Devant toute la première période, encore collé aux basques messines dans les dernières minutes, Nantes a cédé, encore, mercredi soir. Le NLA repart bredouille de Metz (26-25) malgré sa meilleure prestation de la saison.

L'explication du surplace nantais (1 nul, désormais 5 défaites) est formellement identifiée. « La malédiction du -1 », comme l'a lâché Wendy Lawson après la nouvelle désillusion ligérienne. Comme face à Nîmes, au Havre, et on en passe, le NLA a échoué à une encablure de la victoire. Après seize minutes de jeu à Metz, les trois points, pourtant, lui tendaient grands ouverts les bras (3-9). Ils étaient à peine moins refermés à un quart d'heure du terme (19-21). Grâce aux jambes dépliables de Raquel Alvarez Lafuente (2 penaltys bloqués de cette manière), à l'énergie positive d'Estelle Nze Minko pour défendre et monter les ballons (8/12), la troupe de Jan Basny a complètement désorienté les Lorraines.

Au prix d'un passage fructueux en défense 3-2-1, d'un jeu de contre-attaque efficient en seconde période, exécuté par Ailly Luciano et Laura Flippes (4 buts chacune), les championnes de France sont néanmoins sorties in extremis de leur torpeur (20-22, 47' puis 25-22, 52'). En attendant le Toulon – Nîmes de ce jeudi et le Fleury – HAC de samedi, elles s'emparent provisoirement de la tête du championnat. « La combativité nous a permis de gagner », souligne Tamara Horacek (3/3), dont les prises d'intervalle ont aussi fait du bien aux Dragonnes avant le défi Larvik, en Ligue des Champions. Les Nantaises, par la voix de Solène De la Bretèche, ne demandent qu'une chose pour sortir de la spirale de l'échec : « tenir cette rage pendant 60 minutes... »

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METZ HANDBALL - NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB

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A Metz