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LSL: Saran mystifie Nîmes et vogue vers le maintien

LMSL

mercredi 15 février 2017 - © Yves Michel

 9 min 50 de lecture

Saran fait fructifier ses coups de génie, cette fois en allant s'imposer à Nîmes et profite des faux-pas de Créteil et Cesson pour garantir un peu plus le maintien. Ivry s'impose face à une équipe de Chambéry totalement à la rue en 1ère période. Leçon de réalisme pour le PSG du côté de Sélestat et pour Montpellier face aux Cristoliens. St Raphaël perd un point face à Pays d'Aix.

par Yves MICHEL
 

C’est à Saran que revient une nouvelle fois la palme de la soirée. Les trublions de Fabien Courtial sont allés réaliser un exploit où personne ne les attendait, dans une forteresse jadis imprenable mais qui depuis de nombreuses semaines est hantée par quelques courants d’air (le dernier succès gardois à domicile remonte au 12 novembre). Non seulement les  Loiretains sont allés s’imposer au Parnasse à Nîmes mais surtout ils ont dominé les débats de la tête et des épaules. L’Usam n’a connu qu’à trois reprises l’espoir d’un éventuel retour, à la 20ème, lorsqu’après un départ canon (3-8 à la 12ème), les visiteurs ont marqué le coup mais ont tenu le -1, en milieu de seconde période avec un retour dos à dos (17-17) et vers la 50ème, lorsque Nîmes n’avait plus qu’un but à remonter. Au final, victoire nette et sans bavure des promus qui assurent encore un peu plus leur maintien parmi l’élite.

Parmi les vainqueurs de la soirée, le gardien Kocic (12 parades) mais également Tomi Vozab (6 réalisations) et Igor Anic (5 buts - notre photo de tête) se sont particulièrement illustrés. L’ancien pivot de Kiel et de l’équipe de France s’est véritablement régalé dans ce genre d’opposition.

Que procure le fait d’aller gagner à Nîmes ?
Un grand plaisir d’autant que ce succès n’est pas volé car on a mené de bout en bout. Ils auraient pu revenir au score mais derrière, on a toujours su trouver les ressources nécessaires pour remettre de la distance. Encore une fois, on vient gagner à l’extérieur et surtout à Nîmes, où depuis le début de ma carrière, j’ai souvent perdu. On peut être fier de nous de ramener deux points de là-bas.

Qu’est ce qui a fait la différence majeure ?
Les arrêts décisifs de notre gardien en 1ère période qui nous permettent de prendre l’avantage psychologique et au score, notre efficacité en attaque en évoluant souvent pour changer (sourires) à 6 contre 6 avec peu de pertes de balle. Et surtout on les a empêchés de développer leur jeu.

Cet objectif de maintien dès la reprise de cette 2ème partie de saison est donc envisageable…
C’est sûr c’est parfait. Allez, il nous reste 2-3 victoires à aller chercher pour être totalement tranquilles. En plus, certains résultats de la soirée (défaites de Créteil et Cesson) nous sont favorables. On ramène des points inattendus (sur les 14 pts, 10 ont été raflés à l’extérieur), on est bien placé et mon souhait est de réaliser un beau maintien.

Cette équipe de Saran, notamment en début de saison a-t-elle été tout le temps prise au sérieux ?
C’est sûr que beaucoup pensait que notre dynamique allait s’arrêter et qu’on souffrirait et que comme on fonctionnait, cela n’allait pas marcher. Et pourtant… La façon dont ça se passe à Saran et le schéma que Fabien Courtial a mis en place rendent les choses plus naturelles. Mais ce n’est pas parce qu’on fait la fiesta et qu’on boit des coups ensemble, que derrière il n’y a pas de travail.

Et malheureusement, pour toi, cela s’arrêtera en juin…
C’était prévu dès le départ puisque je ne signais que pour un an.

Es-tu fixé sur ta situation ?
Pas du tout. La seule chose que je contrôle, c’est mon niveau de jeu, au nombre de buts, je suis 1er pivot, donc je continue sur cette lancée pour taper dans l’œil d’un entraîneur et me donner la possibilité d’aller quelque part à la fin de la saison.




Chambéry sous l'éteignoir ivryen

Elohim Prandi (notre photo) a de qui tenir et lorsque par intermittence, on lui confie les clés du camion d'Ivry ou du moins, la responsabilité de prendre le tir, l'arrière encore international juniors ne se démonte pas et sa puissance de feu fait des dégâts. Ce mercredi, Chambéry l'a appris à ses dépens. Le fils de l'ancien international a été décisif comme l'a d'ailleurs été Rémy Gervelas en seconde période lorsque les Savoyards avaient retrouvé un soupçon d'espoir de refaire le retard accumulé dans le 1er acte. Car outre les soucis dans la transmission, la cohérence dans les choix tactiques et l'engagement défensif durant ces trente 1ères minutes, Chambéry a donné l'impression d'être venu avec le frein à mains dans le Val-de-Marne. Ivica Obrvan a tout essayé, a fait tourner presque tout son banc, multiplié les permutations sur la base arrière sans jamais trouver la solution miracle. Si bien qu'à la pause, l'écart au score n'était en rien surprenant (18-11). « En 1ère, on a été très timide en attaque, regrette Romain Briffe, du coup ils ont réussi à mettre beaucoup de buts sur montée de balle et ils nous ont tout de suite puni là-dessus. En défense, on a eu quelques approximations. » Pourtant, les Chambériens vont y croire en début de seconde période. Des arrêts de Julien Meyer vont notamment redonner de l'espoir, sans pour autant que la tendance ne s'inverse. Loin de là. Pourtant Ivry s'est fait quelques frayeurs et si Rémy Gervelas, encore là n'avait pas déployé toute son adresse et son aplomb devant ses cages, le dénouement aurait pu être tout autre. « On est tombé sur une défense très agressive, poursuit l'arrière savoyard, on a eu trop tendance à porter la balle et pas jouer ensemble. C'est notre défaut majeur. Mais venir gagner à Ivry n'est pas du tout facile. Après, je crois qu'il faut remporter ce genre de match si on veut rester dans le haut de tableau car sinon on va vite se retrouver dans le ventre mou et on n'a pas le droit à ça.» Au bilan comptable, la soirée n'est pas bien fameuse pour les Alpins. A la faveur de son succès (dans le money-time) face à Cesson qui avait mené le plus clair du temps, Toulouse gagne une place et passe devant Chambéry (17 et 16 pts). «C'est sûr, constate Romain Briffe. Il va falloir continuer à être serein à domicile, voire faire quelques perfs en plus et aller gagner à l'extérieur car pour l'instant, c'est ça qui nous pose problème. Il faut qu'on se concentre plus, qu'on soit plus mobilisé et qu'on arrive avec plus de fraîcheur physique sur les matches à l'extérieur.» Quant à Ivry, la gifle de la semaine dernière face au grand rival du Val-de-Marne est en partie oubliée. Ce 4ème succès de la saison ne garantit pas totalement le maintien mais les "Rossoneri" s'en approchent.

Le diaporama de la rencontre Ivry-Chambéry par Lorie Couvillers


Quand Rémy Gervelas veut entendre les questions qui l’arrangent   

Réaction incompréhensible du gardien de buts ivryen hier soir après la rencontre. Rémy Gervelas n’a tout simplement pas apprécié notre réserve sur une comparaison qu’il faisait entre le début de saison où certes les Ivryens avaient battu Montpellier et la victoire de ce mercredi face à Chambéry. Comme souvent dans ce genre de contexte, lorsqu’une remarque ne plait pas, un attroupement se forme. Comble de la situation, des préposés à la sécurité sont intervenus dans ce qui ressemble (de très loin) à une zone mixte, tout simplement pour tenter d’isoler le journaliste de Handzone qui ne faisait que son métier et dont le dictaphone et le stylo représentaient vraisemblablement une menace pour certains. On eut aimé échanger et pourquoi pas nous expliquer avec l’intéressé mais à partir du moment où le climat ne le permettait plus, la discussion n’était plus possible. A la stupide remise en cause de notre légitimité par la simple réflexion que « nous ne sommes pas coach » (faut-il avoir été dans l’Espace pour commenter les récents exploits de Thomas Pesquet ?), nous avons préféré ne pas prendre part à ce qui devenait un monologue. Sur ce, alors que les Chambériens même perdants et c’est tout à leur honneur, s’étaient prêtés de bonne grâce et très rapidement au jeu de l’interview… critique, nous avons décidé de quitter les lieux. On n’ose imaginer le contexte si l’équipe locale s’était inclinée. 
 
Le diaporama de la rencontre Toulouse-Cesson par Mélody Ramirez

Cesson rate le coche et le money-time

A Cesson, ils ne sont pas nombreux à avoir compris quelque chose au film. Un vrai cauchemar. Comment peut-on perdre un match dont on tient le score pendant 54 minutes ? Toulouse ne se pose pas autant de questions. Dominateurs pratiquement le coup d'envoi, profitant de la disette des gardiens adverses (à peine 6 arrêts pour le tandem Idrissi-Pardin, presque le double pour leur vis-à-vis Kévin Bonnefoi), les Bretons ont réalisé une excellente 1ère période. Ils ont ensuite maintenu le cap avant de commencer à tousser à l'entame des dix dernières minutes. Il a fallu quelques pertes de balle répétées, un manque de lucidité dans la finition et une défense moins présente pour que le vent tourne. Le Fénix n'a pris les commandes (32-31) qu'à 4'07 du terme et ne les a plus lâchées pour terminer en boulet de canon (35-31). Tant pis pour Cesson qui s'enfonce (le gisement de pétrole n'est pas loin) et se rapproche de la zone relégable.



Si la leçon infligée par le Paris St Germain à Sélestat (19-32) était prévisible (avec 12 buteurs différents côté parisien), Montpellier a véritablement passé une bonne soirée. A au moins deux titres. Le succès face à Créteil qui a tout le temps couru après le score après avoir pris la foudre en fin de 1ère période mais également concernant le classement. Les Héraultais profitent en effet du faux pas de St Raphaël qui a concédé le nul à Aix en Provence pour revenir à hauteur (en points) des Azuréens. Car les hommes de Jérôme Fernandez ont réalisé ce qui peut être considéré comme un exploit de prendre des points à domicile. Cela ne leur était pas arrivé depuis la victoire du 19 octobre dernier contre Toulouse. St Raphaël pensait avoir fait l'essentiel lorsqu'à moins de 2 minutes du terme, l'avance était de deux longueurs (27-29). Un arrêt de Bauer, le portier aixois et un but sur le gong du pivot égyptien Mohamed Mamdouh (notre photo) ont fait la différence pour arracher l'égalisation. Et contre les Raphaélois, ce résultat a valeur de référence.

La 15ème journée de championnat de D1 masculine se termine ce jeudi avec la rencontre Nantes-Dunkerque. Une opportunité en cas de succès, pour Nantes d'accroître son avance sur St Raphaël au classement mais aussi pour Dunkerque de s'extirper des turpitudes de la zone mouvante.

PAYS AIX UC HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB  29-29 (Mi-temps : 14-13)

Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALLCHAMBERY SAVOIE HB 27-24 (Mi-temps : 18-11)

Statistiques du match

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MONTPELLIER HANDBALL US CRETEIL HANDBALL 35-27 (Mi-temps : 20-15)

Statistiques du match

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SELESTAT ALSACE HANDBALL - PSG HANDBALL 19-32 (Mi-temps : 8-19)

Statistiques du match

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USAM NIMES GARD - USM SARAN HB 25-28 (Mi-temps : 10-14)

Statistiques du match

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FENIX TOULOUSE -  CESSON RENNES MHB 35-31 (Mi-temps : 14-19)

Statistiques du match

LSL: Saran mystifie Nîmes et vogue vers le maintien  

LMSL

mercredi 15 février 2017 - © Yves Michel

 9 min 50 de lecture

Saran fait fructifier ses coups de génie, cette fois en allant s'imposer à Nîmes et profite des faux-pas de Créteil et Cesson pour garantir un peu plus le maintien. Ivry s'impose face à une équipe de Chambéry totalement à la rue en 1ère période. Leçon de réalisme pour le PSG du côté de Sélestat et pour Montpellier face aux Cristoliens. St Raphaël perd un point face à Pays d'Aix.

par Yves MICHEL
 

C’est à Saran que revient une nouvelle fois la palme de la soirée. Les trublions de Fabien Courtial sont allés réaliser un exploit où personne ne les attendait, dans une forteresse jadis imprenable mais qui depuis de nombreuses semaines est hantée par quelques courants d’air (le dernier succès gardois à domicile remonte au 12 novembre). Non seulement les  Loiretains sont allés s’imposer au Parnasse à Nîmes mais surtout ils ont dominé les débats de la tête et des épaules. L’Usam n’a connu qu’à trois reprises l’espoir d’un éventuel retour, à la 20ème, lorsqu’après un départ canon (3-8 à la 12ème), les visiteurs ont marqué le coup mais ont tenu le -1, en milieu de seconde période avec un retour dos à dos (17-17) et vers la 50ème, lorsque Nîmes n’avait plus qu’un but à remonter. Au final, victoire nette et sans bavure des promus qui assurent encore un peu plus leur maintien parmi l’élite.

Parmi les vainqueurs de la soirée, le gardien Kocic (12 parades) mais également Tomi Vozab (6 réalisations) et Igor Anic (5 buts - notre photo de tête) se sont particulièrement illustrés. L’ancien pivot de Kiel et de l’équipe de France s’est véritablement régalé dans ce genre d’opposition.

Que procure le fait d’aller gagner à Nîmes ?
Un grand plaisir d’autant que ce succès n’est pas volé car on a mené de bout en bout. Ils auraient pu revenir au score mais derrière, on a toujours su trouver les ressources nécessaires pour remettre de la distance. Encore une fois, on vient gagner à l’extérieur et surtout à Nîmes, où depuis le début de ma carrière, j’ai souvent perdu. On peut être fier de nous de ramener deux points de là-bas.

Qu’est ce qui a fait la différence majeure ?
Les arrêts décisifs de notre gardien en 1ère période qui nous permettent de prendre l’avantage psychologique et au score, notre efficacité en attaque en évoluant souvent pour changer (sourires) à 6 contre 6 avec peu de pertes de balle. Et surtout on les a empêchés de développer leur jeu.

Cet objectif de maintien dès la reprise de cette 2ème partie de saison est donc envisageable…
C’est sûr c’est parfait. Allez, il nous reste 2-3 victoires à aller chercher pour être totalement tranquilles. En plus, certains résultats de la soirée (défaites de Créteil et Cesson) nous sont favorables. On ramène des points inattendus (sur les 14 pts, 10 ont été raflés à l’extérieur), on est bien placé et mon souhait est de réaliser un beau maintien.

Cette équipe de Saran, notamment en début de saison a-t-elle été tout le temps prise au sérieux ?
C’est sûr que beaucoup pensait que notre dynamique allait s’arrêter et qu’on souffrirait et que comme on fonctionnait, cela n’allait pas marcher. Et pourtant… La façon dont ça se passe à Saran et le schéma que Fabien Courtial a mis en place rendent les choses plus naturelles. Mais ce n’est pas parce qu’on fait la fiesta et qu’on boit des coups ensemble, que derrière il n’y a pas de travail.

Et malheureusement, pour toi, cela s’arrêtera en juin…
C’était prévu dès le départ puisque je ne signais que pour un an.

Es-tu fixé sur ta situation ?
Pas du tout. La seule chose que je contrôle, c’est mon niveau de jeu, au nombre de buts, je suis 1er pivot, donc je continue sur cette lancée pour taper dans l’œil d’un entraîneur et me donner la possibilité d’aller quelque part à la fin de la saison.




Chambéry sous l'éteignoir ivryen

Elohim Prandi (notre photo) a de qui tenir et lorsque par intermittence, on lui confie les clés du camion d'Ivry ou du moins, la responsabilité de prendre le tir, l'arrière encore international juniors ne se démonte pas et sa puissance de feu fait des dégâts. Ce mercredi, Chambéry l'a appris à ses dépens. Le fils de l'ancien international a été décisif comme l'a d'ailleurs été Rémy Gervelas en seconde période lorsque les Savoyards avaient retrouvé un soupçon d'espoir de refaire le retard accumulé dans le 1er acte. Car outre les soucis dans la transmission, la cohérence dans les choix tactiques et l'engagement défensif durant ces trente 1ères minutes, Chambéry a donné l'impression d'être venu avec le frein à mains dans le Val-de-Marne. Ivica Obrvan a tout essayé, a fait tourner presque tout son banc, multiplié les permutations sur la base arrière sans jamais trouver la solution miracle. Si bien qu'à la pause, l'écart au score n'était en rien surprenant (18-11). « En 1ère, on a été très timide en attaque, regrette Romain Briffe, du coup ils ont réussi à mettre beaucoup de buts sur montée de balle et ils nous ont tout de suite puni là-dessus. En défense, on a eu quelques approximations. » Pourtant, les Chambériens vont y croire en début de seconde période. Des arrêts de Julien Meyer vont notamment redonner de l'espoir, sans pour autant que la tendance ne s'inverse. Loin de là. Pourtant Ivry s'est fait quelques frayeurs et si Rémy Gervelas, encore là n'avait pas déployé toute son adresse et son aplomb devant ses cages, le dénouement aurait pu être tout autre. « On est tombé sur une défense très agressive, poursuit l'arrière savoyard, on a eu trop tendance à porter la balle et pas jouer ensemble. C'est notre défaut majeur. Mais venir gagner à Ivry n'est pas du tout facile. Après, je crois qu'il faut remporter ce genre de match si on veut rester dans le haut de tableau car sinon on va vite se retrouver dans le ventre mou et on n'a pas le droit à ça.» Au bilan comptable, la soirée n'est pas bien fameuse pour les Alpins. A la faveur de son succès (dans le money-time) face à Cesson qui avait mené le plus clair du temps, Toulouse gagne une place et passe devant Chambéry (17 et 16 pts). «C'est sûr, constate Romain Briffe. Il va falloir continuer à être serein à domicile, voire faire quelques perfs en plus et aller gagner à l'extérieur car pour l'instant, c'est ça qui nous pose problème. Il faut qu'on se concentre plus, qu'on soit plus mobilisé et qu'on arrive avec plus de fraîcheur physique sur les matches à l'extérieur.» Quant à Ivry, la gifle de la semaine dernière face au grand rival du Val-de-Marne est en partie oubliée. Ce 4ème succès de la saison ne garantit pas totalement le maintien mais les "Rossoneri" s'en approchent.

Le diaporama de la rencontre Ivry-Chambéry par Lorie Couvillers


Quand Rémy Gervelas veut entendre les questions qui l’arrangent   

Réaction incompréhensible du gardien de buts ivryen hier soir après la rencontre. Rémy Gervelas n’a tout simplement pas apprécié notre réserve sur une comparaison qu’il faisait entre le début de saison où certes les Ivryens avaient battu Montpellier et la victoire de ce mercredi face à Chambéry. Comme souvent dans ce genre de contexte, lorsqu’une remarque ne plait pas, un attroupement se forme. Comble de la situation, des préposés à la sécurité sont intervenus dans ce qui ressemble (de très loin) à une zone mixte, tout simplement pour tenter d’isoler le journaliste de Handzone qui ne faisait que son métier et dont le dictaphone et le stylo représentaient vraisemblablement une menace pour certains. On eut aimé échanger et pourquoi pas nous expliquer avec l’intéressé mais à partir du moment où le climat ne le permettait plus, la discussion n’était plus possible. A la stupide remise en cause de notre légitimité par la simple réflexion que « nous ne sommes pas coach » (faut-il avoir été dans l’Espace pour commenter les récents exploits de Thomas Pesquet ?), nous avons préféré ne pas prendre part à ce qui devenait un monologue. Sur ce, alors que les Chambériens même perdants et c’est tout à leur honneur, s’étaient prêtés de bonne grâce et très rapidement au jeu de l’interview… critique, nous avons décidé de quitter les lieux. On n’ose imaginer le contexte si l’équipe locale s’était inclinée. 
 
Le diaporama de la rencontre Toulouse-Cesson par Mélody Ramirez

Cesson rate le coche et le money-time

A Cesson, ils ne sont pas nombreux à avoir compris quelque chose au film. Un vrai cauchemar. Comment peut-on perdre un match dont on tient le score pendant 54 minutes ? Toulouse ne se pose pas autant de questions. Dominateurs pratiquement le coup d'envoi, profitant de la disette des gardiens adverses (à peine 6 arrêts pour le tandem Idrissi-Pardin, presque le double pour leur vis-à-vis Kévin Bonnefoi), les Bretons ont réalisé une excellente 1ère période. Ils ont ensuite maintenu le cap avant de commencer à tousser à l'entame des dix dernières minutes. Il a fallu quelques pertes de balle répétées, un manque de lucidité dans la finition et une défense moins présente pour que le vent tourne. Le Fénix n'a pris les commandes (32-31) qu'à 4'07 du terme et ne les a plus lâchées pour terminer en boulet de canon (35-31). Tant pis pour Cesson qui s'enfonce (le gisement de pétrole n'est pas loin) et se rapproche de la zone relégable.



Si la leçon infligée par le Paris St Germain à Sélestat (19-32) était prévisible (avec 12 buteurs différents côté parisien), Montpellier a véritablement passé une bonne soirée. A au moins deux titres. Le succès face à Créteil qui a tout le temps couru après le score après avoir pris la foudre en fin de 1ère période mais également concernant le classement. Les Héraultais profitent en effet du faux pas de St Raphaël qui a concédé le nul à Aix en Provence pour revenir à hauteur (en points) des Azuréens. Car les hommes de Jérôme Fernandez ont réalisé ce qui peut être considéré comme un exploit de prendre des points à domicile. Cela ne leur était pas arrivé depuis la victoire du 19 octobre dernier contre Toulouse. St Raphaël pensait avoir fait l'essentiel lorsqu'à moins de 2 minutes du terme, l'avance était de deux longueurs (27-29). Un arrêt de Bauer, le portier aixois et un but sur le gong du pivot égyptien Mohamed Mamdouh (notre photo) ont fait la différence pour arracher l'égalisation. Et contre les Raphaélois, ce résultat a valeur de référence.

La 15ème journée de championnat de D1 masculine se termine ce jeudi avec la rencontre Nantes-Dunkerque. Une opportunité en cas de succès, pour Nantes d'accroître son avance sur St Raphaël au classement mais aussi pour Dunkerque de s'extirper des turpitudes de la zone mouvante.

PAYS AIX UC HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB  29-29 (Mi-temps : 14-13)

Statistiques du match

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US IVRY HANDBALLCHAMBERY SAVOIE HB 27-24 (Mi-temps : 18-11)

Statistiques du match

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MONTPELLIER HANDBALL US CRETEIL HANDBALL 35-27 (Mi-temps : 20-15)

Statistiques du match

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SELESTAT ALSACE HANDBALL - PSG HANDBALL 19-32 (Mi-temps : 8-19)

Statistiques du match

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USAM NIMES GARD - USM SARAN HB 25-28 (Mi-temps : 10-14)

Statistiques du match

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FENIX TOULOUSE -  CESSON RENNES MHB 35-31 (Mi-temps : 14-19)

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