Résumé de la finale départementale de Coupe de France féminine.
En tête dès le début de la rencontre, les Normandes ont remporté la Coupe de France face à Lucq-de-Béarn (29-23), trop brouillon et dominé par la puissance adverse.

Les orange ont frappé, ce samedi matin. Dans un Bercy encore très dégarni, ce sont les joueuses de Douvres qui ont exécuté leur clapping devant leurs quelque deux cents supporters, heureux de la victoire de leur équipe en Coupe de France départementale (29-23). Un succès mérité, logique, tant les Normandes ont maîtrisé la rencontre, prise par le bon bout et toujours menée. Plus sereines, tout simplement meilleures, les Douvraises pouvaient exploser de joie sur le podium.

Il n'y a que le début de match qui a été serré, crispant même, dans une salle qui n'a pas grand-chose à voir avec ce que connaissent en général les actrices de la rencontre. Les gardiennes, Mélicia Viard pour Lucq-de-Béarn et Séverine Letellier pour Douvres, sont les premières à s'illustrer (7 arrêts chacune en première période). Muriel Lachausse-Foure est la première à marquer pour les Douvraises (0-1, 2e), imitée par Marion Lordon pour les Lucquoises. Mais les Normandes font le break quand Juliette Stefani marque en contre (2-4, 7e). L'écart oscille entre un et deux buts pendant longtemps, Alisson Sarrasin et Mallaurie Capdevielle se répondant de chaque côté du terrain. Mais l'arrière calvadosienne pèse de toute sa puissance et permet à son équipe de prendre une vraie avance au score (6-10, 24e). Marion Urrustoy et Capdevielle réagissent côté béarnais (10-12, 35e) mais ce sont bien les orange qui font la course en tête à la pause (11-13).

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Les bleu ciel de Lucq-de-Béarn restent aux aguets, à une longueur derrière leurs adversaires. Mais jamais elles ne parviennent à égaliser malgré plusieurs occasions (15-16, 35e). Leur chance est passée. Car ensuite, les joueuses de Béatrice Aimable passent un 4-0, avec un duo Sarrasin-Castel toujours démoniaque (15-20, 43e), qui transperce souvent la défense sudiste. Et encore, ces dernières manquent l'occasion de tuer le match pour de bon, et les Lucquoises, toujours brouillonnes (20 balles perdues !) mais courageuses, peuvent toujours croire en un exploit (18-21, 47e).

Quelques arrêts de Letellier (13 au total, un de plus que son homologue) et l'écart se creuse à nouveau (21-26, 56e), pour de bon cette fois, et les Douvraises peuvent exploser de joie et savourer les dernières minutes devant leur public enjoué. Reconstruit en 2015 sur les cendres de l'AS Vaillantes de Douvres, le Douvres HB écrit une superbe ligne de son jeune palmarès, en plus de s'offrir un clapping inoubliable.

Les réactions

Lucie Castel - Letourneur (Capitaine de Douvres) : Il n’y a pas que la victoire qui est belle. L’histoire a commencé il y a 18 mois, on a fait une soirée et on est parties sur un projet avec Douvres qui ne jouait pas trop les coupes et qui venait de créer une section féminine. Heureusement que l’on a su prendre une peu d’avance, car avec leur jeunesse, elles ont toutes 10 ou 15 ans de moins que nous, elles nous ont talonné tout le match. On va faire la fête avec 3 caisse de champagne offert par un sponsor et puis on fera le point dans un mois. La passion revient vite, mais on a le temps de digérer tout cela. Cette coupe de France est géniale, c’est le pied c’est tout !

Allison Sarazin (Meilleure marqueuse du match - Douvres) : C’est génial, on a l’impression d’être des grandes championnes. On a eu un peu peur en entrant dans cette salle impressionnante. Après le fait d’avoir mené au score tout le match a facilité les choses, mais tout fût quand même bien compliqué. Elles nous ont bien poussé dans nos retranchements. Heureusement, on a bien assuré côté défensif, résultat on a récupéré des ballons pour du jeu rapide. C’est passé grâce à ça ! En plus, collectivement on a retrouvé des enclenchements que l’on avait il y a bien longtemps. J’espère que les petites jeunes qui ont vécu ça avec nous vont avoir l’envie d’aller plus haut et de continuer l’aventure.

Le diaporama du match par Lorie Couvillers

Le diaporama du match par Stéphane Lebègue