Information Handzone... Micke Brasseleur est de retour en LNH ! Le prometteur gaucher s'est engagé pour deux saisons avec l'US Ivry. Exilé depuis novembre dernier en 2ème division allemande, il compte dès l'été prochain, relancer sa carrière dans le club val-de-marnais.   

par Yves MICHEL

Après avoir été laissé libre par Tremblay et trouvé en 2ème division allemande à Coburg (actuel 3ème et potentiel promu en Bundesliga) de quoi terminer la saison, Micke Brasseleur va faire son retour dans le championnat français dès l'été prochain dans les rangs de l'US Ivry. Et ce jusqu'en 2018.

En délicatesse avec David Christmann depuis l'arrivée du coach dans le club séquanodionysien, l'arrière droit en manque de temps de jeu, avait trouvé outre-Rhin à 300 km de la frontière française, un peu plus de sérénité et de considération.

Son désir de revenir en région parisienne où il a grandi (il a commencé le hand sur le tard à 16 ans, au Bourget puis Villemomble) et s'exprimer dans un environnement qui est plus à la mesure de ses qualités, a été plus fort et l'US Ivry (actuel 12ème de LNH avec 6 pts d'avance sur... Tremblay le 1er relégable) a sauté sur la (bonne) occasion. Le joueur retrouvera dans le Val-de-Marne, un entraîneur qu'il connait bien Rastko Stefanovic, à l'époque adjoint de Dragan Zovko à Tremblay.

Le gaucher, ancien international juniors, en réserve sur la liste de Claude Onesta avant l'Euro 2014, est bien décidé à presque 23 ans (il les aura le 16 avril prochain) à prendre un nouvel envol. En souhaitant cette fois-ci que cela soit le bon !



Micke Brasseleur: "Ivry... je n'aurais pas pu trouver meilleure opportunité" 

Présent ce lundi matin à Ivry pour satisfaire à un contrôle médical, Micke Brasseleur a repris le chemin de l'Allemagne où il a retrouvé ce qui est son cadre de vie depuis la mi-novembre 2015. C'est totalement détendu et heureux d'être fixé sur son avenir, l'été prochain, qu'il a répondu à nos questions.

Quand tu as quitté Tremblay, pensais-tu que ton retour serait si rapide ?
Franchement, quand je suis parti l'année dernière, je me suis dit qu'il fallait que je vive cette expérience en Allemagne. Il fallait aussi que je vois à quel point la France me manquait.

Le Francilien que tu es, a du mal à s'adapter ?
J'ai lié quelques amitiés dans l'équipe mais c'est quand même différent. Par rapport à mes potes en France, ici, on n'a pas les mêmes sujets de discussion, pas forcément les mêmes centres d'intérêt. L'accumulation de plein de petits détails fait qu'il fallait que je rentre.  

Ivry, c'est la bonne opportunité ?
Je pense que je n'aurais pas pu trouver meilleure opportunité. Je recherchais un club qui soit en D1, qui soit proche de chez moi, de ma famille donc là, pour le coup, je ne pouvais pas mieux tomber.

Dans quel état d'esprit reviens-tu ?
Je suis parfaitement conscient qu'il va falloir que je bosse encore plus et je pense même que je vais retrouver l'entraîneur le mieux indiqué pour y parvenir. J'ai eu l'occasion de travailler avec Rastko pendant six mois lorsqu'il a pris la suite de Stéphane Imbratta et ses méthodes me conviennent parfaitement.

La présence de Stéfanovic à Ivry a-t-elle compté ?
Clairement. Il sait ce que je suis capable de faire, ce que je dois travailler, c'est vraiment un plus pour moi. 

C'est un peu une revanche pour toi ?
Je suis parti de Tremblay de mon plein gré mais j'étais obligé car on ne me faisait plus jouer, on était trois sur le poste, il fallait que je m'en aille. Je reviens avec la ferme intention de marquer ma présence dans le championnat français. Il y a un petit peu de revanche peut-être aussi envers moi-même, en me disant que je n'en ai pas fait assez auparavant. Mais c'est sûr que ça m'a fait ch... de quitter mon club, mon département, mon pays.

En 2013, tu étais proche de France A... De voir que Kounkoud et Rémili y sont, cela doit te donner des idées ?
Je dois d'abord dire que je suis super content pour eux car ce sont mes potes et c'est génial qu'ils aient participé à l'Euro. Maintenant c'est clair que moi aussi, j'aimerais y aller, c'est mon objectif. J'ai eu un petit souci par rapport à mon coude ces derniers temps, là ça va beaucoup mieux, je vais repartir à zéro dans un nouveau club. J'ai 22 ans, je ne suis pas si vieux que ça ! (rires)   

Micke BRASSELEUR
né le 16 avril 1993 à Paris

Arrière droit

son fait d'armes: le 7 juin 2013 lors de la dernière journée en LNH et du sacre du PSG, il inscrit 12 buts à une des meilleures défenses de France

47 matches en LNH / 118 buts