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Cpe LNH: Istres rejoint Paris, Toulouse et Dunkerque au FFour

Coupe LNH

jeudi 14 décembre 2017 - © Yves Michel

 9 min 24 de lecture

Les quarts de finale de la Coupe de la Ligue avaient commencé sur la surprenante élimination de Montpellier par Toulouse et la qualification de Dunkerque face à Sélestat. La sensation est venue d'Istres qui a écarté une fantomatique équipe de Pays d'Aix. le PSG décroche le 4ème et dernier billet pour le prochain Final Four à Metz après son succès face à Nantes.

par Yves MICHEL
 

Pays d'Aix touche le fond... et Istres (Proligue) en profite (34-30)  

La chance sourit souvent aux audacieux mais est-ce uniquement l’audace qui a animé l’équipe d’Istres qui ce jeudi, n’a laissé aucune chance à Pays d’Aix ? N’en déplaise aux locataires de l’élite, l’histoire des "minots" de Gilles Derot est belle à raconter. Dans la cocotte minute de la halle polyvalente, il aurait pu y avoir un match accroché, un score serré, une équipe de Proligue qui tire la langue et qui est obligée de produire des efforts surhumains pour rendre la pareille, il n’en a rien été. Le piège a parfaitement et très vite fonctionné. « Franchement, avant le match, on y croyait, glisse Guillaume Crépain. Maintenant, on savait qu’ils sortaient d’une défaite qui avait fait mal et qu’ils avaient pris la foudre de la part de certains dirigeants et on était quasi certains qu’ils allaient réagir. Donc il ne fallait pas se laisser surprendre. » C’est tout d’abord Robin Cappelle qui devant sa ligne, va dans le 1er quart d’heure, décourager ses anciens partenaires (le gardien a porté pendant 6 saisons, les couleurs du PAUC). Et comme la défense istréenne tenait bon, c’est ensuite au tour des attaquants de s’exprimer. Et tout le monde s’y est mis, Branko Kankaras a ouvert le feu d’artifice, Hichem Daoud et Nicolas Boschi (notre photo de tête – meilleur réalisateur du match avec 8 buts) entre autres ont lancé leurs plus belles fusées. Ça tirait de toute part et en 1ère mi-temps, les joueurs aixois avaient la tête complètement dans le sable. Incapables de relever le défi et quand ils avaient la moindre initiative, ils se faisaient immédiatement repousser. Pendant de longues minutes, ils vont encaisser les coups sans jamais en rendre, débordés par tant d’envie et de fraîcheur d’un adversaire qui va imposer son rythme.



A la pause, comme si une déferlante avait tout emporté sur son passage, les dégâts étaient importants. Déjà six buts à remonter, une faillite complète des gardiens (0/8 pour Pardin, 1/10 pour Baznik) et le moral dans les chaussettes. Les quelques supporters qui avaient fait le court déplacement gardaient pourtant espoir. Celui d’un sursaut dès le retour des vestiaires. Une réaction d’orgueil, un comportement de guerriers comme ceux qui quelques semaines plus tôt avaient été capables de vaincre Paris. Et pourtant, Istres avait conservé les mêmes vertus, la même soif de conquête. Aix était toujours emprunté, incapable de proposer de la cohérence dans ses intentions. Et la situation va se détériorer (22-12 à la 36ème.) « On s'est tout simplement appliqué à bien jouer au handball, rajoute Guillaume Crépain (photo ci-dessus). Quand j’ai levé les yeux et que j’ai vu qu’on était à +10, je me suis revu dans la même situation que face à Chambéry (éliminé en 8èmes). » Le PAUC va timidement réagir à l’issue du 3ème temps mort posé par Jérôme Fernandez. Il restait plus de vingt minutes avant la fin et les Istréens allaient bien craquer et relâcher leur emprise. Un 0-4 va entretenir l’illusion car les joueurs de Proligue ne vont jamais s’enliser. « Ils reviennent car on est un peu moins bien en attaque et ils marquent des buts faciles parce qu’on n’est pas assez attentifs sur le repli. » Si sur la fin, la défense privée de son pilier Vaidotas Grosas (3 fois 2’) va donner des signes de faiblesse, les fondations vont résister. Dans une sorte de baroud d’honneur, Aix va se rapprocher dans le money-time mais il était bien trop tard. « On a du mal à réaliser, confesse le demi-centre istréen et je suis fier d’être dans cette équipe. On n’est pas des pipes, on travaille tous les jours et on est qualifié pour le dernier carré de la coupe de la Ligue. »  C’était la grosse cote et Istres n’a pas hésité à la prendre. On se rappellera qu’il y a plus de huit ans, ce même club qui n’a conservé aucun rescapé de l’époque avait participé à son 1er Final Four à Miami et l’avait remporté ! Après Nîmes, Chambéry et Aix, qui sera la prochaine victime ?



Le PSG assure l'essentiel face à Nantes (35-33)

On a connu par le passé des Nantais et surtout Thierry Anti plus remontés après une défaite face au PSG. Et pourtant, peu après le coup de buzzer final, lorsqu’il a fallu trouver des raisons pour expliquer l’élimination de la coupe de la Ligue, l’argumentation générale tournait autour du fait que « les joueurs avaient plein d’envie mais qu’ils ont manqué de lucidité et de maîtrise et que l’équipe la plus forte avait gagné. » En fait, si une certaine fatalité transpirait de certains propos, la déception était de mise, tant la victoire aurait pu sourire au "H". Les Nantais avaient parfaitement débuté la rencontre, tenant tête aux Parisiens qui ne répliquaient en attaque que par Nédim Rémili. Le gaucher qui avait inscrit les cinq 1ers buts de son équipe, va devoir quitter prématurément le terrain (après 20'), expulsé définitivement après une défense rugueuse sur Lagarde. Privé de son principal canonnier, le PSG aurait pu craindre le pire mais à la faveur d’une double supériorité numérique et d’un Omeyer très présent, les joueurs de la capitale vont rallier la pause avec trois longueurs d’avance. Au retour des vestiaires, Nantes va commettre trop d’erreurs autant en attaque qu’en défense. « Dans le central, dès que les quatre ont trop écarté, on a été en difficulté, explique Thierry Anti. Paris avait une attaque qui revenait beaucoup vers le milieu et dès qu’on a resserré, cela allait mieux. » Sauf que son temps faible et ses pertes de balle, le "H" va les payer assez cher. L'écart va enfler à vue d’œil (28-21 à la 42ème). Dans les cages parisiennes, "Titi" avait largement fait le boulot, en face, Arnaud Siffert et ses attaquants vont se réveiller dans le dernier quart d’heure, ramenant leur retard à un but à peine (32-31 à la 55ème). Le PSG s’était relâché en défense, avait commis des fautes immédiatement sanctionnées (double infériorité en l’espace de 7 secondes), la machine était grippée. C’est encore l’incontournable Thierry Omeyer qui va tenir la baraque et du bout des doigts ôter à Nicolas Tournat, tout espoir d’égalisation. Paris va préserver l'essentiel et se qualifier non sans s’être fait peur. «Il ne faut pas s’arrêter que sur la qualif même si cela reste la chose la plus importante, avoue Daniel Narcisse. Quand on est à +7 peu importe l’adversaire même si c’est Nantes et qu’on sait qu’ils sont capables de jouer vite et de revenir, il faut rester sur le même rythme. On prend des buts par manque de concentration et sur la fin, ce n’est pas normal qu’on ne s’en remette qu’aux arrêts de Titi . On doit avoir plus de maîtrise que ça. Dans les passages difficiles, il faut savoir serrer les dents et savoir se faire encore un peu plus mal. » Comme le faisait remarquer son capitaine Rock Feliho, Nantes peut regretter de s’être ressaisi un peu tard et d’avoir donné à Paris les armes pour s’imposer. Le PSG va récupérer dès ce week-end pour la coupe de France, Nikola Karabatic qui pourra également disputer jeudi prochain, le match au sommet de la 13ème journée à Montpellier.

Le diaporama de PSG handball - Nantes par Lorie Couvillers


Aucun souci pour Dunkerque face à Sélestat (35-28)

Si Istres est passé, Sélestat a vite été débordé par une équipe de Dunkerque plus expérimentée et plus habituée à ce type de confrontation.  Dans le Nord, les Alsaciens n’ont fait jeu égal que pendant les quinze 1ères minutes avant de perdre pied et de courir après un écart qui n’a cessé de se creuser. Au cours d’une rencontre marquée par un festival de pertes de balle (11 contre 10), Dunkerque s’est logiquement imposé (35-28). Comme la saison passée et pour la 5ème fois lors des six dernières saisons, le club se qualifie pour les demi-finales. «C’est une entière satisfaction, fait remarquer Pierre SoudryOn s’offre de belles perspectives car jouer un Final Four est quelque chose de très fort. On a l’ambition d’être présents sur tous les tableaux, même en championnat. Notre jeu est encore perfectible mais ce qui est intéressant c’est que dans l’équipe, tout le monde est concerné. »



Toulouse prend sa revanche sur Montpellier  (31-30)

A une semaine du sommet qui l’attend face au PSG en championnat, Montpellier a manqué son rendez-vous avec la coupe de la Ligue. Pour la 2ème saison consécutive, les Héraultais ne verront pas le Final Four. La faute à une équipe de Toulouse bien plus rigoureuse (en défense notamment) que lors de la dernière confrontation en championnat où elle s’était inclinée de 11 buts. « On avait vraiment à cœur de nous racheter par rapport à ce 1er match, indique Yassine Idrissi (notre photo). On a surtout imposé notre rythme, mis un peu plus d’impact physique parce qu’on savait que sur les 1 contre 1 individuellement, ils sont très forts. » Rien n’a été facile mais le Fénix animé par un remarquable Pierrick Chelle (12/12 dont 6/6 à 7 m) a su résister jusqu’au bout à la pression. Souvent en panne de solutions à l’exception de Valentin Porte (9/12) et Vid Kavticnik (8/9 dont 5/5 à 7m), Montpellier est souvent revenu au score sans ne jamais prendre l’avantage. «Je les ai sentis très motivés et très concentrés aussi, ajoute le gardien toulousain. A la mine que faisait Patrice Canayer à la fin du match, je ne pense pas que sortir de la coupe de cette façon les satisfasse pleinement. En tout cas, ils ne m’ont pas donné l’impression d’avoir lâché le match. » Le suspense a été intense et la situation ne s’est décantée qu’en fin de rencontre lorsque l’arrière espagnol Arnau Garcia a inscrit le dernier but toulousain (31-29). La réduction du score par Truchanovicius, l’exclusion de Philippe Gardent à deux secondes du buzzer n’ont rien changé, si ce n’est l’ultime arrêt de Yassine Idrissi face à Vid Kavticnik qui aurait pu conduire les deux équipes à la séance des tirs au but. Comme en 2015 et 2016, Toulouse accroche le wagon du Final Four. « Une aventure qu’il faudra vivre pleinement et on ne va pas se poser la question si cela rajoute des matches au calendrier. » Comme la plupart des équipes de l’élite, place ce samedi et dimanche aux 16èmes de coupe de France. Avec un nouveau challenge à relever pour les Toulousains qui n’ont pas bénéficié d’un tirage très favorable puisqu’ils se déplaceront à Créteil.

Le Final Four de la Coupe de la Ligue qui réunira donc Dunkerque, Istres, Paris et Toulouse se déroulera les 17 et 18 mars aux arènes de Metz. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu le mardi 23 janvier prochain.   

Cpe LNH: Istres rejoint Paris, Toulouse et Dunkerque au FFour 

Coupe LNH

jeudi 14 décembre 2017 - © Yves Michel

 9 min 24 de lecture

Les quarts de finale de la Coupe de la Ligue avaient commencé sur la surprenante élimination de Montpellier par Toulouse et la qualification de Dunkerque face à Sélestat. La sensation est venue d'Istres qui a écarté une fantomatique équipe de Pays d'Aix. le PSG décroche le 4ème et dernier billet pour le prochain Final Four à Metz après son succès face à Nantes.

par Yves MICHEL
 

Pays d'Aix touche le fond... et Istres (Proligue) en profite (34-30)  

La chance sourit souvent aux audacieux mais est-ce uniquement l’audace qui a animé l’équipe d’Istres qui ce jeudi, n’a laissé aucune chance à Pays d’Aix ? N’en déplaise aux locataires de l’élite, l’histoire des "minots" de Gilles Derot est belle à raconter. Dans la cocotte minute de la halle polyvalente, il aurait pu y avoir un match accroché, un score serré, une équipe de Proligue qui tire la langue et qui est obligée de produire des efforts surhumains pour rendre la pareille, il n’en a rien été. Le piège a parfaitement et très vite fonctionné. « Franchement, avant le match, on y croyait, glisse Guillaume Crépain. Maintenant, on savait qu’ils sortaient d’une défaite qui avait fait mal et qu’ils avaient pris la foudre de la part de certains dirigeants et on était quasi certains qu’ils allaient réagir. Donc il ne fallait pas se laisser surprendre. » C’est tout d’abord Robin Cappelle qui devant sa ligne, va dans le 1er quart d’heure, décourager ses anciens partenaires (le gardien a porté pendant 6 saisons, les couleurs du PAUC). Et comme la défense istréenne tenait bon, c’est ensuite au tour des attaquants de s’exprimer. Et tout le monde s’y est mis, Branko Kankaras a ouvert le feu d’artifice, Hichem Daoud et Nicolas Boschi (notre photo de tête – meilleur réalisateur du match avec 8 buts) entre autres ont lancé leurs plus belles fusées. Ça tirait de toute part et en 1ère mi-temps, les joueurs aixois avaient la tête complètement dans le sable. Incapables de relever le défi et quand ils avaient la moindre initiative, ils se faisaient immédiatement repousser. Pendant de longues minutes, ils vont encaisser les coups sans jamais en rendre, débordés par tant d’envie et de fraîcheur d’un adversaire qui va imposer son rythme.



A la pause, comme si une déferlante avait tout emporté sur son passage, les dégâts étaient importants. Déjà six buts à remonter, une faillite complète des gardiens (0/8 pour Pardin, 1/10 pour Baznik) et le moral dans les chaussettes. Les quelques supporters qui avaient fait le court déplacement gardaient pourtant espoir. Celui d’un sursaut dès le retour des vestiaires. Une réaction d’orgueil, un comportement de guerriers comme ceux qui quelques semaines plus tôt avaient été capables de vaincre Paris. Et pourtant, Istres avait conservé les mêmes vertus, la même soif de conquête. Aix était toujours emprunté, incapable de proposer de la cohérence dans ses intentions. Et la situation va se détériorer (22-12 à la 36ème.) « On s'est tout simplement appliqué à bien jouer au handball, rajoute Guillaume Crépain (photo ci-dessus). Quand j’ai levé les yeux et que j’ai vu qu’on était à +10, je me suis revu dans la même situation que face à Chambéry (éliminé en 8èmes). » Le PAUC va timidement réagir à l’issue du 3ème temps mort posé par Jérôme Fernandez. Il restait plus de vingt minutes avant la fin et les Istréens allaient bien craquer et relâcher leur emprise. Un 0-4 va entretenir l’illusion car les joueurs de Proligue ne vont jamais s’enliser. « Ils reviennent car on est un peu moins bien en attaque et ils marquent des buts faciles parce qu’on n’est pas assez attentifs sur le repli. » Si sur la fin, la défense privée de son pilier Vaidotas Grosas (3 fois 2’) va donner des signes de faiblesse, les fondations vont résister. Dans une sorte de baroud d’honneur, Aix va se rapprocher dans le money-time mais il était bien trop tard. « On a du mal à réaliser, confesse le demi-centre istréen et je suis fier d’être dans cette équipe. On n’est pas des pipes, on travaille tous les jours et on est qualifié pour le dernier carré de la coupe de la Ligue. »  C’était la grosse cote et Istres n’a pas hésité à la prendre. On se rappellera qu’il y a plus de huit ans, ce même club qui n’a conservé aucun rescapé de l’époque avait participé à son 1er Final Four à Miami et l’avait remporté ! Après Nîmes, Chambéry et Aix, qui sera la prochaine victime ?



Le PSG assure l'essentiel face à Nantes (35-33)

On a connu par le passé des Nantais et surtout Thierry Anti plus remontés après une défaite face au PSG. Et pourtant, peu après le coup de buzzer final, lorsqu’il a fallu trouver des raisons pour expliquer l’élimination de la coupe de la Ligue, l’argumentation générale tournait autour du fait que « les joueurs avaient plein d’envie mais qu’ils ont manqué de lucidité et de maîtrise et que l’équipe la plus forte avait gagné. » En fait, si une certaine fatalité transpirait de certains propos, la déception était de mise, tant la victoire aurait pu sourire au "H". Les Nantais avaient parfaitement débuté la rencontre, tenant tête aux Parisiens qui ne répliquaient en attaque que par Nédim Rémili. Le gaucher qui avait inscrit les cinq 1ers buts de son équipe, va devoir quitter prématurément le terrain (après 20'), expulsé définitivement après une défense rugueuse sur Lagarde. Privé de son principal canonnier, le PSG aurait pu craindre le pire mais à la faveur d’une double supériorité numérique et d’un Omeyer très présent, les joueurs de la capitale vont rallier la pause avec trois longueurs d’avance. Au retour des vestiaires, Nantes va commettre trop d’erreurs autant en attaque qu’en défense. « Dans le central, dès que les quatre ont trop écarté, on a été en difficulté, explique Thierry Anti. Paris avait une attaque qui revenait beaucoup vers le milieu et dès qu’on a resserré, cela allait mieux. » Sauf que son temps faible et ses pertes de balle, le "H" va les payer assez cher. L'écart va enfler à vue d’œil (28-21 à la 42ème). Dans les cages parisiennes, "Titi" avait largement fait le boulot, en face, Arnaud Siffert et ses attaquants vont se réveiller dans le dernier quart d’heure, ramenant leur retard à un but à peine (32-31 à la 55ème). Le PSG s’était relâché en défense, avait commis des fautes immédiatement sanctionnées (double infériorité en l’espace de 7 secondes), la machine était grippée. C’est encore l’incontournable Thierry Omeyer qui va tenir la baraque et du bout des doigts ôter à Nicolas Tournat, tout espoir d’égalisation. Paris va préserver l'essentiel et se qualifier non sans s’être fait peur. «Il ne faut pas s’arrêter que sur la qualif même si cela reste la chose la plus importante, avoue Daniel Narcisse. Quand on est à +7 peu importe l’adversaire même si c’est Nantes et qu’on sait qu’ils sont capables de jouer vite et de revenir, il faut rester sur le même rythme. On prend des buts par manque de concentration et sur la fin, ce n’est pas normal qu’on ne s’en remette qu’aux arrêts de Titi . On doit avoir plus de maîtrise que ça. Dans les passages difficiles, il faut savoir serrer les dents et savoir se faire encore un peu plus mal. » Comme le faisait remarquer son capitaine Rock Feliho, Nantes peut regretter de s’être ressaisi un peu tard et d’avoir donné à Paris les armes pour s’imposer. Le PSG va récupérer dès ce week-end pour la coupe de France, Nikola Karabatic qui pourra également disputer jeudi prochain, le match au sommet de la 13ème journée à Montpellier.

Le diaporama de PSG handball - Nantes par Lorie Couvillers


Aucun souci pour Dunkerque face à Sélestat (35-28)

Si Istres est passé, Sélestat a vite été débordé par une équipe de Dunkerque plus expérimentée et plus habituée à ce type de confrontation.  Dans le Nord, les Alsaciens n’ont fait jeu égal que pendant les quinze 1ères minutes avant de perdre pied et de courir après un écart qui n’a cessé de se creuser. Au cours d’une rencontre marquée par un festival de pertes de balle (11 contre 10), Dunkerque s’est logiquement imposé (35-28). Comme la saison passée et pour la 5ème fois lors des six dernières saisons, le club se qualifie pour les demi-finales. «C’est une entière satisfaction, fait remarquer Pierre SoudryOn s’offre de belles perspectives car jouer un Final Four est quelque chose de très fort. On a l’ambition d’être présents sur tous les tableaux, même en championnat. Notre jeu est encore perfectible mais ce qui est intéressant c’est que dans l’équipe, tout le monde est concerné. »



Toulouse prend sa revanche sur Montpellier  (31-30)

A une semaine du sommet qui l’attend face au PSG en championnat, Montpellier a manqué son rendez-vous avec la coupe de la Ligue. Pour la 2ème saison consécutive, les Héraultais ne verront pas le Final Four. La faute à une équipe de Toulouse bien plus rigoureuse (en défense notamment) que lors de la dernière confrontation en championnat où elle s’était inclinée de 11 buts. « On avait vraiment à cœur de nous racheter par rapport à ce 1er match, indique Yassine Idrissi (notre photo). On a surtout imposé notre rythme, mis un peu plus d’impact physique parce qu’on savait que sur les 1 contre 1 individuellement, ils sont très forts. » Rien n’a été facile mais le Fénix animé par un remarquable Pierrick Chelle (12/12 dont 6/6 à 7 m) a su résister jusqu’au bout à la pression. Souvent en panne de solutions à l’exception de Valentin Porte (9/12) et Vid Kavticnik (8/9 dont 5/5 à 7m), Montpellier est souvent revenu au score sans ne jamais prendre l’avantage. «Je les ai sentis très motivés et très concentrés aussi, ajoute le gardien toulousain. A la mine que faisait Patrice Canayer à la fin du match, je ne pense pas que sortir de la coupe de cette façon les satisfasse pleinement. En tout cas, ils ne m’ont pas donné l’impression d’avoir lâché le match. » Le suspense a été intense et la situation ne s’est décantée qu’en fin de rencontre lorsque l’arrière espagnol Arnau Garcia a inscrit le dernier but toulousain (31-29). La réduction du score par Truchanovicius, l’exclusion de Philippe Gardent à deux secondes du buzzer n’ont rien changé, si ce n’est l’ultime arrêt de Yassine Idrissi face à Vid Kavticnik qui aurait pu conduire les deux équipes à la séance des tirs au but. Comme en 2015 et 2016, Toulouse accroche le wagon du Final Four. « Une aventure qu’il faudra vivre pleinement et on ne va pas se poser la question si cela rajoute des matches au calendrier. » Comme la plupart des équipes de l’élite, place ce samedi et dimanche aux 16èmes de coupe de France. Avec un nouveau challenge à relever pour les Toulousains qui n’ont pas bénéficié d’un tirage très favorable puisqu’ils se déplaceront à Créteil.

Le Final Four de la Coupe de la Ligue qui réunira donc Dunkerque, Istres, Paris et Toulouse se déroulera les 17 et 18 mars aux arènes de Metz. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu le mardi 23 janvier prochain.   

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