur des acteurs du CSVHS. En espérant prendre un nouveau départ lors de la saison 2014/15.

Trop juste en effectif, le CS Vésulien Haute Saône se savait en danger dans son championnat de N1F. Plombé par un mauvais début de compétition, le club Franc-Comtois a pourtant redressé la barre de façon spectaculaire en accrochant à son tableau de chasse deux poids-lourds de la division, les Franciliens Aulnay et la Stella St Maur. Le retour de joueuses cadres et une prise de conscience salvatrice de réelles capacités à rivaliser avec les meilleurs sont à l’origine de ce retour à l’équilibre. Si la fin 2013 est excellente, la phase retour se joue en revanche à couteaux tirés avec ses adversaires directs au maintien, Le Havre et surtout Ste Maure Troyes. Au terme d’une fin de saison stressante, l’ancien pensionnaire de D1 valide un maintien mérité en N1. Avec l’atout non négligeable d’avoir dans le même temps pu éponger son passif financier. Handzone revient donc avec l’entraîneur Vésulien Cheikh Seck sur cette année éprouvante en N1F. Le plus Sénégalais des Franc-Comtois dresse aussi les perspectives pour la saison à venir.

Quel bilan fais-tu de cette saison en N1F ?
C’était une saison difficile. L’objectif du maintien était loin d’être gagné notamment lorsqu’on observe nos quatre premiers matchs. On les perdait largement, on savait pourquoi on les perdait. Dans ce premier temps, on n’avait pas une équipe apte à jouer à ce niveau là. Mais par la suite, on s’est renforcé et on s’est surtout lancé véritablement lors de notre match à domicile face à Aulnay. Cette première victoire nous a donné confiance et on a pu enchaîner sur une bonne série.

Ce match à Aulnay, c’est dû à un changement d’état d’esprit, un déclic ?
C’est surtout un déclic : lorsqu’Assia Bouatil et Anne-Sophie Parisot sont revenues, elles ont apporté de la vitalité et puis surtout de la confiance au groupe. On a été capable de faire une excellente performance contre Aulnay qui était leader à cet instant de la saison. Pas seulement contre Aulnay, on a pu enchaîner contre la Stella St Maur, l’équipe qui est au final montée en D2. Cette confiance retrouvée nous a permis d’avoir des points... susceptibles de nous maintenir.

Mais cette bonne série fin 2013 n’a pas suffi ?
Non, ce fut compliqué jusqu’au bout parce que Ste Maure Troyes s’est bien réveillé… Ca n’était plus la même équipe pendant la seconde partie de saison. On avait toutefois assez d’avance pour voir venir.

Le retour de Ste Maure Troyes vous a fait peur ?
Bien sûr, même lorsqu’on est allé jouer chez cette équipe où on disposait de sept points d’avance. Après cela, j’ai dit à mes joueuses que malgré l’avance conséquente, notre maintien n’était pas fait. Il fallait encore aligner de bons matchs et perdre moins que ce que l’on avait fait en début de saison. On jouait sur le fil avec un effectif limité dès le départ. On n’était pas serein du tout jusqu’à cette avant-dernière journée quand Troyes est allé perdre à Epinal.

D’une façon générale, le CSVHS se restructure ?
A partir de cette saison, le club est sur une bonne dynamique. On a eu un changement de direction... Sans dénigrer évidemment le travail des dirigeants précédents mais cette nouvelle équipe a apporté un nouvel élan. Tout le monde est concerné et met la main à la pâte aussi bien les bénévoles, les joueurs que les entraîneurs. Le président est notamment le premier à prospecter et faire du porte-à-porte.

Changement de président d’autant que le club devait résorber un déficit latent ?
Effectivement. Quand le président et la nouvelle équipe sont arrivés, ils ont tenu à rencontrer tous les acteurs du club… un à un, et ceci, pour expliquer la situation financière. Tout le monde a consenti des efforts de ce côté, joueurs et entraîneurs, pour combler le déficit. Et à la dernière assemblée générale, on est même à +15.000€ il me semble. Le redressement a été bien fait : la saison est réussie avec le maintien des filles... mais aussi des garçons.

Et au final, le maintien est bien le principal…
Toute proportion gardée, j’ai parlé à mes joueuses au temps mort bilan lors du dernier match à St Amand les Eaux alors qu’on perdait largement et qu’elles étaient découragées par l’ampleur du score : je leur disais qu’il « ne fallait pas rougir de cette défaite. L’objectif qui était de se maintenir est atteint alors qu’il était loin d’être fait. Donc, vous devez être contentes de la saison. Ce dernier match est certes perdu mais il faut d’abord savourer les quelques victoires acquises ». Ce que je retiens, c’est d’abord cet état d’esprit affiché lors de ces victoires.

Ca veut dire que tu continues l’aventure Vésulienne ?
Oui, je continue la saison prochaine et je prépare depuis un long moment déjà le recrutement… un impératif pour ne pas revivre ce genre de saison. Deux saisons de suite comme ça, c’est très difficile tant pour nous que pour les joueuses. Mon effectif était trop juste : quand j’avais tout mon effectif N1, je ne disposais que de neuf joueuses plus mes gardiennes. D’où le coup de chapeau que je décerne aux filles.

Quand est il de l'effectif à venir ?
Pour l'heure, Maiwène Bertau et Mélissa Maréchal nous quittent et ont signé un contrat professionnel à Lomme... c'est difficile de lutter dans ce contexte. Marion Lassus retourne chez elle du côté de Luxeuil. Quant au recrutement actuel, on a quatre signatures fermes. Il s'agit de l'internationale Congolaise Patricia Mayoulou qui reprendra la compétition, de Coline Woermer, Clémence Amiot et Marine Messin. Je prévois d'autres signatures sur la fin du mois de juin.

Vesoul amorce un nouveau départ 

Nationale 1F

vendredi 20 juin 2014 - © Davy Bodiguel

 4 min 56 de lecture

En pointant à la 10ème de la poule 2 de N1F, Vesoul termine premier non-relégable. Un maintien dans la douleur mais qui suffit au bonheur des acteurs du CSVHS. En espérant prendre un nouveau départ lors de la saison 2014/15.

Trop juste en effectif, le CS Vésulien Haute Saône se savait en danger dans son championnat de N1F. Plombé par un mauvais début de compétition, le club Franc-Comtois a pourtant redressé la barre de façon spectaculaire en accrochant à son tableau de chasse deux poids-lourds de la division, les Franciliens Aulnay et la Stella St Maur. Le retour de joueuses cadres et une prise de conscience salvatrice de réelles capacités à rivaliser avec les meilleurs sont à l’origine de ce retour à l’équilibre. Si la fin 2013 est excellente, la phase retour se joue en revanche à couteaux tirés avec ses adversaires directs au maintien, Le Havre et surtout Ste Maure Troyes. Au terme d’une fin de saison stressante, l’ancien pensionnaire de D1 valide un maintien mérité en N1. Avec l’atout non négligeable d’avoir dans le même temps pu éponger son passif financier. Handzone revient donc avec l’entraîneur Vésulien Cheikh Seck sur cette année éprouvante en N1F. Le plus Sénégalais des Franc-Comtois dresse aussi les perspectives pour la saison à venir.

Quel bilan fais-tu de cette saison en N1F ?
C’était une saison difficile. L’objectif du maintien était loin d’être gagné notamment lorsqu’on observe nos quatre premiers matchs. On les perdait largement, on savait pourquoi on les perdait. Dans ce premier temps, on n’avait pas une équipe apte à jouer à ce niveau là. Mais par la suite, on s’est renforcé et on s’est surtout lancé véritablement lors de notre match à domicile face à Aulnay. Cette première victoire nous a donné confiance et on a pu enchaîner sur une bonne série.

Ce match à Aulnay, c’est dû à un changement d’état d’esprit, un déclic ?
C’est surtout un déclic : lorsqu’Assia Bouatil et Anne-Sophie Parisot sont revenues, elles ont apporté de la vitalité et puis surtout de la confiance au groupe. On a été capable de faire une excellente performance contre Aulnay qui était leader à cet instant de la saison. Pas seulement contre Aulnay, on a pu enchaîner contre la Stella St Maur, l’équipe qui est au final montée en D2. Cette confiance retrouvée nous a permis d’avoir des points... susceptibles de nous maintenir.

Mais cette bonne série fin 2013 n’a pas suffi ?
Non, ce fut compliqué jusqu’au bout parce que Ste Maure Troyes s’est bien réveillé… Ca n’était plus la même équipe pendant la seconde partie de saison. On avait toutefois assez d’avance pour voir venir.

Le retour de Ste Maure Troyes vous a fait peur ?
Bien sûr, même lorsqu’on est allé jouer chez cette équipe où on disposait de sept points d’avance. Après cela, j’ai dit à mes joueuses que malgré l’avance conséquente, notre maintien n’était pas fait. Il fallait encore aligner de bons matchs et perdre moins que ce que l’on avait fait en début de saison. On jouait sur le fil avec un effectif limité dès le départ. On n’était pas serein du tout jusqu’à cette avant-dernière journée quand Troyes est allé perdre à Epinal.

D’une façon générale, le CSVHS se restructure ?
A partir de cette saison, le club est sur une bonne dynamique. On a eu un changement de direction... Sans dénigrer évidemment le travail des dirigeants précédents mais cette nouvelle équipe a apporté un nouvel élan. Tout le monde est concerné et met la main à la pâte aussi bien les bénévoles, les joueurs que les entraîneurs. Le président est notamment le premier à prospecter et faire du porte-à-porte.

Changement de président d’autant que le club devait résorber un déficit latent ?
Effectivement. Quand le président et la nouvelle équipe sont arrivés, ils ont tenu à rencontrer tous les acteurs du club… un à un, et ceci, pour expliquer la situation financière. Tout le monde a consenti des efforts de ce côté, joueurs et entraîneurs, pour combler le déficit. Et à la dernière assemblée générale, on est même à +15.000€ il me semble. Le redressement a été bien fait : la saison est réussie avec le maintien des filles... mais aussi des garçons.

Et au final, le maintien est bien le principal…
Toute proportion gardée, j’ai parlé à mes joueuses au temps mort bilan lors du dernier match à St Amand les Eaux alors qu’on perdait largement et qu’elles étaient découragées par l’ampleur du score : je leur disais qu’il « ne fallait pas rougir de cette défaite. L’objectif qui était de se maintenir est atteint alors qu’il était loin d’être fait. Donc, vous devez être contentes de la saison. Ce dernier match est certes perdu mais il faut d’abord savourer les quelques victoires acquises ». Ce que je retiens, c’est d’abord cet état d’esprit affiché lors de ces victoires.

Ca veut dire que tu continues l’aventure Vésulienne ?
Oui, je continue la saison prochaine et je prépare depuis un long moment déjà le recrutement… un impératif pour ne pas revivre ce genre de saison. Deux saisons de suite comme ça, c’est très difficile tant pour nous que pour les joueuses. Mon effectif était trop juste : quand j’avais tout mon effectif N1, je ne disposais que de neuf joueuses plus mes gardiennes. D’où le coup de chapeau que je décerne aux filles.

Quand est il de l'effectif à venir ?
Pour l'heure, Maiwène Bertau et Mélissa Maréchal nous quittent et ont signé un contrat professionnel à Lomme... c'est difficile de lutter dans ce contexte. Marion Lassus retourne chez elle du côté de Luxeuil. Quant au recrutement actuel, on a quatre signatures fermes. Il s'agit de l'internationale Congolaise Patricia Mayoulou qui reprendra la compétition, de Coline Woermer, Clémence Amiot et Marine Messin. Je prévois d'autres signatures sur la fin du mois de juin.

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