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Stéphanie Ludwig à la barre de l'Aviron Bayonnais

Nationale 1F

samedi 16 juillet 2016 - © Davy Bodiguel

 3 min 21 de lecture

Cinq nouvelles têtes à l'Aviron Bayonnais durant l'intersaison dont Stéphanie Ludwig, l'ancienne internationale tricolore est la nouvelle coach en chef de l'équipe basque nouvellement promue en N1F.

C’est assurément la recrue vedette de l’Aviron Bayonnais en cet été 2016… elle ne jouera certes pas avec la tunique bleue ciel du club Basque à la rentrée prochaine mais elle connaît tout des spécificités du handball : la nouvelle coach Bayonnaise se nomme Stéphanie Ludwig. Championne du Monde 2003 (153 sélections en équipe de France) et quadruple championne de France avec Metz entre 1999 à 2004, l’ex-internationale Française a un palmarès long comme le bras : une expérience du haut niveau qu’elle a mise au service des garçons d’Anglet-Biarritz en N3M la saison passée et qu’elle met aujourd’hui à la disposition de Bayonne, un club tout juste promu en N1. Dauphin de Bordes en poule 1 fin mai, le collectif emmené par Jennifer Ducassou a ainsi gagné son ticket vers l’échelon supérieur. Dans les faits, il s’agit d’un retour en troisième division nationale après l’avoir côtoyé la dernière fois en 2003/04… douze ans avant !

Et pour tenir le choc à ce niveau, l’Aviron a dû recruter en conséquence : la Miossaise Margot Mayer-Drouot vient renforcer le poste de pivot et remplacera Ana Ascery en partance pour Bruguières. Joueuse de Mont-de-Marsan en N3F, Clémence Amadou rejoint également les rangs Bayonnais. De l’expérience aussi chez les recrues avec Emilie Delattre-Chevalier en provenance d’Anglet-Biarritz, une joueuse âgée de 36 ans ayant connu la D1F avec Besançon et Dijon. Internationale Guinéenne de 27 ans, Fanta Diallo évoluait la saison dernière à Ste Maure-Troyes et a déjà l’expérience de ce niveau N1. Quatre arrivées pour un seul départ, le groupe fanion Bayonnais est plus étoffé que l’an passé. « Notre objectif, c’est le maintien en N1… d’où ce recrutement pour tenter de doubler tous les postes et répondre aux exigences de cette division » indique Stéphanie Ludwig.

Un championnat exigent d’abord par les longs voyages qu’il engendre puisque Bayonne, tout comme son voisin Bordais, se retrouve en poule 3 : direction le Sud-est avec Le Pouzin (Ardèche) ou encore Nice et Antibes (Alpes Maritimes) comme futurs adversaires. « Ce qui nous ennuie, ce sont les déplacements » poursuit la nouvelle coach Bayonnaise. « On est un peu au bout du monde. On rencontrera des équipes du sud-est et les déplacements nous prendront quasiment tout le week-end sachant qu’il n’y a pas beaucoup de liaisons de train. C’est évident que ça va nous coûter en terme d’énergie et de fatigue. On aurait préféré être en poule 1 avec Angoulême, Bergerac… mais on fait avec et on s’adapte. Pour ma part, c’est un peu l’inconnu. Quoiqu’il en soit, on fera tout pour se maintenir en N1. Les filles sont très motivées. L’objectif, c’est de pérenniser le club à ce niveau et de le structurer encore plus sachant que la D1 ou la D2 ne sont pas envisageables dans l’immédiat ».

Stéphanie Ludwig n’avait pour l’heure jamais coaché à ce niveau : « c’est un défi, un vrai challenge. J’ai hâte de commencer ». Reprise dès le 1er août pour le groupe Bayonnais : « j’ai besoin de connaître d’avantage mon équipe, de passer du temps ensemble. Ça nous laissera du temps pour travailler ». Et la reprise du championnat est prévue début septembre à domicile dans le palais des sports fétiche de Lauga face à un autre promu, la réserve de Nice. Avant cette reprise, les Bayonnaises joueront le premier tour de Coupe de France du côté de Mont-de-Marsan (N3) en guise d’ultime match de préparation.

Stéphanie Ludwig à la barre de l'Aviron Bayonnais 

Nationale 1F

samedi 16 juillet 2016 - © Davy Bodiguel

 3 min 21 de lecture

Cinq nouvelles têtes à l'Aviron Bayonnais durant l'intersaison dont Stéphanie Ludwig, l'ancienne internationale tricolore est la nouvelle coach en chef de l'équipe basque nouvellement promue en N1F.

C’est assurément la recrue vedette de l’Aviron Bayonnais en cet été 2016… elle ne jouera certes pas avec la tunique bleue ciel du club Basque à la rentrée prochaine mais elle connaît tout des spécificités du handball : la nouvelle coach Bayonnaise se nomme Stéphanie Ludwig. Championne du Monde 2003 (153 sélections en équipe de France) et quadruple championne de France avec Metz entre 1999 à 2004, l’ex-internationale Française a un palmarès long comme le bras : une expérience du haut niveau qu’elle a mise au service des garçons d’Anglet-Biarritz en N3M la saison passée et qu’elle met aujourd’hui à la disposition de Bayonne, un club tout juste promu en N1. Dauphin de Bordes en poule 1 fin mai, le collectif emmené par Jennifer Ducassou a ainsi gagné son ticket vers l’échelon supérieur. Dans les faits, il s’agit d’un retour en troisième division nationale après l’avoir côtoyé la dernière fois en 2003/04… douze ans avant !

Et pour tenir le choc à ce niveau, l’Aviron a dû recruter en conséquence : la Miossaise Margot Mayer-Drouot vient renforcer le poste de pivot et remplacera Ana Ascery en partance pour Bruguières. Joueuse de Mont-de-Marsan en N3F, Clémence Amadou rejoint également les rangs Bayonnais. De l’expérience aussi chez les recrues avec Emilie Delattre-Chevalier en provenance d’Anglet-Biarritz, une joueuse âgée de 36 ans ayant connu la D1F avec Besançon et Dijon. Internationale Guinéenne de 27 ans, Fanta Diallo évoluait la saison dernière à Ste Maure-Troyes et a déjà l’expérience de ce niveau N1. Quatre arrivées pour un seul départ, le groupe fanion Bayonnais est plus étoffé que l’an passé. « Notre objectif, c’est le maintien en N1… d’où ce recrutement pour tenter de doubler tous les postes et répondre aux exigences de cette division » indique Stéphanie Ludwig.

Un championnat exigent d’abord par les longs voyages qu’il engendre puisque Bayonne, tout comme son voisin Bordais, se retrouve en poule 3 : direction le Sud-est avec Le Pouzin (Ardèche) ou encore Nice et Antibes (Alpes Maritimes) comme futurs adversaires. « Ce qui nous ennuie, ce sont les déplacements » poursuit la nouvelle coach Bayonnaise. « On est un peu au bout du monde. On rencontrera des équipes du sud-est et les déplacements nous prendront quasiment tout le week-end sachant qu’il n’y a pas beaucoup de liaisons de train. C’est évident que ça va nous coûter en terme d’énergie et de fatigue. On aurait préféré être en poule 1 avec Angoulême, Bergerac… mais on fait avec et on s’adapte. Pour ma part, c’est un peu l’inconnu. Quoiqu’il en soit, on fera tout pour se maintenir en N1. Les filles sont très motivées. L’objectif, c’est de pérenniser le club à ce niveau et de le structurer encore plus sachant que la D1 ou la D2 ne sont pas envisageables dans l’immédiat ».

Stéphanie Ludwig n’avait pour l’heure jamais coaché à ce niveau : « c’est un défi, un vrai challenge. J’ai hâte de commencer ». Reprise dès le 1er août pour le groupe Bayonnais : « j’ai besoin de connaître d’avantage mon équipe, de passer du temps ensemble. Ça nous laissera du temps pour travailler ». Et la reprise du championnat est prévue début septembre à domicile dans le palais des sports fétiche de Lauga face à un autre promu, la réserve de Nice. Avant cette reprise, les Bayonnaises joueront le premier tour de Coupe de France du côté de Mont-de-Marsan (N3) en guise d’ultime match de préparation.

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