bandeau handzone

LSL: A Nîmes, Dylan Garain a trouvé une nouvelle motivation

LMSL

mardi 25 septembre 2018 - © Yves Michel

 21 min 52 de lecture

Dylan Garain s’est parfaitement fondu dans le moule nîmois et retrouve progressivement le niveau qu’il avait il y a un an avant de gravement se blesser au genou. Ce mercredi sera particulier pour lui avec la venue du Paris Saint-Germain, son club formateur au Parnasse. Nîmes-Paris, c’est une des grosses affiches de la 4ème journée du championnat de l’élite masculine qui prendra fin jeudi par un certain Nantes-Montpellier.

Par Yves MICHEL

C’est une année particulière que vient de traverser Dylan Garain. Des débuts prometteurs sous le maillot de Dunkerque, 32 buts inscrits lors des six premiers matches de championnat, une convocation à un 1er rassemblement avec France A en Golden League au Danemark et puis la tuile, le coup du sort qui tombe au plus mauvais moment.  Le samedi 21 octobre 2017 lors d’un 8ème de finale de coupe de la Ligue à Tremblay, l’arrière prêté par le PSG sent que son genou gauche a lâché. La même mésaventure est survenue un an et demi plus tôt, côté droit. Le verdict est sans appel: rupture du ligament croisé entraînant une opération et une immobilisation durant de longs mois. « Je ne vais pas dire que tout s’est écroulé mais sur le coup, j’ai éprouvé une énorme frustration. Je savais ce qui m’attendait et par quels moments j’allais devoir passer. Je me suis fait une raison… pour avancer avec l’objectif de revenir encore plus fort que je n’étais. » Après la trêve et une rééducation en région parisienne, le Guadeloupéen retourne dans le Nord et s’en remet aux mains expertes d’un kiné. Il sait que le terrain lui est interdit jusqu’à la fin de la saison mais il veut préparer la reprise dans les meilleures conditions. « Mon 1er souhait était de rester à Dunkerque, je l’avais toujours dit. Mais il me restait un an de contrat avec Paris et les dirigeants n’ont pas pu s’entendre. Je me voyais donc retourner au PSG. » Le PSG... le club où il a signé son 1er contrat pro mais où il n’a jamais pu trop s’exprimer tant la concurrence était rude sur le poste d’arrière gauche. « Le fait que Daniel Narcisse arrête, aurait pu libérer une place. J’ai même parlé avec le nouveau coach (Raul Gonzalez) qui semblait compter sur moi mais ils ont fait signer le Suédois (Kim Ekdahl du Rietz) sans me prévenir, j’ai vite compris que mon avenir au PSG était bouché. »  Un mois plus tard, la situation se débloque. Nîmes se positionne sur une offre et propose un contrat de trois ans. « Je n’ai pas eu trop de mal à déménager là-bas (sourires). Bon c’est vrai, j’ai choisi d’habiter en plein centre-ville et au moment de la Féria, mon sommeil a été assez perturbé. Sous les fenêtres, il y avait beaucoup d’ambiance (rires). Ça c’est pour l’anecdote car la ville est belle, les gens accueillants et puis il fait plus chaud ici. » Au-delà du climat méditerranéen, des températures plus propices et d’un bord de mer distant d’une quarantaine de kilomètres, c’est un nouveau club et une nouvelle âme que Dylan Garain a pu découvrir. « C’est vrai que le foot tient une grande place dans l’esprit des gens mais le hand aussi. L’USAM, c’est une équipe de guerriers. Cette mentalité m’a plu tout de suite. Il y a des supporteurs et un véritable engouement. Quand je suis arrivé, j’ai tout de suite été intégré. Il n’y a pas d’un côté ceux qui étaient là avant et les autres. » Entre temps, le joueur a renoué avec son quotidien d’athlète de haut niveau. Ménagé pendant la préparation, il n’a pas voulu brûler les étapes. « Lors de ma convalescence, j’ai eu le temps de me poser beaucoup de questions. Ce qu’il me fallait modifier dans mon approche des matches, le temps de récupération, le sommeil, je me suis rendu compte que je ne m’échauffais peut-être pas assez. » C’est à Pontault-Combault, la semaine dernière, qu’il a effectué sa rentrée officielle sous le maillot frappé du crocodile et du palmier. En fin de seconde période quand l’USAM avait pris le large au tableau d’affichage. « J’ai eu quelques difficultés à me remettre dans le rythme. Il me manque encore de la force dans la jambe pour pouvoir pousser à fond. Bon, cela ne s’est pas trop mal passé au niveau du tir (3/4) mais j’ai quand même perdu quelques ballons. Avec la répétition des matches, les entraînements, je pense que cela ne peut que s’améliorer. » Ce sera nécessaire ce mercredi pour la venue du PSG au Parnasse. Un match de gala où les 3600 places (officiellement recensées) ont rapidement trouvé preneurs. Devant les caméras de beIN Sports, tout est réuni pour le spectacle. La saison passée, c’est ce public en fusion qui avait permis aux petits hommes verts de Franck Maurice de venir à bout de la montagne. Un an plus tard, ils veulent renouveler l’exploit.  Dylan, le 1er. «Bien-sûr que ce sera particulier pour moi car même avec Dunkerque, je n’ai jamais joué contre le PSG. C’est mon club formateur, là où je suis passé pro. J’ai vraiment la volonté de bien faire avec Nîmes et je veux que Paris ait des regrets de m’avoir laissé partir (rires). »  Cette fois, le PSG sera sur ses gardes et sans doute moins dispendieux qu'en novembre 2017. Et Dylan Garain ne pouvait rêver mieux que ces retrouvailles pour sa 1ère sortie officielle devant les supporteurs nîmois.


     Souvent utilisé en défense, le Chambérien Pierre Paturel sait se montrer adroit offensivement


Dans l’attente de l’affiche Nantes-Montpellier, remake de la finale de la dernière Ligue des Champions, cinq autres rencontres de la 4ème journée de championnat sont au programme ce mercredi.

Aix et ses résultats très fluctuants cherchera à se stabiliser à domicile face à Chambéry qui a contrario a parfaitement débuté en alignant trois succès consécutifs.  Les Provençaux devront peut-être se passer des services d’Aymeric Minne, victime d’une légère entorse à la cheville lors du déplacement à Tremblay. 

Voilà trois saisons que cela ne leur était pas arrivé. Les deux beaux-frères se retrouvent face à face. Aux commandes d’Istres pour Gilles Derot et à celles de Cesson pour Christian Gaudin. 1 point chacun au classement et une sacrée belle opération pour celui aura la bonne idée de s’imposer.

Opposition encore plus atypique et déséquilibrée (du moins sur le papier) entre St Raphaël et Pontault Combault qui en championnat, n’ont pas réussi à décoller depuis début septembre. Si les difficultés étaient à prévoir du côté du promu francilien, le démarrage poussif des Varois est plus inattendu.

Dunkerque est en quête de son 1er succès de la saison au sein de l’élite. A trois reprises, ce n’est pas passé très loin et lors du seul match à domicile (lors de la 1ère journée face à Istres), les Nordistes ont abandonné un point. En accueillant Ivry qui est un peu mieux loti au classement (2 pts), ils espèrent enfin satisfaire leur fidèle public.

C’est aussi l’objectif de Toulouse qui a mal négocié ses deux réceptions (face à Chambéry et Montpellier) et qui est allé concéder le nul à Cesson. Un point que les joueurs de Philippe Gardent ont estimé avoir lâché après avoir fait la course en tête. Ils devront resserrer les liens pour accueillir Tremblay qui cette saison, semble totalement décomplexé depuis sa victoire face à Aix.

mercredi 26 septembre

4ème journée LSL

à

Pronostic

USAM Nîmes Gard

Paris SG handball

18h00

Paris SG

Pays d'Aix UC

Chambéry-Savoie MBHB

20h00

Pays d'Aix

Dunkerque HBGL

US Ivry

20h00

Dunkerque

Istres Provence

Cesson-Rennes MHB

20h00

Istres

Saint Raphaël VHB

UMS Pontault Combault

20h00

St Raphaël

Fenix Toulouse

Tremblay EFHB

20h30

match nul

jeudi 27 septembre

HBC Nantes

Montpellier HB

20h45

Nantes


LSL: A Nîmes, Dylan Garain a trouvé une nouvelle motivation 

LMSL

mardi 25 septembre 2018 - © Yves Michel

 21 min 52 de lecture

Dylan Garain s’est parfaitement fondu dans le moule nîmois et retrouve progressivement le niveau qu’il avait il y a un an avant de gravement se blesser au genou. Ce mercredi sera particulier pour lui avec la venue du Paris Saint-Germain, son club formateur au Parnasse. Nîmes-Paris, c’est une des grosses affiches de la 4ème journée du championnat de l’élite masculine qui prendra fin jeudi par un certain Nantes-Montpellier.

Par Yves MICHEL

C’est une année particulière que vient de traverser Dylan Garain. Des débuts prometteurs sous le maillot de Dunkerque, 32 buts inscrits lors des six premiers matches de championnat, une convocation à un 1er rassemblement avec France A en Golden League au Danemark et puis la tuile, le coup du sort qui tombe au plus mauvais moment.  Le samedi 21 octobre 2017 lors d’un 8ème de finale de coupe de la Ligue à Tremblay, l’arrière prêté par le PSG sent que son genou gauche a lâché. La même mésaventure est survenue un an et demi plus tôt, côté droit. Le verdict est sans appel: rupture du ligament croisé entraînant une opération et une immobilisation durant de longs mois. « Je ne vais pas dire que tout s’est écroulé mais sur le coup, j’ai éprouvé une énorme frustration. Je savais ce qui m’attendait et par quels moments j’allais devoir passer. Je me suis fait une raison… pour avancer avec l’objectif de revenir encore plus fort que je n’étais. » Après la trêve et une rééducation en région parisienne, le Guadeloupéen retourne dans le Nord et s’en remet aux mains expertes d’un kiné. Il sait que le terrain lui est interdit jusqu’à la fin de la saison mais il veut préparer la reprise dans les meilleures conditions. « Mon 1er souhait était de rester à Dunkerque, je l’avais toujours dit. Mais il me restait un an de contrat avec Paris et les dirigeants n’ont pas pu s’entendre. Je me voyais donc retourner au PSG. » Le PSG... le club où il a signé son 1er contrat pro mais où il n’a jamais pu trop s’exprimer tant la concurrence était rude sur le poste d’arrière gauche. « Le fait que Daniel Narcisse arrête, aurait pu libérer une place. J’ai même parlé avec le nouveau coach (Raul Gonzalez) qui semblait compter sur moi mais ils ont fait signer le Suédois (Kim Ekdahl du Rietz) sans me prévenir, j’ai vite compris que mon avenir au PSG était bouché. »  Un mois plus tard, la situation se débloque. Nîmes se positionne sur une offre et propose un contrat de trois ans. « Je n’ai pas eu trop de mal à déménager là-bas (sourires). Bon c’est vrai, j’ai choisi d’habiter en plein centre-ville et au moment de la Féria, mon sommeil a été assez perturbé. Sous les fenêtres, il y avait beaucoup d’ambiance (rires). Ça c’est pour l’anecdote car la ville est belle, les gens accueillants et puis il fait plus chaud ici. » Au-delà du climat méditerranéen, des températures plus propices et d’un bord de mer distant d’une quarantaine de kilomètres, c’est un nouveau club et une nouvelle âme que Dylan Garain a pu découvrir. « C’est vrai que le foot tient une grande place dans l’esprit des gens mais le hand aussi. L’USAM, c’est une équipe de guerriers. Cette mentalité m’a plu tout de suite. Il y a des supporteurs et un véritable engouement. Quand je suis arrivé, j’ai tout de suite été intégré. Il n’y a pas d’un côté ceux qui étaient là avant et les autres. » Entre temps, le joueur a renoué avec son quotidien d’athlète de haut niveau. Ménagé pendant la préparation, il n’a pas voulu brûler les étapes. « Lors de ma convalescence, j’ai eu le temps de me poser beaucoup de questions. Ce qu’il me fallait modifier dans mon approche des matches, le temps de récupération, le sommeil, je me suis rendu compte que je ne m’échauffais peut-être pas assez. » C’est à Pontault-Combault, la semaine dernière, qu’il a effectué sa rentrée officielle sous le maillot frappé du crocodile et du palmier. En fin de seconde période quand l’USAM avait pris le large au tableau d’affichage. « J’ai eu quelques difficultés à me remettre dans le rythme. Il me manque encore de la force dans la jambe pour pouvoir pousser à fond. Bon, cela ne s’est pas trop mal passé au niveau du tir (3/4) mais j’ai quand même perdu quelques ballons. Avec la répétition des matches, les entraînements, je pense que cela ne peut que s’améliorer. » Ce sera nécessaire ce mercredi pour la venue du PSG au Parnasse. Un match de gala où les 3600 places (officiellement recensées) ont rapidement trouvé preneurs. Devant les caméras de beIN Sports, tout est réuni pour le spectacle. La saison passée, c’est ce public en fusion qui avait permis aux petits hommes verts de Franck Maurice de venir à bout de la montagne. Un an plus tard, ils veulent renouveler l’exploit.  Dylan, le 1er. «Bien-sûr que ce sera particulier pour moi car même avec Dunkerque, je n’ai jamais joué contre le PSG. C’est mon club formateur, là où je suis passé pro. J’ai vraiment la volonté de bien faire avec Nîmes et je veux que Paris ait des regrets de m’avoir laissé partir (rires). »  Cette fois, le PSG sera sur ses gardes et sans doute moins dispendieux qu'en novembre 2017. Et Dylan Garain ne pouvait rêver mieux que ces retrouvailles pour sa 1ère sortie officielle devant les supporteurs nîmois.


     Souvent utilisé en défense, le Chambérien Pierre Paturel sait se montrer adroit offensivement


Dans l’attente de l’affiche Nantes-Montpellier, remake de la finale de la dernière Ligue des Champions, cinq autres rencontres de la 4ème journée de championnat sont au programme ce mercredi.

Aix et ses résultats très fluctuants cherchera à se stabiliser à domicile face à Chambéry qui a contrario a parfaitement débuté en alignant trois succès consécutifs.  Les Provençaux devront peut-être se passer des services d’Aymeric Minne, victime d’une légère entorse à la cheville lors du déplacement à Tremblay. 

Voilà trois saisons que cela ne leur était pas arrivé. Les deux beaux-frères se retrouvent face à face. Aux commandes d’Istres pour Gilles Derot et à celles de Cesson pour Christian Gaudin. 1 point chacun au classement et une sacrée belle opération pour celui aura la bonne idée de s’imposer.

Opposition encore plus atypique et déséquilibrée (du moins sur le papier) entre St Raphaël et Pontault Combault qui en championnat, n’ont pas réussi à décoller depuis début septembre. Si les difficultés étaient à prévoir du côté du promu francilien, le démarrage poussif des Varois est plus inattendu.

Dunkerque est en quête de son 1er succès de la saison au sein de l’élite. A trois reprises, ce n’est pas passé très loin et lors du seul match à domicile (lors de la 1ère journée face à Istres), les Nordistes ont abandonné un point. En accueillant Ivry qui est un peu mieux loti au classement (2 pts), ils espèrent enfin satisfaire leur fidèle public.

C’est aussi l’objectif de Toulouse qui a mal négocié ses deux réceptions (face à Chambéry et Montpellier) et qui est allé concéder le nul à Cesson. Un point que les joueurs de Philippe Gardent ont estimé avoir lâché après avoir fait la course en tête. Ils devront resserrer les liens pour accueillir Tremblay qui cette saison, semble totalement décomplexé depuis sa victoire face à Aix.

mercredi 26 septembre

4ème journée LSL

à

Pronostic

USAM Nîmes Gard

Paris SG handball

18h00

Paris SG

Pays d'Aix UC

Chambéry-Savoie MBHB

20h00

Pays d'Aix

Dunkerque HBGL

US Ivry

20h00

Dunkerque

Istres Provence

Cesson-Rennes MHB

20h00

Istres

Saint Raphaël VHB

UMS Pontault Combault

20h00

St Raphaël

Fenix Toulouse

Tremblay EFHB

20h30

match nul

jeudi 27 septembre

HBC Nantes

Montpellier HB

20h45

Nantes


Dans la même rubrique

  1 2 3 4