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LSL: Yanis Lenne... à Aix pour mieux rebondir

LMSL

mardi 18 septembre 2018 - © Yves Michel

 20 min 44 de lecture

C’est avec un renfort de taille que ce mercredi, Pays d’Aix se déplace à Tremblay. Pour compenser l’absence due à la blessure de Gabriel Loesch, Yanis Lenne a momentanément quitté Barcelone pour aider le club provençal. En concurrence en Catalogne avec Victor Tomas et Aleix Gomez, l’ailier droit compte sur ce retour dans le championnat français pour se relancer.

par Yves MICHEL

La situation a rendu l’éloignement nécessaire et au-delà du choix qu’il avait à faire en acceptant la pige proposée par Aix, Yanis Lenne a surtout saisi l’opportunité de se relancer. Arrivé il y a un peu plus d’un an à Barcelone, l’ailier droit s’est vite retrouvé en concurrence avec deux autres joueurs. L’incontournable pilier du Barça Victor Tomas et Aleix Gomez, un petit jeune de 21 ans, pur produit du club catalan dont la présence est devenue indiscutable. « Quand on voit ce qu’il réalise actuellement (11 buts en Ligue des Champions contre Rhein Neckar et 9 buts en Asobal ce dimanche contre Cuencas), il mérite la confiance du staff. Dans les trois, ce n’est pas une histoire de mauvais joueurs, c’est simplement que l’entraîneur a fait un choix.» Un Français contre deux Catalans, l’embouteillage sur le poste est inévitable au détriment de l’international tricolore qui ne pouvait espérer mieux que grappiller du temps de jeu sur des matches de championnat de moyenne importance et certainement pas sur la Ligue des Champions. « Je suis arrivé à un stade où je pense mériter d’évoluer à un plus haut niveau. Cela ne met pas en cause le choix que j’ai fait l’année dernière en partant de Sélestat et en signant 4 ans à Barcelone. Je me sentais bien dans ce club, tout était réuni pour faire du handball et j’adorais la manière de travailler. J’ai toujours fait ce qu’on m’a demandé mais à partir du moment où je m’éloigne du terrain, je ne peux pas être satisfait. Je veux retrouver une régularité, qu’on fasse plus souvent appel à moi.» Et plutôt que de se morfondre à passer tous les week ends européens à regarder ses partenaires à la télé ou dans les gradins du Palau Blaugrana, Yanis Lenne change d’air, au moins jusqu’en décembre. « Je n’aime pas dire cela, mais le malheur de "Gaby" (Loesch) a permis mon arrivée à Aix. Quand il s’est blessé (fracture du radius), tout est allé très vite. Mes bonnes relations avec Aymeric Minne (avec qui il a été champion du Monde et d’Europe en jeunes et bronzé en juniors) ont facilité le rapprochement.» Les dirigeants provençaux qui de longue date entretiennent d’excellents rapports avec leurs homologues barcelonais ont vite trouvé un accord et la semaine dernière, le joueur a débarqué au pied de la Sainte Victoire. Il a pu assister au succès de ses futurs coéquipiers face à St Raphaël, apprécier l’ambiance qui règne dans la nouvelle Arena et dès le lendemain, il a participé à son 1er entraînement sous la direction de Jérôme Fernandez. «L’intégration à Aix se passe très bien même si c’est un autre fonctionnement et d’autres exigences. Il faut que j’assimile les combinaisons tactiques. Je veux être rapidement au point dans un championnat dont le niveau est bien supérieur à l’Asobal. » Et c’est donc à Tremblay qu’il doit commencer à retrouver de nouvelles sensations et surtout le plaisir de partager de vraies responsabilités. « Je ne me mets aucune pression mais c’est vrai que ça sera particulier. J’attends ce moment depuis longtemps, c’est un nouveau challenge pour moi. Je suis content de retrouver le championnat français et très impatient de débuter. » Le garçon est calme et réfléchi. Il ne s’emballe pas et a conscience qu’en janvier lorsqu’il repassera (en principe) la frontière en direction de la Catalogne, Victor Tomas et Aleix Gomez seront toujours là et même plus encore puisque le 1er est sous contrat jusqu’en 2020 et le second, 2021. « Oui, je sais mais les choses peuvent aller très vite dans le hand. Là, je ne pense pas à mon futur à Barcelone, je me consacre exclusivement à Aix. Il faut que je montre à ceux qui me font confiance, ce que je vaux réellement. Et les 3-4 mois que je vais passer ici vont servir à cela. » Et certainement aussi pour se rappeler au bon souvenir de Didier Dinart qui depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de France l’a souvent sollicité. Non pas sur les championnats officiels (puisqu’il a été 17ème homme sans y prendre part au Mondial 2017 et est resté à quai pour l’Euro en Croatie) mais lors des rassemblements et les matches de Golden League. Le prochain rendez-vous avec les Bleus, c’est dans un peu plus d’un mois pour les qualifs à l’Euro 2020. Et une 1ère confrontation face à la Lituanie à… Aix en Provence. Raison de plus pour Yanis Lenne de prendre le bon wagon.

Deux-tiers, un-tiers. C’est le dosage proposé par la 3ème journée de l’élite avec des affiches qui peuvent encore réserver quelques surprises et la question de savoir si Nîmes, Nantes, Montpellier, Chambéry et Paris vont réussir la passe de trois ?

Excepté le PSG, le champion d’Europe montpelliérain et son dauphin nantais ont à domicile saccagé leur entrée en Ligue des Champions. Il va falloir très rapidement s’en  remettre, au risque d’aller devant d’amères désillusions. Montpellier à qui il manque encore un véritable patron sur le terrain mesure le changement radical qui existe entre les poules basses de la compétition européenne et les oppositions de plus haute densité. L’avenir indiquera si le faux-pas face au Vardar n’était qu’un simple accident au démarrage. Istres qui malgré la défaite samedi n’a pourtant pas démérité face au PSG (en match en retard de la 2ème journée) devrait faire les frais du ressaisissement des hommes de Patrice Canayer. Le savon à Nantes, c’est Thierry Anti qui l’a passé à ses joueurs après la prestation face à Flensburg. Le coach du « H » n’a pas été tendre avec son groupe. Tout le monde en a pris pour son grade et la balade à Ivry avant le déplacement en Hongrie à Szeged sonne comme une obligation de réhabilitation. Mais attention, la saison écoulée, Kiril Lazarov (notre photo) et ses partenaires avaient chuté d'une longueur dans le Val-de-Marne. Pour le 3ème européen, c’est un 1er vrai test. Le PSG a été plutôt ménagé dans son entame de saison et jeudi, c’est St Raphaël qui frappe à la porte de Coubertin. Les Varois qui ont montré leur friabilité et surtout leur inefficacité face à Nîmes puis à Aix, n’ont pas gagné dans la capitale depuis… sept ans. Une autre époque où le budget et l’effectif parisiens étaient tout autres. 


                    Première officielle au Phare pour l'Espagnol Costoya sous les couleurs de Chambéry

Après s’être plutôt bien exporté à l’extérieur (à Toulouse et Tremblay), Chambéry et Erick Mathé feront leur 1ère au Phare. Contre Dunkerque dont la comptabilité n’est pas au mieux après trois points perdus sur le fil (nul à domicile face à Istres et défaite d’un but à Nantes). Des points… ni Cesson, ni Toulouse n’en ont inscrit depuis le 5 septembre. Les Bretons ont chuté d’entrée dans leur salle et doivent éviter de partir sur les mêmes bases que la saison passée où ils n’y avaient remporté qu’une seule rencontre. De son côté, malgré la défaite, le Fénix reste sur une bonne prestation à Montpellier. C’est à Cesson d’ailleurs que Tremblay avait bien débuté l’exercice avant de s’incliner face à Chambéry. La venue de Pays d’Aix renforcé donc par Yanis Lenne est un sacré obstacle à franchir. Quid du promu Pontault qui n’a toujours pas ouvert son compteur et qui reçoit une équipe de Nîmes invaincue ? Avant d’accueillir Paris la semaine prochaine au Parnasse, les Gardois veulent continuer sur un sans-faute.

mercredi 19 septembre

3ème journée LSL

à

Pronostic

Cesson-Rennes MHB

Fenix Toulouse

20h15

Toulouse

UMS Pontault-Combault

USAM Nîmes

20h30

Nîmes

Tremblay en F. HB

Pays d'Aix UC

20h30

Aix

Montpellier HB

Istres Provence HB

20h45

Montpellier

jeudi 20 septembre

Chambéry SMBHB

Dunkerque GLHB

20h15

Chambéry

US Ivry

HBC Nantes

20h30

Nantes

PSG Handball

Saint Raphaël VHB

20h45

PSG


LSL: Yanis Lenne... à Aix pour mieux rebondir 

LMSL

mardi 18 septembre 2018 - © Yves Michel

 20 min 44 de lecture

C’est avec un renfort de taille que ce mercredi, Pays d’Aix se déplace à Tremblay. Pour compenser l’absence due à la blessure de Gabriel Loesch, Yanis Lenne a momentanément quitté Barcelone pour aider le club provençal. En concurrence en Catalogne avec Victor Tomas et Aleix Gomez, l’ailier droit compte sur ce retour dans le championnat français pour se relancer.

par Yves MICHEL

La situation a rendu l’éloignement nécessaire et au-delà du choix qu’il avait à faire en acceptant la pige proposée par Aix, Yanis Lenne a surtout saisi l’opportunité de se relancer. Arrivé il y a un peu plus d’un an à Barcelone, l’ailier droit s’est vite retrouvé en concurrence avec deux autres joueurs. L’incontournable pilier du Barça Victor Tomas et Aleix Gomez, un petit jeune de 21 ans, pur produit du club catalan dont la présence est devenue indiscutable. « Quand on voit ce qu’il réalise actuellement (11 buts en Ligue des Champions contre Rhein Neckar et 9 buts en Asobal ce dimanche contre Cuencas), il mérite la confiance du staff. Dans les trois, ce n’est pas une histoire de mauvais joueurs, c’est simplement que l’entraîneur a fait un choix.» Un Français contre deux Catalans, l’embouteillage sur le poste est inévitable au détriment de l’international tricolore qui ne pouvait espérer mieux que grappiller du temps de jeu sur des matches de championnat de moyenne importance et certainement pas sur la Ligue des Champions. « Je suis arrivé à un stade où je pense mériter d’évoluer à un plus haut niveau. Cela ne met pas en cause le choix que j’ai fait l’année dernière en partant de Sélestat et en signant 4 ans à Barcelone. Je me sentais bien dans ce club, tout était réuni pour faire du handball et j’adorais la manière de travailler. J’ai toujours fait ce qu’on m’a demandé mais à partir du moment où je m’éloigne du terrain, je ne peux pas être satisfait. Je veux retrouver une régularité, qu’on fasse plus souvent appel à moi.» Et plutôt que de se morfondre à passer tous les week ends européens à regarder ses partenaires à la télé ou dans les gradins du Palau Blaugrana, Yanis Lenne change d’air, au moins jusqu’en décembre. « Je n’aime pas dire cela, mais le malheur de "Gaby" (Loesch) a permis mon arrivée à Aix. Quand il s’est blessé (fracture du radius), tout est allé très vite. Mes bonnes relations avec Aymeric Minne (avec qui il a été champion du Monde et d’Europe en jeunes et bronzé en juniors) ont facilité le rapprochement.» Les dirigeants provençaux qui de longue date entretiennent d’excellents rapports avec leurs homologues barcelonais ont vite trouvé un accord et la semaine dernière, le joueur a débarqué au pied de la Sainte Victoire. Il a pu assister au succès de ses futurs coéquipiers face à St Raphaël, apprécier l’ambiance qui règne dans la nouvelle Arena et dès le lendemain, il a participé à son 1er entraînement sous la direction de Jérôme Fernandez. «L’intégration à Aix se passe très bien même si c’est un autre fonctionnement et d’autres exigences. Il faut que j’assimile les combinaisons tactiques. Je veux être rapidement au point dans un championnat dont le niveau est bien supérieur à l’Asobal. » Et c’est donc à Tremblay qu’il doit commencer à retrouver de nouvelles sensations et surtout le plaisir de partager de vraies responsabilités. « Je ne me mets aucune pression mais c’est vrai que ça sera particulier. J’attends ce moment depuis longtemps, c’est un nouveau challenge pour moi. Je suis content de retrouver le championnat français et très impatient de débuter. » Le garçon est calme et réfléchi. Il ne s’emballe pas et a conscience qu’en janvier lorsqu’il repassera (en principe) la frontière en direction de la Catalogne, Victor Tomas et Aleix Gomez seront toujours là et même plus encore puisque le 1er est sous contrat jusqu’en 2020 et le second, 2021. « Oui, je sais mais les choses peuvent aller très vite dans le hand. Là, je ne pense pas à mon futur à Barcelone, je me consacre exclusivement à Aix. Il faut que je montre à ceux qui me font confiance, ce que je vaux réellement. Et les 3-4 mois que je vais passer ici vont servir à cela. » Et certainement aussi pour se rappeler au bon souvenir de Didier Dinart qui depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de France l’a souvent sollicité. Non pas sur les championnats officiels (puisqu’il a été 17ème homme sans y prendre part au Mondial 2017 et est resté à quai pour l’Euro en Croatie) mais lors des rassemblements et les matches de Golden League. Le prochain rendez-vous avec les Bleus, c’est dans un peu plus d’un mois pour les qualifs à l’Euro 2020. Et une 1ère confrontation face à la Lituanie à… Aix en Provence. Raison de plus pour Yanis Lenne de prendre le bon wagon.

Deux-tiers, un-tiers. C’est le dosage proposé par la 3ème journée de l’élite avec des affiches qui peuvent encore réserver quelques surprises et la question de savoir si Nîmes, Nantes, Montpellier, Chambéry et Paris vont réussir la passe de trois ?

Excepté le PSG, le champion d’Europe montpelliérain et son dauphin nantais ont à domicile saccagé leur entrée en Ligue des Champions. Il va falloir très rapidement s’en  remettre, au risque d’aller devant d’amères désillusions. Montpellier à qui il manque encore un véritable patron sur le terrain mesure le changement radical qui existe entre les poules basses de la compétition européenne et les oppositions de plus haute densité. L’avenir indiquera si le faux-pas face au Vardar n’était qu’un simple accident au démarrage. Istres qui malgré la défaite samedi n’a pourtant pas démérité face au PSG (en match en retard de la 2ème journée) devrait faire les frais du ressaisissement des hommes de Patrice Canayer. Le savon à Nantes, c’est Thierry Anti qui l’a passé à ses joueurs après la prestation face à Flensburg. Le coach du « H » n’a pas été tendre avec son groupe. Tout le monde en a pris pour son grade et la balade à Ivry avant le déplacement en Hongrie à Szeged sonne comme une obligation de réhabilitation. Mais attention, la saison écoulée, Kiril Lazarov (notre photo) et ses partenaires avaient chuté d'une longueur dans le Val-de-Marne. Pour le 3ème européen, c’est un 1er vrai test. Le PSG a été plutôt ménagé dans son entame de saison et jeudi, c’est St Raphaël qui frappe à la porte de Coubertin. Les Varois qui ont montré leur friabilité et surtout leur inefficacité face à Nîmes puis à Aix, n’ont pas gagné dans la capitale depuis… sept ans. Une autre époque où le budget et l’effectif parisiens étaient tout autres. 


                    Première officielle au Phare pour l'Espagnol Costoya sous les couleurs de Chambéry

Après s’être plutôt bien exporté à l’extérieur (à Toulouse et Tremblay), Chambéry et Erick Mathé feront leur 1ère au Phare. Contre Dunkerque dont la comptabilité n’est pas au mieux après trois points perdus sur le fil (nul à domicile face à Istres et défaite d’un but à Nantes). Des points… ni Cesson, ni Toulouse n’en ont inscrit depuis le 5 septembre. Les Bretons ont chuté d’entrée dans leur salle et doivent éviter de partir sur les mêmes bases que la saison passée où ils n’y avaient remporté qu’une seule rencontre. De son côté, malgré la défaite, le Fénix reste sur une bonne prestation à Montpellier. C’est à Cesson d’ailleurs que Tremblay avait bien débuté l’exercice avant de s’incliner face à Chambéry. La venue de Pays d’Aix renforcé donc par Yanis Lenne est un sacré obstacle à franchir. Quid du promu Pontault qui n’a toujours pas ouvert son compteur et qui reçoit une équipe de Nîmes invaincue ? Avant d’accueillir Paris la semaine prochaine au Parnasse, les Gardois veulent continuer sur un sans-faute.

mercredi 19 septembre

3ème journée LSL

à

Pronostic

Cesson-Rennes MHB

Fenix Toulouse

20h15

Toulouse

UMS Pontault-Combault

USAM Nîmes

20h30

Nîmes

Tremblay en F. HB

Pays d'Aix UC

20h30

Aix

Montpellier HB

Istres Provence HB

20h45

Montpellier

jeudi 20 septembre

Chambéry SMBHB

Dunkerque GLHB

20h15

Chambéry

US Ivry

HBC Nantes

20h30

Nantes

PSG Handball

Saint Raphaël VHB

20h45

PSG


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