Résumé de la 8° et présentation de la 9° Journée de LFH.
A la peine ces dernières semaines, surtout au niveau comptable, l’OGC Nice a réussi la passe de deux à domicile et pointe à une 5e place plus conforme à ses ambitions. A Nantes samedi, les Azuréennes auront une occasion en or de terminer la phase aller en bonne position. Pour le leadership, moins de suspense : Fleury a déjà validé son ticket.

Les cinq défaites de rang, il est vrai face à des adversaires plutôt épais (Fleury, Issy-Paris, Metz…), avaient instauré un petit doute. En cinq jours, les Niçoises l’ont dissipé. Car l’OGCN a tenu son rang, mercredi face à un Nîmes diminué (31-26) après avoir déjà battu Toulon quelques jours plutôt. Fortes de ces deux succès, les Azuréennes remontent à la 5e place avec un bilan honorable de 3 succès pour 5 défaites. L’écart avec les équipes du Top 4 semble pour l’instant important (5 unités) mais les filles de Sébastien Gardillou ont bel et bien lancé leur saison avant de se déplacer à Nantes samedi.

Contre les Gardoises, attendues de pied ferme et prises de vitesse d’entrée (3-0, 7e puis 7-2, 17e), les Niçoises se sont appuyées sur un très solide duo Lacarabère-Rocha (14 buts à elles deux). Si ce n’est plus étonnant pour la première, meilleure arme offensive des siennes depuis le début de saison, il s’agit d’une véritable montée en puissance pour la seconde (photo de tête), timide pour sa première saison française à l’UMBB et qui se montre de plus en plus sur son aile gauche. La preuve ? Elle a déjà marqué 22 buts en 6 matches, soit la moitié de son total de l’an dernier ! Outre ses six buts, la Brésilienne, championne du monde en titre, a ajouté 3 interceptions à sa prestation face à Nîmes pour faire grimper le score (26-17, 47e) avant qu’une réaction adverse ne fixe l’écart à cinq unités (31-26).

Annoncées comme des trouble-fêtes potentiels, les Niçoises semblent trouver leur marque et, à la différence de la saison dernière, prennent des points face à leurs adversaires directs. Le déplacement chez un Nantes très mal en point, samedi, est une occasion idéale pour confirmer. Toujours sans Cléopâtre Darleux, rappelons-le, qui devrait bientôt reprendre l’entraînement.

Dijon n’est pas là par hasard

Derrière les Azuréennes, le CDB squatte toujours la 6e place, fier promu qu’il est. Une position amplement méritée. Les Dijonnaises ont confirmé, une semaine après avoir battu Metz, que le passage à l’heure d’hiver n’avait absolument pas déréglé leur horloge. Léa Terzi et les siennes sont allées chercher un bon nul à Bègles face à l’Union Mios-Biganos-Bègles (23-23). Assurément pas le plus beau match de la journée, mais un pas de plus pour les Bourguignonnes, qui auraient même pu l’emporter sans un dernier sursaut girondin (de 21-23 à 23-23 en 3 minutes grâce à une très bonne Myriam Borg-Korfanty, 9 buts).

Les filles de Christophe Maréchal ont elles aussi une belle occasion de se fixer un peu plus dans le Top 6 lors du prochain match face à Toulon (jeudi prochain). Pour les Miossaises, la tâche s’annonce un peu plus compliquée. Au-delà de ce point perdu à domicile, elles ont appris l’absence pour 3 mois, au moins, de leur arrière espagnole Nely Carla Alberto, opérée du dos. Ce qui signifie qu’Alice Lévêque, atout offensif numéro 1, va devoir tirer sur la corde jusqu’à la fin de l’année, quitte à jouer sur les rotules comme à Toulon (2/10 aux tirs). Le déplacement au Havre, dimanche, s’avère décisif avant d’enchaîner à Fleury.

Metz passe dauphin

Il faut croire que les dauphins de Fleury sont interchangeables... Après Nîmes, après Issy/Paris, voici Metz installé sur la deuxième marche du podium. A la faveur d'une explosive séquence défense-montée de balle (13-12 à la 24ème, 21-13 sept minutes plus tard), les coéquipières de Paule Baudouin ont infligé au Havre un quatrième revers sur les cinq dernières journées (37-32), alors que cela faisait … 11 ans que les Normandes n’avaient pas encaissé autant de buts sur un match ! « Ca s'est joué au mental, souligne la prolifique ailière gauche des Dragonnes (11/14, dont 5 penaltys). Physiquement, on s'est senties en dedans sur ce match. On a eu du mal à commencer (3-5, 9ème). »

Le contrecoup de la Ligue des Champions n'a pas altéré le rendement d'Ana Gros. Comme face aux Roumaines de Baia Mare, l'arrière droit slovène a percuté, inscrit sept buts indifféremment en appui ou en extension. « On a un jeu qui l'amène sur des situations où elle peut s'exprimer, analyse son entraîneur, Jérémy Roussel. C'est une joueuse très importante de notre dispositif, c'est la première fois qu'on lui fait autant confiance dans un club. J'espère qu'elle restera en forme le plus longtemps possible. »

Desservi par sa défense en général, et ses gardiennes en particulier (18 % d'arrêts pour Mercedes Castellanos, aucun pour Linda Pradel), le HAC aimerait pouvoir s'en inspirer, afin de ne pas basculer d'ici peu dans la zone play-downs. « C'est difficile à encaisser, soupire Koumba Cissé (0/3 mercredi). On a essayé de revenir, on n'était plus trop loin à 33-30 (56e), mais on a perdu trop de ballons... Il nous reste deux matches à domicile (avant la trêve) pour renouer avec la victoire. » Contre l’UMBB dimanche, puis Toulon. Des concurrents directs pour la sixième place.

La crise décrétée à Nantes

Car les Varoises sont toujours dans le coup grâce à leur victoire dans un match ô combien important face à Nantes (26-23). Une rencontre bien gérée pendant 45 minutes (19-16) par Alex Bettacchini (18 arrêts) et les siennes, puis les visiteuses ont bien failli réussir un très gros coup (20-21, 52e). Mais Van Olphen, de plus en plus intéressante (7 buts), a placé un dernier coup d’accélérateur pour les Toulonnaises, qui restent en embuscade à 1 point du Top 6. Alors que Nantes, avec 1 victoire en 8 matches, est distancé. Et ça, le président Ponroy n’a pas apprécié, mais pas du tout.

Celui qui clamait – légitimement – son ambition à la reprise a publié un communiqué sur le facebook du club. « Nos objectifs de début de saison sont déjà dans les oubliettes de la LFH », déplore-t-il, alors que ses filles ont 3 points de retard sur le 6e. « Je suis en colère et j’ai honte, poursuit Arnaud Ponroy. Le réveil doit être immédiat (…). Il ne faut pas se mentir, nous sommes dos au mur et si la rage ne nous accompagne pas maintenant, elle ne viendra jamais. S’il reste un peu de fierté dans cette équipe, c’est vraiment le moment de le montrer. » C’est peu dire que la réception de Nice, samedi, s’annonce tendue.

Et pendant ce temps, Fleury germe

Après Nîmes, Fleury a écarté un nouveau poursuivant : Issy-Paris. Un dauphin néanmoins très diminué par les absences (Spincer, Fehri et Zalewski devraient revenir au plus tard dans  10 jours) qui a mené (20-18, 41e) et fait jeu égal jusqu’à l’entame du dernier quart d’heure (21-21), avant que Jovanovic, toujours brillante (11 buts), ne faiblisse physiquement. « On n’aime pas perdre, mais quand on voit notre banc ce soir, ça se comprend même si ce n'est pas une excuse, estime Pablo Morel, l’entraîneur isséen. On n’avait rien à perdre. » Fleury, en revanche, a gagné l’assurance de terminer premier la phase aller du Championnat. « Et c’est notre premier objectif de la saison », n’oublie pas Marta Lopez.

Si l’ailière espagnole a été en échec, Maakan Tounkara fut décisive en seconde période à son relais, preuve d’un collectif qui se met en place. « On joue de mieux en mieux… et on prend les points », sourit Lopez. Et son coach n’était pas moins heureux. « On ne peut pas s’entraîner correctement depuis deux semaines à cause des cadences des matches, on ne joue pas très très bien, mais ce groupe est besogneux, transpirait Fred Bougeant. Et surtout, on gère bien la fin de rencontre, encore une fois. Franchement, chapeau aux filles pour ça. »

Les Loiretaines affronteront Metz dans une semaine avec la possibilité de prendre cinq points d’avance sur les championnes de France. Issy-Paris jouera la 3e place face à Nîmes dès samedi, les batteries un peu déchargées mais pas sans ambition. « On est dans les clous en terme de points, mais on va jouer chez un concurrent direct et les filles doivent apprendre à gagner ces matches-là », prône Pablo Morel.

*****************************

Les statistiques de la 8° journée :

ISSY PARIS HAND - CJF FLEURY LOIRET HANDBALL

25 - 27 (Mi-temps : 13-13)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS
CROMBEZ ODILE (D)
Date et Heure :
Le 29/10/2014 à 20:00:00
Lieu :
Robert Charpentier
4/6 Bd des Frères Voisins
ISSY LES MOULINEAUX

*****************************

OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL - HANDBALL CERCLE NIMES

*****************************

TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL - NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB

*****************************

UNION MIOS BIGANOS - BEGLES - CERCLE DIJON BOURGOGNE 21

23 - 23 (Mi-temps : 13-13)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
GARRABOS LAURENT
NOGUES OLIVIER
NICOLLON OLIVIA (D)
Date et Heure :
Le 29/10/2014 à 20:00:00
Lieu :
Omnisport BIGANOS
Rue de la Verrerie
BIGANOS

*****************************

METZ HANDBALL - HAVRE ATHLETIC CLUB

*****************************

Le programme de la 9° journée :

HANDBALL CERCLE NIMES - ISSY PARIS HAND

Pronostic : Match nul

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 01/11/2014 A 20:00:00
Lieu :
Le Parnasse
Route de St Gilles
160 avenue du Languedoc
NIMES

Lien Google Maps vers la salle

*****************************

HAVRE ATHLETIC CLUB - UNION MIOS BIGANOS - BEGLES

Pronostic : Le Havre

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 02/11/2014 A 17:00:00
Lieu :
DOCKS OCEANE
Quai Frissard
LE HAVRE

Lien Google Maps vers la salle

*****************************

NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL

Pronostic : Nantes

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 01/11/2014 A 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALAVADOR ALLIENDE
ST HERBLAIN

Lien Google Maps vers la salle

*****************************

Les rencontres Dijon-Toulon et Fleury-Metz auront lieu la semaine prochaine. Et on y reviendra...

Avec Laurent Hoppe, à Metz