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LFH : quand Brest passe, Paris trépasse

LBE

mercredi 5 septembre 2018 - © Laurent Hoppe

 1 min 41 de lecture

La troisième journée s'est ouverte sur un gros coup de Brest. Un coup de massue, même. Asséné par les partenaires de Pauline Coatanéa et Ana Gros, venues humilier le Paris 92 dans la capitale (25-36). Cette troisième victoire en huit jours installe provisoirement le BBH seul en tête du classement.


Jusqu'à samedi, au moins, Brest vivra en autarcie. En attendant le déplacement de Metz à Bourg-de-Péage, le leader provisoire est seul à posséder le maximum de points (9 sur 9) et de victoires (3). Pour l'instant, il traite indifféremment ses adversaires, qu'ils soient modestes (Bourg-de-Péage, Dijon) ou de calibre européen. Il disperse, ventile, éparpille. A la Halle Carpentier, le joli début de parcours du Paris 92 (victoires contre Fleury-les-Aubrais mercredi dernier, à Besançon samedi) a été passé au lance-flammes.

L'escouade d'Arnaud Gandais a perdu sa - brève - invincibilité dès le coup d'envoi. Celui de cette rencontre avancée pour cause de Coupe EHF, celui aussi d'un fameux black-out. Lorsque les Franciliennes ont rétabli le courant, le marquoir du XIIIème arrondissement, en parfait état de marche, affichait un 0-8 en faveur du BBH. Vexant, humiliant. Impossible à remonter, même si Crina Pintea (8/11), Lucie Satrapova (13 arrêts) ont fait leur possible. Il y a évidemment mieux pour préparer sereinement une entrée en lice imminente en C2, chez les Macédoniennes du Metalurg Skopje.

A aucun moment, Ana Gros, métronomique depuis une semaine (huit buts ce mercredi, après un double sept), et les Brestoises n'ont desserré leur emprise. L'avance finistérienne n'a jamais décru, bien au contraire (5-12 à la 14ème, 12-21 à la mi-temps, 20-32 à la 53ème). Elle s'est figée à onze longueurs (21-32). Inférieur au +13 à Bourg-de-Péage (19-32), au +19 de Dijon (39-20), mais plus significatif. La domination des vice-championnes de France a été telle que Laurent Bezeau a pu faire tourner son effectif plus qu'il ne l'aurait songé (personne à moins de 18 minutes de jeu, une demi-heure par gardienne). Un privilège de chef(fe)s, provisoires ou pas.


Réactions parisiennes et brestoises à suivre...


LFH : quand Brest passe, Paris trépasse 

LBE

mercredi 5 septembre 2018 - © Laurent Hoppe

 1 min 41 de lecture

La troisième journée s'est ouverte sur un gros coup de Brest. Un coup de massue, même. Asséné par les partenaires de Pauline Coatanéa et Ana Gros, venues humilier le Paris 92 dans la capitale (25-36). Cette troisième victoire en huit jours installe provisoirement le BBH seul en tête du classement.


Jusqu'à samedi, au moins, Brest vivra en autarcie. En attendant le déplacement de Metz à Bourg-de-Péage, le leader provisoire est seul à posséder le maximum de points (9 sur 9) et de victoires (3). Pour l'instant, il traite indifféremment ses adversaires, qu'ils soient modestes (Bourg-de-Péage, Dijon) ou de calibre européen. Il disperse, ventile, éparpille. A la Halle Carpentier, le joli début de parcours du Paris 92 (victoires contre Fleury-les-Aubrais mercredi dernier, à Besançon samedi) a été passé au lance-flammes.

L'escouade d'Arnaud Gandais a perdu sa - brève - invincibilité dès le coup d'envoi. Celui de cette rencontre avancée pour cause de Coupe EHF, celui aussi d'un fameux black-out. Lorsque les Franciliennes ont rétabli le courant, le marquoir du XIIIème arrondissement, en parfait état de marche, affichait un 0-8 en faveur du BBH. Vexant, humiliant. Impossible à remonter, même si Crina Pintea (8/11), Lucie Satrapova (13 arrêts) ont fait leur possible. Il y a évidemment mieux pour préparer sereinement une entrée en lice imminente en C2, chez les Macédoniennes du Metalurg Skopje.

A aucun moment, Ana Gros, métronomique depuis une semaine (huit buts ce mercredi, après un double sept), et les Brestoises n'ont desserré leur emprise. L'avance finistérienne n'a jamais décru, bien au contraire (5-12 à la 14ème, 12-21 à la mi-temps, 20-32 à la 53ème). Elle s'est figée à onze longueurs (21-32). Inférieur au +13 à Bourg-de-Péage (19-32), au +19 de Dijon (39-20), mais plus significatif. La domination des vice-championnes de France a été telle que Laurent Bezeau a pu faire tourner son effectif plus qu'il ne l'aurait songé (personne à moins de 18 minutes de jeu, une demi-heure par gardienne). Un privilège de chef(fe)s, provisoires ou pas.


Réactions parisiennes et brestoises à suivre...