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CDF M: Les pièges d'une reprise

Coupe de France

mardi 6 février 2018 - © Yves Michel

 17 min 47 de lecture

Les réjouissances de l'après Euro ou Championnat d'Afrique des Nations sont passées, tout le monde s'est remis au travail. Le retour à la réalité passe pour certains par la coupe de France et des 8èmes qui offrent des affiches de très grand niveau. Il y a ceux pour qui la trêve a été un vrai moment de travail collectif, d'autres qui ont du notamment composer avec des joueurs retenus en Croatie ou au Gabon.

par Yves MICHEL


C’est comme une rentrée scolaire où la remise à niveau n’aurait pas été la même pour tous. Une reprise après une compétition internationale (Euro pour les continentaux et Championnat d’Afrique pour certains autres) n’est jamais facile à gérer. Surtout pour les clubs comme Nantes, Montpellier ou Paris qui ont fourni de nombreux joueurs aux différentes sélections nationales. En Loire-Atlantique, Thierry Anti a tout d’abord du composer avec son infirmerie et trois blessés (Buric au genou droit, Faluvegi à l’épaule droite et Nyokas qui n’est pas remis de ses soucis rotuliens et qui envisage même de repasser sur la table d’opération) et pas moins de six joueurs majeurs à l’Euro croate (Dumoulin, Lagarde, Claire, Tournat, Lazarov, Gurbindo, Balaguer). Tout le monde s’est en fait retrouvé jeudi et vendredi derniers. «Il faut tenir compte du fait que tous n’ont pas eu le même programme, valide le coach du "H". Le plus important est de retrouver une cohésion et forger un état d’esprit. Et dans ce domaine, je suis satisfait. Ce qui n’est pas rien puisque là, on va s’engager sur un cycle de dix matches en un mois et demi. » Deux nouveaux joueurs ont été recrutés durant la trêve, Romaric Guillo est arrivé il y a une quinzaine de jours de Cesson et le Norvégien Espen Lie Hansen qui a disputé l’Euro croate n’a retrouvé les bords de Loire que ce mercredi, « c’était prévu avec lui, il a assisté au mariage de son frère et il devait repasser par le Danemark où il jouait pour récupérer ses affaires. »  Les deux néo Nantais ont l’avantage de connaître le contexte du championnat de France (Espen Lie Hansen a passé 2 saisons à Dunkerque entre 2012 et 2014), ce qui  facilitera leur incorporation sous leurs nouvelles couleurs.  « Ce qui est dommageable avec des gars éparpillés un peu partout, poursuit Thierry Anti, c’est qu’on n’a pas pu faire évoluer notre jeu durant cette trêve. Ceci étant, c’est quand même plus facile qu’avant de réussir à intégrer un nouveau joueur dans une équipe car les styles de jeu n’évoluent guère d’une équipe à l’autre. On l’a vu à l’Euro. J’ai eu l’impression que tout le monde jouait un petit peu pareil avec les mêmes mouvements, les mêmes options.  A partir de là, le plus important est de savoir sur qui on peut compter et qui est bien concentré sur la difficulté de la tâche à accomplir. Mais c’est vrai, une reprise comporte une part d’inconnue. »  Nantes aura l’occasion de tester ses aptitudes en accueillant Cesson qui n’a pas trop donné aux sélections mais qui a malheureusement perdu sa nouvelle recrue Jakub Mikita, gravement blessé lors d’un match amical face à Cherbourg. Rupture des ligaments croisés du genou pour l’arrière gauche slovaque dont la saison en France est terminée sans avoir eu le temps de commencer.

A Dunkerque, ni l’Euro, ni la CAN au Gabon n’ont sollicité l’effectif  nordiste mais Patrick Cazal n’a pas utilisé la trêve comme il l’aurait souhaité malgré deux matches amicaux et un ensemble quasi au complet. « On a juste permis aux blessés de novembre et décembre de reprendre l’entraînement. Le travail collectif que j’aurais souhaité mettre en place, je n’ai pu l’envisager que depuis le début de cette semaine. L’avantage de cette trêve est de pouvoir voir venir avec un maximum de rotations mais on a obligatoirement moins de rythme que ceux qui ont continué à jouer. » Dans le groupe nordiste, Dylan Garain manque toujours à l’appel. Après son opération au genou gauche, l’arrière vient de terminer sa 1ère phase de rééducation sur Paris, club qui l’a prêté à l’USDK. « On sait que nous n’en disposerons pas d’ici la fin de la saison, constate, un brin fataliste, le technicien dunkerquois. Il faut respecter tout ce qui a été mis en place à son égard et faire en sorte qu’il soit totalement opérationnel pour la saison prochaine. Il ne faut pas brûler les étapes même si évidemment son aide nous aurait été très utile.» Avant d’accueillir Montpellier, vendredi en coupe et se déplacer à Nantes et recevoir Paris, lors des deux semaines suivantes, Patrick Cazal n’en demeure pas moins satisfait des performances de son équipe avant la trêve. Avec les déboires rencontrés en matière de blessures, la 5ème place au classement  est quasi inespérée. « Par rapport à l’an dernier, on est en avance, on était à la même époque, à 2 points de la relégation. Avec un effectif renouvelé et du temps que ça prend pour fédérer le tout, on n’est pas si mal. Qualifiés pour les deux coupes, à 4 points de la 2ème place, 2 du PSG à mi-parcours, je considère qu’on a réalisé une très bonne 1ère partie. C’est vrai que ce qui nous attend est très difficile mais je crois que l’essentiel est de ne pas perdre en confiance. On va rester lucide par rapport à notre valeur et à celle de nos 1ers adversaires, on a un mois de février très compliqué, à nous de l’aborder avec beaucoup d’ambitions. » 1er adversaire révélateur: Montpellier qui au passage vient de prolonger sa collaboration avec le gardien Nikola Portner jusqu’en 2022 compte bien attaquer cette 2ème partie avec la même dynamique qu’avant la trêve. Le leader du championnat devra pour autant se passer jusqu’à la fin de la saison d’Aymen Toumi victime d’une rupture du tendon d’Achille droit lors de la finale de la CAN que la sélection tunisienne a remportée face à l’Egypte.

Parmi les autres affiches de ces 8èmes de finales, alors que dimanche dernier, Vernon avait éliminé Chartres, le GFC Ajaccio, petit poucet de la Coupe attend sans grande illusion le PSG. Trois étages et quelques millions d’euros séparent les deux clubs même si au tour précédent, les Corses qui évoluent en N2 avaient réussi à sortir Pays d’Aix. Sélestat (5ème de Proligue) accueillera Nîmes (le 2ème de l’élite), Ivry recevra Chambéry, Billère (7ème de Proligue) tombeur de Saran, se déplace à Tremblay alors qu’il faudra attendre samedi pour savoir qui de St Raphaël ou de Toulouse basculera en quarts.

LES HUITIEMES DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE MASCULINE

mercredi 7 février

20h00

US IVRY (LSL)

CHAMBERY MBSH (LSL)

20h00

SELESTAT AHB (PL)

USAM NIMES (LSL)

20h00

GFC AJACCIO (N2)

PSG handball (LSL)

20h30

TREMBLAY EFH (LSL)

BILLERE HPP (PL)

20h30 

HBC NANTES (LSL)

CESSON RMH (LSL)

vendredi 9 février

20h45

DUNKERQUE HGL (LSL)

MONTPELLIER HB (LSL)

samedi 10 février

20h00

ST RAPHAEL VHB (LSL)

FENIX TOULOUSE (LSL)


CDF M: Les pièges d'une reprise  

Coupe de France

mardi 6 février 2018 - © Yves Michel

 17 min 47 de lecture

Les réjouissances de l'après Euro ou Championnat d'Afrique des Nations sont passées, tout le monde s'est remis au travail. Le retour à la réalité passe pour certains par la coupe de France et des 8èmes qui offrent des affiches de très grand niveau. Il y a ceux pour qui la trêve a été un vrai moment de travail collectif, d'autres qui ont du notamment composer avec des joueurs retenus en Croatie ou au Gabon.

par Yves MICHEL


C’est comme une rentrée scolaire où la remise à niveau n’aurait pas été la même pour tous. Une reprise après une compétition internationale (Euro pour les continentaux et Championnat d’Afrique pour certains autres) n’est jamais facile à gérer. Surtout pour les clubs comme Nantes, Montpellier ou Paris qui ont fourni de nombreux joueurs aux différentes sélections nationales. En Loire-Atlantique, Thierry Anti a tout d’abord du composer avec son infirmerie et trois blessés (Buric au genou droit, Faluvegi à l’épaule droite et Nyokas qui n’est pas remis de ses soucis rotuliens et qui envisage même de repasser sur la table d’opération) et pas moins de six joueurs majeurs à l’Euro croate (Dumoulin, Lagarde, Claire, Tournat, Lazarov, Gurbindo, Balaguer). Tout le monde s’est en fait retrouvé jeudi et vendredi derniers. «Il faut tenir compte du fait que tous n’ont pas eu le même programme, valide le coach du "H". Le plus important est de retrouver une cohésion et forger un état d’esprit. Et dans ce domaine, je suis satisfait. Ce qui n’est pas rien puisque là, on va s’engager sur un cycle de dix matches en un mois et demi. » Deux nouveaux joueurs ont été recrutés durant la trêve, Romaric Guillo est arrivé il y a une quinzaine de jours de Cesson et le Norvégien Espen Lie Hansen qui a disputé l’Euro croate n’a retrouvé les bords de Loire que ce mercredi, « c’était prévu avec lui, il a assisté au mariage de son frère et il devait repasser par le Danemark où il jouait pour récupérer ses affaires. »  Les deux néo Nantais ont l’avantage de connaître le contexte du championnat de France (Espen Lie Hansen a passé 2 saisons à Dunkerque entre 2012 et 2014), ce qui  facilitera leur incorporation sous leurs nouvelles couleurs.  « Ce qui est dommageable avec des gars éparpillés un peu partout, poursuit Thierry Anti, c’est qu’on n’a pas pu faire évoluer notre jeu durant cette trêve. Ceci étant, c’est quand même plus facile qu’avant de réussir à intégrer un nouveau joueur dans une équipe car les styles de jeu n’évoluent guère d’une équipe à l’autre. On l’a vu à l’Euro. J’ai eu l’impression que tout le monde jouait un petit peu pareil avec les mêmes mouvements, les mêmes options.  A partir de là, le plus important est de savoir sur qui on peut compter et qui est bien concentré sur la difficulté de la tâche à accomplir. Mais c’est vrai, une reprise comporte une part d’inconnue. »  Nantes aura l’occasion de tester ses aptitudes en accueillant Cesson qui n’a pas trop donné aux sélections mais qui a malheureusement perdu sa nouvelle recrue Jakub Mikita, gravement blessé lors d’un match amical face à Cherbourg. Rupture des ligaments croisés du genou pour l’arrière gauche slovaque dont la saison en France est terminée sans avoir eu le temps de commencer.

A Dunkerque, ni l’Euro, ni la CAN au Gabon n’ont sollicité l’effectif  nordiste mais Patrick Cazal n’a pas utilisé la trêve comme il l’aurait souhaité malgré deux matches amicaux et un ensemble quasi au complet. « On a juste permis aux blessés de novembre et décembre de reprendre l’entraînement. Le travail collectif que j’aurais souhaité mettre en place, je n’ai pu l’envisager que depuis le début de cette semaine. L’avantage de cette trêve est de pouvoir voir venir avec un maximum de rotations mais on a obligatoirement moins de rythme que ceux qui ont continué à jouer. » Dans le groupe nordiste, Dylan Garain manque toujours à l’appel. Après son opération au genou gauche, l’arrière vient de terminer sa 1ère phase de rééducation sur Paris, club qui l’a prêté à l’USDK. « On sait que nous n’en disposerons pas d’ici la fin de la saison, constate, un brin fataliste, le technicien dunkerquois. Il faut respecter tout ce qui a été mis en place à son égard et faire en sorte qu’il soit totalement opérationnel pour la saison prochaine. Il ne faut pas brûler les étapes même si évidemment son aide nous aurait été très utile.» Avant d’accueillir Montpellier, vendredi en coupe et se déplacer à Nantes et recevoir Paris, lors des deux semaines suivantes, Patrick Cazal n’en demeure pas moins satisfait des performances de son équipe avant la trêve. Avec les déboires rencontrés en matière de blessures, la 5ème place au classement  est quasi inespérée. « Par rapport à l’an dernier, on est en avance, on était à la même époque, à 2 points de la relégation. Avec un effectif renouvelé et du temps que ça prend pour fédérer le tout, on n’est pas si mal. Qualifiés pour les deux coupes, à 4 points de la 2ème place, 2 du PSG à mi-parcours, je considère qu’on a réalisé une très bonne 1ère partie. C’est vrai que ce qui nous attend est très difficile mais je crois que l’essentiel est de ne pas perdre en confiance. On va rester lucide par rapport à notre valeur et à celle de nos 1ers adversaires, on a un mois de février très compliqué, à nous de l’aborder avec beaucoup d’ambitions. » 1er adversaire révélateur: Montpellier qui au passage vient de prolonger sa collaboration avec le gardien Nikola Portner jusqu’en 2022 compte bien attaquer cette 2ème partie avec la même dynamique qu’avant la trêve. Le leader du championnat devra pour autant se passer jusqu’à la fin de la saison d’Aymen Toumi victime d’une rupture du tendon d’Achille droit lors de la finale de la CAN que la sélection tunisienne a remportée face à l’Egypte.

Parmi les autres affiches de ces 8èmes de finales, alors que dimanche dernier, Vernon avait éliminé Chartres, le GFC Ajaccio, petit poucet de la Coupe attend sans grande illusion le PSG. Trois étages et quelques millions d’euros séparent les deux clubs même si au tour précédent, les Corses qui évoluent en N2 avaient réussi à sortir Pays d’Aix. Sélestat (5ème de Proligue) accueillera Nîmes (le 2ème de l’élite), Ivry recevra Chambéry, Billère (7ème de Proligue) tombeur de Saran, se déplace à Tremblay alors qu’il faudra attendre samedi pour savoir qui de St Raphaël ou de Toulouse basculera en quarts.

LES HUITIEMES DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE MASCULINE

mercredi 7 février

20h00

US IVRY (LSL)

CHAMBERY MBSH (LSL)

20h00

SELESTAT AHB (PL)

USAM NIMES (LSL)

20h00

GFC AJACCIO (N2)

PSG handball (LSL)

20h30

TREMBLAY EFH (LSL)

BILLERE HPP (PL)

20h30 

HBC NANTES (LSL)

CESSON RMH (LSL)

vendredi 9 février

20h45

DUNKERQUE HGL (LSL)

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