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Les Italiens s'en foutent

Mondial

samedi 17 janvier 2009 - © Olivier Stephan

 1 min 2 de lecture

La France attend ses champions. Les Bleus, lauriers olympiques à Pékin, font enfin vibrer les médias qui leur prédisent un bel avenir mondial. Les journalistes se pressent, les hôteliers engraissent, l'endormie Osijek est la nouvelle capitale du sport français.

La Croatie aussi attend ses champions. Des blessés, des fatigués, des démissionnaires mais des éternels favoris à la une de toute la presse de ce samedi. Le dos meurtri d'Ivano Balic est devenu une affaire d'Etat, et les drapeaux au damier rouge et blanc se perdent dans le brouillard slavon.

Au milieu vivote l'Italie. Au pays du football roi et de la passion Ferrari, quand la "Gazzetta dello Sport" se prélasse sur la table d'un restaurant rustique de Piacenza, il faut attendre sa page 37 pour croiser enfin la rubrique handball. Une rubrique ? Tout juste cinq lignes d'entrefilet dans la mythique bible sur papier rose, coincées entre le biathlon et la planche à voile. Cinq lignes télégraphiquement laconiques, cinq lignes sans aucun verbe, cinq lignes à peine pour évoquer les favoris et le tenant du titre. Le Mondial de handball a commencé hier. Les Croates ont évité le drame. Les Français croient en leur flamme. Et les Italiens s'en foutent.

Les Italiens s'en foutent 

Mondial

samedi 17 janvier 2009 - © Olivier Stephan

 1 min 2 de lecture

La France attend ses champions. Les Bleus, lauriers olympiques à Pékin, font enfin vibrer les médias qui leur prédisent un bel avenir mondial. Les journalistes se pressent, les hôteliers engraissent, l'endormie Osijek est la nouvelle capitale du sport français.

La Croatie aussi attend ses champions. Des blessés, des fatigués, des démissionnaires mais des éternels favoris à la une de toute la presse de ce samedi. Le dos meurtri d'Ivano Balic est devenu une affaire d'Etat, et les drapeaux au damier rouge et blanc se perdent dans le brouillard slavon.

Au milieu vivote l'Italie. Au pays du football roi et de la passion Ferrari, quand la "Gazzetta dello Sport" se prélasse sur la table d'un restaurant rustique de Piacenza, il faut attendre sa page 37 pour croiser enfin la rubrique handball. Une rubrique ? Tout juste cinq lignes d'entrefilet dans la mythique bible sur papier rose, coincées entre le biathlon et la planche à voile. Cinq lignes télégraphiquement laconiques, cinq lignes sans aucun verbe, cinq lignes à peine pour évoquer les favoris et le tenant du titre. Le Mondial de handball a commencé hier. Les Croates ont évité le drame. Les Français croient en leur flamme. Et les Italiens s'en foutent.

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