En maîtrisant le duel des ex LSL, Saran poursuit son cavalier seul. Dijon et Chartres restent au contact (à 2 points) alors que Limoges s'est fait surprendre à Strasbourg. Toujours pas de point pour Caen, bon dernier.

Le remake des derniers play-offs (gagné par Sélestat 36-28) a vite tourné en faveur de Chartres. Avec un couple avant-arrière Ben Ali - Onufriyenko au top (8 et 7 buts), Chartres a fait la course en tête jusu'à la pause (3-7 / 6-10 / 9-12 / 13-15, 30ème). A la reprise Sélestat (Cauwenberghs 5/6) réagit et recolle presque (15-16, 35ème). Avant une nouvelle accélération des hommes de Delarue, irrémédiable (15-19, 38ème). Il ne reste plus aux chartrains qu'à gérer la suite, presque facilement. Dans l'autre match au sommet de la 5ème journée, Saran-Massy, il a fallu attendre la fin de la première période pour voir le leader prendre la main (15-13, 30ème). Et la conserver les trente minutes suivantes (19-15 / 23-19 / 27-25 / 32-28, 55ème), Drouhin (12/15) et Kolle (9/12) se chargeant de tenir à distance Brkljacic (11/18) et Reault (7/8).

Après sa quatrième victoire de suite, à Cherbourg, Dijon accompagne Chartres sur le podium. Un succès rendu presque facile par la maladresse à six et à sept mètres des Mauves (25 tirs dont 3 sept mètres manqués). Une indigence offensive provoquée par un étincelant Helal (20 arrêts à 42%). Pourtant ce match incroyablement prolixe en sanctions (15 sept mètres, 11 exclusions) et mal entamé (1-5, 9ème), les normands (Cardinal 9/11) ont failli en inverser le cours à un quart d'heure de la fin (20-19, 43ème). Mais tout en contrôle, Dijon (Poletti 5/5) remet les pendules à l'heure bourguignonne en moins de cinq minutes (20-24, 47ème) et file prendre son huitième point. Un point derrière Dijon et Chartres, Créteil intégre enfin le top 6 grâce à son succès acquis aux dépens de Caen qui n'a toujours pas pris le moindre point. Au chassé croisé des vingt cinq premières minutes (2-1 / 4-5 / 8-5 / 8-9 / 12-9, 23ème) a succédé un (relatif) cavalier seul cristolien (Sissoko 8/10). Une avance au tableau d'affichage d'abord limitée (20-18 / 22-21 / 23-22 48ème) et plus convaincante dans les dix dernières minutes, la fougue des vikings (Rosier 6/8) finissant par s'étioler.

Surpris à Strasbourg d'entrée (5-3 / 10-4, 14ème), très loin à mi-course (16-9), quasiment battu aux trois quarts du match (27-19, 43ème), Limoges (Calandre 6/13) finit en trombe (31-26 / 32-30, 59ème). En vain, Dude égare la balle de match nul. Strasbourg (Mulller et Skatar 8/14) gagne son premier match de la saison. Et en partageant la treizième place avec trois collègues d'infortune (Vernon, Grenoble, Nice) sort presque de la zone rouge. Vernon (Boe 7/12) n'a pas pu réitérer ses bonnes trente premières minutes (13-8, 27ème), laissant dans un premier temps Nancy rester au contact. Et de prendre l'eau en quelques minutes, un énième trou noir, de sept minutes (18-14, 38ème / 18-19, 45ème) que Nancy exploite au mieux. La suite est équilibrée jusqu'au dernier évènement du match, un sept mètres accordé in extremis que Ducreux (6/7) se charge de transformer en victoire nancéienne. Quant à Nice-Grenoble, le match au sommet de la zone rouge, il n'a pas vu de vainqueur. Au coude à coude soixante minutes durant, Niçois (Amigo 5/10) et Grenoblois (Souid 5/6) n'ont jamais pu prendre un avantage conséquent. La faute à trop d'imprécisions (18 ballons perdus et 32 tirs manqués au total) et à une légitime crainte de ne pas gagner, débouchant sur un logique statu quo.