bandeau handzone

LDC M: A l'usure, le PSG valide son billet pour Cologne !

Champion's League

samedi 29 avril 2017 - © Yves Michel

 10 min 54 de lecture

Que ce fut dur mais les Parisiens ont préservé l’essentiel ! Pour la 2ème année consécutive, ils seront  au rendez-vous du dernier carré de la Ligue des Champions à Cologne. Ils ont validé leur ticket en éliminant Pick Szeged qui a pourtant arraché le nul à Coubertin (30-30). Le PSG avait réalisé l’essentiel une semaine plus tôt en s’imposant de trois longueurs en Hongrie. En Allemagne début juin, ils retrouveront les Macédoniens du Vardar, le FC Barcelone qui a écarté Kiel et le vainqueur de la confrontation dominicale entre Montpellier et Veszprém. A noter que pour la 1ère fois depuis la mise en place du Final Four (en 2010), il n’y aura aucun représentant allemand.

Par Yves MICHEL, stade Pierre de Coubertin


Un climat inhabituel flottait dans les travées de Coubertin. Comme si une partie du stade avait été annexée par plusieurs dizaines de personnes venues d’ailleurs. Enfin pas de trop loin car pour battre le rappel soixante minutes durant, chanter à tue-tête des refrains à la gloire du PSG, il faut avoir une certaine maîtrise. Sortis du Parc des Princes voisin où ils avaient encouragé les filles du foot engagées elles aussi en Ligue des Champions, le "Collectif des Ultras" a répondu à l’invitation des dirigeants parisiens pour pousser Karabatic et consorts. Et ils n’ont pas été de trop tant les débats vont prendre par moments, une fort mauvaise tournure. Comme prévu, avec un handicap de trois longueurs à remonter, Szeged n’ayant rien à perdre va tenter le tout pour le tout. On ne dira pas que cela a failli réussir mais plutôt, que pendant quarante minutes, Paris n’a pas été à la fête. Dépassé en taille (avec en face des défenseurs culminant à près de 2 m), brouillon dans la finition, incapable de résoudre la problématique de la base arrière hongroise et ses tireurs longue portée, le PSG va aussi manquer d’agressivité pour espérer plier la rencontre comme il avait su le faire cette saison face à Kiel au mois de mars. « C’est vrai que cela a été dur, reconnait Luka Karabatic (notre photo de tête), comme la saison passée, on était allé gagner à l’extérieur en quarts (à Zagreb) et on a éprouvé les mêmes difficultés au retour (match nul 32-32). Chaque fois, c’est pareil, l’adversaire arrive libéré et joue son va-tout. » Szeged et surtout José Manuel Sierra, un ancien de la maison vont donc s’employer à faire douter les Parisiens. Le portier espagnol va multiplier les parades, prenant largement l’ascendant sur Skof, son vis-à-vis qui avait débuté la rencontre. Les évènements changeront de physionomie lorsque Thierry Omeyer, après certes un tour de chauffe, fera son entrée. Pendant ces dix dernières minutes de cette 1ère période, la mainmise hongroise ne sera que très rarement contestée (13-16 à la 27ème).



Avant la pause, une parade de Titi et quelques exploits individuels permettront à Paris de réduire l’écart (16-17).  « On savait que si on continuait à mettre la pression, enchaîne le cadet des Karabatic, ils auraient une baisse de régime et moins d’efficacité. C’est arrivé à partir de la 40ème quand on a mis un coup d’accélérateur. » La 40ème en effet et pas avant car au retour des vestiaires, Szeged est reparti sur sa lancée et s’est même offert le luxe d’être virtuellement qualifié pour Cologne (21-25). Le collectif parisien pointait aux abonnés absents, la partition n’était ponctuée que de fausses notes. Le public avait beau siffler la paire arbitrale, rien n’y faisait. C’est pourtant les Hongrois qui vont remettre leur adversaire dans le match, en balançant un peu vite quelques bons ballons ou en manquant de lucidité dans la transmission. Les Ultras continuaient leur tintamarre cadencé et le reste du public va (enfin !) se réveiller. "Titi" était en chaleur, Szeged cherchait désespérément une bouffée d’air pur. En dix minutes, le PSG va passer un 6-0 rédhibitoire à une équipe qui va à son tour subir. « On a plié mais on n’a pas rompu. Il n’y a jamais eu d’affolement et ça s’est joué à l’expérience. On s’est servi de tous ces matches de Ligue des Champions qu’on a accumulés au cours des dernières années. Et cela a payé à la fin. » Les trois buts d’avance du match aller ont toute leur importance pour Paris car en s’accrochant dans les derniers instants, les Hongrois ont arraché le nul (30-30) dans la capitale. Ils sortent de la compétition la tête haute laissant les joueurs parisiens communier une dernière fois avec ces supporters qui les ont bien aidés et qui mériteraient presque de faire début juin, le voyage à Cologne avec eux.



Désormais, le PSG avance à visage découvert, dans le costume d’une équipe programmée pour remporter les dernières échéances qui lui sont proposées. Comme un nouveau titre national, la Ligue des Champions fait partie des objectifs. «Tout est possible, conçoit Luka Karabatic. A Cologne, c’est vraiment un week-end particulier, ça va dans tous les sens et tous les rebondissements sont imaginables. En tout cas, on est très heureux d’y retourner. Mais on a le temps pour s’y préparer. »  Le PSG a donc donné le coup d’accélérateur à ce qui pourrait être un week end historique pour le handball français, placer deux clubs français dans le carré final de la Ligue des Champions. Désormais, pour Montpellier, il n’y a plus qu’à faire. Mais face à Veszprém, l’obstacle à franchir avec 3 buts à remonter parait plus coriace que Szeged.


A Paris, Stade Pierre de Coubertin
Samedi 29 avril à 20h45
1/4 de finale retour de la LDC (aller: 27-30)
PSG Handball - Pick Szeged: 30 - 30 (Mi-temps : 16-17)

3 500 spectateurs
Arbitres : Nenad Nikolic & Dusan Stojkovic (Serbie)

Evolution du score: 1-2 (3è) 3-4 (9è) 7-8 (13è) 9-8 (14è) 11-11 (20è) 11-13 (23è) 13-16 (27è) 16-17 (MT) 16-18 (31è) 18-21 (36è) 21-25 (39è) 26-25 (47è) 28-27 (55è) 30-30 (fin)

ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
M.HANSEN7/110/07/1100000717
L.KARABATIC6/70/06/700010615
U.GENSHEIMER1/33/34/600000410
L.ABALO4/60/04/60001048
L.STEPANCIC2/20/02/20000026
N.KARABATIC3/90/03/90000033
D.NARCISSE1/10/01/10000013
J.NIELSEN1/20/01/20000012
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
H.MOLLGAARD JENSEN0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.REMILI2/60/02/60001020
Total27/473/330/50000303064
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER11/261/212/2800000015
G.SKOF5/181/26/200000002
Total16/442/418/48000303081
SzegedSzeged
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
Z.BALOGH6/92/48/1300000815
S.GORBOK4/60/04/600000410
R.BODO4/70/04/70000049
S.SKUBE3/30/03/30000039
S.OBRANOVIC3/40/03/40000038
J.KALLMAN2/20/02/20000026
B.BANHIDI3/30/03/30002035
M.SOSTARIC1/20/01/20000012
B.BOKA0/00/00/00000000
M.GABER1/20/01/20001010
T.GONÇALVES DOS SANTOS0/00/00/00000000
P.RODRIGUEZ ALVAREZ1/10/11/20000010
S.ZUBAI0/00/00/00000000
D.BUNTIC0/00/00/0000100-2
Total28/392/530/44000403062
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
J.SIERRA MENDES13/400/213/420000004
M.SEGO0/00/10/1000000-1
Total13/400/313/43000403065



Le diaporama de PSG-Szeged par Céline Dély


Le PSG connaîtra son adversaire en demi-finale dès mardi puisque le tirage au sort aura lieu à Cologne sur le coup de midi. Ce tirage sera ouvert, ce qui signifie qu’on peut avoir droit à un duel franco-français si Montpellier parvient à se qualifier. La 1ère demi-finale aura lieu à la Lanxess Arena, le 3 juin à 15h15, la seconde, en suivant à 18h00, les finales se déroulant le lendemain. Les Parisiens sont assurés de retrouver le Vardar Skopje (Macédoine) qui a écarté Flensburg et le FC Barcelone de Sorhaindo, Mem et N'Guessan qui a éliminé Kiel. Les Catalans qui avaient concédé un retard de deux buts lors du match aller sur les bords de la Baltique, n'ont pas trop tardé pour renverser la tendance puisque dès la pause, ils avaient leur billet virtuel pour Cologne (13-9). Ils n'ont fait que confirmer leurs bonnes intentions dans un second acte plus équilibré (23-18). Le gardien Gonzalo Perez de Vargas et les deux ailiers Tomas et Rivera ont été les principaux artisans du succès barcelonais. La saison passée, pourtant qualifié d'office, le "Barça" avait trébuché en quarts face à... Kiel. 

St Raph'... l'autre qualifié à un Final Four

Pour les hommes de Gislason, c'est une amère déconvenue, eux qui avaient validé leur ticket pour Cologne de manière ininterrompue lors des cinq dernières éditions, remportant même au passage le trophée en 2012. Autre fait majeur et il a l'effet d'un coup de tonnerre, aucun représentant allemand ne participera au carré final. C'est inédit depuis l'instauration de la formule du Final Four en 2010. Maigre consolation, trois clubs de Bundesliga (Berlin, Göppingen, Magdebourg) participeront au round final de la coupe de l'EHF. Il y aurait pu en avoir 4/4 mais St Raphaël a veillé à casser cette harmonie germanique en éliminant Melsungen. Les Varois s'étaient imposés chez eux à l'aller (30-26), ils se sont offerts le sans faute en corrigeant les Allemands sur leurs terres (23-31) grâce notamment à 10 buts de l'inévitable Raphaël Caucheteux. 



Quatre questions à Thierry Omeyer

L'ambiance était inédite ce soir, voire surprenante, surtout à Coubertin...
J'ai vécu de grands moments dans ma carrière avec le soutien du public, le souvenir du Mondial en France en janvier est encore bien présent mais c'est vrai qu'à Paris, comme ce soir, c'était spécial, c'était magique. Les supporters nous ont aidés dans les moments difficiles, ils nous ont poussés pendant tout le match. Cela nous a fait vraiment plaisir car ça met la pression sur l'équipe adverse, sur les arbitres... Aujourd'hui, on a eu vraiment besoin de ça.  

Sincèrement, à moins 4, on se dit quoi ?
Qu'il reste encore du temps pour remonter mais c'est sûr, c'était dur à ce moment-là. Szeged a très bien joué et a eu une certaine réussite aussi. Mais on a su resserrer derrière lorsque cela a été nécessaire. On n'a plus pris de buts, on a été fort en défense et surtout il y a eu des arrêts de gardiens. Le match a vraiment tourné à cette 40ème minute. On a véritablement pris l'ascendant. 

Pour la 2ème fois, le PSG sera à Cologne. Dans le but de gagner la Ligue des Champions ?
Notre 1er objectif était de se qualifier. La saison passée, on s'était arrêté en demi-finale, on a envie de plus. Il va falloir répondre présent pendant deux jours face à de très grosses équipes. Mais on est là, un peu pour cela lorsqu'on est sportif de haut niveau.

Il n'y aura aucun club allemand dans ce dernier carré. C'est une curiosité.
Oui, cela n'est pas arrivé depuis la création du Final Four. Il y aura malgré tout une très grosse ambiance parce que ça sera plein et les supporters de chaque équipe vont se faire remarquer. L'absence des Allemands... ça prouve aussi qu'il y a de bons clubs en Europe, on en fait partie, on verra quel adversaire on aura mais on va tout faire pour aller chercher une finale.

LDC M: A l'usure, le PSG valide son billet pour Cologne ! 

Champion's League

samedi 29 avril 2017 - © Yves Michel

 10 min 54 de lecture

Que ce fut dur mais les Parisiens ont préservé l’essentiel ! Pour la 2ème année consécutive, ils seront  au rendez-vous du dernier carré de la Ligue des Champions à Cologne. Ils ont validé leur ticket en éliminant Pick Szeged qui a pourtant arraché le nul à Coubertin (30-30). Le PSG avait réalisé l’essentiel une semaine plus tôt en s’imposant de trois longueurs en Hongrie. En Allemagne début juin, ils retrouveront les Macédoniens du Vardar, le FC Barcelone qui a écarté Kiel et le vainqueur de la confrontation dominicale entre Montpellier et Veszprém. A noter que pour la 1ère fois depuis la mise en place du Final Four (en 2010), il n’y aura aucun représentant allemand.

Par Yves MICHEL, stade Pierre de Coubertin


Un climat inhabituel flottait dans les travées de Coubertin. Comme si une partie du stade avait été annexée par plusieurs dizaines de personnes venues d’ailleurs. Enfin pas de trop loin car pour battre le rappel soixante minutes durant, chanter à tue-tête des refrains à la gloire du PSG, il faut avoir une certaine maîtrise. Sortis du Parc des Princes voisin où ils avaient encouragé les filles du foot engagées elles aussi en Ligue des Champions, le "Collectif des Ultras" a répondu à l’invitation des dirigeants parisiens pour pousser Karabatic et consorts. Et ils n’ont pas été de trop tant les débats vont prendre par moments, une fort mauvaise tournure. Comme prévu, avec un handicap de trois longueurs à remonter, Szeged n’ayant rien à perdre va tenter le tout pour le tout. On ne dira pas que cela a failli réussir mais plutôt, que pendant quarante minutes, Paris n’a pas été à la fête. Dépassé en taille (avec en face des défenseurs culminant à près de 2 m), brouillon dans la finition, incapable de résoudre la problématique de la base arrière hongroise et ses tireurs longue portée, le PSG va aussi manquer d’agressivité pour espérer plier la rencontre comme il avait su le faire cette saison face à Kiel au mois de mars. « C’est vrai que cela a été dur, reconnait Luka Karabatic (notre photo de tête), comme la saison passée, on était allé gagner à l’extérieur en quarts (à Zagreb) et on a éprouvé les mêmes difficultés au retour (match nul 32-32). Chaque fois, c’est pareil, l’adversaire arrive libéré et joue son va-tout. » Szeged et surtout José Manuel Sierra, un ancien de la maison vont donc s’employer à faire douter les Parisiens. Le portier espagnol va multiplier les parades, prenant largement l’ascendant sur Skof, son vis-à-vis qui avait débuté la rencontre. Les évènements changeront de physionomie lorsque Thierry Omeyer, après certes un tour de chauffe, fera son entrée. Pendant ces dix dernières minutes de cette 1ère période, la mainmise hongroise ne sera que très rarement contestée (13-16 à la 27ème).



Avant la pause, une parade de Titi et quelques exploits individuels permettront à Paris de réduire l’écart (16-17).  « On savait que si on continuait à mettre la pression, enchaîne le cadet des Karabatic, ils auraient une baisse de régime et moins d’efficacité. C’est arrivé à partir de la 40ème quand on a mis un coup d’accélérateur. » La 40ème en effet et pas avant car au retour des vestiaires, Szeged est reparti sur sa lancée et s’est même offert le luxe d’être virtuellement qualifié pour Cologne (21-25). Le collectif parisien pointait aux abonnés absents, la partition n’était ponctuée que de fausses notes. Le public avait beau siffler la paire arbitrale, rien n’y faisait. C’est pourtant les Hongrois qui vont remettre leur adversaire dans le match, en balançant un peu vite quelques bons ballons ou en manquant de lucidité dans la transmission. Les Ultras continuaient leur tintamarre cadencé et le reste du public va (enfin !) se réveiller. "Titi" était en chaleur, Szeged cherchait désespérément une bouffée d’air pur. En dix minutes, le PSG va passer un 6-0 rédhibitoire à une équipe qui va à son tour subir. « On a plié mais on n’a pas rompu. Il n’y a jamais eu d’affolement et ça s’est joué à l’expérience. On s’est servi de tous ces matches de Ligue des Champions qu’on a accumulés au cours des dernières années. Et cela a payé à la fin. » Les trois buts d’avance du match aller ont toute leur importance pour Paris car en s’accrochant dans les derniers instants, les Hongrois ont arraché le nul (30-30) dans la capitale. Ils sortent de la compétition la tête haute laissant les joueurs parisiens communier une dernière fois avec ces supporters qui les ont bien aidés et qui mériteraient presque de faire début juin, le voyage à Cologne avec eux.



Désormais, le PSG avance à visage découvert, dans le costume d’une équipe programmée pour remporter les dernières échéances qui lui sont proposées. Comme un nouveau titre national, la Ligue des Champions fait partie des objectifs. «Tout est possible, conçoit Luka Karabatic. A Cologne, c’est vraiment un week-end particulier, ça va dans tous les sens et tous les rebondissements sont imaginables. En tout cas, on est très heureux d’y retourner. Mais on a le temps pour s’y préparer. »  Le PSG a donc donné le coup d’accélérateur à ce qui pourrait être un week end historique pour le handball français, placer deux clubs français dans le carré final de la Ligue des Champions. Désormais, pour Montpellier, il n’y a plus qu’à faire. Mais face à Veszprém, l’obstacle à franchir avec 3 buts à remonter parait plus coriace que Szeged.


A Paris, Stade Pierre de Coubertin
Samedi 29 avril à 20h45
1/4 de finale retour de la LDC (aller: 27-30)
PSG Handball - Pick Szeged: 30 - 30 (Mi-temps : 16-17)

3 500 spectateurs
Arbitres : Nenad Nikolic & Dusan Stojkovic (Serbie)

Evolution du score: 1-2 (3è) 3-4 (9è) 7-8 (13è) 9-8 (14è) 11-11 (20è) 11-13 (23è) 13-16 (27è) 16-17 (MT) 16-18 (31è) 18-21 (36è) 21-25 (39è) 26-25 (47è) 28-27 (55è) 30-30 (fin)

ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
M.HANSEN7/110/07/1100000717
L.KARABATIC6/70/06/700010615
U.GENSHEIMER1/33/34/600000410
L.ABALO4/60/04/60001048
L.STEPANCIC2/20/02/20000026
N.KARABATIC3/90/03/90000033
D.NARCISSE1/10/01/10000013
J.NIELSEN1/20/01/20000012
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
H.MOLLGAARD JENSEN0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.REMILI2/60/02/60001020
Total27/473/330/50000303064
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER11/261/212/2800000015
G.SKOF5/181/26/200000002
Total16/442/418/48000303081
SzegedSzeged
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
Z.BALOGH6/92/48/1300000815
S.GORBOK4/60/04/600000410
R.BODO4/70/04/70000049
S.SKUBE3/30/03/30000039
S.OBRANOVIC3/40/03/40000038
J.KALLMAN2/20/02/20000026
B.BANHIDI3/30/03/30002035
M.SOSTARIC1/20/01/20000012
B.BOKA0/00/00/00000000
M.GABER1/20/01/20001010
T.GONÇALVES DOS SANTOS0/00/00/00000000
P.RODRIGUEZ ALVAREZ1/10/11/20000010
S.ZUBAI0/00/00/00000000
D.BUNTIC0/00/00/0000100-2
Total28/392/530/44000403062
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
J.SIERRA MENDES13/400/213/420000004
M.SEGO0/00/10/1000000-1
Total13/400/313/43000403065



Le diaporama de PSG-Szeged par Céline Dély


Le PSG connaîtra son adversaire en demi-finale dès mardi puisque le tirage au sort aura lieu à Cologne sur le coup de midi. Ce tirage sera ouvert, ce qui signifie qu’on peut avoir droit à un duel franco-français si Montpellier parvient à se qualifier. La 1ère demi-finale aura lieu à la Lanxess Arena, le 3 juin à 15h15, la seconde, en suivant à 18h00, les finales se déroulant le lendemain. Les Parisiens sont assurés de retrouver le Vardar Skopje (Macédoine) qui a écarté Flensburg et le FC Barcelone de Sorhaindo, Mem et N'Guessan qui a éliminé Kiel. Les Catalans qui avaient concédé un retard de deux buts lors du match aller sur les bords de la Baltique, n'ont pas trop tardé pour renverser la tendance puisque dès la pause, ils avaient leur billet virtuel pour Cologne (13-9). Ils n'ont fait que confirmer leurs bonnes intentions dans un second acte plus équilibré (23-18). Le gardien Gonzalo Perez de Vargas et les deux ailiers Tomas et Rivera ont été les principaux artisans du succès barcelonais. La saison passée, pourtant qualifié d'office, le "Barça" avait trébuché en quarts face à... Kiel. 

St Raph'... l'autre qualifié à un Final Four

Pour les hommes de Gislason, c'est une amère déconvenue, eux qui avaient validé leur ticket pour Cologne de manière ininterrompue lors des cinq dernières éditions, remportant même au passage le trophée en 2012. Autre fait majeur et il a l'effet d'un coup de tonnerre, aucun représentant allemand ne participera au carré final. C'est inédit depuis l'instauration de la formule du Final Four en 2010. Maigre consolation, trois clubs de Bundesliga (Berlin, Göppingen, Magdebourg) participeront au round final de la coupe de l'EHF. Il y aurait pu en avoir 4/4 mais St Raphaël a veillé à casser cette harmonie germanique en éliminant Melsungen. Les Varois s'étaient imposés chez eux à l'aller (30-26), ils se sont offerts le sans faute en corrigeant les Allemands sur leurs terres (23-31) grâce notamment à 10 buts de l'inévitable Raphaël Caucheteux. 



Quatre questions à Thierry Omeyer

L'ambiance était inédite ce soir, voire surprenante, surtout à Coubertin...
J'ai vécu de grands moments dans ma carrière avec le soutien du public, le souvenir du Mondial en France en janvier est encore bien présent mais c'est vrai qu'à Paris, comme ce soir, c'était spécial, c'était magique. Les supporters nous ont aidés dans les moments difficiles, ils nous ont poussés pendant tout le match. Cela nous a fait vraiment plaisir car ça met la pression sur l'équipe adverse, sur les arbitres... Aujourd'hui, on a eu vraiment besoin de ça.  

Sincèrement, à moins 4, on se dit quoi ?
Qu'il reste encore du temps pour remonter mais c'est sûr, c'était dur à ce moment-là. Szeged a très bien joué et a eu une certaine réussite aussi. Mais on a su resserrer derrière lorsque cela a été nécessaire. On n'a plus pris de buts, on a été fort en défense et surtout il y a eu des arrêts de gardiens. Le match a vraiment tourné à cette 40ème minute. On a véritablement pris l'ascendant. 

Pour la 2ème fois, le PSG sera à Cologne. Dans le but de gagner la Ligue des Champions ?
Notre 1er objectif était de se qualifier. La saison passée, on s'était arrêté en demi-finale, on a envie de plus. Il va falloir répondre présent pendant deux jours face à de très grosses équipes. Mais on est là, un peu pour cela lorsqu'on est sportif de haut niveau.

Il n'y aura aucun club allemand dans ce dernier carré. C'est une curiosité.
Oui, cela n'est pas arrivé depuis la création du Final Four. Il y aura malgré tout une très grosse ambiance parce que ça sera plein et les supporters de chaque équipe vont se faire remarquer. L'absence des Allemands... ça prouve aussi qu'il y a de bons clubs en Europe, on en fait partie, on verra quel adversaire on aura mais on va tout faire pour aller chercher une finale.

Dans la même rubrique

Champion's League
jeudi 25 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 24 avril 2024
  
Champion's League
vendredi 5 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 4 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 3 avril 2024
  
  1 2 3 4