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Cpe de la Ligue: St Raphaël veut faire sauter le bouchon

Coupe LNH

vendredi 7 avril 2017 - © Yves Michel

 5 min 5 de lecture

C’est à Reims, capitale mondiale du champagne que se déroule dès ce vendredi, le Final Four de la Coupe de la Ligue. La concurrence s’annonce rude pour succéder à Montpellier, grand absent cette année de l’emballage final. Si Nantes qui affronte Dunkerque, compte bien se racheter après son élimination de la Ligue des Champions, le PSG devra se méfier de St Raphaël. Après un passage à vide, les Varois ont retrouvé un second souffle.

Par Yves MICHEL

Qui pour succéder à Montpellier, 10 fois vainqueur de la Coupe de la Ligue, absent cette année du plateau final ? Dunkerque et Nantes ont inscrit leur nom au palmarès respectivement en 2013 et 2015,  Paris et St Raphaël n’y sont jamais parvenus. Et c’est justement entre Parisiens et Varois que se disputera la 1ère demi-finale ce vendredi à Reims. Une opposition où le PSG s’affiche en grand favori même si l’équipe azuréenne qui vient de battre les Allemands de Berlin en EHF aura son mot à dire. On se rappelle qu’il y a trois ans, à ce même niveau dans cette même épreuve, le SRVHB entraîné alors par Christian Gaudin avait écarté Paris de la finale. Au terme d’une prolongation qui reste dans les mémoires. 

Mais l'équipe de la côté d'Azur est la seule des quatre à ne pas encore avoir ouvert son palmarès depuis sa remontée parmi l'élite en 2007. Les joueurs de Joël Da Silva qui ont calé au niveau des résultats début mars, veulent repartir de l'avant. 

Joël, comment expliquer ce coup de mou ?
Je dirai que c’est le contre coup du Mondial en France et c’est un peu normal…

Mais Montpellier, le PSG ont aussi donné dans ce domaine...
Oui, c’est vrai mais ça s’appelle aussi l’expérience de cette fameuse période où on doit jouer tous les trois jours. Montpellier, Nantes et Paris ont désormais l’habitude de ce rythme, nous un peu moins. En plus, à cette période, on était engagé sur les 4 tableaux. Et cette répétition engendre forcément de la fatigue physique mais aussi nerveuse.

Donc quel est le bilan avant la dernière ligne droite ?
On aurait pu faire mieux mais j’aurais tendance à dire qu’on est dans les clous.

L’élimination à domicile par Chambéry de la coupe de France a-t-elle vraiment plombé l’ambiance ?
Derrière on perd à Dunkerque, donc forcément, l’effet a été négatif. Cela fait partie des aléas de cette saison même si c’est désagréable et si quelque part, cela fait remettre certaines choses en question.

Samedi, vous vous êtes qualifiés en quarts de coupe EHF en battant Berlin, est-ce que c’est un vrai déclic ?
Pour moi, c’est LE match référence depuis trois ans.

Carrément !
Oui, il y a la victoire à Montpellier l’an dernier, celle à domicile contre Paris et ce match contre Berlin. On n’a pris que 21 buts face au 3ème de la Bundesliga, ce n’est pas rien.

Les Allemands, déjà qualifiés n’ont peut-être pas joué le coup à fond…
Je ne peux pas te laisser dire ça car hormis Drux et Zachrisson qui étaient blessés, ils ont aligné tous leurs cadres. S’ils avaient pu nous en mettre dix, ils l’auraient fait. En plus, ils ne rejouent pas avant deux semaines en championnat donc ils avaient le temps de récupérer. 

En quarts, vous ne changez pas…encore un club allemand, Melsungen !
Avec 4 équipes allemandes qualifiées, il y avait de grandes chances pour qu’on en affronte une.

Melsungen, 9ème de Bundesliga, ce n’est pas le plus mauvais tirage…
Je dois reconnaître que cette année, au niveau des tirages, on n’a vraiment pas à se plaindre. Et même si on reçoit en 1er, on aura l’expérience d’une double opposition face à un adversaire allemand (Berlin), on a vu qu’à domicile on était capable de rivaliser et de bousculer l’adversaire et au retour, on n’est pas passé loin du nul. Berlin est a priori plus fort que Melsungen.

L’immédiat, c’est donc cette demie de coupe de la Ligue. Il va falloir faire céder Paris…
Il reste 2 mois de compétition, 9 matches a minima à disputer et on ne va jouer que des "super trucs". On sait qui on rencontre ce vendredi. Paris est sur la dynamique de sa qualification pour les quarts de Ligue des Champions et ce seront eux les favoris. On se présente avec cette confiance de la semaine qu’on vient de vivre. On a démontré par le passé qu’on pouvait remuer Paris, le pronostic ne nous sera pas favorable mais c’est normal. Après, il faut jouer le match. Et pour cela, on a largement des arguments à faire valoir.



Dunkerque peut profiter du passage à vide nantais

Si Paris est le grandi favori de la 1ère demi-finale de cette 16ème édition de la coupe de la Ligue (à 19h sur beIN Sports 2), celle qui opposera Nantes à Dunkerque (à 21h également sur beIN Sports 2) parait plus ouverte. Le "H" reste sur deux revers consécutifs en championnat face à Nîmes et en 8ème de Ligue des Champions face à Paris. Eloignés de 3 points du fauteuil de leader de LSL, éliminés de l’Europe, les hommes de Thierry Anti ont encore les deux coupes pour s’exprimer. Pour Dunkerque, après quelques atermoiements et une très longue série de mauvais résultats, la situation semble s’être améliorée. La qualification pour ce Final Four tout comme d’ailleurs celle pour les demi-finales de coupe de France a été arrachée au nez et à la barbe des Toulousains. Les Nordistes ont quasiment assuré leur maintien en championnat (8 pts d’avance sur Créteil le 1er relégable) et peuvent donc entièrement se consacrer au reste. Pour eux, l’Europe ne sera qu’à ce prix.

Au rang des statistiques, depuis le début de la saison, Nantes a remporté les deux matches de championnat disputés face à Dunkerque (aller dans le Nord, 26-34 et retour en Loire-Atlantique, 27-23). Depuis septembre, Paris n'a affronté qu'à une seule reprise St Raphaël et s'est imposé à Coubertin (28-24), le match retour en LSL étant programmé dans le Var, le 14 mai prochain.

Cpe de la Ligue: St Raphaël veut faire sauter le bouchon  

Coupe LNH

vendredi 7 avril 2017 - © Yves Michel

 5 min 5 de lecture

C’est à Reims, capitale mondiale du champagne que se déroule dès ce vendredi, le Final Four de la Coupe de la Ligue. La concurrence s’annonce rude pour succéder à Montpellier, grand absent cette année de l’emballage final. Si Nantes qui affronte Dunkerque, compte bien se racheter après son élimination de la Ligue des Champions, le PSG devra se méfier de St Raphaël. Après un passage à vide, les Varois ont retrouvé un second souffle.

Par Yves MICHEL

Qui pour succéder à Montpellier, 10 fois vainqueur de la Coupe de la Ligue, absent cette année du plateau final ? Dunkerque et Nantes ont inscrit leur nom au palmarès respectivement en 2013 et 2015,  Paris et St Raphaël n’y sont jamais parvenus. Et c’est justement entre Parisiens et Varois que se disputera la 1ère demi-finale ce vendredi à Reims. Une opposition où le PSG s’affiche en grand favori même si l’équipe azuréenne qui vient de battre les Allemands de Berlin en EHF aura son mot à dire. On se rappelle qu’il y a trois ans, à ce même niveau dans cette même épreuve, le SRVHB entraîné alors par Christian Gaudin avait écarté Paris de la finale. Au terme d’une prolongation qui reste dans les mémoires. 

Mais l'équipe de la côté d'Azur est la seule des quatre à ne pas encore avoir ouvert son palmarès depuis sa remontée parmi l'élite en 2007. Les joueurs de Joël Da Silva qui ont calé au niveau des résultats début mars, veulent repartir de l'avant. 

Joël, comment expliquer ce coup de mou ?
Je dirai que c’est le contre coup du Mondial en France et c’est un peu normal…

Mais Montpellier, le PSG ont aussi donné dans ce domaine...
Oui, c’est vrai mais ça s’appelle aussi l’expérience de cette fameuse période où on doit jouer tous les trois jours. Montpellier, Nantes et Paris ont désormais l’habitude de ce rythme, nous un peu moins. En plus, à cette période, on était engagé sur les 4 tableaux. Et cette répétition engendre forcément de la fatigue physique mais aussi nerveuse.

Donc quel est le bilan avant la dernière ligne droite ?
On aurait pu faire mieux mais j’aurais tendance à dire qu’on est dans les clous.

L’élimination à domicile par Chambéry de la coupe de France a-t-elle vraiment plombé l’ambiance ?
Derrière on perd à Dunkerque, donc forcément, l’effet a été négatif. Cela fait partie des aléas de cette saison même si c’est désagréable et si quelque part, cela fait remettre certaines choses en question.

Samedi, vous vous êtes qualifiés en quarts de coupe EHF en battant Berlin, est-ce que c’est un vrai déclic ?
Pour moi, c’est LE match référence depuis trois ans.

Carrément !
Oui, il y a la victoire à Montpellier l’an dernier, celle à domicile contre Paris et ce match contre Berlin. On n’a pris que 21 buts face au 3ème de la Bundesliga, ce n’est pas rien.

Les Allemands, déjà qualifiés n’ont peut-être pas joué le coup à fond…
Je ne peux pas te laisser dire ça car hormis Drux et Zachrisson qui étaient blessés, ils ont aligné tous leurs cadres. S’ils avaient pu nous en mettre dix, ils l’auraient fait. En plus, ils ne rejouent pas avant deux semaines en championnat donc ils avaient le temps de récupérer. 

En quarts, vous ne changez pas…encore un club allemand, Melsungen !
Avec 4 équipes allemandes qualifiées, il y avait de grandes chances pour qu’on en affronte une.

Melsungen, 9ème de Bundesliga, ce n’est pas le plus mauvais tirage…
Je dois reconnaître que cette année, au niveau des tirages, on n’a vraiment pas à se plaindre. Et même si on reçoit en 1er, on aura l’expérience d’une double opposition face à un adversaire allemand (Berlin), on a vu qu’à domicile on était capable de rivaliser et de bousculer l’adversaire et au retour, on n’est pas passé loin du nul. Berlin est a priori plus fort que Melsungen.

L’immédiat, c’est donc cette demie de coupe de la Ligue. Il va falloir faire céder Paris…
Il reste 2 mois de compétition, 9 matches a minima à disputer et on ne va jouer que des "super trucs". On sait qui on rencontre ce vendredi. Paris est sur la dynamique de sa qualification pour les quarts de Ligue des Champions et ce seront eux les favoris. On se présente avec cette confiance de la semaine qu’on vient de vivre. On a démontré par le passé qu’on pouvait remuer Paris, le pronostic ne nous sera pas favorable mais c’est normal. Après, il faut jouer le match. Et pour cela, on a largement des arguments à faire valoir.



Dunkerque peut profiter du passage à vide nantais

Si Paris est le grandi favori de la 1ère demi-finale de cette 16ème édition de la coupe de la Ligue (à 19h sur beIN Sports 2), celle qui opposera Nantes à Dunkerque (à 21h également sur beIN Sports 2) parait plus ouverte. Le "H" reste sur deux revers consécutifs en championnat face à Nîmes et en 8ème de Ligue des Champions face à Paris. Eloignés de 3 points du fauteuil de leader de LSL, éliminés de l’Europe, les hommes de Thierry Anti ont encore les deux coupes pour s’exprimer. Pour Dunkerque, après quelques atermoiements et une très longue série de mauvais résultats, la situation semble s’être améliorée. La qualification pour ce Final Four tout comme d’ailleurs celle pour les demi-finales de coupe de France a été arrachée au nez et à la barbe des Toulousains. Les Nordistes ont quasiment assuré leur maintien en championnat (8 pts d’avance sur Créteil le 1er relégable) et peuvent donc entièrement se consacrer au reste. Pour eux, l’Europe ne sera qu’à ce prix.

Au rang des statistiques, depuis le début de la saison, Nantes a remporté les deux matches de championnat disputés face à Dunkerque (aller dans le Nord, 26-34 et retour en Loire-Atlantique, 27-23). Depuis septembre, Paris n'a affronté qu'à une seule reprise St Raphaël et s'est imposé à Coubertin (28-24), le match retour en LSL étant programmé dans le Var, le 14 mai prochain.

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