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Le câlin du molosse

Mondial

dimanche 18 janvier 2009 - © Olivier Stephan

 0 min 55 de lecture

En début d'après-midi, le coton nuageux a fini par se déchirer. Le soleil pointe sur Osijek. D'abord timide, il a ravivé des réflexes qui semblaient oubliés pour l'hiver. Le pare-soleil de la voiture. La main devant les yeux. Et même jusqu'aux lunettes noires.

Le soleil pointe sur Osijek, mais pas encore suffisamment pour réveiller les oiseaux endormis. Seul, au carrefour devant la Halle Dvorana Gradski, le policier qui règle la circulation retrouve des envies de gazouillis et révise ses gammes au sifflet. Sourire aux lèvres, yeux pétillants, il bat la mesure à coups de grands moulinets de bras et de tours sur lui-même.

A l'entrée, l'agent de sécurité tient fermement un rottweiler muselé. La chaleur des rayons lui a fait oublier son rôle de grand méchant, et le molosse se frotte amoureusement contre le pantalon de son maître. Pas devant les gens, semble lui dire le vigile en écartant brusquement sa jambe dès qu'un groupe approche. Pour lui flatter le museau sitôt qu'ils se retrouvent à nouveau seuls.

Le soleil pointe sur Osijek. Et transforme les molosses aux dents aiguisées en Bisounours inoffensifs.

Le câlin du molosse 

Mondial

dimanche 18 janvier 2009 - © Olivier Stephan

 0 min 55 de lecture

En début d'après-midi, le coton nuageux a fini par se déchirer. Le soleil pointe sur Osijek. D'abord timide, il a ravivé des réflexes qui semblaient oubliés pour l'hiver. Le pare-soleil de la voiture. La main devant les yeux. Et même jusqu'aux lunettes noires.

Le soleil pointe sur Osijek, mais pas encore suffisamment pour réveiller les oiseaux endormis. Seul, au carrefour devant la Halle Dvorana Gradski, le policier qui règle la circulation retrouve des envies de gazouillis et révise ses gammes au sifflet. Sourire aux lèvres, yeux pétillants, il bat la mesure à coups de grands moulinets de bras et de tours sur lui-même.

A l'entrée, l'agent de sécurité tient fermement un rottweiler muselé. La chaleur des rayons lui a fait oublier son rôle de grand méchant, et le molosse se frotte amoureusement contre le pantalon de son maître. Pas devant les gens, semble lui dire le vigile en écartant brusquement sa jambe dès qu'un groupe approche. Pour lui flatter le museau sitôt qu'ils se retrouvent à nouveau seuls.

Le soleil pointe sur Osijek. Et transforme les molosses aux dents aiguisées en Bisounours inoffensifs.

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