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CDF F : Bouillargues s’invite, les gros assurent

Coupe de France

jeudi 5 janvier 2017 - Handzone

 6 min 27 de lecture

Vainqueur de Landi/Lampaul, Bouillargues sera le dernier représentant de Nationale 1 en quarts de finale de la Coupe de France. Car les autres costauds n’ont pas tremblé : les quatre premiers du Championnat sont passés sans encombre.

Avant les deux derniers huitièmes de finale (voir plus bas), on peut être sûr d’une chose : Bouillargues sera le seul club présent en quart de finale qui n’appartient pas à l’élite. Les amateures du Gard sont allées chercher leur place mercredi soir en s’imposant chez les Bretonnes de Landi/Lampaul à l’issue d’un match maîtrisé (26-19). Leaders de la poule 3 de N1, les joueuses de Didier Delon ont été impeccables pour valider leur qualification : 3-0 d’entrée de match (5e), une nouvelle accélération avant la pause sous l’impulsion de Pauline Delon (7-11) et un écart toujours bien géré en seconde période en ne laissant jamais les locales revenir à moins de quatre buts.

Bouillargues sera donc seul car les autres « petits » n’ont pas réussi à renverser le favori. Le troisième club de N1, Rochechouart-Saint-Junien, a bien joué les pénibles pendant une heure avec Fleury, mais les vice-championnes de France étaient bien au-dessus ce mercredi (30-20). Bien parties dans le sillage d’Alena Ikhneva (6 buts), les Loirétaines prenaient rapidement de l’avance (4-10, 12e) et la maintenaient jusqu’au repos malgré le réveil des locales, qui trouvaient davantage de solutions en attaque. Le suspense demeurait au cœur de la seconde période (16-21, 43e) mais Fleury en avait gardé suffisamment et la demi-centre Eyatne Rizo Gomez pouvait s’illustrer (7 buts pour son troisième match en France).

La D2 n'a pas tenu

Les deux équipes de D2 n’ont pas non plus fait le poids, qui plus est en déplacement. A Brest, St-Amand n’a jamais pu faire le match, torpillé d’entrée par l’armada bretonne : 12-2 après 20 minutes, le mal était fait et les locales, sans Cléopatre Darleux, déroulaient à l’image de Marine Desgrolard (6/6) et Marion Limal (8/10). Côté nordiste, ce sont les deux ex-Brestoises qui s’illustraient néanmoins, que ce soit Ivana Filipovic avec ses dix buts ou Daniela Pereira et ses douze arrêts. A Nantes, la Stella-St-Maur n’a pas fait mieux. Venues avec huit joueuses de champ seulement, les dernières de D2 ont vite été lâchées (13-4, 20e) par des Nantaises qui ont déroulé ensuite tout au long de la rencontre pour s’imposer de seize bute (37-21).

Issy et Metz s’en sortent au forceps

Restait ensuite les oppositions entre équipes de LFH. Avec plus des deux tiers de l’effectif présent à l’Euro, Issy Paris arrivait avec toutes ses stars qui n’avaient repris que lundi l’entrainement… Face à une équipe de Chambray qui avait montré de très belles choses fin novembre, tout a été compliqué en Touraine pour l’IPH. Mais au final, avec une défense monstrueuse sur les dix dernières minutes et une Stine Oftedal qui a pris les choses en main offensivement sur le même laps de temps, les Parisiennes ont réussi à décrocher leur qualification. Mais que cela fût dur… Entre une Linda Pradel qui aura fait le show soixante minutes durant, une Vanessa Boutrouille dans tous les bons coups en première période, une Sophie Herbrecht parfaite en régulation du jeu chambraisien et une défense 6-0 très compacte qui a mis l’IPH dans le doute, le CTHB a été à deux doigts de s’offrir un joli cadeau pour sa première en 2017. Mais, un match il faut savoir le terminer, et là les choses ont largement coincé quand Chambray menait de 4 buts et avait quelques belles occasions de passer à un +5 qui aurait été très compliqué à gérer pour l’IPH. Raté, Mouna Chebbah de retour après sa blessure, manquait de précision au shoot, les ailières se faisaient croquer par une Silje Solberg qui finissait son match en boulet de canon et place était faite pour le récital Oftedal. Montées de balles, enclenchements, temps forts et même un bijou de but pleine lucarne sur un shoot au-dessus de la défense, la capitaine de la Norvège va tout faire subir aux Tourangelles. Ces coéquipières n’avaient plus qu’à se régaler face à Linda Pradel, tellement elle faisait la différence sur la moindre de ses intentions. Cette joueuse, si par malheur elle quitte la LFH, on saura après combien elle aura illuminé la compétition. Bref la taulière tout en sourire et en facilité va dépiter une Fontaine Blanche qui aura pourtant longtemps cru à l’exploit de ses protégées. Arnaud Gandais pouvait souffler, visiblement il craignait ce déplacement « Entre un CTHB au complet et convaincant, mon groupe qui avait repris lundi, les absences de Niakaté, la blessure dans le match de Deborah Lassource, nous n’étions pas au mieux. On a réussi à se reprendre en défense et finir de façon très solide, c’est un vrai soulagement pour nous. Je crois que nous étions bons à prendre aujourd’hui, mais on a réussi à rester dans le match pour finir au mieux et se qualifier pour la suite ». Une bonne nouvelle aussi est arrivée en ce début d’année 2017 ! Le retour dans le groupe de Sophia Fehri, qui après 1 an d’absence suite à sa rupture des croisés dans cette même salle, va enfin revenir au plus haut niveau. Pour le poste de pivot en France et pour l’IPH, c’est une sacrée bonne nouvelle.

Pour Metz aussi, la voie d'accès aux quarts était résolument verglacée face à Nice. Constellée d'approximations, parsemée de tâtonnements. Notamment au poste d'arrière gauche, où cinq filles se sont relayées pour des résultats mitigés. En dépit d'un moteur froid (1-4, 6e puis 3-5, 15e), d'une tenue de route parfois douteuse sur ses possessions, le leader du Championnat a régulé son allure en fin de première période (9-7 à la 28ème, 10-8 à la pause). La sape de Grace Zaadi (8 buts, 4 passes), les penaltys salutaires d'Ana Gros (4/4 dans les dix dernières minutes) lui ont évité de finir sur le bas-côté (21-16, 58ème puis 22-18, score final). A leur place, les Mosellanes y ont expédié des Niçoises téméraires, mais à court de carburant pour tenir une heure. En dépit de quatre absences (Lachaud, Knutsdottir, Kouyaté, Cissé présente mais touchée au dos), d'un banc exsangue, l'OGCN de Marija Colic (10 arrêts en 52 minutes) n'était pas si loin de refaire le coup d'il y a presque trois ans (victoire 27-34 en quart de finale, le 23 janvier 2014). « L'effectif n'était pas assez étoffé pour venir à bout de Metz, convient Marie François. On a proposé une belle prestation avec les moyens qu'on avait. On ne pouvait pas amener assez de fraîcheur pour rattraper l'écart, mais on n'a rien à regretter. »

Les résultats

Tour 2 | Phase 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
MetzNice221804/01>>
RochechouartFleury les Aubrais203004/01 
NantesSt Maur372104/01>>
ChambrayIssy Paris212404/01 
Landi LampaulBouillargues192604/01 
DijonToulon St-Cyr 06/01 
BrestSt Amand les Eaux371604/01>>
Celles s/BelleBesançon 07/01 


François Dasriaux, Laurent Hoppe et Pierre Menjot

CDF F : Bouillargues s’invite, les gros assurent 

Coupe de France

jeudi 5 janvier 2017 - Handzone

 6 min 27 de lecture

Vainqueur de Landi/Lampaul, Bouillargues sera le dernier représentant de Nationale 1 en quarts de finale de la Coupe de France. Car les autres costauds n’ont pas tremblé : les quatre premiers du Championnat sont passés sans encombre.

Avant les deux derniers huitièmes de finale (voir plus bas), on peut être sûr d’une chose : Bouillargues sera le seul club présent en quart de finale qui n’appartient pas à l’élite. Les amateures du Gard sont allées chercher leur place mercredi soir en s’imposant chez les Bretonnes de Landi/Lampaul à l’issue d’un match maîtrisé (26-19). Leaders de la poule 3 de N1, les joueuses de Didier Delon ont été impeccables pour valider leur qualification : 3-0 d’entrée de match (5e), une nouvelle accélération avant la pause sous l’impulsion de Pauline Delon (7-11) et un écart toujours bien géré en seconde période en ne laissant jamais les locales revenir à moins de quatre buts.

Bouillargues sera donc seul car les autres « petits » n’ont pas réussi à renverser le favori. Le troisième club de N1, Rochechouart-Saint-Junien, a bien joué les pénibles pendant une heure avec Fleury, mais les vice-championnes de France étaient bien au-dessus ce mercredi (30-20). Bien parties dans le sillage d’Alena Ikhneva (6 buts), les Loirétaines prenaient rapidement de l’avance (4-10, 12e) et la maintenaient jusqu’au repos malgré le réveil des locales, qui trouvaient davantage de solutions en attaque. Le suspense demeurait au cœur de la seconde période (16-21, 43e) mais Fleury en avait gardé suffisamment et la demi-centre Eyatne Rizo Gomez pouvait s’illustrer (7 buts pour son troisième match en France).

La D2 n'a pas tenu

Les deux équipes de D2 n’ont pas non plus fait le poids, qui plus est en déplacement. A Brest, St-Amand n’a jamais pu faire le match, torpillé d’entrée par l’armada bretonne : 12-2 après 20 minutes, le mal était fait et les locales, sans Cléopatre Darleux, déroulaient à l’image de Marine Desgrolard (6/6) et Marion Limal (8/10). Côté nordiste, ce sont les deux ex-Brestoises qui s’illustraient néanmoins, que ce soit Ivana Filipovic avec ses dix buts ou Daniela Pereira et ses douze arrêts. A Nantes, la Stella-St-Maur n’a pas fait mieux. Venues avec huit joueuses de champ seulement, les dernières de D2 ont vite été lâchées (13-4, 20e) par des Nantaises qui ont déroulé ensuite tout au long de la rencontre pour s’imposer de seize bute (37-21).

Issy et Metz s’en sortent au forceps

Restait ensuite les oppositions entre équipes de LFH. Avec plus des deux tiers de l’effectif présent à l’Euro, Issy Paris arrivait avec toutes ses stars qui n’avaient repris que lundi l’entrainement… Face à une équipe de Chambray qui avait montré de très belles choses fin novembre, tout a été compliqué en Touraine pour l’IPH. Mais au final, avec une défense monstrueuse sur les dix dernières minutes et une Stine Oftedal qui a pris les choses en main offensivement sur le même laps de temps, les Parisiennes ont réussi à décrocher leur qualification. Mais que cela fût dur… Entre une Linda Pradel qui aura fait le show soixante minutes durant, une Vanessa Boutrouille dans tous les bons coups en première période, une Sophie Herbrecht parfaite en régulation du jeu chambraisien et une défense 6-0 très compacte qui a mis l’IPH dans le doute, le CTHB a été à deux doigts de s’offrir un joli cadeau pour sa première en 2017. Mais, un match il faut savoir le terminer, et là les choses ont largement coincé quand Chambray menait de 4 buts et avait quelques belles occasions de passer à un +5 qui aurait été très compliqué à gérer pour l’IPH. Raté, Mouna Chebbah de retour après sa blessure, manquait de précision au shoot, les ailières se faisaient croquer par une Silje Solberg qui finissait son match en boulet de canon et place était faite pour le récital Oftedal. Montées de balles, enclenchements, temps forts et même un bijou de but pleine lucarne sur un shoot au-dessus de la défense, la capitaine de la Norvège va tout faire subir aux Tourangelles. Ces coéquipières n’avaient plus qu’à se régaler face à Linda Pradel, tellement elle faisait la différence sur la moindre de ses intentions. Cette joueuse, si par malheur elle quitte la LFH, on saura après combien elle aura illuminé la compétition. Bref la taulière tout en sourire et en facilité va dépiter une Fontaine Blanche qui aura pourtant longtemps cru à l’exploit de ses protégées. Arnaud Gandais pouvait souffler, visiblement il craignait ce déplacement « Entre un CTHB au complet et convaincant, mon groupe qui avait repris lundi, les absences de Niakaté, la blessure dans le match de Deborah Lassource, nous n’étions pas au mieux. On a réussi à se reprendre en défense et finir de façon très solide, c’est un vrai soulagement pour nous. Je crois que nous étions bons à prendre aujourd’hui, mais on a réussi à rester dans le match pour finir au mieux et se qualifier pour la suite ». Une bonne nouvelle aussi est arrivée en ce début d’année 2017 ! Le retour dans le groupe de Sophia Fehri, qui après 1 an d’absence suite à sa rupture des croisés dans cette même salle, va enfin revenir au plus haut niveau. Pour le poste de pivot en France et pour l’IPH, c’est une sacrée bonne nouvelle.

Pour Metz aussi, la voie d'accès aux quarts était résolument verglacée face à Nice. Constellée d'approximations, parsemée de tâtonnements. Notamment au poste d'arrière gauche, où cinq filles se sont relayées pour des résultats mitigés. En dépit d'un moteur froid (1-4, 6e puis 3-5, 15e), d'une tenue de route parfois douteuse sur ses possessions, le leader du Championnat a régulé son allure en fin de première période (9-7 à la 28ème, 10-8 à la pause). La sape de Grace Zaadi (8 buts, 4 passes), les penaltys salutaires d'Ana Gros (4/4 dans les dix dernières minutes) lui ont évité de finir sur le bas-côté (21-16, 58ème puis 22-18, score final). A leur place, les Mosellanes y ont expédié des Niçoises téméraires, mais à court de carburant pour tenir une heure. En dépit de quatre absences (Lachaud, Knutsdottir, Kouyaté, Cissé présente mais touchée au dos), d'un banc exsangue, l'OGCN de Marija Colic (10 arrêts en 52 minutes) n'était pas si loin de refaire le coup d'il y a presque trois ans (victoire 27-34 en quart de finale, le 23 janvier 2014). « L'effectif n'était pas assez étoffé pour venir à bout de Metz, convient Marie François. On a proposé une belle prestation avec les moyens qu'on avait. On ne pouvait pas amener assez de fraîcheur pour rattraper l'écart, mais on n'a rien à regretter. »

Les résultats

Tour 2 | Phase 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
MetzNice221804/01>>
RochechouartFleury les Aubrais203004/01 
NantesSt Maur372104/01>>
ChambrayIssy Paris212404/01 
Landi LampaulBouillargues192604/01 
DijonToulon St-Cyr 06/01 
BrestSt Amand les Eaux371604/01>>
Celles s/BelleBesançon 07/01 


François Dasriaux, Laurent Hoppe et Pierre Menjot

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