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LSL: Statu quo en bas comme en haut !

LMSL

mercredi 19 avril 2017 - © Yves Michel

 10 min 48 de lecture

Si dans l'ordre du classement, Paris, Nantes, Montpellier et St Raphaël ont fait le boulot, Chambéry, un des autres candidats à l'Europe a fait les frais du sursaut dunkerquois. En bas de tableau, la guerre des nerfs est déclarée entre deux adversaires de la prochaine journée, Saran et Créteil.

par Yves MICHEL
 

L’issue du match ne pouvait satisfaire qu’une seule équipe. Entre St Raphaël qui vise la 3ème marche du podium et Créteil qui a entamé une course-poursuite derrière le 1er non relégable, la marge de manœuvre s’avérait étroite. Et dans ce contexte, pas question de hiérarchie. C’est à la tripe et au courage que se gagnent ces dernières joutes du calendrier. De la tripaille, Créteil n'en a pas trop laissé sur le terrain au cours de la 1ère période. Christophe Mazel avait fait le choix de ne pas lancer d'entrée tous ses éléments confirmés. Ceux qui étaient présents encadrés par quelques anciens n'ont pas fait long feu. Manque d'agressivité et désorganisation en défense, maladresses et mauvaises options en attaque, après douze minutes, l'addition était celle d'un naufrage (5-13). St Raphaël a persisté dans son élan et a enfoncé le clou (15-22 à la pause). "On voulait prendre le large très vite pour ne pas galérer ensuite, motive Wissem Hmam. On a un match important samedi en coupe EHF (quart de finale aller contre les Allemands de Melsungen) et après le succès à Saran, il ne fallait pas laisser des plumes à Créteil et entamer cette dynamique. L'objectif était d'aller vite, de varier notre jeu." Si dans le second acte, les débats vont parfois s'équilibrer (surtout au niveau des fautes techniques et pertes de balle), les Varois vont conserver leur nette avance (+9 au plus fort) jusqu'au terme (31-37). Mickaël Robin, le gardien cristolien retardant pour beaucoup l'échéance. Pour autant, St Raphaël va tenir grâce notamment à son bloc défensif bien articulé autour de sa vigie tunisienne. "C'est ce qui fait désormais notre force et on essaie de s'appuyer là dessus dans tous les contextes, pour récupérer les balles et les remonter le plus rapidement possible. En 2ème mi-temps, la fatigue s'est un peu faite sentir d'où cette baisse de rythme. Il fallait aussi laisser reposer certains joueurs pour le match de samedi." Les Azuréens ont intégré les cadences infernales dans leur logiciel. A Créteil, ils ont fait cavalier seul et se sont logiquement imposés. En fin de semaine, à la maison, il faudra faire la différence avant de se déplacer en Allemagne. "Comme on est sûr d'avoir un billet en coupe d'Europe pour la saison prochaine, notre objectif est d'intégrer le Final Four de l'EHF. On est toujours en course pour le podium de D1 et quart-finaliste européen. On ne pouvait rêver mieux." Toujours est il mon cher Wissem que ces obstacles, il va falloir les franchir. Ce qui ne s'annonce pas le plus aisé.  



Pour Créteil, le mano a mano est désormais engagé avec Saran mais Cesson qui est juste devant devra toutefois se méfier. Le 13 mai prochain, le Saran-Créteil de la 23ème journée est le sommet des mal classés, ce genre de match où "malheur aux vaincus" est ce qui résume le scénario. Mais comment Créteil qui une semaine plus tôt avait été capable d'aller s'imposer à Chambéry, a pu avoir de si larges absences face à St Raphaël et ce, même si l'effectif varois est bien mieux outillé ? "Ce soir, je ne veux pas trop m'étendre car je n'ai pas envie que les mots dépassent ma pensée, prévient d'emblée Mickaël Robin. J'espère que ce n'est pas dans la détermination qu'on a péché. Quand on joue sa survie, on ne peut pas choisir ses matches ! Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gars mais il ne faut pas s'affoler, on a du temps pour aborder Saran et s'il y a des choses à se dire en face, des bilans à faire, qu'on reparte en D1 ou en D2, on le fera à la fin de la saison." Quatre matches à disputer, un fossé de 4 points à combler, un calendrier plutôt favorable avec des adversaires (Saran, Toulouse, Sélestat, Cesson) à portée de fusil, Créteil est certes sur la corde raide mais avec quelques cartes en mains. "C'est complètement faisable, martèle le portier. J'y crois dur comme fer et le groupe est dans le même état d'esprit. C'est vrai qu'il y a des hauts et des bas au niveau de l'engagement mais il faut faire corps. Si on n'est pas capables de prendre des points contre les adversaires qu'il nous reste à jouer, on ne mérite pas de rester parmi l'élite. On va se jeter dans le combat, sans se poser de questions." Ceux qui craignaient que la fin de saison serait sans saveur et surtout sans suspense, du moins pour le bas de classement, peuvent être rassurés.

Bingo décroche le jackpot pour Montpellier !

Un USAM – MHB n’est jamais vraiment un match comme les autres, mais cette fois, les Montpelliérains sont venus mettre en pièce des Nîmois qui comme le concédait Franck Maurice à la fin du match « n’ont pas été au niveau d’un Montpellier supérieur dans tous les domaines». Nîmes a pu rivaliser à peine durant les dix premières minutes avant d'être mis au pas cadencé. Le temps aussi pour la 1-5 du MHB de se caler et pour Arnaud Bingo de détruire consciencieusement tous les espoirs gardois. Entre sa défense haute, vrai poison pour les petits hommes verts qui vont y perdre leur handball et 24 ballons et une présence en attaque sur toute la moitié gauche du terrain, le champion du Monde 2011 aura été le grand bonhomme de la première période pour Montpellier (en inscrivant 6 de ses 7 buts du match). On a revu le Bingo capable de tout et qui à une certaine époque, faisait partie des tous meilleurs ailiers gauches européens. Cette renaissance, même tardive est déjà une sacrée victoire sur tout ce qui lui est arrivé depuis 6 ans. Mais c’est aussi un vrai plus pour Montpellier qui compte une option offensive et défensive capable de gagner un match. La seconde mi-temps sera une longue agonie pour les USAMistes. Il y aura bien un petit coup de chaud à la moitié du deuxième acte, mais la révolte locale sera de courte durée et Montpellier va vite reprendre tranquillement la gestion du match et même terminer le match avec la totalité de sa classe biberon, économisant ainsi les tauliers en vue du match à Veszprém. Kylian Villeminot en profitera pour ouvrir son compteur chez les pros, tout comme son coéquipier champion d’Europe des – de 17 cet été Julien Bos, qui va carrément signer un superbe triplé à l’aile droite. +13 au Parnasse (21-34)… Une sacrée claque qui va devoir être rapidement expurgée des têtes nîmoises si ceux-ci veulent viser une place européenne.



Klein et Dumoulin enflamment Nantes !

L'Europe, Nantes veut y goûter à nouveau dès la saison prochaine. Si l'espoir de remporter pour la 1ère fois de son histoire le championnat s'est évaporé un soir de défaite face à Nîmes, si le PSG a mis fin quasiment la même semaine, à la tentation d'une apothéose en coupe de la Ligue et une suite en Ligue des Champions, le "H" a désormais pour mission de remporter la finale de la coupe de France le 27 mai face à Montpellier et de consolider cette 2ème place en LSL. Ce mercredi, face à Saran, les hommes de Thierry Anti ne se sont jamais sentis en danger (34-25). Les Loiretains ont tenu huit minutes avant d'exploser en plein vol. 45 minutes de lente agonie qui répondent à une certaine logique entre un ensemble bien en place où Dominik Klein (notre photo - 7 buts) et Cyril Dumoulin (15 arrêts) se sont particulièrement illustrés et un adversaire aux moyens, aux rotations, au jeu, limités et qui ne concourt pas dans le même registre. On est même en droit de se demander si Saran remportera un seul point d'ici la fin de la saison ? Il le faudrait, le maintien parmi l'élite est à ce prix.  

Avant de partir en Hongrie, le PSG vitrifie Cesson

Avant de partir pour la Hongrie et Szeged afin d'y disputer le quart de finale aller de la Ligue des Champions, le PSG devait remplir ce qui apparaissait comme une formalité face à Cesson. En menant 5-0 après 8 minutes, le ton était donné et ensuite "attrape moi si tu peux !". A ce petit jeu, les Bretons ont de belles jambes pour la plupart épilées et bien musclées, mais face aux partenaires de Daniel Narcisse, l'argument ne pèse pas très lourd. Paris n'a eu qu'à gérer et faire fructifier son capital et le banquier s'en est mis plein les fouilles. Niko le taulier en a planté 9, Nédim le chérubin 6 et Gorazd la pieuvre en a arrêté 20. En face, les stats sont catastrophiques. Le rapport de force a donc accouché d'un résultat... prévisible (41-28).   



Dunkerque a mis du diesel dans son réservoir

C'est dans le Nord et entre Dunkerque et Chambéry que le scénario s'est avéré le plus indécis. Si les Savoyards ont largement dominé la 1ère période en réalisant un écart conséquent au quart d'heure (2-7), en profitant des pertes de balle adverses et en contrant quelques tentatives précipitées (Mamic 2/5), le retour du vestiaire va changer la musique. Il faudra pourtant attendre les 15 dernières minutes pour voir les Nordistes égaliser et enfin, passer devant, Pejovic (celui-ci doit se faire remarquer pour trouver un club pour la prochaine session) et Annotel réalisant le gros de la tâche. Chambéry va refaire surface et contester jusqu'au bout le succès aux locaux. Il faudra aussi toute la fougue et le culot d'un Tom Pelayo (notre photo) dans les cinq dernières minutes pour que Dunkerque inscrive son 3ème succès en cinq matches de championnat (24-22). "J'ai vraiment la sensation qu'on a ramé dans le même sens, se satisfait William Annotel, qu'on a poussé et que défensivement, on était en place, même en 1ère période. On s'est surtout fait avoir sur le repli et pas trop sur attaques placées. En 2ème, Chambéry ne savait plus quoi faire, ils étaient totalement inhibés. Pour moi, c'était la suite logique des choses qu'on revienne. Maintenant, il faut être capable de le faire 1 heure. J'ai aussi envie qu'on se rapproche du haut de tableau. " Pour Chambéry, c'est une série de trois défaites et avant de recevoir Nantes dans un peu plus de trois semaines, cela fait vraiment désordre.    


                               Quentin Minel, 1ère saison à Chambéry plutôt en demi-teinte


Sélestat persiste et signe

"Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure."
(Paul Verlaine) A Sélestat, on a beau en grandes pompes préparer l'avenir, anticiper avant même que cette saison ne se termine la présentation de Christophe Viennet le nouvel entraîneur, de vouloir se persuader que tout ira mieux dans quelques mois, il n'empêche qu'on ne peut que constater, encore une fois, l'immense gâchis. Et depuis le début du championnat, lorsqu'une équipe s'est déplacée en Alsace, elle était quasi assurée de repartir avec 2 voire 1 point. Seul Saran n'a pas trouvé la solution. Ce mercredi, Toulouse n'a négligé aucun détail et a plié la partie en moins de dix minutes (3-7), augmentant l'écart jusqu'à 8 buts au cours d'une 1ère période où Ilic et Sevaljevic ont allumé des mèches un peu partout et avec un Wesley Pardin en réussite dans ses cages, la roue n'a pu que tourner dans le même sens. Toulouse a marqué pas mal de buts (32) mais en a aussi encaissé (26). Tout est donc à relativiser. Mais même face à un vaisseau fantôme, peu importe la manière, il n'y a que le résultat qui compte (26-32).

Ce jeudi, devant les caméras de beIN, Pays d'Aix accueille Ivry... un match entre deux équipes qui ont assuré leur maintien et dont l'intérêt n'est pas capital pour le classement. Si ce n'est pour les Provençaux qui peuvent encore ambitionner accrocher la 6ème place, synonyme pourquoi pas, de qualification à la coupe EHF. 


                                Boyba Sissoko (Créteil) n'a pas encore retrouvé toute sa plénitude

US CRETEIL - ST RAPHAEL VHB                               31 - 37 (MT:15-22)

Statistiques du match

*****************************

DUNKERQUE HGLCHAMBERY SMBHB                 24 - 22 (MT:8-14)

Statistiques du match

*****************************

HBC NANTESUSM SARAN                                    34 - 25 (MT:16-10)

Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALLCESSON RENNES MHB               41 - 28 (MT:21-13)

Statistiques du match

*****************************

SELESTAT ALSACE  - FENIX TOULOUSE                 26 - 32 (MT:10-16)

Statistiques du match

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USAM NIMES - MONTPELLIER HANDBALL             21 - 34 (MT:8-15)

Statistiques du match

LSL: Statu quo en bas comme en haut ! 

LMSL

mercredi 19 avril 2017 - © Yves Michel

 10 min 48 de lecture

Si dans l'ordre du classement, Paris, Nantes, Montpellier et St Raphaël ont fait le boulot, Chambéry, un des autres candidats à l'Europe a fait les frais du sursaut dunkerquois. En bas de tableau, la guerre des nerfs est déclarée entre deux adversaires de la prochaine journée, Saran et Créteil.

par Yves MICHEL
 

L’issue du match ne pouvait satisfaire qu’une seule équipe. Entre St Raphaël qui vise la 3ème marche du podium et Créteil qui a entamé une course-poursuite derrière le 1er non relégable, la marge de manœuvre s’avérait étroite. Et dans ce contexte, pas question de hiérarchie. C’est à la tripe et au courage que se gagnent ces dernières joutes du calendrier. De la tripaille, Créteil n'en a pas trop laissé sur le terrain au cours de la 1ère période. Christophe Mazel avait fait le choix de ne pas lancer d'entrée tous ses éléments confirmés. Ceux qui étaient présents encadrés par quelques anciens n'ont pas fait long feu. Manque d'agressivité et désorganisation en défense, maladresses et mauvaises options en attaque, après douze minutes, l'addition était celle d'un naufrage (5-13). St Raphaël a persisté dans son élan et a enfoncé le clou (15-22 à la pause). "On voulait prendre le large très vite pour ne pas galérer ensuite, motive Wissem Hmam. On a un match important samedi en coupe EHF (quart de finale aller contre les Allemands de Melsungen) et après le succès à Saran, il ne fallait pas laisser des plumes à Créteil et entamer cette dynamique. L'objectif était d'aller vite, de varier notre jeu." Si dans le second acte, les débats vont parfois s'équilibrer (surtout au niveau des fautes techniques et pertes de balle), les Varois vont conserver leur nette avance (+9 au plus fort) jusqu'au terme (31-37). Mickaël Robin, le gardien cristolien retardant pour beaucoup l'échéance. Pour autant, St Raphaël va tenir grâce notamment à son bloc défensif bien articulé autour de sa vigie tunisienne. "C'est ce qui fait désormais notre force et on essaie de s'appuyer là dessus dans tous les contextes, pour récupérer les balles et les remonter le plus rapidement possible. En 2ème mi-temps, la fatigue s'est un peu faite sentir d'où cette baisse de rythme. Il fallait aussi laisser reposer certains joueurs pour le match de samedi." Les Azuréens ont intégré les cadences infernales dans leur logiciel. A Créteil, ils ont fait cavalier seul et se sont logiquement imposés. En fin de semaine, à la maison, il faudra faire la différence avant de se déplacer en Allemagne. "Comme on est sûr d'avoir un billet en coupe d'Europe pour la saison prochaine, notre objectif est d'intégrer le Final Four de l'EHF. On est toujours en course pour le podium de D1 et quart-finaliste européen. On ne pouvait rêver mieux." Toujours est il mon cher Wissem que ces obstacles, il va falloir les franchir. Ce qui ne s'annonce pas le plus aisé.  



Pour Créteil, le mano a mano est désormais engagé avec Saran mais Cesson qui est juste devant devra toutefois se méfier. Le 13 mai prochain, le Saran-Créteil de la 23ème journée est le sommet des mal classés, ce genre de match où "malheur aux vaincus" est ce qui résume le scénario. Mais comment Créteil qui une semaine plus tôt avait été capable d'aller s'imposer à Chambéry, a pu avoir de si larges absences face à St Raphaël et ce, même si l'effectif varois est bien mieux outillé ? "Ce soir, je ne veux pas trop m'étendre car je n'ai pas envie que les mots dépassent ma pensée, prévient d'emblée Mickaël Robin. J'espère que ce n'est pas dans la détermination qu'on a péché. Quand on joue sa survie, on ne peut pas choisir ses matches ! Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gars mais il ne faut pas s'affoler, on a du temps pour aborder Saran et s'il y a des choses à se dire en face, des bilans à faire, qu'on reparte en D1 ou en D2, on le fera à la fin de la saison." Quatre matches à disputer, un fossé de 4 points à combler, un calendrier plutôt favorable avec des adversaires (Saran, Toulouse, Sélestat, Cesson) à portée de fusil, Créteil est certes sur la corde raide mais avec quelques cartes en mains. "C'est complètement faisable, martèle le portier. J'y crois dur comme fer et le groupe est dans le même état d'esprit. C'est vrai qu'il y a des hauts et des bas au niveau de l'engagement mais il faut faire corps. Si on n'est pas capables de prendre des points contre les adversaires qu'il nous reste à jouer, on ne mérite pas de rester parmi l'élite. On va se jeter dans le combat, sans se poser de questions." Ceux qui craignaient que la fin de saison serait sans saveur et surtout sans suspense, du moins pour le bas de classement, peuvent être rassurés.

Bingo décroche le jackpot pour Montpellier !

Un USAM – MHB n’est jamais vraiment un match comme les autres, mais cette fois, les Montpelliérains sont venus mettre en pièce des Nîmois qui comme le concédait Franck Maurice à la fin du match « n’ont pas été au niveau d’un Montpellier supérieur dans tous les domaines». Nîmes a pu rivaliser à peine durant les dix premières minutes avant d'être mis au pas cadencé. Le temps aussi pour la 1-5 du MHB de se caler et pour Arnaud Bingo de détruire consciencieusement tous les espoirs gardois. Entre sa défense haute, vrai poison pour les petits hommes verts qui vont y perdre leur handball et 24 ballons et une présence en attaque sur toute la moitié gauche du terrain, le champion du Monde 2011 aura été le grand bonhomme de la première période pour Montpellier (en inscrivant 6 de ses 7 buts du match). On a revu le Bingo capable de tout et qui à une certaine époque, faisait partie des tous meilleurs ailiers gauches européens. Cette renaissance, même tardive est déjà une sacrée victoire sur tout ce qui lui est arrivé depuis 6 ans. Mais c’est aussi un vrai plus pour Montpellier qui compte une option offensive et défensive capable de gagner un match. La seconde mi-temps sera une longue agonie pour les USAMistes. Il y aura bien un petit coup de chaud à la moitié du deuxième acte, mais la révolte locale sera de courte durée et Montpellier va vite reprendre tranquillement la gestion du match et même terminer le match avec la totalité de sa classe biberon, économisant ainsi les tauliers en vue du match à Veszprém. Kylian Villeminot en profitera pour ouvrir son compteur chez les pros, tout comme son coéquipier champion d’Europe des – de 17 cet été Julien Bos, qui va carrément signer un superbe triplé à l’aile droite. +13 au Parnasse (21-34)… Une sacrée claque qui va devoir être rapidement expurgée des têtes nîmoises si ceux-ci veulent viser une place européenne.



Klein et Dumoulin enflamment Nantes !

L'Europe, Nantes veut y goûter à nouveau dès la saison prochaine. Si l'espoir de remporter pour la 1ère fois de son histoire le championnat s'est évaporé un soir de défaite face à Nîmes, si le PSG a mis fin quasiment la même semaine, à la tentation d'une apothéose en coupe de la Ligue et une suite en Ligue des Champions, le "H" a désormais pour mission de remporter la finale de la coupe de France le 27 mai face à Montpellier et de consolider cette 2ème place en LSL. Ce mercredi, face à Saran, les hommes de Thierry Anti ne se sont jamais sentis en danger (34-25). Les Loiretains ont tenu huit minutes avant d'exploser en plein vol. 45 minutes de lente agonie qui répondent à une certaine logique entre un ensemble bien en place où Dominik Klein (notre photo - 7 buts) et Cyril Dumoulin (15 arrêts) se sont particulièrement illustrés et un adversaire aux moyens, aux rotations, au jeu, limités et qui ne concourt pas dans le même registre. On est même en droit de se demander si Saran remportera un seul point d'ici la fin de la saison ? Il le faudrait, le maintien parmi l'élite est à ce prix.  

Avant de partir en Hongrie, le PSG vitrifie Cesson

Avant de partir pour la Hongrie et Szeged afin d'y disputer le quart de finale aller de la Ligue des Champions, le PSG devait remplir ce qui apparaissait comme une formalité face à Cesson. En menant 5-0 après 8 minutes, le ton était donné et ensuite "attrape moi si tu peux !". A ce petit jeu, les Bretons ont de belles jambes pour la plupart épilées et bien musclées, mais face aux partenaires de Daniel Narcisse, l'argument ne pèse pas très lourd. Paris n'a eu qu'à gérer et faire fructifier son capital et le banquier s'en est mis plein les fouilles. Niko le taulier en a planté 9, Nédim le chérubin 6 et Gorazd la pieuvre en a arrêté 20. En face, les stats sont catastrophiques. Le rapport de force a donc accouché d'un résultat... prévisible (41-28).   



Dunkerque a mis du diesel dans son réservoir

C'est dans le Nord et entre Dunkerque et Chambéry que le scénario s'est avéré le plus indécis. Si les Savoyards ont largement dominé la 1ère période en réalisant un écart conséquent au quart d'heure (2-7), en profitant des pertes de balle adverses et en contrant quelques tentatives précipitées (Mamic 2/5), le retour du vestiaire va changer la musique. Il faudra pourtant attendre les 15 dernières minutes pour voir les Nordistes égaliser et enfin, passer devant, Pejovic (celui-ci doit se faire remarquer pour trouver un club pour la prochaine session) et Annotel réalisant le gros de la tâche. Chambéry va refaire surface et contester jusqu'au bout le succès aux locaux. Il faudra aussi toute la fougue et le culot d'un Tom Pelayo (notre photo) dans les cinq dernières minutes pour que Dunkerque inscrive son 3ème succès en cinq matches de championnat (24-22). "J'ai vraiment la sensation qu'on a ramé dans le même sens, se satisfait William Annotel, qu'on a poussé et que défensivement, on était en place, même en 1ère période. On s'est surtout fait avoir sur le repli et pas trop sur attaques placées. En 2ème, Chambéry ne savait plus quoi faire, ils étaient totalement inhibés. Pour moi, c'était la suite logique des choses qu'on revienne. Maintenant, il faut être capable de le faire 1 heure. J'ai aussi envie qu'on se rapproche du haut de tableau. " Pour Chambéry, c'est une série de trois défaites et avant de recevoir Nantes dans un peu plus de trois semaines, cela fait vraiment désordre.    


                               Quentin Minel, 1ère saison à Chambéry plutôt en demi-teinte


Sélestat persiste et signe

"Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure."
(Paul Verlaine) A Sélestat, on a beau en grandes pompes préparer l'avenir, anticiper avant même que cette saison ne se termine la présentation de Christophe Viennet le nouvel entraîneur, de vouloir se persuader que tout ira mieux dans quelques mois, il n'empêche qu'on ne peut que constater, encore une fois, l'immense gâchis. Et depuis le début du championnat, lorsqu'une équipe s'est déplacée en Alsace, elle était quasi assurée de repartir avec 2 voire 1 point. Seul Saran n'a pas trouvé la solution. Ce mercredi, Toulouse n'a négligé aucun détail et a plié la partie en moins de dix minutes (3-7), augmentant l'écart jusqu'à 8 buts au cours d'une 1ère période où Ilic et Sevaljevic ont allumé des mèches un peu partout et avec un Wesley Pardin en réussite dans ses cages, la roue n'a pu que tourner dans le même sens. Toulouse a marqué pas mal de buts (32) mais en a aussi encaissé (26). Tout est donc à relativiser. Mais même face à un vaisseau fantôme, peu importe la manière, il n'y a que le résultat qui compte (26-32).

Ce jeudi, devant les caméras de beIN, Pays d'Aix accueille Ivry... un match entre deux équipes qui ont assuré leur maintien et dont l'intérêt n'est pas capital pour le classement. Si ce n'est pour les Provençaux qui peuvent encore ambitionner accrocher la 6ème place, synonyme pourquoi pas, de qualification à la coupe EHF. 


                                Boyba Sissoko (Créteil) n'a pas encore retrouvé toute sa plénitude

US CRETEIL - ST RAPHAEL VHB                               31 - 37 (MT:15-22)

Statistiques du match

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DUNKERQUE HGLCHAMBERY SMBHB                 24 - 22 (MT:8-14)

Statistiques du match

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HBC NANTESUSM SARAN                                    34 - 25 (MT:16-10)

Statistiques du match

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PSG HANDBALLCESSON RENNES MHB               41 - 28 (MT:21-13)

Statistiques du match

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SELESTAT ALSACE  - FENIX TOULOUSE                 26 - 32 (MT:10-16)

Statistiques du match

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USAM NIMES - MONTPELLIER HANDBALL             21 - 34 (MT:8-15)

Statistiques du match

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