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Nantes : fin de saison pour Lawson, Bruneau en approche

LBE

dimanche 22 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 3 min 59 de lecture

L’arrière gauche du NLA, blessée à l’épaule de longue date, a choisi de se faire opérer à la fin du mois. « Peut-être un mal pour un bien », positive celle qui en a terminé de sa saison. Audrey Bruneau pourrait la remplacer, mais rien ne sera décidé dans l’urgence.

Ses trois buts, à Höör, samedi, auront été les derniers de sa saison. Wendy Lawson aurait aimé, une dernière fois, fêter la victoire avec ses coéquipières, la qualification aussi. L’arrière gauche internationale, 24 ans, a finalement fini son année 2015 sur une défaite. Sa saison par la même occasion. Car voilà de longs mois – « au moins deux ans », dit-elle – que la Nantaise (1,6 but de moyenne à 47%) souffre de l’épaule, plus ou moins, et serre les dents pour jouer. « On m’a toujours dit que c’était une tendinite, je faisais du kiné et ça allait. » Des examens plus poussés ont pourtant révélé une épaule sérieusement endommagée, avec un tendon presque rompu. A tel point que, outre perdre de la force et de l’amplitude dans son geste sur le terrain, Wendy Lawson avait du mal à lever l’épaule droite dans sa vie quotidienne, « même pour étendre mon linge ». « Le chirurgien a été honnête : c’était soit l’opération, soit le handball devenait trop compliqué pour moi. » L’Auboise de naissance a bien entendu choisi la première option.

Un coup dur, le premier, puisque la joueuse avait échappé aux graves blessures jusqu’ici. Le tout alors que l’arrière avait découvert l’équipe de France, grâce à des performances remarquées, en attaque comme en défense, et qu’elle s’était consacrée à 100% à ses études cette saison, après l’obtention d’un BTS en management des unités commerciales. « Je ne vais pas le cacher, depuis que j’avais mis le pied en équipe de France, j’avais, dans un coin de ma tête, le rêve de jouer les Jeux olympiques, confie l’ancienne Bisontine. Là, ça restera un rêve. Le plus dur à encaisser, c’est que ce n’est pas une blessure soudaine, mais quelque-chose qui est là depuis longtemps, dont on a mis beaucoup de temps à déceler la gravité. Que personne ne l’ait vu, ça me met un peu en colère. »

Elle sera opérée le 30 novembre et prise en charge à la clinique de Nantes, puis suivra le traditionnel protocole de rééducation. Temps estimé : 6 à 8 mois. « On va croiser les doigts pour être bien en juillet prochain, pour la reprise. Mais avec les épaules, ce n’est pas simple. Il faut que tout soit fait correctement. » Alors, il lui restera deux années de contrat au NLA, « pour montrer que la fin de saison 2014 n’était pas anodine, que j’ai bien ma place en LFH ». « Ce sera peut-être un mal pour un bien », veut croire Wendy.


Audrey Bruneau dans l’attente

Depuis que la liquidation de l’UBBMB est acquise (mais toujours pas validée par le tribunal de commerce), Audrey Bruneau s’est rapprochée de Nantes. Bien que convoitée à l’étranger, par le club roumain de Craiova où évolue Laurisa Landre notamment, l’avenir de l’arrière internationale, 23 ans, semblait s’écrire sur les bords de la Loire, où elle remplacerait donc Wendy Lawson. Bruneau est arrivée mercredi à Nantes, où elle est « à l’essai », officiellement. Le terme n’est pas vraiment approprié pour une joueuse de son calibre et qui sort d’une bonne demi-saison en Gironde.

En réalité, elle est en attente d’une confirmation quant à un prochain engagement avec le NLA. Les dirigeants réfléchissent encore : d'un côté, il n'y a aucun risque cette année puisque aucune descente en D2 et la base arrière est déjà étoffée (lire ci-dessous) ; de l'autre, le club a réussi la meilleure saison de son histoire (5e au final et le droit de découvrir la Coupe d’Europe) et reste ambitieux. Tout devrait être réglé début décembre entre les deux parties.


Une Néerlandaise a déjà signé

Isabelle Jongenelen, arrière droite de 24 ans, s’est, elle, déjà engagée avec le club nantais jusqu’à la fin de saison, avec une option pour une année supplémentaire. La Néerlandaise (photo ci-dessus), en test à l’entraînement depuis deux grosses semaines, a convaincu qu’elle pouvait être un joker médical utile à Mia Marie Moldrup, blessée en préparation. Jongenelen connaît le Championnat de France pour avoir déjà joué une saison en LFH, avec Mios-Biganos, lors de la saison 2012-2013 (3,8 buts de moyenne à 41%). Son intégration sera d’autant plus facilitée par sa compatriote Esther Schop, pivot arrivée cet été au club.

Nantes : fin de saison pour Lawson, Bruneau en approche 

LBE

dimanche 22 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 3 min 59 de lecture

L’arrière gauche du NLA, blessée à l’épaule de longue date, a choisi de se faire opérer à la fin du mois. « Peut-être un mal pour un bien », positive celle qui en a terminé de sa saison. Audrey Bruneau pourrait la remplacer, mais rien ne sera décidé dans l’urgence.

Ses trois buts, à Höör, samedi, auront été les derniers de sa saison. Wendy Lawson aurait aimé, une dernière fois, fêter la victoire avec ses coéquipières, la qualification aussi. L’arrière gauche internationale, 24 ans, a finalement fini son année 2015 sur une défaite. Sa saison par la même occasion. Car voilà de longs mois – « au moins deux ans », dit-elle – que la Nantaise (1,6 but de moyenne à 47%) souffre de l’épaule, plus ou moins, et serre les dents pour jouer. « On m’a toujours dit que c’était une tendinite, je faisais du kiné et ça allait. » Des examens plus poussés ont pourtant révélé une épaule sérieusement endommagée, avec un tendon presque rompu. A tel point que, outre perdre de la force et de l’amplitude dans son geste sur le terrain, Wendy Lawson avait du mal à lever l’épaule droite dans sa vie quotidienne, « même pour étendre mon linge ». « Le chirurgien a été honnête : c’était soit l’opération, soit le handball devenait trop compliqué pour moi. » L’Auboise de naissance a bien entendu choisi la première option.

Un coup dur, le premier, puisque la joueuse avait échappé aux graves blessures jusqu’ici. Le tout alors que l’arrière avait découvert l’équipe de France, grâce à des performances remarquées, en attaque comme en défense, et qu’elle s’était consacrée à 100% à ses études cette saison, après l’obtention d’un BTS en management des unités commerciales. « Je ne vais pas le cacher, depuis que j’avais mis le pied en équipe de France, j’avais, dans un coin de ma tête, le rêve de jouer les Jeux olympiques, confie l’ancienne Bisontine. Là, ça restera un rêve. Le plus dur à encaisser, c’est que ce n’est pas une blessure soudaine, mais quelque-chose qui est là depuis longtemps, dont on a mis beaucoup de temps à déceler la gravité. Que personne ne l’ait vu, ça me met un peu en colère. »

Elle sera opérée le 30 novembre et prise en charge à la clinique de Nantes, puis suivra le traditionnel protocole de rééducation. Temps estimé : 6 à 8 mois. « On va croiser les doigts pour être bien en juillet prochain, pour la reprise. Mais avec les épaules, ce n’est pas simple. Il faut que tout soit fait correctement. » Alors, il lui restera deux années de contrat au NLA, « pour montrer que la fin de saison 2014 n’était pas anodine, que j’ai bien ma place en LFH ». « Ce sera peut-être un mal pour un bien », veut croire Wendy.


Audrey Bruneau dans l’attente

Depuis que la liquidation de l’UBBMB est acquise (mais toujours pas validée par le tribunal de commerce), Audrey Bruneau s’est rapprochée de Nantes. Bien que convoitée à l’étranger, par le club roumain de Craiova où évolue Laurisa Landre notamment, l’avenir de l’arrière internationale, 23 ans, semblait s’écrire sur les bords de la Loire, où elle remplacerait donc Wendy Lawson. Bruneau est arrivée mercredi à Nantes, où elle est « à l’essai », officiellement. Le terme n’est pas vraiment approprié pour une joueuse de son calibre et qui sort d’une bonne demi-saison en Gironde.

En réalité, elle est en attente d’une confirmation quant à un prochain engagement avec le NLA. Les dirigeants réfléchissent encore : d'un côté, il n'y a aucun risque cette année puisque aucune descente en D2 et la base arrière est déjà étoffée (lire ci-dessous) ; de l'autre, le club a réussi la meilleure saison de son histoire (5e au final et le droit de découvrir la Coupe d’Europe) et reste ambitieux. Tout devrait être réglé début décembre entre les deux parties.


Une Néerlandaise a déjà signé

Isabelle Jongenelen, arrière droite de 24 ans, s’est, elle, déjà engagée avec le club nantais jusqu’à la fin de saison, avec une option pour une année supplémentaire. La Néerlandaise (photo ci-dessus), en test à l’entraînement depuis deux grosses semaines, a convaincu qu’elle pouvait être un joker médical utile à Mia Marie Moldrup, blessée en préparation. Jongenelen connaît le Championnat de France pour avoir déjà joué une saison en LFH, avec Mios-Biganos, lors de la saison 2012-2013 (3,8 buts de moyenne à 41%). Son intégration sera d’autant plus facilitée par sa compatriote Esther Schop, pivot arrivée cet été au club.