Comme à Veszprém, le Paris SG s’est imposé sur le gong à Flensburg d’un tout petit but venu encore une fois d’Uwe Gensheimer mais pour délivrer une passe en kung-fu pour un Nedim Remili qui aura mis à l’occasion son 6° but du match. Avec ce succès 34-33 en terres allemandes, le PSG est encore à l’affût d’un faux pas du Barca dans les 3 dernière journées.

Pourtant on a longtemps cru que Barcelone, à la faveur de victoire facile à Schaffhausen, allait profiter de la démonstration de jeu offensif de Flensburg pour décrocher quasi surement la première place de la poule A à 3 journées de la fin. Mais la force de Paris est de n’avoir jamais lâché l’affaire. Etre arrivé à faire le dos rond quand rien ne fonctionnait en défense en trouvant toujours aux aussi de superbes solutions offensives, soit par un Nedim Remili au bras ravageur soit par un Jesper Nielsen royal en pivot. Le pire dans tout cela c’est que Paris devait sans son bras armé, Mikkel Hansen, resté à Paris pour cause de grippe carabinée. Privé d’une grosse force de frappe de loin, les Parisiens s’en sont remis à d’autres atouts. Le jeu rapide, mais ça, cela devient une marque de fabrique… Mais aussi une vraie patience quand l’attaque se devait d’être placée. Et si Thierry Omeyer ramassait une pleine brouette de ballons dans ses buts, Mathias Anderson en faisait quasiment autant, les anciens portiers Kielers n’étaient pas à la fête sur la première période. Mais c’est justement à la grâce de quelques arrêts de son portier suédois, que Flensburg va arriver à prendre un petit avantage sur la fin de première période. Kentin Mahé, Jim Gottfridsson et Lauge Schmidt s’en étaient donné à cœur joie sur les 20 premières minutes, Petar Djordjic, le bien nommé, en faisait péter quelques-uns pour offrir un +3 inquiétant pour Paris à la pause.

La seconde période allait être une longue course poursuite pour Paris… Campés sur leurs quelques buts d’avance, les hommes de Ljubomir Vranjes, ne lâchaient pas un pouce de terrain et chaque petit rapproché de Paris était aussitôt suivi par une nouvelle accélération. Le yoyo allait continuer un long moment et malgré la très belle prestation de Gorad Skof dans les buts du PSG, cela ne suffisait pas à redonner la main à Paris sur le match. On y croyait un peu à la 48° avec un 28-27 pour Paris signé Nielsen, mais Gottfridsson se chargeait d’étouffer cette révolte dans l’œuf avec un doublé qui remettait ses couleurs dans le droit chemin de la victoire. Et même à 32-29 à la 54°, suite à une récupération d’un tir stoppé de Gorad Skof par Hampus Wanne, on se disait que là, les choses étaient belles et bien cramées. Mais Paris va arriver à se re solidifier défensivement autour de son gardien slovène. Trouver quelques jolies solutions par Luc Abalo et Jesper Nielsen avant qu’Uwe Gensheimer se chipe un ballon de Glandorf sur la tête de Lasse Svan et donne le ballon de la victoire à Paris. Un temps mort plus tard, Paris resservait la même combinaison qu’à Veszprém, mais cette fois Uwe Gensheimer se muait en passeur décisif pour Nedim Remilli au détriment, d’ailleurs, de sa cheville pour le +1 quasi miraculeux et un tantinet hold-up pour un Flensburg Handewitt qui avait fait le boulot pendant 55 minutes…

Les saisons sont faites de miracles parfois, ce matche en est un joli ! Mais surtout grâce doit être rendu à des Parisiens amoindris, mais qui n’ont jamais lâché aussi bien dans les têtes que dans les jambes !

A Flensburg, Flens Arena
Le samedi 18 février 2017 à 17h30
SG Flensburg-Handewitt - Paris Saint-Germain HB : 33 - 34 (Mi-temps : 18-15)
6 000 spectateurs
Arbitres : MM Martin Gjeding et Mads Hansen (Danemark)

Evolution du score : 3-3 5°, 7-5 10°, 8-10 15°, 12-12 20°, 15-14 25°, 18-15 MT - 22-18 35°, 25-22 40°, 26-26 45°, 30-28 50°, 32-30 55°, 33-34 FT.