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LDC M: Paris maîtrise Nantes à l'usure et à l'expérience

Champion's League

samedi 1 avril 2017 - © Yves Michel

 9 min 23 de lecture

Le PSG poursuit sa route en Ligue des Champions. Les Parisiens ont battu Nantes (35-27) au terme d'une rencontre qui s'est décantée en seconde période. En quarts de finale, les partenaires d'Uwe Gensheimer retrouveront le vainqueur de Szeged-Silkeborg, match disputé ce dimanche tout comme un certain Kielce-Montpellier.

par Yves MICHEL au stade Pierre de Coubertin


Un statut de favori dans un match, même quand vous avez limité la casse lors de l’aller et surtout lorsque vous récupérez entre temps un certain Nikola Karabatic, n’est pas une assurance tout risque. D’autant que Nantes n’avait rien à perdre en se déplaçant à Coubertin.

Comme tout le laissait présager, le combat a été âpre, disputé, engagé, Nantes meurtri par un revers trois jours plus tôt en championnat à domicile face à Nîmes, voulant prouver à la face du monde handballistique, qu’il ne s’agissait que d’une péripétie.

Dès l’entame, le "H" va rester dans son projet. Un jeu subtil où la recherche du pivot peut n’être qu’un leurre pour déporter l’action sur les latéraux (Nyokas et Gurbindo) ou en conclusion d’un enclenchement qui n’en finissait plus avec un tir à la hanche de Nicolas Claire.  La défense nantaise n’était pas en reste, aux aguets du moindre ballon mal exploité par les Parisiens. Les hommes de Anti Nantes étaient au contact et même mieux (6-8 à la 13ème) Pourtant à chaque fois qu’ils semblaient prendre l’ascendant, il y avait toujours un Parisien (Nikola Karabatic et Nedim Remili) pour les ramener à la réalité (11-11 à la 21ème). Et comme Thierry Omeyer qui avait eu besoin d’un tour de chauffe, trouvait la bonne carburation, le score va enfin basculer en faveur de l’équipe de la capitale. Le temps va paraître très long aux supporters nantais qui avaient fait le déplacement vers Coubertin. Cinq minutes d’abstinence du côté des buteurs du "H" et un 4-0 encaissé par la défense. Était-ce le début de la fin et la glissade vers une lente agonie ? Paradoxalement, ce sont les Parisiens qui vont remettre leur adversaire dans le sens de la marche et les sortir de ce temps faible. Une transmission défaillante, des fautes logiquement sanctionnées, des tirs mal cadrés, Paris va gaspiller son capital naissant.  « On savait qu’il fallait être attentif, confirme Luka Karabatic, le pivot parisien. A un moment, on s’est un petit peu affolé alors qu’il n’y avait aucune raison de le faire.  Lorsqu’ils ont pris deux buts d’avance, on a posé notre jeu mais le but était de passer en tête à la mi-temps et c’est cela qui nous a fait du bien. » Ce n’est d’ailleurs qu’à la faveur d’un tir tout en puissance de Nikola Karabatic à la limite du refus de jeu, à 8 secondes de la pause, que le  PSG va conserver un avantage substantiel (15-13). 

Rien n’était fait et Nantes pouvait encore espérer. C’est ce qui va se passer durant le premier quart d’heure de cette seconde période. Même si les joueurs de champ du "H" ont été peu aidés par leurs gardiens (0 arrêt en 22 minutes pour Dumoulin, 7 pour Siffert), ils vont donc maintenir une pression (illusoire ?) sur Paris. Eduardo Gurbindo, le couteau suisse nantais tentait de raviver la flamme par ses prises d’intervalle mais Paris notamment par Uwe Gensheimer ou un époustouflant Nedim Rémili, répliquait sur l’engagement rapide ou la montée de balle. « Il fallait appuyer sur l’accélérateur, poursuit Luka Karabatic et profiter de l’ambiance qui nous poussait à faire un écart et c’est ce qu’on a réussi à faire. » Mikkel Hansen totalement transparent pendant 45 minutes va enfin s’illustrer, lorsque le PSG avait fait la décision, en usant son vis-à-vis autant dans les jambes que dans les têtes. « Franchement, un match de haut niveau comme celui-là, cela se gagne aussi au physique, il y a eu vraiment beaucoup de rythme des deux côtés du terrain en attaque, en défense, en montée de balle, cela avait été comme ça au match aller. De temps en temps, il faut aussi réussir à garder son sang-froid surtout quand on enchaîne autant les phases de jeu. Aujourd’hui, on sort vainqueur d’un gros combat, on est vidés mais on doit être fiers de ce qu’on a réalisé. » Les dix dernières minutes seront à sens unique, Thierry Anti en conférence de presse, très déçu, reconnaissant même que ses joueurs avaient fait n’importe quoi notamment sur une roucoulette ou un tir direct au gardien. Les supporters parisiens pouvaient enfin se lever et clamer leur joie en lâchant des « On est en quarts » qu’ils avaient gardés jusqu’au dernier moment. Pour son apprentissage, Nantes quitte la Ligue des Champions la tête haute mais a mesuré tout ce qui lui manquait pour bien négocier une phase éliminatoire. Paris a souffert mais l’expérience a compté dans les quelques moments de moins bien. Cologne, personne n’en parle encore mais il n’y a plus qu’une marche à franchir pour y être invité. 

Le PSG devra attendre ce dimanche en fin d’après-midi pour connaître son adversaire en quarts de finale (aller: 22 ou 23 avril, retour: la semaine suivante). Ce sera soit Silkeborg, soit Szeged avec un ballottage plutôt favorable pour les Hongrois de l’ancien gardien parisien Manuel Sierra puisqu’au match aller, ils sont allés s’imposer au Danemark (24-26).

Un Szeged/PSG en Ligue des Champions serait inédit alors que Silkeborg était dans le groupe des Parisiens qui avaient gagné les deux oppositions (+6 à l’extérieur, +5 à domicile). Le PSG aura l'avantage de recevoir au match retour quel que soit l'adversaire.



Les réactions d’après-match

O’brian Nyateu (arrière de Nantes)

« On y a toujours cru, on a joué le match à fond  mais on savait que Paris était supérieur, il ne fallait pas s’enflammer. Je pense qu’on n’a pas démérité, le score final n’est pas à mon avis, le reflet du match mais bon, on a fait notre match, on peut être satisfait de nous, maintenant, il faut se concentrer sur la fin de saison avec le week-end prochain, le Final Four de la Coupe de la Ligue. On a eu quelques temps faibles et face à une équipe comme le PSG qui a comme objectif de gagner la Ligue des Champions, cela paye cash, eux aussi en ont eu… moins que nous. On craque un peu sur la fin, c’est dommage. »

Rock Feliho (capitaine et défenseur de Nantes)

« On a tout donné, on ne voulait rien regretter mais ils ont été plus forts que nous. Quels que soient la physionomie du match et le tableau d’affichage, on voulait rester au contact le plus longtemps possible pour les faire stresser. En 2ème mi-temps, on n’a pas su tenir le score assez longtemps et ça, c’est dommage. Même quand ils ont pris 4-5 buts d’avance, on a tenté de revenir, on n’avait pas baissé les bras mais on a fait trop d’erreurs et ça nous a plombés. »


Nedim Remili (arrière droit de Paris, auteur de 10 buts)

« On s’attendait à un match compliqué aujourd’hui et cela a été le cas. On est vraiment très contents de ce résultat, de la manière aussi, même s’il y a encore quelques petits détails à régler. En tout cas, on est en bonne voie sur trois compétitions à jouer complètement à fond. On savait que s’ils prenaient le large, ils étaient très dangereux donc on est resté serein quand ils se sont rapprochés. On a essayé d’être percutants en attaque, on a prouvé défensivement qu’on pouvait les contenir avec des joueurs très difficiles à contrer à l’image d’Olivier (Nyokas), on a bien su les gérer. Titi a fait des arrêts, on a continué à monter des ballons et on a enchaîné comme on le fait habituellement et ça a bien marché. En quarts, de toute façon, on va se retrouver contre un gros adversaire, peu importe contre qui on évoluera, on y mettra l’intensité et les impacts qu’il faudra. »

Le diaporama de PSG - Nantes par Jean Yves Lhors


A Paris, stade Pierre de Coubertin
samedi 1er avril à 17h
8ème de finale retour de la Ligue des Champions

Paris SG Handball - HBC Nantes: 35 - 27 (Mi-temps : 15-13) (aller: 26-26)

4000 spectateurs
Arbitres : Jonas Eliasson & Anton Palsson (Isl)

PSG Handball: gardiens: Omeyer (15 arrêts), Skof - Abalo (3/5), Accambray, Barachet, Gensheimer (6/6), Hansen (4/6), L. Karabatic (4/5), N. Karabatic (4/8), Kounkoud, Møllgaard, Nahi, Narcisse, Nielsen (3/3), Remili (10/13), Stepancic (1/2) 

HBC Nantes: gardiens: Dumoulin, Siffert (7 arrêts) -  Balaguer (9/9), Buric (1/1), Claire (4/10), Delecroix, Derot, Feliho, Gharbi (1/1), Gurbindo (5/9), Klein (1/5), Lagarde (0/3), Matulic, Nyateu, Nyokas (6/9), Tournat (0/1)

Evolution du score: 3-3 (5è) 5-5 (9è) 6-8 (13è) 8-8 (15è) 9-11 (19è) 11-11 (21è) 14-11 (25è) 15-13 (MT) 16-15 (32è) 19-16 (36è) 21-17 (38è) 24-20 (43è) 27-23 (48è) 29-23 (51è) 31-25 (55è) 35-27 (Fin)



En pensant à Montpellier…

Ce dimanche, Montpellier est en Pologne et va défier Kielce, vainqueur de la dernière Ligue des Champions aux dépens des Hongrois de Veszprém. Le club où tout a commencé (ou presque) pour Nikola Karabatic part avec un avantage de cinq buts acquis à l’aller. « La Ligue des Champions, c’est très particulier et ça va très vite, prévient le stratège parisien. Quand on connait l’ambiance qu’il y aura sur place, quand on voit aussi le scénario du 1er match où Kielce menait et ils ont pris la foudre en 2ème mi-temps, cinq buts d’avance pour Montpellier, c’est beaucoup et en même temps, ça peut être rien. Deux buts et demi par mi-temps, c’est comme au foot surtout face à des équipes de ce calibre là.» Pour autant, retrouver deux formations françaises en quarts de finale de la LDC serait inédit et très profitable au handball hexagonal. « Ce serait génial, s’enthousiasme "Niko". C’est d’ailleurs malheureux qu’on n’ait eu qu’une équipe dans les poules hautes, ça rend le parcours plus difficile pour les deux autres (Nantes et Montpellier) qui ont du affronter tout de suite un gros en 8èmes. Retrouver deux quart-finalistes serait important pour le hand français, de toute manière, notre championnat est le n°2 en Europe et se rapproche de très près de la Bundesliga. Ce serait une progression logique.» Si la séparation entre Montpellier et Nikola Karabatic en janvier 2013 ne s’est pas très bien passée, le joueur garde une affection toute particulière pour le club et la région. « J’ai encore des amis qui jouent ou travaillent là-bas, bien-sûr. C’est un club spécial pour moi et cela le restera toujours, je n’ai aucun souci de ce côté-là. Il y a juste une voire deux personnes (sourires) qui ont un problème avec moi. Mais ce n’est pas l’inverse.» Et à la question de savoir ce qu’il pensait de Patrice Canayer, l’entraîneur du MHB, le demi-centre du PSG a esquivé et a préféré passer à un autre sujet.

LDC M: Paris maîtrise Nantes à l'usure et à l'expérience  

Champion's League

samedi 1 avril 2017 - © Yves Michel

 9 min 23 de lecture

Le PSG poursuit sa route en Ligue des Champions. Les Parisiens ont battu Nantes (35-27) au terme d'une rencontre qui s'est décantée en seconde période. En quarts de finale, les partenaires d'Uwe Gensheimer retrouveront le vainqueur de Szeged-Silkeborg, match disputé ce dimanche tout comme un certain Kielce-Montpellier.

par Yves MICHEL au stade Pierre de Coubertin


Un statut de favori dans un match, même quand vous avez limité la casse lors de l’aller et surtout lorsque vous récupérez entre temps un certain Nikola Karabatic, n’est pas une assurance tout risque. D’autant que Nantes n’avait rien à perdre en se déplaçant à Coubertin.

Comme tout le laissait présager, le combat a été âpre, disputé, engagé, Nantes meurtri par un revers trois jours plus tôt en championnat à domicile face à Nîmes, voulant prouver à la face du monde handballistique, qu’il ne s’agissait que d’une péripétie.

Dès l’entame, le "H" va rester dans son projet. Un jeu subtil où la recherche du pivot peut n’être qu’un leurre pour déporter l’action sur les latéraux (Nyokas et Gurbindo) ou en conclusion d’un enclenchement qui n’en finissait plus avec un tir à la hanche de Nicolas Claire.  La défense nantaise n’était pas en reste, aux aguets du moindre ballon mal exploité par les Parisiens. Les hommes de Anti Nantes étaient au contact et même mieux (6-8 à la 13ème) Pourtant à chaque fois qu’ils semblaient prendre l’ascendant, il y avait toujours un Parisien (Nikola Karabatic et Nedim Remili) pour les ramener à la réalité (11-11 à la 21ème). Et comme Thierry Omeyer qui avait eu besoin d’un tour de chauffe, trouvait la bonne carburation, le score va enfin basculer en faveur de l’équipe de la capitale. Le temps va paraître très long aux supporters nantais qui avaient fait le déplacement vers Coubertin. Cinq minutes d’abstinence du côté des buteurs du "H" et un 4-0 encaissé par la défense. Était-ce le début de la fin et la glissade vers une lente agonie ? Paradoxalement, ce sont les Parisiens qui vont remettre leur adversaire dans le sens de la marche et les sortir de ce temps faible. Une transmission défaillante, des fautes logiquement sanctionnées, des tirs mal cadrés, Paris va gaspiller son capital naissant.  « On savait qu’il fallait être attentif, confirme Luka Karabatic, le pivot parisien. A un moment, on s’est un petit peu affolé alors qu’il n’y avait aucune raison de le faire.  Lorsqu’ils ont pris deux buts d’avance, on a posé notre jeu mais le but était de passer en tête à la mi-temps et c’est cela qui nous a fait du bien. » Ce n’est d’ailleurs qu’à la faveur d’un tir tout en puissance de Nikola Karabatic à la limite du refus de jeu, à 8 secondes de la pause, que le  PSG va conserver un avantage substantiel (15-13). 

Rien n’était fait et Nantes pouvait encore espérer. C’est ce qui va se passer durant le premier quart d’heure de cette seconde période. Même si les joueurs de champ du "H" ont été peu aidés par leurs gardiens (0 arrêt en 22 minutes pour Dumoulin, 7 pour Siffert), ils vont donc maintenir une pression (illusoire ?) sur Paris. Eduardo Gurbindo, le couteau suisse nantais tentait de raviver la flamme par ses prises d’intervalle mais Paris notamment par Uwe Gensheimer ou un époustouflant Nedim Rémili, répliquait sur l’engagement rapide ou la montée de balle. « Il fallait appuyer sur l’accélérateur, poursuit Luka Karabatic et profiter de l’ambiance qui nous poussait à faire un écart et c’est ce qu’on a réussi à faire. » Mikkel Hansen totalement transparent pendant 45 minutes va enfin s’illustrer, lorsque le PSG avait fait la décision, en usant son vis-à-vis autant dans les jambes que dans les têtes. « Franchement, un match de haut niveau comme celui-là, cela se gagne aussi au physique, il y a eu vraiment beaucoup de rythme des deux côtés du terrain en attaque, en défense, en montée de balle, cela avait été comme ça au match aller. De temps en temps, il faut aussi réussir à garder son sang-froid surtout quand on enchaîne autant les phases de jeu. Aujourd’hui, on sort vainqueur d’un gros combat, on est vidés mais on doit être fiers de ce qu’on a réalisé. » Les dix dernières minutes seront à sens unique, Thierry Anti en conférence de presse, très déçu, reconnaissant même que ses joueurs avaient fait n’importe quoi notamment sur une roucoulette ou un tir direct au gardien. Les supporters parisiens pouvaient enfin se lever et clamer leur joie en lâchant des « On est en quarts » qu’ils avaient gardés jusqu’au dernier moment. Pour son apprentissage, Nantes quitte la Ligue des Champions la tête haute mais a mesuré tout ce qui lui manquait pour bien négocier une phase éliminatoire. Paris a souffert mais l’expérience a compté dans les quelques moments de moins bien. Cologne, personne n’en parle encore mais il n’y a plus qu’une marche à franchir pour y être invité. 

Le PSG devra attendre ce dimanche en fin d’après-midi pour connaître son adversaire en quarts de finale (aller: 22 ou 23 avril, retour: la semaine suivante). Ce sera soit Silkeborg, soit Szeged avec un ballottage plutôt favorable pour les Hongrois de l’ancien gardien parisien Manuel Sierra puisqu’au match aller, ils sont allés s’imposer au Danemark (24-26).

Un Szeged/PSG en Ligue des Champions serait inédit alors que Silkeborg était dans le groupe des Parisiens qui avaient gagné les deux oppositions (+6 à l’extérieur, +5 à domicile). Le PSG aura l'avantage de recevoir au match retour quel que soit l'adversaire.



Les réactions d’après-match

O’brian Nyateu (arrière de Nantes)

« On y a toujours cru, on a joué le match à fond  mais on savait que Paris était supérieur, il ne fallait pas s’enflammer. Je pense qu’on n’a pas démérité, le score final n’est pas à mon avis, le reflet du match mais bon, on a fait notre match, on peut être satisfait de nous, maintenant, il faut se concentrer sur la fin de saison avec le week-end prochain, le Final Four de la Coupe de la Ligue. On a eu quelques temps faibles et face à une équipe comme le PSG qui a comme objectif de gagner la Ligue des Champions, cela paye cash, eux aussi en ont eu… moins que nous. On craque un peu sur la fin, c’est dommage. »

Rock Feliho (capitaine et défenseur de Nantes)

« On a tout donné, on ne voulait rien regretter mais ils ont été plus forts que nous. Quels que soient la physionomie du match et le tableau d’affichage, on voulait rester au contact le plus longtemps possible pour les faire stresser. En 2ème mi-temps, on n’a pas su tenir le score assez longtemps et ça, c’est dommage. Même quand ils ont pris 4-5 buts d’avance, on a tenté de revenir, on n’avait pas baissé les bras mais on a fait trop d’erreurs et ça nous a plombés. »


Nedim Remili (arrière droit de Paris, auteur de 10 buts)

« On s’attendait à un match compliqué aujourd’hui et cela a été le cas. On est vraiment très contents de ce résultat, de la manière aussi, même s’il y a encore quelques petits détails à régler. En tout cas, on est en bonne voie sur trois compétitions à jouer complètement à fond. On savait que s’ils prenaient le large, ils étaient très dangereux donc on est resté serein quand ils se sont rapprochés. On a essayé d’être percutants en attaque, on a prouvé défensivement qu’on pouvait les contenir avec des joueurs très difficiles à contrer à l’image d’Olivier (Nyokas), on a bien su les gérer. Titi a fait des arrêts, on a continué à monter des ballons et on a enchaîné comme on le fait habituellement et ça a bien marché. En quarts, de toute façon, on va se retrouver contre un gros adversaire, peu importe contre qui on évoluera, on y mettra l’intensité et les impacts qu’il faudra. »

Le diaporama de PSG - Nantes par Jean Yves Lhors


A Paris, stade Pierre de Coubertin
samedi 1er avril à 17h
8ème de finale retour de la Ligue des Champions

Paris SG Handball - HBC Nantes: 35 - 27 (Mi-temps : 15-13) (aller: 26-26)

4000 spectateurs
Arbitres : Jonas Eliasson & Anton Palsson (Isl)

PSG Handball: gardiens: Omeyer (15 arrêts), Skof - Abalo (3/5), Accambray, Barachet, Gensheimer (6/6), Hansen (4/6), L. Karabatic (4/5), N. Karabatic (4/8), Kounkoud, Møllgaard, Nahi, Narcisse, Nielsen (3/3), Remili (10/13), Stepancic (1/2) 

HBC Nantes: gardiens: Dumoulin, Siffert (7 arrêts) -  Balaguer (9/9), Buric (1/1), Claire (4/10), Delecroix, Derot, Feliho, Gharbi (1/1), Gurbindo (5/9), Klein (1/5), Lagarde (0/3), Matulic, Nyateu, Nyokas (6/9), Tournat (0/1)

Evolution du score: 3-3 (5è) 5-5 (9è) 6-8 (13è) 8-8 (15è) 9-11 (19è) 11-11 (21è) 14-11 (25è) 15-13 (MT) 16-15 (32è) 19-16 (36è) 21-17 (38è) 24-20 (43è) 27-23 (48è) 29-23 (51è) 31-25 (55è) 35-27 (Fin)



En pensant à Montpellier…

Ce dimanche, Montpellier est en Pologne et va défier Kielce, vainqueur de la dernière Ligue des Champions aux dépens des Hongrois de Veszprém. Le club où tout a commencé (ou presque) pour Nikola Karabatic part avec un avantage de cinq buts acquis à l’aller. « La Ligue des Champions, c’est très particulier et ça va très vite, prévient le stratège parisien. Quand on connait l’ambiance qu’il y aura sur place, quand on voit aussi le scénario du 1er match où Kielce menait et ils ont pris la foudre en 2ème mi-temps, cinq buts d’avance pour Montpellier, c’est beaucoup et en même temps, ça peut être rien. Deux buts et demi par mi-temps, c’est comme au foot surtout face à des équipes de ce calibre là.» Pour autant, retrouver deux formations françaises en quarts de finale de la LDC serait inédit et très profitable au handball hexagonal. « Ce serait génial, s’enthousiasme "Niko". C’est d’ailleurs malheureux qu’on n’ait eu qu’une équipe dans les poules hautes, ça rend le parcours plus difficile pour les deux autres (Nantes et Montpellier) qui ont du affronter tout de suite un gros en 8èmes. Retrouver deux quart-finalistes serait important pour le hand français, de toute manière, notre championnat est le n°2 en Europe et se rapproche de très près de la Bundesliga. Ce serait une progression logique.» Si la séparation entre Montpellier et Nikola Karabatic en janvier 2013 ne s’est pas très bien passée, le joueur garde une affection toute particulière pour le club et la région. « J’ai encore des amis qui jouent ou travaillent là-bas, bien-sûr. C’est un club spécial pour moi et cela le restera toujours, je n’ai aucun souci de ce côté-là. Il y a juste une voire deux personnes (sourires) qui ont un problème avec moi. Mais ce n’est pas l’inverse.» Et à la question de savoir ce qu’il pensait de Patrice Canayer, l’entraîneur du MHB, le demi-centre du PSG a esquivé et a préféré passer à un autre sujet.

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