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Paris perd un point à Toulouse, Montpellier en embuscade

LMSL

jeudi 5 mars 2015 - © Yves Michel

 9 min 41 de lecture

Le contexte n'aura jamais été aussi favorable à Montpellier qui ce soir, reçoit Cesson pour augmenter d'un point, son avance sur le PSG. Les Parisiens ont du se contenter du nul à Toulouse. St Raphaël, Chambéry et Dunkerque ont distancé Nantes, Sélestat et surtout Istres se sont un peu plus enfoncés.

Le résumé de la 17ème journée par Yves Michel

Et encore une fois, les gardiens ont joué un grand rôle dans les différents scénarios de la soirée.

A commencer par Cyril Dumoulin (notre photo de tête) à Toulouse qui a gagné son duel à distance face à Thierry Omeyer. Quinze arrêts pour le 1er, six pour le second. Et pourtant, les deux équipes ont du se contenter du partage (24-24). Et le PSG peut s’estimer heureux d’avoir pris un point après avoir eu un sursaut d’orgueil en cours de 2ème mi-temps. « C’est à la fois frustrant et plaisant, convenait le portier du Fénix. Mais même quand on mène de 5 buts contre Paris, il est rare de  gagner le match de 5 buts. Je pense qu’on aurait tous signés pour le nul. »

Dans les trente premières minutes, les hommes de Philippe Gardent n’ont pu endiguer l’appétit vorace d’un Jérôme Fernandez, omniprésent. Avec trois longueurs d’avance à la pause, le palais des sports s’était réaccoutumé à voir son équipe tutoyer les sommets, comme la saison passée où elle avait failli battre à deux reprises l’adversaire parisien. Mais voilà, au PSG, il y a assez d’arguments pour réagir même si le retour des vestiaires démarre à l’envers (19-14 à la 32ème). En neuf minutes, Paris va refaire son retard et même passer devant (20-21). Dès lors, les deux équipes vont se rendre but pour but, le Fénix gardant la maîtrise du tableau d’affichage (29-28 à la 57ème). Alors que Mikkel Hansen venait d’obtenir l’égalisation, les Toulousains certainement usés par l’intensité qu’ils avaient mise tout au long de la rencontre, ne vont pas pouvoir aller au bout de l’exploit. Cyril Dumoulin était encore là pour s’opposer à Kopljar et Gunnarsson mais les derniers ballons toulousains étaient mal négociés.

Du coup, ce partage des points pouvait-il satisfaire un camp plutôt que l’autre ? «Malheureusement en première mi-temps on a été moins solide en défense, reconnaissait Daniel Narcisse mais on aurait pu faire la différence à la fin, on n’a pas réussi mais on sauve tout de même un point. Plus on avance dans la compétition moins on a de joker, ce qui est dommage c’est d’avoir vu une équipe si différente en seconde mi-temps. Il faut retenir la combativité qu’on a montrée ce soir. Les matches à venir seront tous importants, à nous de mieux les débuter. Personnellement, je vais tenter de continuer sur ce rythme là (le capitaine parisien a réalisé un 9/11 au tir), en essayant d’entraîner tout le monde avec moi. » Pour le PSG, il faudra attendre ce jeudi et l’issue de la rencontre entre Montpellier et Cesson. Si les Héraultais s’imposent à domicile, ce sera désormais trois points qu’ils auront sur leur dauphin parisien. Et là, le nul en Haute Garonne pourra être considéré comme une contreperformance. En tout autre cas, le PSG aura limité la casse et le mano a mano persistera sur la même tonalité.

Pour Toulouse, les limites d’un banc trop vert et l’absence des impacts de Valentin Porte (toujours en délicatesse avec sa cheville) ont pesé sur la 2ème période et surtout sur le money-time. Le plus important finalement du côté du Fénix, c’est qu’en championnat, la spirale de cinq défaites d’affilée (dont trois à domicile) est stoppée. « Après la défaite contre Nîmes il y a eu une remise en question, une introspection, confirmait Cyril Dumoulin. On a pris le temps de vraiment se retrouver entre nous et tout se dire pour pouvoir avancer. On a vraiment repris confiance à l’entraînement, et aujourd’hui j’ai l’impression qu’on joue comme on s’entraîne. C’est comme ça qu’on va réussir à avancer. » Si embellie il y a, après la qualification en coupe de France, une confirmation est attendue dans les semaines à venir. « Je suis rassuré, confiait Jérôme Fernandez, parce que ça fait 15 jours qu’on travaille mieux à l’entraînement, que l’état d’esprit est meilleur, qu'on s’est pris en main et qu'on va pouvoir être un peu plus ambitieux. »

avec Mélody Ramirez à Toulouse

FENIX TOULOUSE - PARIS ST GERMAIN    29-29  (17-14)

Statistiques du match

Confirmer est le verbe le mieux décliné en 2015 par Créteil. Cinquième victoire de rang pour les Val-de-Marnais qui se sont métamorphosés depuis l’arrivée de Christophe Mazel. Les joueurs avaient besoin d’un déclic, ils l’ont eu et s’expriment apparemment mieux sous la direction de l’ancien istréen. Justement, c’était à Istres sur les bords de l’étang de Berre qu’ils avaient en quelque sorte à passer un nouvel examen. Auteurs d’une entame rêvée (1-8 après 15’), ils ont géré par la suite, leur capital en maintenant un écart de 4 à 5 buts. Même si comme le faisait remarquer Quentin Minel (meilleur marqueur avec 6 buts), « tout n’a pas été parfait malgré un bon match en défense » et nous rajouterons, un super Ristovski dans ses cages (15 arrêts), les Cristoliens n’ont jamais été inquiétés. Sélestat ayant une nouvelle fois perdu à domicile, cette fois face à St Raphaël, ils peuvent voir l’avenir avec encore un peu plus de sérénité. Pour Istres, le calvaire se poursuit. 

ISTRES OPHUS CRETEIL             26-30  (9-14)

Statistiques du match

A Sélestat, cela ne s’arrange pas. Face à St Raphaël, les Alsaciens se sont longtemps accrochés (16-17 à la pause) mais le coup de grâce a été porté en seconde période. Quand côté varois, Aurélien Abily s’est arrêté de faire des misères à Kappelin, le gardien du SAHB, c’est Caucheteux qui a pris le relais. Ce n’est pas pour rien si les deux joueurs terminent à 9 buts chacun, ce qui en fait avec un certain Daniel Narcisse, les meilleurs réalisateurs de la soirée. Pourtant avec Séri et Vujovic (16 buts à eux deux), Sélestat avait des arguments mais quand la défense ne suit pas, le résultat non plus. Comme pour Istres, le chemin de croix se poursuit et il va être difficile d’inverser la courbe surtout avec un déplacement à Dunkerque lors de la prochaine journée. 

SELESTAT ALSACE - SAINT RAPHAEL VHB      27-31  (16-17)

Statistiques du match

"Savoir gérer le money-time". S’il existe un manuel au titre éponyme, le président nîmois David Tébib devra en offrir un exemplaire à chacun de ses joueurs et à son entraîneur. A la 56ème, le Parnasse était en feu. A Nîmes qui ultime coup dur n’avait pas pu aligner son meilleur buteur Podsiadlo victime la veille d’une crise d’appendicite, menait au score (24-22), le coach avait encore un temps mort à poser et jusque-là, Rémi Desbonnet, le portier gardois avait rendu la pareille à un encore excellent William Annotel (16 arrêts chacun). Que s’est-il donc passé dans ces quatre dernières minutes chez les hommes verts ? Une perte de lucidité ?... Certainement ! un excès de précipitation ?... Evidemment ! Un manque de sang-froid avec la 3ème exclusion de Thomas Tésorière ?... plutôt rageant ! Enfin, tant mieux pour Dunkerque qui grâce à Julian Emonet (notre photo) a transformé en trois jets de 7 mètres successifs, une défaite en match nul puis en victoire. Si le partage des points n'aurait pas été scandaleux, ce money-time est venu tout gâcher. La leçon devra être retenue. Pour Dunkerque, le vent du boulet n’est pas passé très loin mais ce succès permet de rester au contact de Chambéry et St Raphaël.

USAM NIMES - DUNKERQUE HGL       24-25  (12-13)        

Statistiques du match

Un quart d’heure, c’est ce qu’il a fallu à Aix pour anesthésier Tremblay. Le sursaut tant attendu des Provençaux est survenu face à une formation qui jusque-là savait plutôt bien voyager. C’est à partir de leur défense que les Aixois ont construit leur succès, ce qui a eu pour effet de totalement dérégler la machine francilienne. Traduction au niveau du score par ces cinq buts d’avance à la 22ème. En 1ère, Luka Karabatic et Vladica Stojanovic s’étaient largement illustrés, ils vont renouveler leur belle prestation après la pause, aidés par les arrêts et relances de Yohann Ploquin (11 parades). Si à 20 minutes du terme et avec huit buts d’avance, le public pensait que la cause était entendue, Tremblay va entretenir le doute en réduisant son handicap (26-23 à la 52ème). Le sursaut des partenaires d’Ibrahima Sall était un peu trop tardif, Aix gardait la maîtrise du tableau d’affichage (33-28).

PAYS AIX UCTREMBLAY EN FRANCE         33-28  (14-11)

Statistiques du match




Cette saison, Chambéry est la bête noire de Nantes. Battu déjà à domicile lors du match aller, le "H" s’est à nouveau incliné lors du retour au Phare. Les hommes de Thierry Anti se sont laissés distancer d’entrée (6-1 puis 8-3 à la 15ème) avant de revenir à de plus justes proportions peu avant la pause (12-10). Yann Genty étant en grande partie la cause du manque de réussite des attaquants ligériens.  Le gardien va rendre une copie parfaite : 11 arrêts en 1ère, 12 en seconde. Qui dit mieux ? Personne ! C’est le maître incontesté de la soirée. Il faut dire qu’en face seul l’argentin Schulz pouvait le contester, Gorazd Skof victime d’une blessure au coude en coupe de France, n’ayant pas fait le déplacement au pied des Alpes. Peu satisfait de son maigre matelas, Chambéry va attaquer la reprise sur le même rythme que l’entame. Sous l’impulsion de l’ailier Jerko Matulic (6 buts) et d’un Edin Basic retrouvé (7 dont 3 à 7 m), les Savoyards vont remettre de la distance au tableau d’affichage (19-13 à la 40ème) avant un sursaut nantais qui malgré encore une fois Genty, amènera les deux formations à égalité (22-22. A 9 minutes de la fin, tout était à refaire mais Chambéry va trouver toutes les ressources nécessaires pour remporter le défi physique et comme en novembre dernier, s’imposer avec un petit d’avance (25-24).

CHAMBERY SAVOIE HBHBC NANTES       25-24   (12-10)

Statistiques du match



Paris perd un point à Toulouse, Montpellier en embuscade 

LMSL

jeudi 5 mars 2015 - © Yves Michel

 9 min 41 de lecture

Le contexte n'aura jamais été aussi favorable à Montpellier qui ce soir, reçoit Cesson pour augmenter d'un point, son avance sur le PSG. Les Parisiens ont du se contenter du nul à Toulouse. St Raphaël, Chambéry et Dunkerque ont distancé Nantes, Sélestat et surtout Istres se sont un peu plus enfoncés.

Le résumé de la 17ème journée par Yves Michel

Et encore une fois, les gardiens ont joué un grand rôle dans les différents scénarios de la soirée.

A commencer par Cyril Dumoulin (notre photo de tête) à Toulouse qui a gagné son duel à distance face à Thierry Omeyer. Quinze arrêts pour le 1er, six pour le second. Et pourtant, les deux équipes ont du se contenter du partage (24-24). Et le PSG peut s’estimer heureux d’avoir pris un point après avoir eu un sursaut d’orgueil en cours de 2ème mi-temps. « C’est à la fois frustrant et plaisant, convenait le portier du Fénix. Mais même quand on mène de 5 buts contre Paris, il est rare de  gagner le match de 5 buts. Je pense qu’on aurait tous signés pour le nul. »

Dans les trente premières minutes, les hommes de Philippe Gardent n’ont pu endiguer l’appétit vorace d’un Jérôme Fernandez, omniprésent. Avec trois longueurs d’avance à la pause, le palais des sports s’était réaccoutumé à voir son équipe tutoyer les sommets, comme la saison passée où elle avait failli battre à deux reprises l’adversaire parisien. Mais voilà, au PSG, il y a assez d’arguments pour réagir même si le retour des vestiaires démarre à l’envers (19-14 à la 32ème). En neuf minutes, Paris va refaire son retard et même passer devant (20-21). Dès lors, les deux équipes vont se rendre but pour but, le Fénix gardant la maîtrise du tableau d’affichage (29-28 à la 57ème). Alors que Mikkel Hansen venait d’obtenir l’égalisation, les Toulousains certainement usés par l’intensité qu’ils avaient mise tout au long de la rencontre, ne vont pas pouvoir aller au bout de l’exploit. Cyril Dumoulin était encore là pour s’opposer à Kopljar et Gunnarsson mais les derniers ballons toulousains étaient mal négociés.

Du coup, ce partage des points pouvait-il satisfaire un camp plutôt que l’autre ? «Malheureusement en première mi-temps on a été moins solide en défense, reconnaissait Daniel Narcisse mais on aurait pu faire la différence à la fin, on n’a pas réussi mais on sauve tout de même un point. Plus on avance dans la compétition moins on a de joker, ce qui est dommage c’est d’avoir vu une équipe si différente en seconde mi-temps. Il faut retenir la combativité qu’on a montrée ce soir. Les matches à venir seront tous importants, à nous de mieux les débuter. Personnellement, je vais tenter de continuer sur ce rythme là (le capitaine parisien a réalisé un 9/11 au tir), en essayant d’entraîner tout le monde avec moi. » Pour le PSG, il faudra attendre ce jeudi et l’issue de la rencontre entre Montpellier et Cesson. Si les Héraultais s’imposent à domicile, ce sera désormais trois points qu’ils auront sur leur dauphin parisien. Et là, le nul en Haute Garonne pourra être considéré comme une contreperformance. En tout autre cas, le PSG aura limité la casse et le mano a mano persistera sur la même tonalité.

Pour Toulouse, les limites d’un banc trop vert et l’absence des impacts de Valentin Porte (toujours en délicatesse avec sa cheville) ont pesé sur la 2ème période et surtout sur le money-time. Le plus important finalement du côté du Fénix, c’est qu’en championnat, la spirale de cinq défaites d’affilée (dont trois à domicile) est stoppée. « Après la défaite contre Nîmes il y a eu une remise en question, une introspection, confirmait Cyril Dumoulin. On a pris le temps de vraiment se retrouver entre nous et tout se dire pour pouvoir avancer. On a vraiment repris confiance à l’entraînement, et aujourd’hui j’ai l’impression qu’on joue comme on s’entraîne. C’est comme ça qu’on va réussir à avancer. » Si embellie il y a, après la qualification en coupe de France, une confirmation est attendue dans les semaines à venir. « Je suis rassuré, confiait Jérôme Fernandez, parce que ça fait 15 jours qu’on travaille mieux à l’entraînement, que l’état d’esprit est meilleur, qu'on s’est pris en main et qu'on va pouvoir être un peu plus ambitieux. »

avec Mélody Ramirez à Toulouse

FENIX TOULOUSE - PARIS ST GERMAIN    29-29  (17-14)

Statistiques du match

Confirmer est le verbe le mieux décliné en 2015 par Créteil. Cinquième victoire de rang pour les Val-de-Marnais qui se sont métamorphosés depuis l’arrivée de Christophe Mazel. Les joueurs avaient besoin d’un déclic, ils l’ont eu et s’expriment apparemment mieux sous la direction de l’ancien istréen. Justement, c’était à Istres sur les bords de l’étang de Berre qu’ils avaient en quelque sorte à passer un nouvel examen. Auteurs d’une entame rêvée (1-8 après 15’), ils ont géré par la suite, leur capital en maintenant un écart de 4 à 5 buts. Même si comme le faisait remarquer Quentin Minel (meilleur marqueur avec 6 buts), « tout n’a pas été parfait malgré un bon match en défense » et nous rajouterons, un super Ristovski dans ses cages (15 arrêts), les Cristoliens n’ont jamais été inquiétés. Sélestat ayant une nouvelle fois perdu à domicile, cette fois face à St Raphaël, ils peuvent voir l’avenir avec encore un peu plus de sérénité. Pour Istres, le calvaire se poursuit. 

ISTRES OPHUS CRETEIL             26-30  (9-14)

Statistiques du match

A Sélestat, cela ne s’arrange pas. Face à St Raphaël, les Alsaciens se sont longtemps accrochés (16-17 à la pause) mais le coup de grâce a été porté en seconde période. Quand côté varois, Aurélien Abily s’est arrêté de faire des misères à Kappelin, le gardien du SAHB, c’est Caucheteux qui a pris le relais. Ce n’est pas pour rien si les deux joueurs terminent à 9 buts chacun, ce qui en fait avec un certain Daniel Narcisse, les meilleurs réalisateurs de la soirée. Pourtant avec Séri et Vujovic (16 buts à eux deux), Sélestat avait des arguments mais quand la défense ne suit pas, le résultat non plus. Comme pour Istres, le chemin de croix se poursuit et il va être difficile d’inverser la courbe surtout avec un déplacement à Dunkerque lors de la prochaine journée. 

SELESTAT ALSACE - SAINT RAPHAEL VHB      27-31  (16-17)

Statistiques du match

"Savoir gérer le money-time". S’il existe un manuel au titre éponyme, le président nîmois David Tébib devra en offrir un exemplaire à chacun de ses joueurs et à son entraîneur. A la 56ème, le Parnasse était en feu. A Nîmes qui ultime coup dur n’avait pas pu aligner son meilleur buteur Podsiadlo victime la veille d’une crise d’appendicite, menait au score (24-22), le coach avait encore un temps mort à poser et jusque-là, Rémi Desbonnet, le portier gardois avait rendu la pareille à un encore excellent William Annotel (16 arrêts chacun). Que s’est-il donc passé dans ces quatre dernières minutes chez les hommes verts ? Une perte de lucidité ?... Certainement ! un excès de précipitation ?... Evidemment ! Un manque de sang-froid avec la 3ème exclusion de Thomas Tésorière ?... plutôt rageant ! Enfin, tant mieux pour Dunkerque qui grâce à Julian Emonet (notre photo) a transformé en trois jets de 7 mètres successifs, une défaite en match nul puis en victoire. Si le partage des points n'aurait pas été scandaleux, ce money-time est venu tout gâcher. La leçon devra être retenue. Pour Dunkerque, le vent du boulet n’est pas passé très loin mais ce succès permet de rester au contact de Chambéry et St Raphaël.

USAM NIMES - DUNKERQUE HGL       24-25  (12-13)        

Statistiques du match

Un quart d’heure, c’est ce qu’il a fallu à Aix pour anesthésier Tremblay. Le sursaut tant attendu des Provençaux est survenu face à une formation qui jusque-là savait plutôt bien voyager. C’est à partir de leur défense que les Aixois ont construit leur succès, ce qui a eu pour effet de totalement dérégler la machine francilienne. Traduction au niveau du score par ces cinq buts d’avance à la 22ème. En 1ère, Luka Karabatic et Vladica Stojanovic s’étaient largement illustrés, ils vont renouveler leur belle prestation après la pause, aidés par les arrêts et relances de Yohann Ploquin (11 parades). Si à 20 minutes du terme et avec huit buts d’avance, le public pensait que la cause était entendue, Tremblay va entretenir le doute en réduisant son handicap (26-23 à la 52ème). Le sursaut des partenaires d’Ibrahima Sall était un peu trop tardif, Aix gardait la maîtrise du tableau d’affichage (33-28).

PAYS AIX UCTREMBLAY EN FRANCE         33-28  (14-11)

Statistiques du match




Cette saison, Chambéry est la bête noire de Nantes. Battu déjà à domicile lors du match aller, le "H" s’est à nouveau incliné lors du retour au Phare. Les hommes de Thierry Anti se sont laissés distancer d’entrée (6-1 puis 8-3 à la 15ème) avant de revenir à de plus justes proportions peu avant la pause (12-10). Yann Genty étant en grande partie la cause du manque de réussite des attaquants ligériens.  Le gardien va rendre une copie parfaite : 11 arrêts en 1ère, 12 en seconde. Qui dit mieux ? Personne ! C’est le maître incontesté de la soirée. Il faut dire qu’en face seul l’argentin Schulz pouvait le contester, Gorazd Skof victime d’une blessure au coude en coupe de France, n’ayant pas fait le déplacement au pied des Alpes. Peu satisfait de son maigre matelas, Chambéry va attaquer la reprise sur le même rythme que l’entame. Sous l’impulsion de l’ailier Jerko Matulic (6 buts) et d’un Edin Basic retrouvé (7 dont 3 à 7 m), les Savoyards vont remettre de la distance au tableau d’affichage (19-13 à la 40ème) avant un sursaut nantais qui malgré encore une fois Genty, amènera les deux formations à égalité (22-22. A 9 minutes de la fin, tout était à refaire mais Chambéry va trouver toutes les ressources nécessaires pour remporter le défi physique et comme en novembre dernier, s’imposer avec un petit d’avance (25-24).

CHAMBERY SAVOIE HBHBC NANTES       25-24   (12-10)

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