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L'Union veut surprendre encore

LBE

mercredi 12 août 2015 - © Pierre Menjot

 8 min 43 de lecture

Notre tour de France des clubs de LFH (3/10).
Pétri de talent mais limité, l'effectif de Mios-Biganos-Bègles va devoir réussir une saison exemplaire pour se qualifier en play-offs, son objectif. Cela tombe bien : dans le coin, on est plutôt habitué à faire beaucoup, même quand on a peu.

Il n'est jamais agréable de flirter avec la relégation mais, quitte à sembler au bord de le la chute, autant que cela se passe à Bordeaux. C'est comme si les perturbations étaient moins violentes qu'ailleurs sur les bords de la Garonne. Jamais, au cours d'une saison dernière pourtant bien mal embarquée, le doute n'a envahi les filles de l'Union Mios-Biganos-Bègles. L'intersaison, avec les départs du responsable du centre de formation, de l'entraîneur des gardiennes et de huit filles (dont certaines, comme Lund ou Gonzalez, pas forcément anticipées), aurait causé bien des remous ailleurs. Même la reprise, alors que le club attendait encore de savoir s'il allait pouvoir sauver sa peau en LFH ou devoir repartir en D2, n'a pas été différente ou presque. « On n'a pas été bouleversés », jure Manu Mayonnade, le coach girondin, dont la sérénité, associée à celle de ses dirigeants, y est pour beaucoup dans la cohésion affichée. Après deux ans d'existence, l'Union, qui changera de nom (voir plus bas), en est toujours à devoir bricoler en permanence. Et personne ne s'en offusque.

« Des fois, ça se passe comme ça, souffle Nely Carla Alberto, l'arrière de l'UMBB. Des filles avaient besoin de changer, d'être dans une équipe peut-être meilleure, et je comprends qu'elles cherchent à progresser. La situation, parfois, n'est pas simple, mais on n'est pas les seuls dans ce cas. Le coach gère. » Et il en a l'habitude. « C'est certain, rembobine le technicien, qu'on aurait adoré garder une ossature forte sur la lancée de la fin de saison dernière, bâtir sur des acquis qui ont nécessité beaucoup de caractère. Là, on repart sur un début de saison où rien ne sera très simple, on va traverser des tempêtes, et je ne connais pas la capacité du groupe à résister. »

Question caractère, Mayonnade s'appuiera sur ses quatre pros restées (Alberto, Lachaud, Deroin, Bulleux), toutes fortes têtes. S'y ajoutent Guillerme, Sow et Bruneau, à la personnalité bien affirmée elles aussi, ainsi que deux étrangères qui doivent consolider la colonne vertébrale de l'équipe, la demi-centre danoise Bak (21 ans) et la gardienne suédoise Karlsson (27 ans). « Elle souffle un peu le chaud et le froid depuis sa rentrée avec nous, estime le coach. Elle doit tourner entre 10 et 15 arrêts par match, apporter de la stabilité à un groupe qui est jeune. » Outre ces neuf contrats pros, le reste de l'équipe sera constitué par des jeunes, déjà aperçues pour certaines comme Lorrillard, Deville ou Sagna (photo ci-dessous). « Les petites doivent commencer à prendre leurs responsabilités, prévient Alberto. On leur donne des conseils car la D1, c'est un autre niveau que la N1 (niveau de la réserve, ndlr). Elles mettent du temps à changer de statut mais c'est normal, elles vont s'exprimer progressivement. » « C'est un beau défi, reprend le coach. Même si ce sera difficile pour elles, il faudra en passer par ces épreuves et ne pas lâcher. C'est surtout, pour elles, une belle opportunité de se montrer en LFH. »

L'alchimie se fait. Doucement. « On bosse dans notre cocon », dit Manu Mayonnade. Deux fois, l'Union en est sortie, pour deux défaites, à Nîmes (32-30) puis à Fleury (25-18). « On a beaucoup de leçons à en tirer », souligne l'entraîneur. « On a du mal à se comprendre, poursuit l'internationale espagnole. Il s'agit de bien se régler, en attaque comme en défense. J'ai confiance, je sens qu'en défense on sera bien. Pour le moment on change beaucoup entre moi, Aminata (Sow), Audrey (Bruneau) et Noémie (Lachaud). C'est la priorité. » Il reste moins de trois semaines aux Bordelaises pour se roder avant une entame de Championnat consistante, à Metz. Les nombreux matchs à venir, face à des adversaires très solides, rempliront cet objectif. Car il ne faudra pas traîner afin de ne pas vivre la même saison que l'an passé, collé en fond de classement.

« L'objectif, c'est les play-offs, annonce Manu Mayonnade. Il faut des objectifs pour stimuler les gens, et j'y crois. Bien sûr, on a une multitude de paramètres contre nous : le renouvellement de l'effectif, la saison régulière qui laisse peu d'opportunités de se rattraper, la situation administrative pas simple en début d'année... Mais j'identifie un peu les équipes avec qui on peut se bagarrer. Et pourquoi pas nous ? Si on entre dans une spirale positive, si on peut tirer dans le même sens avec la qualité de jeu telle qu'on se l'imagine, on peut ambitionner ça. » Dans sept mois, on pensera peut-être que l'Union revient de très loin. Mais sur les bords du Bassin d'Arcachon ou ceux de la Garonne, on n'est plus à une surprise près.

Le chiffre : 22,4
C'est, en années, la moyenne d'âge de l'UMBB lors de son premier match amical, à Nîmes. Et ce sera, à peu de choses près, la moyenne pour toute la saison. En LFH, seul Issy-Paris pourrait faire plus jeune...

La phrase :
« Entre Myriam et moi, il ne faut jamais dire jamais. »
D'Emmanuel Mayonnade, au sujet de Myriam Borg-Korfanty, qui ne fait pas partie de l'effectif girondin cette saison. Mais l'une des deux dernières championnes du monde en activité (avec Sophie Herbrecht) n'a pas annoncé sa retraite. Et on se souvient qu'elle était revenue prêter un coup de main il y a 18 mois...

L'info en plus : quel nom pour le club ?
Aujourd'hui, nous avons parlé de l'Union Mios-Biganos-Bègles. C'est encore le nom officiel de l'entité. Mais plus pour longtemps. La ville de Bordeaux, qui a apporté un soutien financier indispensable pour sauver le club, va sans doute apparaître dans le nouveau nom. Supplantera-t-elle totalement les trois autres cités ? Aura-t-on un « Union Bordeaux-Bègles » comme en rugby ? Les réunions en interne se multiplient pour trancher.

L'interview...

Audrey Deroin : « L'envie de manger les gens sur le terrain ! »

Blessée dès la 3e journée la saison dernière, l'internationale Audrey Deroin (25 ans) a vécu avec frustration une saison dernière faite de hauts et de bas pour l'Union. Désormais reconvertie arrière, la gauchère compte bien créér la surprise avec son club.

Comment se passe la reprise pour vous ?
Je ne suis pas encore à 100 % mais je bosse pour retrouver mon niveau de jeu, et j'ai encore du physique à prendre sur ma jambe. Mais je n'ai pas de douleur ou d'appréhension, et j'ai l'envie de manger les gens sur le terrain ! Pendant un an j'ai pas joué, c'était très long pour moi. On va dire que j'ai pris une année sabbatique (rires). Maintenant je suis comme une balle.

Et une nouvelle arrière !
Quand mon coach m'a proposé ça, j'ai tout de suite signé. Le poste d'ailier, je ne perdrais pas les repères, cela fait plusieurs années que j'y joue. Là, je peaufine mon jeu au poste d'arrière, ça peut être une plus-value pour moi de jouer sur les deux postes. J'adore, cela m'apporte beaucoup de responsabilités. C'est un nouveau challenge à 25 ans, en revenant de blessure, moi j'adore, je prends !

Comment avez-vous vécu la saison dernière, avec ce risque de descente ?
C'a été une année compliquée, mais cela fait grandir. On apprend beaucoup de choses sur soi-même, on en tire beaucoup de positif. Bien sûr, l'équipe a changé et ce n'est pas évident mais ça fait partie des aléas du sport et ça ne m'étonne pas. On a quand même gardé un petit noyau de l'an dernier, beaucoup de joueuses du centre de formation, il y a 2-3 joueuses qui arrivent et qu'on connaissait déjà... C'est une nouvelle aventure.

Avec une équipe très, très jeune...
Oui mais ce sont des bonnes pousses qui arrivent. Elles vont avoir du temps de jeu, des responsabilités, alors elles sont à l'endroit idéal pour progresser au plus vite. La jeunesse apporte un peu de fraîcheur, j'aime bien, elles en veulent et cela dynamise le groupe. Et quand nous, les « cadres », on sera en train de boiter sur le terrain, elles apporteront leur insouciance (sourire).

Ce groupe peut-il atteindre les play-offs, l'objectif annoncé ?
Il nous reste moins de trois semaines, on bosse à fond tous les jours, on créé des affinités, on communique énormément, il y a une bonne ambiance... Il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas. Maintenant, il faut arrêter de parler et place aux actes. On va prendre match par match et, puisqu'on n'a pas de Coupe d'Europe, on veut réussir quelque chose dans les Coupes nationales et en Championnat. On prend tout cette année. Tout le monde voudra nous enterrer mais on n'est pas si vulnérables que ça.

Le programme de l'UMBB
Nîmes – UMBB, 32-30
Fleury – UMBB, 25-18
12 août : UMBB – Vardar Skopje (MAC)
13 août : UMBB – Nantes
Panthera Cup (21-22 août) avec Fleury, Issy-Paris et Brest (D2).
1e journée de LFH : Metz – UMBB
Le calendrier complet en cliquant ici.

Déjà visités :
« A Besançon, Raphaëlle Tervel pose sa patte »
« Dijon veut grandir plus vite »

Notre prochaine étape du tour de France des clubs nous emmènera à... Toulon.

L'Union veut surprendre encore 

LBE

mercredi 12 août 2015 - © Pierre Menjot

 8 min 43 de lecture

Notre tour de France des clubs de LFH (3/10).
Pétri de talent mais limité, l'effectif de Mios-Biganos-Bègles va devoir réussir une saison exemplaire pour se qualifier en play-offs, son objectif. Cela tombe bien : dans le coin, on est plutôt habitué à faire beaucoup, même quand on a peu.

Il n'est jamais agréable de flirter avec la relégation mais, quitte à sembler au bord de le la chute, autant que cela se passe à Bordeaux. C'est comme si les perturbations étaient moins violentes qu'ailleurs sur les bords de la Garonne. Jamais, au cours d'une saison dernière pourtant bien mal embarquée, le doute n'a envahi les filles de l'Union Mios-Biganos-Bègles. L'intersaison, avec les départs du responsable du centre de formation, de l'entraîneur des gardiennes et de huit filles (dont certaines, comme Lund ou Gonzalez, pas forcément anticipées), aurait causé bien des remous ailleurs. Même la reprise, alors que le club attendait encore de savoir s'il allait pouvoir sauver sa peau en LFH ou devoir repartir en D2, n'a pas été différente ou presque. « On n'a pas été bouleversés », jure Manu Mayonnade, le coach girondin, dont la sérénité, associée à celle de ses dirigeants, y est pour beaucoup dans la cohésion affichée. Après deux ans d'existence, l'Union, qui changera de nom (voir plus bas), en est toujours à devoir bricoler en permanence. Et personne ne s'en offusque.

« Des fois, ça se passe comme ça, souffle Nely Carla Alberto, l'arrière de l'UMBB. Des filles avaient besoin de changer, d'être dans une équipe peut-être meilleure, et je comprends qu'elles cherchent à progresser. La situation, parfois, n'est pas simple, mais on n'est pas les seuls dans ce cas. Le coach gère. » Et il en a l'habitude. « C'est certain, rembobine le technicien, qu'on aurait adoré garder une ossature forte sur la lancée de la fin de saison dernière, bâtir sur des acquis qui ont nécessité beaucoup de caractère. Là, on repart sur un début de saison où rien ne sera très simple, on va traverser des tempêtes, et je ne connais pas la capacité du groupe à résister. »

Question caractère, Mayonnade s'appuiera sur ses quatre pros restées (Alberto, Lachaud, Deroin, Bulleux), toutes fortes têtes. S'y ajoutent Guillerme, Sow et Bruneau, à la personnalité bien affirmée elles aussi, ainsi que deux étrangères qui doivent consolider la colonne vertébrale de l'équipe, la demi-centre danoise Bak (21 ans) et la gardienne suédoise Karlsson (27 ans). « Elle souffle un peu le chaud et le froid depuis sa rentrée avec nous, estime le coach. Elle doit tourner entre 10 et 15 arrêts par match, apporter de la stabilité à un groupe qui est jeune. » Outre ces neuf contrats pros, le reste de l'équipe sera constitué par des jeunes, déjà aperçues pour certaines comme Lorrillard, Deville ou Sagna (photo ci-dessous). « Les petites doivent commencer à prendre leurs responsabilités, prévient Alberto. On leur donne des conseils car la D1, c'est un autre niveau que la N1 (niveau de la réserve, ndlr). Elles mettent du temps à changer de statut mais c'est normal, elles vont s'exprimer progressivement. » « C'est un beau défi, reprend le coach. Même si ce sera difficile pour elles, il faudra en passer par ces épreuves et ne pas lâcher. C'est surtout, pour elles, une belle opportunité de se montrer en LFH. »

L'alchimie se fait. Doucement. « On bosse dans notre cocon », dit Manu Mayonnade. Deux fois, l'Union en est sortie, pour deux défaites, à Nîmes (32-30) puis à Fleury (25-18). « On a beaucoup de leçons à en tirer », souligne l'entraîneur. « On a du mal à se comprendre, poursuit l'internationale espagnole. Il s'agit de bien se régler, en attaque comme en défense. J'ai confiance, je sens qu'en défense on sera bien. Pour le moment on change beaucoup entre moi, Aminata (Sow), Audrey (Bruneau) et Noémie (Lachaud). C'est la priorité. » Il reste moins de trois semaines aux Bordelaises pour se roder avant une entame de Championnat consistante, à Metz. Les nombreux matchs à venir, face à des adversaires très solides, rempliront cet objectif. Car il ne faudra pas traîner afin de ne pas vivre la même saison que l'an passé, collé en fond de classement.

« L'objectif, c'est les play-offs, annonce Manu Mayonnade. Il faut des objectifs pour stimuler les gens, et j'y crois. Bien sûr, on a une multitude de paramètres contre nous : le renouvellement de l'effectif, la saison régulière qui laisse peu d'opportunités de se rattraper, la situation administrative pas simple en début d'année... Mais j'identifie un peu les équipes avec qui on peut se bagarrer. Et pourquoi pas nous ? Si on entre dans une spirale positive, si on peut tirer dans le même sens avec la qualité de jeu telle qu'on se l'imagine, on peut ambitionner ça. » Dans sept mois, on pensera peut-être que l'Union revient de très loin. Mais sur les bords du Bassin d'Arcachon ou ceux de la Garonne, on n'est plus à une surprise près.

Le chiffre : 22,4
C'est, en années, la moyenne d'âge de l'UMBB lors de son premier match amical, à Nîmes. Et ce sera, à peu de choses près, la moyenne pour toute la saison. En LFH, seul Issy-Paris pourrait faire plus jeune...

La phrase :
« Entre Myriam et moi, il ne faut jamais dire jamais. »
D'Emmanuel Mayonnade, au sujet de Myriam Borg-Korfanty, qui ne fait pas partie de l'effectif girondin cette saison. Mais l'une des deux dernières championnes du monde en activité (avec Sophie Herbrecht) n'a pas annoncé sa retraite. Et on se souvient qu'elle était revenue prêter un coup de main il y a 18 mois...

L'info en plus : quel nom pour le club ?
Aujourd'hui, nous avons parlé de l'Union Mios-Biganos-Bègles. C'est encore le nom officiel de l'entité. Mais plus pour longtemps. La ville de Bordeaux, qui a apporté un soutien financier indispensable pour sauver le club, va sans doute apparaître dans le nouveau nom. Supplantera-t-elle totalement les trois autres cités ? Aura-t-on un « Union Bordeaux-Bègles » comme en rugby ? Les réunions en interne se multiplient pour trancher.

L'interview...

Audrey Deroin : « L'envie de manger les gens sur le terrain ! »

Blessée dès la 3e journée la saison dernière, l'internationale Audrey Deroin (25 ans) a vécu avec frustration une saison dernière faite de hauts et de bas pour l'Union. Désormais reconvertie arrière, la gauchère compte bien créér la surprise avec son club.

Comment se passe la reprise pour vous ?
Je ne suis pas encore à 100 % mais je bosse pour retrouver mon niveau de jeu, et j'ai encore du physique à prendre sur ma jambe. Mais je n'ai pas de douleur ou d'appréhension, et j'ai l'envie de manger les gens sur le terrain ! Pendant un an j'ai pas joué, c'était très long pour moi. On va dire que j'ai pris une année sabbatique (rires). Maintenant je suis comme une balle.

Et une nouvelle arrière !
Quand mon coach m'a proposé ça, j'ai tout de suite signé. Le poste d'ailier, je ne perdrais pas les repères, cela fait plusieurs années que j'y joue. Là, je peaufine mon jeu au poste d'arrière, ça peut être une plus-value pour moi de jouer sur les deux postes. J'adore, cela m'apporte beaucoup de responsabilités. C'est un nouveau challenge à 25 ans, en revenant de blessure, moi j'adore, je prends !

Comment avez-vous vécu la saison dernière, avec ce risque de descente ?
C'a été une année compliquée, mais cela fait grandir. On apprend beaucoup de choses sur soi-même, on en tire beaucoup de positif. Bien sûr, l'équipe a changé et ce n'est pas évident mais ça fait partie des aléas du sport et ça ne m'étonne pas. On a quand même gardé un petit noyau de l'an dernier, beaucoup de joueuses du centre de formation, il y a 2-3 joueuses qui arrivent et qu'on connaissait déjà... C'est une nouvelle aventure.

Avec une équipe très, très jeune...
Oui mais ce sont des bonnes pousses qui arrivent. Elles vont avoir du temps de jeu, des responsabilités, alors elles sont à l'endroit idéal pour progresser au plus vite. La jeunesse apporte un peu de fraîcheur, j'aime bien, elles en veulent et cela dynamise le groupe. Et quand nous, les « cadres », on sera en train de boiter sur le terrain, elles apporteront leur insouciance (sourire).

Ce groupe peut-il atteindre les play-offs, l'objectif annoncé ?
Il nous reste moins de trois semaines, on bosse à fond tous les jours, on créé des affinités, on communique énormément, il y a une bonne ambiance... Il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas. Maintenant, il faut arrêter de parler et place aux actes. On va prendre match par match et, puisqu'on n'a pas de Coupe d'Europe, on veut réussir quelque chose dans les Coupes nationales et en Championnat. On prend tout cette année. Tout le monde voudra nous enterrer mais on n'est pas si vulnérables que ça.

Le programme de l'UMBB
Nîmes – UMBB, 32-30
Fleury – UMBB, 25-18
12 août : UMBB – Vardar Skopje (MAC)
13 août : UMBB – Nantes
Panthera Cup (21-22 août) avec Fleury, Issy-Paris et Brest (D2).
1e journée de LFH : Metz – UMBB
Le calendrier complet en cliquant ici.

Déjà visités :
« A Besançon, Raphaëlle Tervel pose sa patte »
« Dijon veut grandir plus vite »

Notre prochaine étape du tour de France des clubs nous emmènera à... Toulon.