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LSL: Istres à la relance, drôle de prépa pour Aix, Montpellier en questions

LMSL

mardi 9 octobre 2018 - © Yves Michel

 22 min 37 de lecture

Dans l'attente de Nîmes-Chambéry programmé jeudi, la 6ème journée de l'élite ne devrait pas être piégeuse pour les équipes de tête. Il faudra suivre le déplacement de Tremblay à Istres et à Dunkerque, le comportement de Pays d'Aix qui sort d'une escapade européenne en Islande plutôt mouvementée. Montpellier qui est toujours à la recherche de son 1er succès de la saison en Ligue des Champions, rend visite au promu, Pontault-Combault.

par Yves MICHEL


Tremblay en France qui a subi un coup d’arrêt face à Nantes, espère se relancer en rendant visite à Istres dont le compteur s’est bloqué sur le point du match nul à Dunkerque, lors de la 1ère journée. Autour de l’étang de Berre, les impressions sont mitigées. Avec un effectif qui n’a pas subi de gros chamboulements depuis la montée parmi l’élite, on ne s’attend pas à des miracles et les revers face à Paris, Montpellier et même Chambéry répondent à une certaine logique. C’est la défaite à domicile  contre Cesson qui a fait le plus mal. « Ce jour-là, on a surtout payé notre début de match catastrophique, se rappelle Guillaume Crépain (notre photo de tête). Pour autant, on a jamais senti que dans le contenu, on était en dessous d’eux et on aurait du gagner. Sur notre plan de marche, il nous manque un point car on ne s’attendait pas à arracher le nul à Dunkerque. Il faut qu’on retrouve certaines vertus en attaque notamment dans la finition. C’est dans les têtes que ça se passe, il nous faut le déclic nécessaire et je suis persuadé qu’ensuite, ça ira mieux.» D’où la nécessité de réaliser une bonne performance ce mecredi. Tremblay est-il l’adversaire idéal pour le faire ? Depuis septembre, les Franciliens ont répondu présents là où ils étaient attendus face à des équipes jugées à leur portée et en surprenant par exemple, une formation aixoise dans le money-time. Istres va donc avancer avec méfiance. « Tremblay a les moyens de jouer autre chose que le maintien mais peu importe qui on rencontre, à domicile, on se doit de gagner. Ça s’annonce difficile, physique, ils défendent très dur et il va falloir donner de sa personne si on veut s’imposer. » Les Provençaux qui n’ont jamais lâché même face à plus forts qu’eux ont bien identifié la priorité du maintien et les rendez-vous à ne pas rater. « Après Tremblay, on reçoit Nantes. C’est un match de gala mais après il y aura Ivry et Pontault, c’est contre ce genre d’adversaire qu’il est interdit de se louper.  En essayant de réaliser des exploits chez nous. Il faut qu’on gagne au moins 6 rencontres à domicile si on veut se maintenir. »  La capitalisation devient pressante pour ne pas se laisser décrocher au classement. 



Du côté de l'autre équipe provençale, les préoccupations sont différentes. Les joueurs de Pays d’Aix se rappelleront longtemps de leur baptême européen, en Islande à 6h d’avion de leur base. A l’origine, le déplacement ne s’annonçait pas plus complexe qu’un autre à organiser jusqu'à Reykjavik. Sauf que l’aventure ne s’arrêtait pas dans la capitale insulaire. Le tirage au sort avait désigné l’IBV Vestmannaeyjar comme adversaire, une équipe essentiellement composée de joueurs locaux mais surtout implantée sur l’île de Vestmann. Et c’est à ce moment-là que les ennuis ont débuté. « Les organisateurs nous avaient indiqués qu’il était impossible d’être hébergés sur place et qu’il fallait prendre le ferry le jour du match pour nous rendre à destination, raconte Stéphane Cambriels, le gérant du PAUC. Les joueurs ont du se lever à 5h du matin (soit 12h avant la rencontre). On a perdu beaucoup de temps car en plus, on a été aiguillé sur le mauvais embarcadère. La traversée n’a pas été de tout repos avec une mer démontée, des creux de 4 mètres, tous les joueurs à part 3 ou 4 ont été malades (photo ci-dessus). Rien n’a été fait pour nous faciliter la tâche. On a donc fini par arriver à la salle, moins de 2h avant le coup d’envoi.» Une fois sur place, les Aixois ont découvert que des avions auraient pu les transporter, leur évitant ainsi tous ces tracas extra-sportifs. Ils ont perdu le match en limitant les dégâts (24-23) et auront un esprit revanchard, dimanche à l'Arena à l'occasion du match retour. «Les Islandais seront bien reçus, on ne va pas s’abaisser en négligeant l’accueil. On va tout simplement essayer de les punir sportivement, en nous imposant. » Le calendrier est ainsi fait. Avant cette échéance, il y a donc ce mercredi, un déplacement très important en championnat à Dunkerque. Les joueurs de Jérôme Fernandez qui sont arrivés ce mardi dans le Nord via Paris, auront le temps de récupérer et surtout oublier ce week-end cauchemardesque. « Cette confrontation est très importante, martèle Stéphane Cambriels. En ce moment, on a besoin de points mais aussi d’un peu plus de spontanéité. Les garçons doivent se libérer et ne plus jouer avec le frein à main. Il leur manque une victoire référence. Dunkerque sera favori chez lui mais c’est le genre de confrontation à l’extérieur qui peut nous permettre de retrouver nos valeurs. Un bon résultat faciliterait la mise en route. » Leur match référence, les hommes de Patrick Cazal ont failli le tenir la semaine dernière lors du déplacement à Montpellier. Ils ont ramené de l’Hérault une énorme frustration et le sentiment d’être vraiment passé à côté de l’exploit.  Ils ont échoué à un but des champions d’Europe en titre en ayant commis quelques erreurs d’appréciation et surtout manqué de lucidité dans les moments-clé. Les Nordistes devront se méfier d’Aix qui la saison dernière, s’était imposé dans leur salle (30-31) après avoir mené quasiment de bout en bout.



En attendant l’affiche qui opposera ce jeudi, Nîmes à Chambéry, Nantes - l'autre co-leader avec les Savoyards - tentera de conserver son fauteuil de leader en accueillant Cesson. Le derby du Grand Ouest apparait très déséquilibré entre une équipe européenne qui samedi n’est pas passée loin de l’exploit face au PSG (défaite d’un but) et des banlieusards rennais qui restent sur une déculottée (21-30) face à St Raphaël et dont l’infirmerie s’est encore garnie. Aux indisponibilités de Mitrovic (longue durée) et Bolaers est venue s'ajouter celle de Beauregard qui éprouve une gêne au niveau des adducteurs. C’est un nouvel handicap pour la base arrière et si l’arrivée d’un joker a été un temps évoquée, Christian Gaudin nous l’a confirmé, rien ne sera fait dans la précipitation et surtout rien ne lui sera imposé. Le déplacement à Beaulieu n’a pas été coché sur la feuille de route des Cessonnais qui cibleront la réception d’Ivry dans une semaine au palais des sports de la Valette.

Les Val-de-Marnais eux, se déplacent à St Raphaël. Au plus mauvais moment ? Sans doute car après une entame de saison plutôt chaotique, les partenaires d'Alexander Lynggard (photo ci-dessus) semblent avoir resserré les liens et retrouvé le chemin du succès. Pour l’instant, les hommes de Joël Da Silva n’ont pas fait le poids contre les grosses cylindrées (dont Paris et Nîmes) et se sont imposés face à des formations qui végètent en bas de tableau (Pontault et donc Cesson). Le déplacement la semaine prochaine à Chambéry sera un véritable indicateur pour situer leur position parmi l’élite.



Trois jours après sa déconvenue à Barcelone, Montpellier se déplace à Pontault-Combault. Les Héraultais n’ont a priori aucune crainte à avoir quant à l’issue de cette confrontation face à un des deux promus. Le souci est ailleurs. Sur la scène européenne, le champion en titre n’est que l’ombre de l’équipe si séduisante qui avait soulevé le trophée en mai dernier à Cologne. Certes les absences de Simonet, Truchanovicius et Guigou pèsent dans le rendement mais dimanche face aux Catalans, malgré Nikola Portner dans les cages et la belle prestation du junior Kyllian Villeminot, les hommes de Patrice Canayer ont manqué de lucidité et de confiance et surtout ont été incapables de réagir lorsque le Barça s’est mis en ordre de marche, c'est-à-dire très rapidement dans le match. Depuis son titre, le MHB est très attendu et la digestion est difficile. Pourtant, tout n’est pas à jeter. C’est ce que s’évertue à rabâcher le coach héraultais. « On a du mal à enchaîner les bonnes séquences offensives et défensives. On se concentre plus sur le résultat que sur le jeu. Quand on panique, on se met en difficulté. Je ne suis pas inquiet. Si on n’est pas qualifié (pour la phase finale de la LDC), c’est qu’on n’aura pas été à la hauteur. Il nous faut retrouver une forme de sérénité. » Sauf que Montpellier sera encore pour quelques jours amoindri et le programme prévu s’annonce bien copieux. Après Pontault, réception samedi de Veszprém - les coéquipiers hongrois de Kentin Mahé sont eux aussi en plein doute et viennent de changer de coach - puis ensuite, départ pour le Qatar afin d’y disputer le championnat du monde des clubs (Golden Globe) avec trois rencontres à disputer en 3 jours (entre le 16 et le 19 octobre).

Le PSG, grand rival de Montpellier en championnat, la saison dernière devra se méfier de la venue de Toulouse à Coubertin. Même s'ils ne réalisent pas l'entame escomptée (1 nul, 4 défaites), c'est en ayant aucune pression que les Toulousains sont capables d'un éventuel exploit. Dimanche, en Ligue des Champions dans le duel franco-français avec Nantes, le PSG a alterné le bon (en 1ère période) et le moins bon pour terminer avec une avance d'un but. Cela fait très exactement dix ans que Toulouse ne s'est pas imposé à Coubertin face aux joueurs de la capitale. C'était une autre époque...

mercredi 10 octobre

6ème journée LSL

à

Pronostic

Dunkerque HBGL

Pays d'Aix UC

20h00

Dunkerque

Istres Provence

Tremblay en F. HB

20h00

Tremblay

Saint Raphaël VHB

US Ivry HB

20h00

St Raphaël

HBC Nantes

Cesson-Rennes MHB

20h30

Nantes

UMS Pontault-Combault

Montpellier HB

20h30

Montpellier

Paris St Germain HB

Fenix Toulouse

20h45

PSG HB

jeudi 11 octobre

USAM Nîmes

Chambéry SMBHB

20h45

Nîmes


LSL: Istres à la relance, drôle de prépa pour Aix, Montpellier en questions 

LMSL

mardi 9 octobre 2018 - © Yves Michel

 22 min 37 de lecture

Dans l'attente de Nîmes-Chambéry programmé jeudi, la 6ème journée de l'élite ne devrait pas être piégeuse pour les équipes de tête. Il faudra suivre le déplacement de Tremblay à Istres et à Dunkerque, le comportement de Pays d'Aix qui sort d'une escapade européenne en Islande plutôt mouvementée. Montpellier qui est toujours à la recherche de son 1er succès de la saison en Ligue des Champions, rend visite au promu, Pontault-Combault.

par Yves MICHEL


Tremblay en France qui a subi un coup d’arrêt face à Nantes, espère se relancer en rendant visite à Istres dont le compteur s’est bloqué sur le point du match nul à Dunkerque, lors de la 1ère journée. Autour de l’étang de Berre, les impressions sont mitigées. Avec un effectif qui n’a pas subi de gros chamboulements depuis la montée parmi l’élite, on ne s’attend pas à des miracles et les revers face à Paris, Montpellier et même Chambéry répondent à une certaine logique. C’est la défaite à domicile  contre Cesson qui a fait le plus mal. « Ce jour-là, on a surtout payé notre début de match catastrophique, se rappelle Guillaume Crépain (notre photo de tête). Pour autant, on a jamais senti que dans le contenu, on était en dessous d’eux et on aurait du gagner. Sur notre plan de marche, il nous manque un point car on ne s’attendait pas à arracher le nul à Dunkerque. Il faut qu’on retrouve certaines vertus en attaque notamment dans la finition. C’est dans les têtes que ça se passe, il nous faut le déclic nécessaire et je suis persuadé qu’ensuite, ça ira mieux.» D’où la nécessité de réaliser une bonne performance ce mecredi. Tremblay est-il l’adversaire idéal pour le faire ? Depuis septembre, les Franciliens ont répondu présents là où ils étaient attendus face à des équipes jugées à leur portée et en surprenant par exemple, une formation aixoise dans le money-time. Istres va donc avancer avec méfiance. « Tremblay a les moyens de jouer autre chose que le maintien mais peu importe qui on rencontre, à domicile, on se doit de gagner. Ça s’annonce difficile, physique, ils défendent très dur et il va falloir donner de sa personne si on veut s’imposer. » Les Provençaux qui n’ont jamais lâché même face à plus forts qu’eux ont bien identifié la priorité du maintien et les rendez-vous à ne pas rater. « Après Tremblay, on reçoit Nantes. C’est un match de gala mais après il y aura Ivry et Pontault, c’est contre ce genre d’adversaire qu’il est interdit de se louper.  En essayant de réaliser des exploits chez nous. Il faut qu’on gagne au moins 6 rencontres à domicile si on veut se maintenir. »  La capitalisation devient pressante pour ne pas se laisser décrocher au classement. 



Du côté de l'autre équipe provençale, les préoccupations sont différentes. Les joueurs de Pays d’Aix se rappelleront longtemps de leur baptême européen, en Islande à 6h d’avion de leur base. A l’origine, le déplacement ne s’annonçait pas plus complexe qu’un autre à organiser jusqu'à Reykjavik. Sauf que l’aventure ne s’arrêtait pas dans la capitale insulaire. Le tirage au sort avait désigné l’IBV Vestmannaeyjar comme adversaire, une équipe essentiellement composée de joueurs locaux mais surtout implantée sur l’île de Vestmann. Et c’est à ce moment-là que les ennuis ont débuté. « Les organisateurs nous avaient indiqués qu’il était impossible d’être hébergés sur place et qu’il fallait prendre le ferry le jour du match pour nous rendre à destination, raconte Stéphane Cambriels, le gérant du PAUC. Les joueurs ont du se lever à 5h du matin (soit 12h avant la rencontre). On a perdu beaucoup de temps car en plus, on a été aiguillé sur le mauvais embarcadère. La traversée n’a pas été de tout repos avec une mer démontée, des creux de 4 mètres, tous les joueurs à part 3 ou 4 ont été malades (photo ci-dessus). Rien n’a été fait pour nous faciliter la tâche. On a donc fini par arriver à la salle, moins de 2h avant le coup d’envoi.» Une fois sur place, les Aixois ont découvert que des avions auraient pu les transporter, leur évitant ainsi tous ces tracas extra-sportifs. Ils ont perdu le match en limitant les dégâts (24-23) et auront un esprit revanchard, dimanche à l'Arena à l'occasion du match retour. «Les Islandais seront bien reçus, on ne va pas s’abaisser en négligeant l’accueil. On va tout simplement essayer de les punir sportivement, en nous imposant. » Le calendrier est ainsi fait. Avant cette échéance, il y a donc ce mercredi, un déplacement très important en championnat à Dunkerque. Les joueurs de Jérôme Fernandez qui sont arrivés ce mardi dans le Nord via Paris, auront le temps de récupérer et surtout oublier ce week-end cauchemardesque. « Cette confrontation est très importante, martèle Stéphane Cambriels. En ce moment, on a besoin de points mais aussi d’un peu plus de spontanéité. Les garçons doivent se libérer et ne plus jouer avec le frein à main. Il leur manque une victoire référence. Dunkerque sera favori chez lui mais c’est le genre de confrontation à l’extérieur qui peut nous permettre de retrouver nos valeurs. Un bon résultat faciliterait la mise en route. » Leur match référence, les hommes de Patrick Cazal ont failli le tenir la semaine dernière lors du déplacement à Montpellier. Ils ont ramené de l’Hérault une énorme frustration et le sentiment d’être vraiment passé à côté de l’exploit.  Ils ont échoué à un but des champions d’Europe en titre en ayant commis quelques erreurs d’appréciation et surtout manqué de lucidité dans les moments-clé. Les Nordistes devront se méfier d’Aix qui la saison dernière, s’était imposé dans leur salle (30-31) après avoir mené quasiment de bout en bout.



En attendant l’affiche qui opposera ce jeudi, Nîmes à Chambéry, Nantes - l'autre co-leader avec les Savoyards - tentera de conserver son fauteuil de leader en accueillant Cesson. Le derby du Grand Ouest apparait très déséquilibré entre une équipe européenne qui samedi n’est pas passée loin de l’exploit face au PSG (défaite d’un but) et des banlieusards rennais qui restent sur une déculottée (21-30) face à St Raphaël et dont l’infirmerie s’est encore garnie. Aux indisponibilités de Mitrovic (longue durée) et Bolaers est venue s'ajouter celle de Beauregard qui éprouve une gêne au niveau des adducteurs. C’est un nouvel handicap pour la base arrière et si l’arrivée d’un joker a été un temps évoquée, Christian Gaudin nous l’a confirmé, rien ne sera fait dans la précipitation et surtout rien ne lui sera imposé. Le déplacement à Beaulieu n’a pas été coché sur la feuille de route des Cessonnais qui cibleront la réception d’Ivry dans une semaine au palais des sports de la Valette.

Les Val-de-Marnais eux, se déplacent à St Raphaël. Au plus mauvais moment ? Sans doute car après une entame de saison plutôt chaotique, les partenaires d'Alexander Lynggard (photo ci-dessus) semblent avoir resserré les liens et retrouvé le chemin du succès. Pour l’instant, les hommes de Joël Da Silva n’ont pas fait le poids contre les grosses cylindrées (dont Paris et Nîmes) et se sont imposés face à des formations qui végètent en bas de tableau (Pontault et donc Cesson). Le déplacement la semaine prochaine à Chambéry sera un véritable indicateur pour situer leur position parmi l’élite.



Trois jours après sa déconvenue à Barcelone, Montpellier se déplace à Pontault-Combault. Les Héraultais n’ont a priori aucune crainte à avoir quant à l’issue de cette confrontation face à un des deux promus. Le souci est ailleurs. Sur la scène européenne, le champion en titre n’est que l’ombre de l’équipe si séduisante qui avait soulevé le trophée en mai dernier à Cologne. Certes les absences de Simonet, Truchanovicius et Guigou pèsent dans le rendement mais dimanche face aux Catalans, malgré Nikola Portner dans les cages et la belle prestation du junior Kyllian Villeminot, les hommes de Patrice Canayer ont manqué de lucidité et de confiance et surtout ont été incapables de réagir lorsque le Barça s’est mis en ordre de marche, c'est-à-dire très rapidement dans le match. Depuis son titre, le MHB est très attendu et la digestion est difficile. Pourtant, tout n’est pas à jeter. C’est ce que s’évertue à rabâcher le coach héraultais. « On a du mal à enchaîner les bonnes séquences offensives et défensives. On se concentre plus sur le résultat que sur le jeu. Quand on panique, on se met en difficulté. Je ne suis pas inquiet. Si on n’est pas qualifié (pour la phase finale de la LDC), c’est qu’on n’aura pas été à la hauteur. Il nous faut retrouver une forme de sérénité. » Sauf que Montpellier sera encore pour quelques jours amoindri et le programme prévu s’annonce bien copieux. Après Pontault, réception samedi de Veszprém - les coéquipiers hongrois de Kentin Mahé sont eux aussi en plein doute et viennent de changer de coach - puis ensuite, départ pour le Qatar afin d’y disputer le championnat du monde des clubs (Golden Globe) avec trois rencontres à disputer en 3 jours (entre le 16 et le 19 octobre).

Le PSG, grand rival de Montpellier en championnat, la saison dernière devra se méfier de la venue de Toulouse à Coubertin. Même s'ils ne réalisent pas l'entame escomptée (1 nul, 4 défaites), c'est en ayant aucune pression que les Toulousains sont capables d'un éventuel exploit. Dimanche, en Ligue des Champions dans le duel franco-français avec Nantes, le PSG a alterné le bon (en 1ère période) et le moins bon pour terminer avec une avance d'un but. Cela fait très exactement dix ans que Toulouse ne s'est pas imposé à Coubertin face aux joueurs de la capitale. C'était une autre époque...

mercredi 10 octobre

6ème journée LSL

à

Pronostic

Dunkerque HBGL

Pays d'Aix UC

20h00

Dunkerque

Istres Provence

Tremblay en F. HB

20h00

Tremblay

Saint Raphaël VHB

US Ivry HB

20h00

St Raphaël

HBC Nantes

Cesson-Rennes MHB

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Nantes

UMS Pontault-Combault

Montpellier HB

20h30

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