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A Tremblay, Micke Brasseleur apprend la patience

LMSL

vendredi 29 août 2014 - © Yves Michel

 12 min 12 de lecture

Forte de quatre nouvelles recrues, l’équipe de Tremblay comptera aussi cette saison sur le bras gauche exceptionnel de Micke Brasseleur. Le jeune joueur veut répondre à toutes les attentes mais reste conscient que sa marge de progression est encore large. Au sein de l’équipe francilienne, il veut surtout éviter de se faire peur comme lors des deux dernières saisons.

«Micke Brasseleur n’a pas un bras mais un lance-roquettes avec une puissance de feu phénoménale. Son seul défaut, c’est qu’il n’arrive pas à assimiler toutes les méthodes de travail. Sur les deux derniers matches, il a produit de bonnes choses mais il doit être plus attentif à ce qui se passe autour de lui. » David Christmann bouillonne intérieurement. Le nouveau coach tremblaysien évoque sans détour le talent de son jeune joueur mais aimerait le voir atteindre sa plénitude plus rapidement. «C’est vrai que j’ai encore d’énormes progrès à faire, conçoit Micke. C’est clair, je peux marquer des buts mais cela ne suffit pas. Il faut que je sois aussi dangereux en faisant des passes. » La saison dernière ne l’a pas gâté. Orteil fracturé à l’entame en septembre, arrachement ligamentaire à l’avant-bras de janvier à fin mars, il n’a disputé que 16 matches en D1 mais inscrit 49 buts. « Je me suis posé beaucoup de questions. Je craignais même avoir perdu mon niveau et puis il y a l’angoisse de la rechute. Mais bizarrement dès que j’ai posé un pied sur le terrain, toutes les sensations sont revenues. » Traduction immédiate de cet état d’esprit sur la feuille de match, un 6/9 contre Aix, la même perf contre Paris. Arrivé au hand à 16 ans presque par hasard, passé pro en avril 2013, Micke Brasseleur sait que Tremblay compte beaucoup sur lui. Pour ce poste si stratégique d’arrière droit qu’il partage  avec un certain Sébastien Bosquet, de 14 ans son aîné. « Il m’apporte beaucoup. C’est le 1er à venir m’aider, à me donner des conseils, on n’a pas le même style de jeu mais si je peux m’inspirer aussi du sien, je pense que cela ne sera que bénéfice. » Tremblay et Brasseleur prennent donc un nouvel élan à l’aube de cette nouvelle saison. Inlassable travailleur, le jeune joueur a toutefois mal vécu la fin de championnat lorsque son équipe pataugeait et se rapprochait dangereusement de la Pro D2. « Il faut éviter ces moments de stress, de manque de confiance en soi. On ne connait pas encore les objectifs du club mais il est hors de question de ne jouer que le maintien et de vivoter en bas de tableau. Avec les recrues, un nouvel entraîneur qui apporte un peu plus de rigueur et des méthodes différentes, on doit viser plus haut.» Le souvenir de l’Europe est encore dans toutes les mémoires. Micke n’était pas encore au club lorsqu'en 2011, Tremblay a atteint la finale de la coupe des Coupes et raté le trophée pour deux petits buts face aux Allemands de Gummersbach.

Mais le gamin du Bourget a bien d’autres étoiles dans la tête. Des étoiles dorées sur un maillot bleu roi.  L’équipe de France, il l’a connue six mois lorsqu’il était junior… un championnat d’Europe calamiteux en Turquie et puis rideau ! Mais ses yeux se sont remis à briller lorsque Claude Onesta a couché son nom sur la liste des 28 déposée à l’EHF avant le dernier Euro danois. « Même si ce n’est qu’une liste, je ne m’y attendais pas du tout. Quand on me l’a dit, j’ai même cru à un gag. Honnêtement, le fait d’être parmi tous ces talents, je l’ai pris comme un encouragement. Mais pour être dans les 16, c’est encore plus dur ! Et le chemin est encore long. » Chaque chose en son temps, Micke Brasseleur doit apprendre à être… patient !



Tremblay à la sauce Christmann

A Tremblay, depuis deux ans, les dirigeants croient tenir le bon bout, recrutent à tout-va mais le parcours en championnat n’est qu’une succession de désillusions et la fin de l’exercice frise la catastrophe. L’entraîneur Stéphane Imbratta avait été remercié en novembre 2013, Dragan Zovko son successeur n’a pas été conservé. David Christmann, le "saint-bernard cessonnais" est arrivé. Côté recrutement, six joueurs sont partis et quatre nouvelles têtes apparaissent: l’ailier droit Jérémy Darras (ex Ivry), l’arrière gauche hongrois Barna Putics (ex Gummersbach), le gardien de buts slovène Aljosa Rezar (ex Istres) et son compatriote défenseur Uros Bundalo (ex Celje). Ils se rajoutent aux douze autres pros de l’équipe séquanodionysienne version 2014-2015. Depuis le début de la préparation, les résultats à travers les matches amicaux sont très disparates (voir plus bas). « Oui, c’est notre niveau actuel, reconnait David Christmann, on est capable de proposer de bonnes choses mais on peut aussi passer au travers. Aujourd’hui, on manque de stabilité. Tremblay est un gros chantier car on part de pas grand chose. Il faut tout revoir depuis les bases.» Le contre-la-montre est donc lancé jusqu’au 10 septembre et le 1er déplacement à Nîmes. «On doit produire plus de jeu et certains, c’est flagrant, ne sont pas habitués à cette rigueur offensive, à travailler pour le partenaire. Une chorégraphie doit être mise en place.  Mais je dis aussi qu’on n’a rien à envier aux autres donc je ne suis pas inquiet pour l’entrée dans la compétition officielle. » A ce sujet, Tremblay pourra véritablement se jauger car après le voyage à Nîmes, ce sont Nantes, le promu Istres et Aix qui sont programmés avant de se "déplacer" à Paris.



La préparation du Tremblay en France Handball

7 août 2014

Celje (Slo) - Tremblay

27 - 26

9 août 2014

Maribor (Slo) - Tremblay

25 - 31

15 août 2014

Dunkerque - Tremblay

38 - 37 en 4x20'

18 août 2014

Tremblay - Chekhov (Rus)

24 - 32

20 août 2014

Tremblay - Algérie "A"

32 - 24

22 août 2014

Nîmes - Tremblay

27 - 20

28 août 2014

Tremblay - Créteil

23 - 26

30 août 2014

Sélestat - Tremblay

24 - 34

5 sept. 2014

Cesson - Tremblay

à Cesson

A Tremblay, Micke Brasseleur apprend la patience 

LMSL

vendredi 29 août 2014 - © Yves Michel

 12 min 12 de lecture

Forte de quatre nouvelles recrues, l’équipe de Tremblay comptera aussi cette saison sur le bras gauche exceptionnel de Micke Brasseleur. Le jeune joueur veut répondre à toutes les attentes mais reste conscient que sa marge de progression est encore large. Au sein de l’équipe francilienne, il veut surtout éviter de se faire peur comme lors des deux dernières saisons.

«Micke Brasseleur n’a pas un bras mais un lance-roquettes avec une puissance de feu phénoménale. Son seul défaut, c’est qu’il n’arrive pas à assimiler toutes les méthodes de travail. Sur les deux derniers matches, il a produit de bonnes choses mais il doit être plus attentif à ce qui se passe autour de lui. » David Christmann bouillonne intérieurement. Le nouveau coach tremblaysien évoque sans détour le talent de son jeune joueur mais aimerait le voir atteindre sa plénitude plus rapidement. «C’est vrai que j’ai encore d’énormes progrès à faire, conçoit Micke. C’est clair, je peux marquer des buts mais cela ne suffit pas. Il faut que je sois aussi dangereux en faisant des passes. » La saison dernière ne l’a pas gâté. Orteil fracturé à l’entame en septembre, arrachement ligamentaire à l’avant-bras de janvier à fin mars, il n’a disputé que 16 matches en D1 mais inscrit 49 buts. « Je me suis posé beaucoup de questions. Je craignais même avoir perdu mon niveau et puis il y a l’angoisse de la rechute. Mais bizarrement dès que j’ai posé un pied sur le terrain, toutes les sensations sont revenues. » Traduction immédiate de cet état d’esprit sur la feuille de match, un 6/9 contre Aix, la même perf contre Paris. Arrivé au hand à 16 ans presque par hasard, passé pro en avril 2013, Micke Brasseleur sait que Tremblay compte beaucoup sur lui. Pour ce poste si stratégique d’arrière droit qu’il partage  avec un certain Sébastien Bosquet, de 14 ans son aîné. « Il m’apporte beaucoup. C’est le 1er à venir m’aider, à me donner des conseils, on n’a pas le même style de jeu mais si je peux m’inspirer aussi du sien, je pense que cela ne sera que bénéfice. » Tremblay et Brasseleur prennent donc un nouvel élan à l’aube de cette nouvelle saison. Inlassable travailleur, le jeune joueur a toutefois mal vécu la fin de championnat lorsque son équipe pataugeait et se rapprochait dangereusement de la Pro D2. « Il faut éviter ces moments de stress, de manque de confiance en soi. On ne connait pas encore les objectifs du club mais il est hors de question de ne jouer que le maintien et de vivoter en bas de tableau. Avec les recrues, un nouvel entraîneur qui apporte un peu plus de rigueur et des méthodes différentes, on doit viser plus haut.» Le souvenir de l’Europe est encore dans toutes les mémoires. Micke n’était pas encore au club lorsqu'en 2011, Tremblay a atteint la finale de la coupe des Coupes et raté le trophée pour deux petits buts face aux Allemands de Gummersbach.

Mais le gamin du Bourget a bien d’autres étoiles dans la tête. Des étoiles dorées sur un maillot bleu roi.  L’équipe de France, il l’a connue six mois lorsqu’il était junior… un championnat d’Europe calamiteux en Turquie et puis rideau ! Mais ses yeux se sont remis à briller lorsque Claude Onesta a couché son nom sur la liste des 28 déposée à l’EHF avant le dernier Euro danois. « Même si ce n’est qu’une liste, je ne m’y attendais pas du tout. Quand on me l’a dit, j’ai même cru à un gag. Honnêtement, le fait d’être parmi tous ces talents, je l’ai pris comme un encouragement. Mais pour être dans les 16, c’est encore plus dur ! Et le chemin est encore long. » Chaque chose en son temps, Micke Brasseleur doit apprendre à être… patient !



Tremblay à la sauce Christmann

A Tremblay, depuis deux ans, les dirigeants croient tenir le bon bout, recrutent à tout-va mais le parcours en championnat n’est qu’une succession de désillusions et la fin de l’exercice frise la catastrophe. L’entraîneur Stéphane Imbratta avait été remercié en novembre 2013, Dragan Zovko son successeur n’a pas été conservé. David Christmann, le "saint-bernard cessonnais" est arrivé. Côté recrutement, six joueurs sont partis et quatre nouvelles têtes apparaissent: l’ailier droit Jérémy Darras (ex Ivry), l’arrière gauche hongrois Barna Putics (ex Gummersbach), le gardien de buts slovène Aljosa Rezar (ex Istres) et son compatriote défenseur Uros Bundalo (ex Celje). Ils se rajoutent aux douze autres pros de l’équipe séquanodionysienne version 2014-2015. Depuis le début de la préparation, les résultats à travers les matches amicaux sont très disparates (voir plus bas). « Oui, c’est notre niveau actuel, reconnait David Christmann, on est capable de proposer de bonnes choses mais on peut aussi passer au travers. Aujourd’hui, on manque de stabilité. Tremblay est un gros chantier car on part de pas grand chose. Il faut tout revoir depuis les bases.» Le contre-la-montre est donc lancé jusqu’au 10 septembre et le 1er déplacement à Nîmes. «On doit produire plus de jeu et certains, c’est flagrant, ne sont pas habitués à cette rigueur offensive, à travailler pour le partenaire. Une chorégraphie doit être mise en place.  Mais je dis aussi qu’on n’a rien à envier aux autres donc je ne suis pas inquiet pour l’entrée dans la compétition officielle. » A ce sujet, Tremblay pourra véritablement se jauger car après le voyage à Nîmes, ce sont Nantes, le promu Istres et Aix qui sont programmés avant de se "déplacer" à Paris.



La préparation du Tremblay en France Handball

7 août 2014

Celje (Slo) - Tremblay

27 - 26

9 août 2014

Maribor (Slo) - Tremblay

25 - 31

15 août 2014

Dunkerque - Tremblay

38 - 37 en 4x20'

18 août 2014

Tremblay - Chekhov (Rus)

24 - 32

20 août 2014

Tremblay - Algérie "A"

32 - 24

22 août 2014

Nîmes - Tremblay

27 - 20

28 août 2014

Tremblay - Créteil

23 - 26

30 août 2014

Sélestat - Tremblay

24 - 34

5 sept. 2014

Cesson - Tremblay

à Cesson

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