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LSL: A Nantes, David Balaguer a fait son nid

LMSL

mardi 5 décembre 2017 - © Yves Michel

 9 min 28 de lecture

Alors que Montpellier s’est imposé à Ivry (22-25), consolidant ainsi sa position en tête de l’élite masculine, tous les regards seront braqués ce jeudi sur Chambéry qui accueille Nîmes et surtout sur Nantes, hôte du PSG. Après son succès face au Barça le week-end dernier, le "H", à l’image de son buteur David Balaguer, aimerait continuer à surfer sur le haut de la vague.

par Yves MICHEL

Montpellier victorieux face à Ivry (voir plus bas), le calendrier est ainsi fait, il faudra attendre ce jeudi pour y voir plus clair en tête du classement, même si les Héraultais termineront la semaine l’esprit libre et si St Raphaël qui a battu Toulouse (27-23) peut garder seul la 4ème place au classement en cas d’une contreperformance nantaise.

La saison ne se jouera pas lors de cette 12ème journée mais Nîmes (le 2ème) est en danger à Chambéry qui reste sur une série de 5 succès consécutifs, tout comme Paris qui toujours privé de Nikola Karabatic, se déplace à Nantes, chez sa bête noire (2 défaites en championnat la saison dernière et la finale du Trophée des Champions en septembre). 

Pour ne pas changer ses bonnes habitudes, le "H" conserve le hall XXL pour tenter de réaliser un nouvel exploit. Dans ce lieu où samedi, poussés par un public survolté, les joueurs de Thierry Anti sont venus à bout d’une équipe de Barcelone à réaction tardive. Un exploit de Nantes salué un peu partout et notamment dans la presse espagnole, dithyrambique à l’égard de l’ailier droit David Balaguer, déterminant (tout comme Eduardo Gurbindo) dans  les ultimes minutes.

Es-tu descendu de ton petit nuage depuis samedi ?
Oui, en fait, on était très heureux, ce qu’on a fait c’était très bien mais ça s’est arrêté là. Je pensais que ça serait plus intense. On a battu le Barça, c’est une belle performance mais on ne jouait pas tout sur ce match, on a joué avec beaucoup moins de pression. Maintenant, on sait que le travail n’est pas fini et que le plus important, c’est le championnat.

As-tu l’impression que Nantes est plus respecté ?
Je pense… surtout au niveau européen. On est en poule haute et on mérite cette place. Quand on a joué contre des grosses équipes, Barça, Vardar, Rhein Neckar, ils nous ont pris au sérieux. En championnat, ce n’est pas la même chose. La saison dernière a marqué les esprits. On gagne la coupe, on termine 2ème de la Ligue donc on est maintenant l’équipe à battre.

Le niveau du championnat, c’est ce qui fait la différence avec Barcelone ?
Pour le Barça, c’est fréquent de gagner un match de 10 ou 15 buts et d’enchaîner avec la Ligue des Champions et des grosses équipes. Il y a 5-6 ans, l’Asobal était plus homogène. Comme en France maintenant où même sur un match, un mal classé peut gagner contre un gros. A chaque journée, il y a une petite surprise.

A titre personnel, est-ce ton meilleur début de saison ?
Non car ce qu’on a vécu l’année dernière est plus fort. Petit à petit, j’ai pris des responsabilités dans l’équipe, il y a eu tous les bons résultats et le titre en coupe, c’est inoubliable.

60 buts en championnat, 36 en LDC, tes stats sont très positives...
Oui bien-sûr même si début octobre, je n’ai pas réalisé de bonnes prestations mais c’est reparti après la trêve internationale. Novembre a été incroyable pour moi, il faut continuer comme ça jusqu’à Noël.

Et jeudi, il y a le PSG que vous avez battu en septembre…
Cela n’a rien à voir. Là, contrairement à dimanche, il y a plus de pression. On est 4ème en championnat et on a déjà perdu trop de points. Pour se rapprocher du podium, il faut essayer de gagner ce match.  Même si c’est contre Paris. On sait qu’on en est capable, on se rappelle la saison dernière.

Surtout que Nikola Karabatic ne sera pas là…
C’est vrai que ça change un peu (rires). L’absence du meilleur joueur du monde, c’est un handicap pour eux mais c’est le PSG ! Avec un effectif incroyable.

Avec dans les buts, Omeyer et… Corralès…
Avec Rodrigo, on est très potes… Je le connais depuis l’âge de 16 ans, quand on est arrivé tous les deux à la Masia (le centre de formation du FC Barcelone). On a joué presque cinq ans ensemble donc on a partagé de très bons souvenirs. Mais jeudi, on va être très concentré pour qu’il ne fasse pas un bon match.

L’issue de ce match peut-elle remettre en cause la suite ?
Non pas forcément mais on sait aussi que si on gagne jeudi, on se remet dans la course notamment pour les places en Ligue des Champions. La saison est encore longue et derrière, il restera plein de matches importants à jouer.

Si on ne te donne qu'un choix, quel match contre le PSG vaut-il mieux remporter ?
Sans hésitation, ce jeudi en championnat. C’est à la maison, tous les billets ont été vendus. On aimerait bien gagner un titre comme la coupe (les deux équipes se retrouvent jeudi prochain à Coubertin, en quarts de finale de la coupe de la Ligue), mais la priorité, je le répète, c’est le championnat. Après, on verra….


                               A Montpellier, Valentin Porte surfe sur la vague de la réussite

Un début de 12ème journée favorable à Montpellier et Saint Raphaël

Pour Montpellier, c’était une journée à risques, surtout face à une si imprévisible équipe d’Ivry capable de renverser plus forte qu’elle comme il y a un mois face à Nantes. Sauf que pour continuer sur leur lancée en championnat et garder une avance confortable sur Nîmes et le PSG (3 points et peut-être plus en fonction des deux matches de ce jeudi), les hommes de Canayer devaient s'imposer. La confrontation sera par moment électrique, tendue avec des décisions arbitrales parfois peu convaincantes. Les deux blocs défensifs se sont neutralisés, les deux gardiens aussi, Gérard se montrant un peu plus efficace que Chapon. Si les Val-de-Marnais y ont cru (presque) jusqu'au bout, ils ont du déchanter dans le dernier quart d'heure où notamment les changements de rythme et la lucidité de Michaël Guigou ont été prépondérants. «On s’attendait complètement à ce type de match face à une bonne équipe qui ne joue pas l’Europe et qui est capable de faire tomber n’importe quel adversaire, conçoit le capitaine héraultais. Nous, on sort de quelques déplacements assez longs donc forcément ça pouvait être compliqué. On traverse un moment où on a besoin de tout le monde, besoin de fraîcheur, de lucidité et c’est ce qui nous a manqué ce soir pour pouvoir faire la différence plus tôt.» A la manœuvre également, Valentin Porte. Depuis le début de la saison, tout ou presque réussit à celui qui ce mercredi a également reçu le trophée de meilleur joueur du mois. Sa maîtrise individuelle, sa réussite au shoot mais aussi son implication dans le travail collectif sont autant d’atouts profitables. «J’ai parfaitement conscience d’avoir une énorme responsabilité dans cette équipe, reconnait le gaucher, en plus, je me sens très bien et comme l’équipe marche bien, je sens que cela va aller beaucoup mieux. J’aime le rôle qu’on me fait tenir et qui me plait dans cette équipe, maintenant il faut que je fasse encore évoluer mon jeu mais dans l’ensemble, je suis quand même content. » Dans le contexte actuel et avant de penser à l’ultime rendez-vous de l’année civile (le 21 décembre contre… Paris), il était opportun de prendre les devants. Quels que soient les résultats de Nîmes et du PSG, ce jeudi. «On va regarder ce qui va se passer, sans plus. Même quand Paris est allé perdre à Aix, on ne s’est pas enflammé. On peut se faire surprendre n’importe où, l’équipe est jeune, il ne faut pas qu’on pollue notre état d’esprit du moment avec tout ce qui se passe autour. Mais c’est bien de gagner le mercredi soir et de voir ce que font les autres un jour plus tard, on a moins de pression.» Tout comme Saint Raphaël.

Le diaporama de Ivry - Montpellier par Lorie Couvillers



St Raphaël... Voilà une équipe qui en début de saison n'en menait pas large, qui avait donné une piètre image lors du trophée des Champions et qui avait complètement raté son entrée en scène. En battant Toulouse (27-23), les Varois enchaînent sur un 7ème match sans défaite (13 pts pris sur 14 possibles) et affirment leurs prétentions à flirter avec les places d’honneur. En montrant ses limites à travers la faillite de certains, le Fénix rentre dans le rang et le mutisme affiché (avec un seul point pris) depuis 4 rencontres devient inquiétant. 

Inquiétant l'est également la trajectoire de Pays d'Aix. A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Certains au PAUC sont capables de se motiver pour battre Paris mais indigents lorsqu'il s'agit de faire la différence face à Cesson. Tant mieux pour les Bretons qui ont laissé passer l'orage dans le 1er acte (16-12 à la 26ème), ne se sont jamais affolés et ont refait leur retard au retour des vestiaires (17-18 à la 35ème). Si Aymeric Minne pour les Provençaux et Allan Villeminot pour Cesson se sont faits remarquer (avec 7 buts chacun), on retiendra que l'épilogue de cet interminable et parfois lancinant scénario s'est joué en deux actions. A 24 secondes du terme, le portier cessonnais Kévin Bonnefoi qui a la carrure d'un grand (mais ça, tout le monde le sait) a détourné un 7 mètres devant Gaby Loesch et Florian Delecroix est allé chercher le but victorieux. Cesson qui jusque là n’avait pas gagné un seul match de D1, décolle enfin. Les Bretons ont surtout mis en relief l’inconstance provençale.

Le hold-up de la soirée est l'œuvre de Dunkerque. Menés une grande partie de la rencontre, les Nordistes ont fait valoir leur expérience et la réussite du Brésilien Langaro (10 buts) pour s'imposer dans le money-time face à Saran (32-33). Comme St Raphaël, Dunkerque garde le contact avec le haut de tableau. Dixième défaite consécutive en revanche pour les Loiretains qui se retrouvent... derniers.

En compagnie de... Massy. A Tremblay, il n'y a pas eu de renversement de situation, les visiteurs essonniens se faisant définitivement distancer après 20 minutes. Animé par le duo Pierre Marche-Marius Sadoveac en réussite au tir  (7/9 pour le Français, 6/8 pour le Roumain), Tremblay n'a jamais été inquiété. Dans les cages, Patrice Annonay a pris l'ascendant sur son vis-à-vis, Massy étant plus maladroit dans la conduite du jeu (14 pertes de balle contre 11). Ce succès, important, primordial pour les hommes de Benjamin Braux, leur vaut de quitter la zone de relégation. Ils peuvent désormais souffler, du moins jusqu'au 20 décembre et la réception de St Raphaël.


                                      Pierre Marche, déterminant pour Tremblay face à Massy


TREMBLAY EN FRANCE - MASSY ESSONNE HB        26 - 23  (MT:15-9)
Statistiques du match

*****************************

PAYS AIX UC HANDBALL - CESSON RENNES MHB   31 - 32  (MT:16-14)
Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALL - MONTPELLIER HANDBALL     22 - 25  (MT:12-12)
Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HB - - DUNKERQUE HGL                        32 - 33  (MT:16-13)
Statistiques du match

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SAINT RAPHAEL VHB - FENIX TOULOUSE                 27 - 23 (MT:14-9)
Statistiques du match

LSL: A Nantes, David Balaguer a fait son nid 

LMSL

mardi 5 décembre 2017 - © Yves Michel

 9 min 28 de lecture

Alors que Montpellier s’est imposé à Ivry (22-25), consolidant ainsi sa position en tête de l’élite masculine, tous les regards seront braqués ce jeudi sur Chambéry qui accueille Nîmes et surtout sur Nantes, hôte du PSG. Après son succès face au Barça le week-end dernier, le "H", à l’image de son buteur David Balaguer, aimerait continuer à surfer sur le haut de la vague.

par Yves MICHEL

Montpellier victorieux face à Ivry (voir plus bas), le calendrier est ainsi fait, il faudra attendre ce jeudi pour y voir plus clair en tête du classement, même si les Héraultais termineront la semaine l’esprit libre et si St Raphaël qui a battu Toulouse (27-23) peut garder seul la 4ème place au classement en cas d’une contreperformance nantaise.

La saison ne se jouera pas lors de cette 12ème journée mais Nîmes (le 2ème) est en danger à Chambéry qui reste sur une série de 5 succès consécutifs, tout comme Paris qui toujours privé de Nikola Karabatic, se déplace à Nantes, chez sa bête noire (2 défaites en championnat la saison dernière et la finale du Trophée des Champions en septembre). 

Pour ne pas changer ses bonnes habitudes, le "H" conserve le hall XXL pour tenter de réaliser un nouvel exploit. Dans ce lieu où samedi, poussés par un public survolté, les joueurs de Thierry Anti sont venus à bout d’une équipe de Barcelone à réaction tardive. Un exploit de Nantes salué un peu partout et notamment dans la presse espagnole, dithyrambique à l’égard de l’ailier droit David Balaguer, déterminant (tout comme Eduardo Gurbindo) dans  les ultimes minutes.

Es-tu descendu de ton petit nuage depuis samedi ?
Oui, en fait, on était très heureux, ce qu’on a fait c’était très bien mais ça s’est arrêté là. Je pensais que ça serait plus intense. On a battu le Barça, c’est une belle performance mais on ne jouait pas tout sur ce match, on a joué avec beaucoup moins de pression. Maintenant, on sait que le travail n’est pas fini et que le plus important, c’est le championnat.

As-tu l’impression que Nantes est plus respecté ?
Je pense… surtout au niveau européen. On est en poule haute et on mérite cette place. Quand on a joué contre des grosses équipes, Barça, Vardar, Rhein Neckar, ils nous ont pris au sérieux. En championnat, ce n’est pas la même chose. La saison dernière a marqué les esprits. On gagne la coupe, on termine 2ème de la Ligue donc on est maintenant l’équipe à battre.

Le niveau du championnat, c’est ce qui fait la différence avec Barcelone ?
Pour le Barça, c’est fréquent de gagner un match de 10 ou 15 buts et d’enchaîner avec la Ligue des Champions et des grosses équipes. Il y a 5-6 ans, l’Asobal était plus homogène. Comme en France maintenant où même sur un match, un mal classé peut gagner contre un gros. A chaque journée, il y a une petite surprise.

A titre personnel, est-ce ton meilleur début de saison ?
Non car ce qu’on a vécu l’année dernière est plus fort. Petit à petit, j’ai pris des responsabilités dans l’équipe, il y a eu tous les bons résultats et le titre en coupe, c’est inoubliable.

60 buts en championnat, 36 en LDC, tes stats sont très positives...
Oui bien-sûr même si début octobre, je n’ai pas réalisé de bonnes prestations mais c’est reparti après la trêve internationale. Novembre a été incroyable pour moi, il faut continuer comme ça jusqu’à Noël.

Et jeudi, il y a le PSG que vous avez battu en septembre…
Cela n’a rien à voir. Là, contrairement à dimanche, il y a plus de pression. On est 4ème en championnat et on a déjà perdu trop de points. Pour se rapprocher du podium, il faut essayer de gagner ce match.  Même si c’est contre Paris. On sait qu’on en est capable, on se rappelle la saison dernière.

Surtout que Nikola Karabatic ne sera pas là…
C’est vrai que ça change un peu (rires). L’absence du meilleur joueur du monde, c’est un handicap pour eux mais c’est le PSG ! Avec un effectif incroyable.

Avec dans les buts, Omeyer et… Corralès…
Avec Rodrigo, on est très potes… Je le connais depuis l’âge de 16 ans, quand on est arrivé tous les deux à la Masia (le centre de formation du FC Barcelone). On a joué presque cinq ans ensemble donc on a partagé de très bons souvenirs. Mais jeudi, on va être très concentré pour qu’il ne fasse pas un bon match.

L’issue de ce match peut-elle remettre en cause la suite ?
Non pas forcément mais on sait aussi que si on gagne jeudi, on se remet dans la course notamment pour les places en Ligue des Champions. La saison est encore longue et derrière, il restera plein de matches importants à jouer.

Si on ne te donne qu'un choix, quel match contre le PSG vaut-il mieux remporter ?
Sans hésitation, ce jeudi en championnat. C’est à la maison, tous les billets ont été vendus. On aimerait bien gagner un titre comme la coupe (les deux équipes se retrouvent jeudi prochain à Coubertin, en quarts de finale de la coupe de la Ligue), mais la priorité, je le répète, c’est le championnat. Après, on verra….


                               A Montpellier, Valentin Porte surfe sur la vague de la réussite

Un début de 12ème journée favorable à Montpellier et Saint Raphaël

Pour Montpellier, c’était une journée à risques, surtout face à une si imprévisible équipe d’Ivry capable de renverser plus forte qu’elle comme il y a un mois face à Nantes. Sauf que pour continuer sur leur lancée en championnat et garder une avance confortable sur Nîmes et le PSG (3 points et peut-être plus en fonction des deux matches de ce jeudi), les hommes de Canayer devaient s'imposer. La confrontation sera par moment électrique, tendue avec des décisions arbitrales parfois peu convaincantes. Les deux blocs défensifs se sont neutralisés, les deux gardiens aussi, Gérard se montrant un peu plus efficace que Chapon. Si les Val-de-Marnais y ont cru (presque) jusqu'au bout, ils ont du déchanter dans le dernier quart d'heure où notamment les changements de rythme et la lucidité de Michaël Guigou ont été prépondérants. «On s’attendait complètement à ce type de match face à une bonne équipe qui ne joue pas l’Europe et qui est capable de faire tomber n’importe quel adversaire, conçoit le capitaine héraultais. Nous, on sort de quelques déplacements assez longs donc forcément ça pouvait être compliqué. On traverse un moment où on a besoin de tout le monde, besoin de fraîcheur, de lucidité et c’est ce qui nous a manqué ce soir pour pouvoir faire la différence plus tôt.» A la manœuvre également, Valentin Porte. Depuis le début de la saison, tout ou presque réussit à celui qui ce mercredi a également reçu le trophée de meilleur joueur du mois. Sa maîtrise individuelle, sa réussite au shoot mais aussi son implication dans le travail collectif sont autant d’atouts profitables. «J’ai parfaitement conscience d’avoir une énorme responsabilité dans cette équipe, reconnait le gaucher, en plus, je me sens très bien et comme l’équipe marche bien, je sens que cela va aller beaucoup mieux. J’aime le rôle qu’on me fait tenir et qui me plait dans cette équipe, maintenant il faut que je fasse encore évoluer mon jeu mais dans l’ensemble, je suis quand même content. » Dans le contexte actuel et avant de penser à l’ultime rendez-vous de l’année civile (le 21 décembre contre… Paris), il était opportun de prendre les devants. Quels que soient les résultats de Nîmes et du PSG, ce jeudi. «On va regarder ce qui va se passer, sans plus. Même quand Paris est allé perdre à Aix, on ne s’est pas enflammé. On peut se faire surprendre n’importe où, l’équipe est jeune, il ne faut pas qu’on pollue notre état d’esprit du moment avec tout ce qui se passe autour. Mais c’est bien de gagner le mercredi soir et de voir ce que font les autres un jour plus tard, on a moins de pression.» Tout comme Saint Raphaël.

Le diaporama de Ivry - Montpellier par Lorie Couvillers



St Raphaël... Voilà une équipe qui en début de saison n'en menait pas large, qui avait donné une piètre image lors du trophée des Champions et qui avait complètement raté son entrée en scène. En battant Toulouse (27-23), les Varois enchaînent sur un 7ème match sans défaite (13 pts pris sur 14 possibles) et affirment leurs prétentions à flirter avec les places d’honneur. En montrant ses limites à travers la faillite de certains, le Fénix rentre dans le rang et le mutisme affiché (avec un seul point pris) depuis 4 rencontres devient inquiétant. 

Inquiétant l'est également la trajectoire de Pays d'Aix. A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Certains au PAUC sont capables de se motiver pour battre Paris mais indigents lorsqu'il s'agit de faire la différence face à Cesson. Tant mieux pour les Bretons qui ont laissé passer l'orage dans le 1er acte (16-12 à la 26ème), ne se sont jamais affolés et ont refait leur retard au retour des vestiaires (17-18 à la 35ème). Si Aymeric Minne pour les Provençaux et Allan Villeminot pour Cesson se sont faits remarquer (avec 7 buts chacun), on retiendra que l'épilogue de cet interminable et parfois lancinant scénario s'est joué en deux actions. A 24 secondes du terme, le portier cessonnais Kévin Bonnefoi qui a la carrure d'un grand (mais ça, tout le monde le sait) a détourné un 7 mètres devant Gaby Loesch et Florian Delecroix est allé chercher le but victorieux. Cesson qui jusque là n’avait pas gagné un seul match de D1, décolle enfin. Les Bretons ont surtout mis en relief l’inconstance provençale.

Le hold-up de la soirée est l'œuvre de Dunkerque. Menés une grande partie de la rencontre, les Nordistes ont fait valoir leur expérience et la réussite du Brésilien Langaro (10 buts) pour s'imposer dans le money-time face à Saran (32-33). Comme St Raphaël, Dunkerque garde le contact avec le haut de tableau. Dixième défaite consécutive en revanche pour les Loiretains qui se retrouvent... derniers.

En compagnie de... Massy. A Tremblay, il n'y a pas eu de renversement de situation, les visiteurs essonniens se faisant définitivement distancer après 20 minutes. Animé par le duo Pierre Marche-Marius Sadoveac en réussite au tir  (7/9 pour le Français, 6/8 pour le Roumain), Tremblay n'a jamais été inquiété. Dans les cages, Patrice Annonay a pris l'ascendant sur son vis-à-vis, Massy étant plus maladroit dans la conduite du jeu (14 pertes de balle contre 11). Ce succès, important, primordial pour les hommes de Benjamin Braux, leur vaut de quitter la zone de relégation. Ils peuvent désormais souffler, du moins jusqu'au 20 décembre et la réception de St Raphaël.


                                      Pierre Marche, déterminant pour Tremblay face à Massy


TREMBLAY EN FRANCE - MASSY ESSONNE HB        26 - 23  (MT:15-9)
Statistiques du match

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PAYS AIX UC HANDBALL - CESSON RENNES MHB   31 - 32  (MT:16-14)
Statistiques du match

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US IVRY HANDBALL - MONTPELLIER HANDBALL     22 - 25  (MT:12-12)
Statistiques du match

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USM SARAN HB - - DUNKERQUE HGL                        32 - 33  (MT:16-13)
Statistiques du match

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SAINT RAPHAEL VHB - FENIX TOULOUSE                 27 - 23 (MT:14-9)
Statistiques du match

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