bandeau handzone

LSL: Alerte Enlèvement: Dunkerque a disparu !

LMSL

mercredi 19 octobre 2016 - © Yves Michel

 8 min 44 de lecture

Grandeur et décadence. En s'inclinant cette fois-ci à Ivry, Dunkerque, le champion de France 2014 fait un vol plané au classement et Patrick Cazal, son entraîneur tire le signal d'alarme. Ce que n'aura pas à faire ses collègues de Nantes, Aix, Cesson, Chambéry et encore moins Paris qui sont sortis vainqueurs de cette 5ème journée. Ce jeudi, Montpellier et son gardien Nikola Portner aimeraient bien en faire de même en déplacement à St Raphaël.   

par Yves MICHEL

Les stats' sont faites pour être bousculées. En championnat, Ivry n’avait plus gagné à domicile face à Dunkerque depuis le 20 septembre 2008. Cette mauvaise série s’est arrêtée ce mercredi soir pour les Val-de-Marnais qui sur la lancée de leurs bons résultats face à Montpellier et Nantes, ont empoché deux points de plus, amenant leur total à cinq. Si leur succès face aux Nordistes ne souffre d’aucune contestation, ce sont surtout les carences de l’adversaire qui ont été mises en évidence. De cette équipe sacrée championne en 2014, il ne reste plus rien. Seulement quelques souvenirs évanescents et un entraîneur totalement désabusé qui après la défaite à Delaune (28-21) a mis du temps à trouver les mots pour expliquer... l'inexplicable. « On ne sent plus d’âme, plus d’équipe, souffle Patrick Cazal. Je ne suis pas loin de croire qu’il y a un "je-m’en-foutisme" de mes joueurs. Quand on croise leur regard, il y a des sourires narquois. A moments donnés, ils sont plus intéressés par leur propre derrière que par l’équipe. Aujourd’hui, on a perdu cet esprit de la gagne et je suis très inquiet. Cela fait penser à une équipe qui l’an dernier est allée en D2. On a des similitudes et ce sera aussi pour les mêmes raisons. » Il ne faut pas se voiler la face, Dunkerque traverse une très mauvaise passe. Alors c’est vrai, le début de calendrier avec Chambéry, St Raphaël et Paris n’était pas de tout repos. Perdre à Ivry pourquoi pas. Mais au moins s’il y avait eu un soupçon de rébellion, une envie de se faire violence ? « Ce groupe n’est plus capable de faire des efforts et de dégager une énergie positive, renchérit le technicien. Aujourd’hui, je n’ai plus de joueurs. »  Les mots de l’entraîneur dunkerquois sont durs et choisis à dessein. Le Réunionnais veut provoquer un électrochoc, un réveil des consciences. Surtout chez ceux qui semblent ne plus se sentir concernés par l’enjeu (huit éléments sont en fin de contrat en juin). Un argument que ne veut pas entendre Guillaume Joli (notre photo de tête) un des rares dans l’effectif à faire front et qui ce mercredi, après trois semaines d’absences dues à une élongation au mollet, aurait souhaité un meilleur retour en D1 française. « On sort avec beaucoup de frustration, de colère et de tristesse. De la colère car personne n’est au niveau où on devrait être donc il faut vite se remobiliser. C’est dans ces moments qu’on va voir des hommes de qualité. Je n’ai pas pour habitude de tirer sur les gens, si on a des choses à se dire, on le fera en face. Il y a de l’inquiétude car désormais il faut regarder vers le bas (l’USDK est avant dernière ex aequo avec Saran) et  se remettre, TOUS au travail si on ne veut pas vivre une saison longue et difficile. Avant de parler, il faut être performant sur le terrain. » Et c’est donc loin d’être le cas, à l’inverse de l’US Ivry qui a affirmé son autorité et sa maîtrise sur un match où Vium Troelsen (7/9), Del Arco (5/10 – notre photo ci-dessous) et l’incontournable François-Xavier Chapon (16 arrêts) se sont vraiment mis en évidence. « Sur l’ensemble de la partie, constate le portier ivryen, nous avons très bien défendu. Comme ça, c’est plus facile de faire des arrêts. On savait en début de saison qu’on avait une équipe avec du potentiel et ce qui est intéressant, c’est que cela a fonctionné très rapidement. Sincèrement, on aurait très bien pu se retrouver à 0 point à la mi-novembre. Avec la série qu’on vient de réaliser, il y a moins de pression sur les épaules. » Le hasard du calendrier fait que les deux équipes se retrouvent dans dix jours toujours à Ivry en 8ème de finale de Coupe de la Ligue. Ce qui pour Dunkerque pourrait prendre au choix des allures de rédemption ou... d’inhumation.


Pendant presque 45 minutes, Aix et Toulouse ne se sont pas quittés. Et puis dans le dernier quart d'heure, les Provençaux ont décidé de s'émanciper de la surveillance de leur adversaire à la faveur de quelques arrêts de leur gardien Stephen Nielsen plus déterminants et d'un niveau de jeu plus élevé que les Hauts Garonnais. Le dénouement a été indécis jusqu'au bout mais après un coup d'arrêt et la cinglante défaite face à Montpellier, Pays d'Aix retrouve des couleurs (38-35).

A Nîmes, le Parnasse n'impressionne plus. Jamais devant au tableau d'affichage, les Gardois sont tombés sur une équipe de Nantes qui avait à cœur de renouer avec le succès. Malgré son capitaine Florent Ferreiro qui a montré l'exemple (7 buts), l'USAM a trouvé sur sa route la jeunesse nantaise avec Nicolas Tournat très efficace (7 buts également). Le "H" a eu besoin de six minutes pour prendre ses marques et ensuite le large (16-21 à la pause) avant de connaître un coup de moins bien à la reprise (22-23 à la 40è) mais terminer sur un léger acquis (31-34).

C'est par la force des baïonnettes mais surtout du bras de Damir Bicanic (8 buts) et du revenant Edin Basic (7) que Chambéry s'est sorti du piège tendu à Saran. Si le promu n'a jamais pris les commandes du tableau d'affichage, il s'est retrouvé grâce notamment à Matthieu Drouhin, à une longueur des Savoyards à moins de 4 minutes du terme (32-33). C'est à l'expérience que Chambéry va s'imposer avec en fin de rencontre, deux arrêts déterminants du jeune Julien Meyer (33-36).



A Cesson, Geir Gudmundsson (notre photo) aime les séries. Assez discret jusque-là, l'Islandais a donné raison à Yérime Sylla de le laisser sur le parquet. Il a inscrit consécutivement quatre buts en moins de cinq minutes face à Créteil. C'était dans le dernier quart d'heure et il y avait longtemps que les Bretons avaient mis la misère aux Franciliens. Avec une équipe bricolée, Christophe Mazel n'a pu enchaîner sur la dynamique du succès face à Chambéry. Trois pénaltys vendangés, 11 pertes de balle, il n'en a pas fallu plus pour que l'ensemble cristolien se désagrège et se retrouve asphyxié par la pression cessonnaise. Le sursis n'a duré que les dix premières minutes avant que le scénario ne tourne à la punition (33-23 score final).  

Le mot punition (mais celle-là était attendue) est à accoler au résultat de PSG-Sélestat. La différence de niveau, de moyens et d'expérience a été parfaitement respectée. Le record de la saison 2012-2013 (écart de 15 buts) n'a pas été battu mais Paris s'est largement imposé, cette fois-ci, 38-25. Si Daniel Narcisse a été très peu utilisé, si Mikkel Hansen continue à être fâché avec les tirs, Uwe Gensheimer et Nikola Karabatic, Luc Abalo et Nédim Rémili ont répondu présents. Les Alsaciens eux, ont fait ce qu'ils ont pu. Ce n'est assurément pas devant un tel adversaire qu'ils pourront décoller au classement. Ils restent en queue de wagon avec 5 défaites en autant de sorties.



Montpellier veut (et peut) se rapprocher de la tête

Après 5 journées, non seulement le PSG est la seule équipe à avoir réalisé un sans faute mais également tous ses rivaux directs ont perdu quelques points. Le face à face ce soir entre St Raphaël et Montpellier revêt donc toute son importance dans la course pour le podium. Les Héraultais qui lors des deux dernières saisons ont plutôt bien réussi leur déplacement dans le Var restent prudents face à un adversaire qui n'est pas au mieux. Nikola Portner, un des deux gardiens du MHB s'attend à un match très engagé. 

Est ce qu'on peut considérer ce déplacement comme un match test ?
On va dire que chaque match compte. Quel que soit l'adversaire. On a trop été inconstants au début et en une semaine, on a réussi à passer d'une équipe qui prend 30 buts à une équipe qui n'en prend plus que 22. On a donc montré de quoi on était capable mais il faut que ça dure.

La défense a été montrée du doigt. C'est le chantier majeur de Montpellier ?
Des ajustements sont encore à réaliser mais chacun est déterminé à mourir l'un pour l'autre. Il y a une vraie solidarité, une vraie entente sur et en dehors du terrain.

St Raphaël n'est pas au mieux. Est-ce le meilleur moment pour les affronter ?
Tôt ou tard, il faut que ça arrive. Ils sont dans le même cas que nous et ils ont perdu des points sur des matches où ils pensaient peut-être gagner. A la maison, ils vont être redoutables et on les respecte beaucoup. On sait à quoi s'attendre, notamment au niveau de l'engagement.

C'est surtout Vincent Gérard qu'on a beaucoup vu... n'est-ce pas un peu frustrant pour toi ?
Mon père me dit souvent que je suis dans le même bateau que les autres, donc je ne regarde pas qui a plus de temps de jeu que l'autre. J'essaie d'être performant quand le coach fait appel à moi. Quand j'étais plus jeune, j'étais toujours surclassé et j'ai toujours du me battre pour gagner ma place. Là, c'est pareil. Le coach sait de quoi je suis capable et de mon côté, je vais continuer à travailler. Je suis aussi venu pour apprendre et découvrir.  


                Patrick Cazal, l'entraîneur dunkerquois désarmé devant la passivité de ses joueurs

PAYS AIX UCFENIX TOULOUSE          38 - 35    (MT: 19-21)
Statistiques du match

*****************************

CESSON RENNES METROPOLE - US CRETEIL  33 - 23   (MT: 15-10)
Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALLDUNKERQUE HGL       28 - 21    (MT: 14-10)
Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALLSELESTAT ALSACE          38 - 25     (MT: 18-9)
Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HB - CHAMBERY SAVOIE      33 - 36    (MT: 16-22)
Statistiques du match

*****************************

USAM NIMES GARD - HBC NANTES       31 - 34     (MT: 16-21)
Statistiques du match

LSL: Alerte Enlèvement: Dunkerque a disparu !  

LMSL

mercredi 19 octobre 2016 - © Yves Michel

 8 min 44 de lecture

Grandeur et décadence. En s'inclinant cette fois-ci à Ivry, Dunkerque, le champion de France 2014 fait un vol plané au classement et Patrick Cazal, son entraîneur tire le signal d'alarme. Ce que n'aura pas à faire ses collègues de Nantes, Aix, Cesson, Chambéry et encore moins Paris qui sont sortis vainqueurs de cette 5ème journée. Ce jeudi, Montpellier et son gardien Nikola Portner aimeraient bien en faire de même en déplacement à St Raphaël.   

par Yves MICHEL

Les stats' sont faites pour être bousculées. En championnat, Ivry n’avait plus gagné à domicile face à Dunkerque depuis le 20 septembre 2008. Cette mauvaise série s’est arrêtée ce mercredi soir pour les Val-de-Marnais qui sur la lancée de leurs bons résultats face à Montpellier et Nantes, ont empoché deux points de plus, amenant leur total à cinq. Si leur succès face aux Nordistes ne souffre d’aucune contestation, ce sont surtout les carences de l’adversaire qui ont été mises en évidence. De cette équipe sacrée championne en 2014, il ne reste plus rien. Seulement quelques souvenirs évanescents et un entraîneur totalement désabusé qui après la défaite à Delaune (28-21) a mis du temps à trouver les mots pour expliquer... l'inexplicable. « On ne sent plus d’âme, plus d’équipe, souffle Patrick Cazal. Je ne suis pas loin de croire qu’il y a un "je-m’en-foutisme" de mes joueurs. Quand on croise leur regard, il y a des sourires narquois. A moments donnés, ils sont plus intéressés par leur propre derrière que par l’équipe. Aujourd’hui, on a perdu cet esprit de la gagne et je suis très inquiet. Cela fait penser à une équipe qui l’an dernier est allée en D2. On a des similitudes et ce sera aussi pour les mêmes raisons. » Il ne faut pas se voiler la face, Dunkerque traverse une très mauvaise passe. Alors c’est vrai, le début de calendrier avec Chambéry, St Raphaël et Paris n’était pas de tout repos. Perdre à Ivry pourquoi pas. Mais au moins s’il y avait eu un soupçon de rébellion, une envie de se faire violence ? « Ce groupe n’est plus capable de faire des efforts et de dégager une énergie positive, renchérit le technicien. Aujourd’hui, je n’ai plus de joueurs. »  Les mots de l’entraîneur dunkerquois sont durs et choisis à dessein. Le Réunionnais veut provoquer un électrochoc, un réveil des consciences. Surtout chez ceux qui semblent ne plus se sentir concernés par l’enjeu (huit éléments sont en fin de contrat en juin). Un argument que ne veut pas entendre Guillaume Joli (notre photo de tête) un des rares dans l’effectif à faire front et qui ce mercredi, après trois semaines d’absences dues à une élongation au mollet, aurait souhaité un meilleur retour en D1 française. « On sort avec beaucoup de frustration, de colère et de tristesse. De la colère car personne n’est au niveau où on devrait être donc il faut vite se remobiliser. C’est dans ces moments qu’on va voir des hommes de qualité. Je n’ai pas pour habitude de tirer sur les gens, si on a des choses à se dire, on le fera en face. Il y a de l’inquiétude car désormais il faut regarder vers le bas (l’USDK est avant dernière ex aequo avec Saran) et  se remettre, TOUS au travail si on ne veut pas vivre une saison longue et difficile. Avant de parler, il faut être performant sur le terrain. » Et c’est donc loin d’être le cas, à l’inverse de l’US Ivry qui a affirmé son autorité et sa maîtrise sur un match où Vium Troelsen (7/9), Del Arco (5/10 – notre photo ci-dessous) et l’incontournable François-Xavier Chapon (16 arrêts) se sont vraiment mis en évidence. « Sur l’ensemble de la partie, constate le portier ivryen, nous avons très bien défendu. Comme ça, c’est plus facile de faire des arrêts. On savait en début de saison qu’on avait une équipe avec du potentiel et ce qui est intéressant, c’est que cela a fonctionné très rapidement. Sincèrement, on aurait très bien pu se retrouver à 0 point à la mi-novembre. Avec la série qu’on vient de réaliser, il y a moins de pression sur les épaules. » Le hasard du calendrier fait que les deux équipes se retrouvent dans dix jours toujours à Ivry en 8ème de finale de Coupe de la Ligue. Ce qui pour Dunkerque pourrait prendre au choix des allures de rédemption ou... d’inhumation.


Pendant presque 45 minutes, Aix et Toulouse ne se sont pas quittés. Et puis dans le dernier quart d'heure, les Provençaux ont décidé de s'émanciper de la surveillance de leur adversaire à la faveur de quelques arrêts de leur gardien Stephen Nielsen plus déterminants et d'un niveau de jeu plus élevé que les Hauts Garonnais. Le dénouement a été indécis jusqu'au bout mais après un coup d'arrêt et la cinglante défaite face à Montpellier, Pays d'Aix retrouve des couleurs (38-35).

A Nîmes, le Parnasse n'impressionne plus. Jamais devant au tableau d'affichage, les Gardois sont tombés sur une équipe de Nantes qui avait à cœur de renouer avec le succès. Malgré son capitaine Florent Ferreiro qui a montré l'exemple (7 buts), l'USAM a trouvé sur sa route la jeunesse nantaise avec Nicolas Tournat très efficace (7 buts également). Le "H" a eu besoin de six minutes pour prendre ses marques et ensuite le large (16-21 à la pause) avant de connaître un coup de moins bien à la reprise (22-23 à la 40è) mais terminer sur un léger acquis (31-34).

C'est par la force des baïonnettes mais surtout du bras de Damir Bicanic (8 buts) et du revenant Edin Basic (7) que Chambéry s'est sorti du piège tendu à Saran. Si le promu n'a jamais pris les commandes du tableau d'affichage, il s'est retrouvé grâce notamment à Matthieu Drouhin, à une longueur des Savoyards à moins de 4 minutes du terme (32-33). C'est à l'expérience que Chambéry va s'imposer avec en fin de rencontre, deux arrêts déterminants du jeune Julien Meyer (33-36).



A Cesson, Geir Gudmundsson (notre photo) aime les séries. Assez discret jusque-là, l'Islandais a donné raison à Yérime Sylla de le laisser sur le parquet. Il a inscrit consécutivement quatre buts en moins de cinq minutes face à Créteil. C'était dans le dernier quart d'heure et il y avait longtemps que les Bretons avaient mis la misère aux Franciliens. Avec une équipe bricolée, Christophe Mazel n'a pu enchaîner sur la dynamique du succès face à Chambéry. Trois pénaltys vendangés, 11 pertes de balle, il n'en a pas fallu plus pour que l'ensemble cristolien se désagrège et se retrouve asphyxié par la pression cessonnaise. Le sursis n'a duré que les dix premières minutes avant que le scénario ne tourne à la punition (33-23 score final).  

Le mot punition (mais celle-là était attendue) est à accoler au résultat de PSG-Sélestat. La différence de niveau, de moyens et d'expérience a été parfaitement respectée. Le record de la saison 2012-2013 (écart de 15 buts) n'a pas été battu mais Paris s'est largement imposé, cette fois-ci, 38-25. Si Daniel Narcisse a été très peu utilisé, si Mikkel Hansen continue à être fâché avec les tirs, Uwe Gensheimer et Nikola Karabatic, Luc Abalo et Nédim Rémili ont répondu présents. Les Alsaciens eux, ont fait ce qu'ils ont pu. Ce n'est assurément pas devant un tel adversaire qu'ils pourront décoller au classement. Ils restent en queue de wagon avec 5 défaites en autant de sorties.



Montpellier veut (et peut) se rapprocher de la tête

Après 5 journées, non seulement le PSG est la seule équipe à avoir réalisé un sans faute mais également tous ses rivaux directs ont perdu quelques points. Le face à face ce soir entre St Raphaël et Montpellier revêt donc toute son importance dans la course pour le podium. Les Héraultais qui lors des deux dernières saisons ont plutôt bien réussi leur déplacement dans le Var restent prudents face à un adversaire qui n'est pas au mieux. Nikola Portner, un des deux gardiens du MHB s'attend à un match très engagé. 

Est ce qu'on peut considérer ce déplacement comme un match test ?
On va dire que chaque match compte. Quel que soit l'adversaire. On a trop été inconstants au début et en une semaine, on a réussi à passer d'une équipe qui prend 30 buts à une équipe qui n'en prend plus que 22. On a donc montré de quoi on était capable mais il faut que ça dure.

La défense a été montrée du doigt. C'est le chantier majeur de Montpellier ?
Des ajustements sont encore à réaliser mais chacun est déterminé à mourir l'un pour l'autre. Il y a une vraie solidarité, une vraie entente sur et en dehors du terrain.

St Raphaël n'est pas au mieux. Est-ce le meilleur moment pour les affronter ?
Tôt ou tard, il faut que ça arrive. Ils sont dans le même cas que nous et ils ont perdu des points sur des matches où ils pensaient peut-être gagner. A la maison, ils vont être redoutables et on les respecte beaucoup. On sait à quoi s'attendre, notamment au niveau de l'engagement.

C'est surtout Vincent Gérard qu'on a beaucoup vu... n'est-ce pas un peu frustrant pour toi ?
Mon père me dit souvent que je suis dans le même bateau que les autres, donc je ne regarde pas qui a plus de temps de jeu que l'autre. J'essaie d'être performant quand le coach fait appel à moi. Quand j'étais plus jeune, j'étais toujours surclassé et j'ai toujours du me battre pour gagner ma place. Là, c'est pareil. Le coach sait de quoi je suis capable et de mon côté, je vais continuer à travailler. Je suis aussi venu pour apprendre et découvrir.  


                Patrick Cazal, l'entraîneur dunkerquois désarmé devant la passivité de ses joueurs

PAYS AIX UCFENIX TOULOUSE          38 - 35    (MT: 19-21)
Statistiques du match

*****************************

CESSON RENNES METROPOLE - US CRETEIL  33 - 23   (MT: 15-10)
Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALLDUNKERQUE HGL       28 - 21    (MT: 14-10)
Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALLSELESTAT ALSACE          38 - 25     (MT: 18-9)
Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HB - CHAMBERY SAVOIE      33 - 36    (MT: 16-22)
Statistiques du match

*****************************

USAM NIMES GARD - HBC NANTES       31 - 34     (MT: 16-21)
Statistiques du match

Dans la même rubrique

  1 2 3 4