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Le PSG toujours devant, la bagarre s'intensifie derrière

LMSL

mercredi 25 novembre 2015 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

Paris mène la danse, St Raphaël chute sur le fil à Cesson, ce qui donne le champ libre à Montpellier qui en fonction de sa performance ce jeudi soir face à Toulouse, a la possibilité de s'installer en solitaire à la 2ème place. En queue de classement, Tremblay grâce à un Bojinovic rayonnant a poussé un peu plus Chartres vers la 2ème division.

par Yves MICHEL

 "Je suis Paris"... l'inscription installée au centre du maillot, en lieu et place de l'habituel sponsor, n'a pris son sens qu'au bout d'une dizaine de minutes. Le temps nécessaire au PSG pour imposer sa mainmise face à une équipe de Créteil aux allures très juvéniles et totalement décomplexée. C'est Noka Serdarusic lui-même qui en posant énergiquement son 1er temps mort (2-5 à la 9ème), sifflera la fin de la récré. Le PSG a des devoirs qu'il ne peut occulter. "Sur l'entame, nous n'avons pas été assez agressifs et appliqués, reconnaissait Luka Karabatic. C'est d'autant plus dommageable qu'avant le match, le coach nous avait prévenu du danger. Créteil a mis du rythme et nous a distancés. Il a fallu un bon Paris pour l'emporter." Après une bonne explication de texte, tout est rentré dans l'ordre et sous l'impulsion d'un Omeyer au diapason de ses prestations en Ligue des Champions et d'un Nikola Karabatic très percutant et insaisissable, le PSG a fait un écart qui n'a cessé d'augmenter (17-13 à la pause). En seconde période, Paris n'a eu qu'à gérer son avance et la faire fructifier (34-27).  Pourtant, Créteil n'a jamais baissé les bras et a continué à se montrer généreux. Dans l'effort et le spectacle. Mais malgré la cadence et les sollicitations auxquelles elle est habituée, l'équipe parisienne est quasiment intouchable en ce moment. "Je trouve que nous avons mis plus d'intensité que lors de notre match (perdu) contre eux en coupe de la Ligue, constatait Christophe Mazel. Quelques pertes de balle nous ont pénalisés mais on a bien résisté sur des actions placées. Ils ont su exploiter nos erreurs d'une manière redoutable. Je leur souhaite un bon déplacement à Veszprém." Dès le match terminé, les Parisiens ont changé de costume, la tête tournée vers la Hongrie où samedi les attend un rendez-vous capital pour la 1ère place du groupe de Ligue des Champions.    

Xavier Barachet apte pour Veszprém ?

Blessé à la cheville lors de la Golden League, il y a trois semaines, Xavier Barachet a réintégré l'effectif du PSG. L'arrière droit tricolore n'a toujours pas repris la compétition mais pourrait faire partie du groupe qui se déplacera samedi à Veszprém. "On a encore parlé avec le médecin aujourd'hui (mercredi), a précisé Noka Serdarusic. C'est vrai que Xavier fait tout ce qu'il faut pour être prêt pour samedi, il en fait même plus que ce qu'il devrait pour revenir en forme, on verra s'il est à 100% pour ce match. S'il ne l'est pas, je pense qu'on se passera de lui pour qu'il revienne à fond, le match suivant." Par ailleurs, Samuel Honrubia et Luc Abalo préservés ce mercredi, seront bien opérationnels en fin de semaine.



Saint Raphaël s'essouffle    

Montpellier même privé jusqu'à la trêve de Diego Simonet (luxation à un doigt de la main droite) a la possibilité dès ce jeudi soir de s'installer seul à la 2ème place. Pour cela, les Héraultais doivent s'imposer ou partager les points avec Toulouse

Saint Raphaël aurait pu ramener au moins un point de Cesson. A l'amorce du money-time, rien n'avait basculé et même si Benoit Doré avait donné l'avantage aux Bretons (28-27), il restait ces fameuses cinq dernières minutes pour tout décanter. Arrêts de gardiens, maladresses en tout genre et perte de balle, rien de plus n'était marqué et le score ne bougeait pas. Parmi les satisfactions de la soirée, à noter, la performance des deux gardiens Bonnefoi (Cesson - 11 arrêts) et Popescu (St Raphaël - 12) et les cinq buts de champ de l'ailier Léo Leboulaire (notre photo). "Je suis bien-sûr satisfait pour l'équipe et à titre individuel, notait l'intéressé. L'objectif était de les faire courir car on se doutait bien qu'ils auraient un peu moins de fraîcheur et de lucidité après leur match de coupe d'Europe ce week-end en Islande. On ne s'en est pas trop mal sorti." Peu loquaces, les Varois ont esquivé la conférence de presse. Pour eux, la période reste difficile après un nul à domicile face à Aix et un petit succès à Chartres.




Fin de série pour Dunkerque

Est-ce que parce qu'il veut laisser un très bon souvenir dans le cœur des supporters de Nantes que Matias Schulz réalise ces derniers temps, des prestations de haut niveau. Face à Dunkerque, le portier argentin s'est particulièrement illustré (17 arrêts). Du coup et même si l'écart est serré (27-25), le "H" a mis fin à la fâcheuse habitude prise par les Nordistes depuis la saison 2011-2012 de repartir de Loire-Atlantique, invaincus. Tout s'est joué dans l'ultime minute lorsque Nantes qui en 2ème mi-temps avait compté jusqu'à 4 longueurs d'avance, a su contenir les assauts dunkerquois. C'est Florian Delecroix qui portera le coup de grâce peu avant le buzzer.  

Les remèdes du docteur "Dugi"

A Tremblay, il a fallu parer au plus pressé surtout après le forfait pour une longue période d'Obrad Ivezic qui se rajoutait à celui d'Aljosa Rezar. Szilvester Liszkai a débarqué mardi à la mi-journée, a soigné quelques réglages avec ses nouveaux coéquipiers et a pris la route de Chartres. Le Hongrois se souviendra positivement de ce déplacement puisque derrière la 2ème (et désormais la 1ère) défense du championnat, il a su montrer sa détermination et son envie de bien faire, rendant au final, une très honorable feuille de route avec 13 parades. Comme en face, le Bosnien Grahovac n'est pas resté les bras croisés avec sensiblement les mêmes stats (14 arrêts), ce n'est pas de ce côté qu'il faut se pencher pour expliquer les raisons de la nouvelle déconvenue du promu, toujours à la recherche de son 1er succès en D1. Tremblay a désormais dans son effectif, l'élément capable de faire la différence. Mladen Bojinovic (notre photo) est l'homme de la situation. Lui aussi (comme le gardien magyar) a pris le train tremblaysien en marche. A 38 ans, il est toujours à fond, toujours aussi exubérant et démonstratif mais apporte à cette équipe ce supplément d'âme qui lui manquait. Les dirigeants euréliens peuvent au moins avoir un regret. Celui de n'avoir pas su mener cet été, une négociation avec le Serbe, sans doute un peu trop exigeant financièrement par rapport à ce que le club pouvait lui verser. Avec sa prestation de ce mercredi soir (14 buts sur 18 tirs dont 8/9 à 7 mètres), ces mêmes dirigeants doivent se poser quelques questions. Surtout  après avoir recruté à la place avec la même enveloppe, un arrière turc venu de nulle part et qui d'ailleurs va y retourner, un demi-centre serbe (mais pas le bon) nostalgique de son passé ou un pivot russe, sans doute plus inspiré par les ballets du Bolchoï. Au fil du match, l'écart entre les deux équipes n'a guère évolué (19-19 à la 40ème) avant que le dernier quart d'heure ne bascule en faveur des Franciliens. Comme un symbole, c'est "Dugi" qui a planté le dernier but. A Chartres, plus que jamais, le spectre du retour en pro D2 plane sous les lambris de la halle Jean Cochet. Tremblay de son côté a gagné son 2ème match de la saison mais n'est pas encore sorti d'affaire. Mais il y a du mieux. Surtout depuis le retour du recordman des titres en D1.   

Le réveil aixois

On évitera de parler de déclic après cette victoire qui marque l'après Wiltberger. Pays d'Aix a tout simplement fait offensivement un match plus appliqué que Nîmes, son adversaire. Les partenaires de Jérôme Fernandez ont aussi pu compter sur un grand gardien Robin Cappelle (notre photo) qui a surtout été déterminant dans le 1er acte (11 parades contre 6 après la pause). Jamais les Gardois n'ont pu passer devant au tableau d'affichage. Ils ont commis bien trop de fautes et ont été trop maladroits pour s'imposer. Encore au contact (21-19) à la 40ème, l'USAM a subi un véritable déluge dans le dernier quart d'heure (33-28). La prestation d'un Saurina (1/8) aux abonnés absents ou d'un Gudjonsson très moyen (6/14) a tranché avec la régularité d'un Yvan Gérard (8/9 dont 6/6 au pénalty) ou d'un Andreu, miraculeusement retrouvé (5/5).




PARIS SAINT-GERMAIN - US CRETEIL   34 - 27 (MT: 17-13)

Statistiques du match

*****************************  

HBC NANTES - DUNKERQUE HGL       27 - 25  (MT: 14-13)

Statistiques du match

*****************************

PAYS AIX UC - USAM NIMES GARD    33 - 28 (MT: 17-12)

Statistiques du match

*****************************

CESSON RENNES - SAINT RAPHAEL VHB   28 - 27   (MT: 14-16)

Statistiques du match

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CHARTRES MH 28 - TREMBLAY EN FRANCE     25 - 31  (MT: 12-13)

Statistiques du match

Le PSG toujours devant, la bagarre s'intensifie derrière 

LMSL

mercredi 25 novembre 2015 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

Paris mène la danse, St Raphaël chute sur le fil à Cesson, ce qui donne le champ libre à Montpellier qui en fonction de sa performance ce jeudi soir face à Toulouse, a la possibilité de s'installer en solitaire à la 2ème place. En queue de classement, Tremblay grâce à un Bojinovic rayonnant a poussé un peu plus Chartres vers la 2ème division.

par Yves MICHEL

 "Je suis Paris"... l'inscription installée au centre du maillot, en lieu et place de l'habituel sponsor, n'a pris son sens qu'au bout d'une dizaine de minutes. Le temps nécessaire au PSG pour imposer sa mainmise face à une équipe de Créteil aux allures très juvéniles et totalement décomplexée. C'est Noka Serdarusic lui-même qui en posant énergiquement son 1er temps mort (2-5 à la 9ème), sifflera la fin de la récré. Le PSG a des devoirs qu'il ne peut occulter. "Sur l'entame, nous n'avons pas été assez agressifs et appliqués, reconnaissait Luka Karabatic. C'est d'autant plus dommageable qu'avant le match, le coach nous avait prévenu du danger. Créteil a mis du rythme et nous a distancés. Il a fallu un bon Paris pour l'emporter." Après une bonne explication de texte, tout est rentré dans l'ordre et sous l'impulsion d'un Omeyer au diapason de ses prestations en Ligue des Champions et d'un Nikola Karabatic très percutant et insaisissable, le PSG a fait un écart qui n'a cessé d'augmenter (17-13 à la pause). En seconde période, Paris n'a eu qu'à gérer son avance et la faire fructifier (34-27).  Pourtant, Créteil n'a jamais baissé les bras et a continué à se montrer généreux. Dans l'effort et le spectacle. Mais malgré la cadence et les sollicitations auxquelles elle est habituée, l'équipe parisienne est quasiment intouchable en ce moment. "Je trouve que nous avons mis plus d'intensité que lors de notre match (perdu) contre eux en coupe de la Ligue, constatait Christophe Mazel. Quelques pertes de balle nous ont pénalisés mais on a bien résisté sur des actions placées. Ils ont su exploiter nos erreurs d'une manière redoutable. Je leur souhaite un bon déplacement à Veszprém." Dès le match terminé, les Parisiens ont changé de costume, la tête tournée vers la Hongrie où samedi les attend un rendez-vous capital pour la 1ère place du groupe de Ligue des Champions.    

Xavier Barachet apte pour Veszprém ?

Blessé à la cheville lors de la Golden League, il y a trois semaines, Xavier Barachet a réintégré l'effectif du PSG. L'arrière droit tricolore n'a toujours pas repris la compétition mais pourrait faire partie du groupe qui se déplacera samedi à Veszprém. "On a encore parlé avec le médecin aujourd'hui (mercredi), a précisé Noka Serdarusic. C'est vrai que Xavier fait tout ce qu'il faut pour être prêt pour samedi, il en fait même plus que ce qu'il devrait pour revenir en forme, on verra s'il est à 100% pour ce match. S'il ne l'est pas, je pense qu'on se passera de lui pour qu'il revienne à fond, le match suivant." Par ailleurs, Samuel Honrubia et Luc Abalo préservés ce mercredi, seront bien opérationnels en fin de semaine.



Saint Raphaël s'essouffle    

Montpellier même privé jusqu'à la trêve de Diego Simonet (luxation à un doigt de la main droite) a la possibilité dès ce jeudi soir de s'installer seul à la 2ème place. Pour cela, les Héraultais doivent s'imposer ou partager les points avec Toulouse

Saint Raphaël aurait pu ramener au moins un point de Cesson. A l'amorce du money-time, rien n'avait basculé et même si Benoit Doré avait donné l'avantage aux Bretons (28-27), il restait ces fameuses cinq dernières minutes pour tout décanter. Arrêts de gardiens, maladresses en tout genre et perte de balle, rien de plus n'était marqué et le score ne bougeait pas. Parmi les satisfactions de la soirée, à noter, la performance des deux gardiens Bonnefoi (Cesson - 11 arrêts) et Popescu (St Raphaël - 12) et les cinq buts de champ de l'ailier Léo Leboulaire (notre photo). "Je suis bien-sûr satisfait pour l'équipe et à titre individuel, notait l'intéressé. L'objectif était de les faire courir car on se doutait bien qu'ils auraient un peu moins de fraîcheur et de lucidité après leur match de coupe d'Europe ce week-end en Islande. On ne s'en est pas trop mal sorti." Peu loquaces, les Varois ont esquivé la conférence de presse. Pour eux, la période reste difficile après un nul à domicile face à Aix et un petit succès à Chartres.




Fin de série pour Dunkerque

Est-ce que parce qu'il veut laisser un très bon souvenir dans le cœur des supporters de Nantes que Matias Schulz réalise ces derniers temps, des prestations de haut niveau. Face à Dunkerque, le portier argentin s'est particulièrement illustré (17 arrêts). Du coup et même si l'écart est serré (27-25), le "H" a mis fin à la fâcheuse habitude prise par les Nordistes depuis la saison 2011-2012 de repartir de Loire-Atlantique, invaincus. Tout s'est joué dans l'ultime minute lorsque Nantes qui en 2ème mi-temps avait compté jusqu'à 4 longueurs d'avance, a su contenir les assauts dunkerquois. C'est Florian Delecroix qui portera le coup de grâce peu avant le buzzer.  

Les remèdes du docteur "Dugi"

A Tremblay, il a fallu parer au plus pressé surtout après le forfait pour une longue période d'Obrad Ivezic qui se rajoutait à celui d'Aljosa Rezar. Szilvester Liszkai a débarqué mardi à la mi-journée, a soigné quelques réglages avec ses nouveaux coéquipiers et a pris la route de Chartres. Le Hongrois se souviendra positivement de ce déplacement puisque derrière la 2ème (et désormais la 1ère) défense du championnat, il a su montrer sa détermination et son envie de bien faire, rendant au final, une très honorable feuille de route avec 13 parades. Comme en face, le Bosnien Grahovac n'est pas resté les bras croisés avec sensiblement les mêmes stats (14 arrêts), ce n'est pas de ce côté qu'il faut se pencher pour expliquer les raisons de la nouvelle déconvenue du promu, toujours à la recherche de son 1er succès en D1. Tremblay a désormais dans son effectif, l'élément capable de faire la différence. Mladen Bojinovic (notre photo) est l'homme de la situation. Lui aussi (comme le gardien magyar) a pris le train tremblaysien en marche. A 38 ans, il est toujours à fond, toujours aussi exubérant et démonstratif mais apporte à cette équipe ce supplément d'âme qui lui manquait. Les dirigeants euréliens peuvent au moins avoir un regret. Celui de n'avoir pas su mener cet été, une négociation avec le Serbe, sans doute un peu trop exigeant financièrement par rapport à ce que le club pouvait lui verser. Avec sa prestation de ce mercredi soir (14 buts sur 18 tirs dont 8/9 à 7 mètres), ces mêmes dirigeants doivent se poser quelques questions. Surtout  après avoir recruté à la place avec la même enveloppe, un arrière turc venu de nulle part et qui d'ailleurs va y retourner, un demi-centre serbe (mais pas le bon) nostalgique de son passé ou un pivot russe, sans doute plus inspiré par les ballets du Bolchoï. Au fil du match, l'écart entre les deux équipes n'a guère évolué (19-19 à la 40ème) avant que le dernier quart d'heure ne bascule en faveur des Franciliens. Comme un symbole, c'est "Dugi" qui a planté le dernier but. A Chartres, plus que jamais, le spectre du retour en pro D2 plane sous les lambris de la halle Jean Cochet. Tremblay de son côté a gagné son 2ème match de la saison mais n'est pas encore sorti d'affaire. Mais il y a du mieux. Surtout depuis le retour du recordman des titres en D1.   

Le réveil aixois

On évitera de parler de déclic après cette victoire qui marque l'après Wiltberger. Pays d'Aix a tout simplement fait offensivement un match plus appliqué que Nîmes, son adversaire. Les partenaires de Jérôme Fernandez ont aussi pu compter sur un grand gardien Robin Cappelle (notre photo) qui a surtout été déterminant dans le 1er acte (11 parades contre 6 après la pause). Jamais les Gardois n'ont pu passer devant au tableau d'affichage. Ils ont commis bien trop de fautes et ont été trop maladroits pour s'imposer. Encore au contact (21-19) à la 40ème, l'USAM a subi un véritable déluge dans le dernier quart d'heure (33-28). La prestation d'un Saurina (1/8) aux abonnés absents ou d'un Gudjonsson très moyen (6/14) a tranché avec la régularité d'un Yvan Gérard (8/9 dont 6/6 au pénalty) ou d'un Andreu, miraculeusement retrouvé (5/5).




PARIS SAINT-GERMAIN - US CRETEIL   34 - 27 (MT: 17-13)

Statistiques du match

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HBC NANTES - DUNKERQUE HGL       27 - 25  (MT: 14-13)

Statistiques du match

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PAYS AIX UC - USAM NIMES GARD    33 - 28 (MT: 17-12)

Statistiques du match

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CESSON RENNES - SAINT RAPHAEL VHB   28 - 27   (MT: 14-16)

Statistiques du match

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CHARTRES MH 28 - TREMBLAY EN FRANCE     25 - 31  (MT: 12-13)

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