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Nice, élection anticipée

Division 2F

dimanche 22 avril 2012 - © Laurent Hoppe

 2 min 57 de lecture

L’OGCN déjoue tous les pronostics et prend seul les rênes de la D2 féminine. Magistrales en défense, les coéquipières de Valérie Nicolas se sont imposées 16-21 à Cergy-Pontoise, l’autre candidat pour le titre et la montée.
 
Toute la D2 d’en bas est tombée dans le panneau. A l’unanimité, les dix entraîneurs sondés par le quotidien francilien de référence (ceci explique-t-il cela ?) avaient l’intime conviction que Cergy-Pontoise possédait le meilleur programme. Aucun ne s’est imaginé l’OGC Nice gagner le face-à-face entre les mastodontes d’un championnat à deux vitesses (16 points d’avance sur le troisième, Chambray-les-Tours). Si Carine Bertrand refuse de voir la quatorzième victoire consécutive azuréenne comme un pied de nez à ses confrères, ça y ressemble quand même bigrement. « On a été régulières sur toute la saison. On avait envie de finaliser sur ce match-là, qui était le plus important pour les deux équipes ».

Comme à l’aller (19-18, le 3 décembre), l’OGCN a piégé son challenger du Val d’Oise grâce à sa maîtrise totale des questions de défense. Seize buts encaissés en déplacement, c’est un hermétisme exacerbé, le même qu’à Mérignac et à Vaulx-en-Velin. « On a joué sur nos points forts, apprécie la coach niçoise. Toutes les individualités ont été à la hauteur de l’événement, et on a eu une très très bonne gardienne ». Elue avec 54,3 % d’arrêts et deux parades à 7 mètres, Valérie Nicolas a rassemblé tous les suffrages en seconde période. La championne du monde en campagne d’adieux a stimulé les militantes du champ, Alissa Gomis et Jessica Moriscot en tête de liste, qui ont fait basculer l’élection à cinq contre six.

A Cergy, bien sûr, un profond désarroi a accueilli l’issue du scrutin. « Il ne peut pas s’évacuer » observe Roch Bedos, le chef des Kiwis. En embuscade selon les premières estimations (3-4, 15’ puis 8-8, 29’), son parti a ensuite vu son fonds de jeu « se désagréger totalement ». Envies d’abstention en jeu placé, transmissions aléatoires vers Deroletz au pivot, balles d’égalisation galvaudées ont été autant d’entraves à la reconquête espérée du pouvoir. « On met trois buts sur les ailes, très peu sur la base arrière… Ce qui fait que sur la fin du match, le ballon pesait très lourd. L’aspect psychologique a été très important. On était excessivement tendus, on n’a pas abordé la partie assez décontractés ». 

Faute d’avoir apprivoisé l’enjeu du « match de l’année », d’avoir su surfer sur une cote de popularité au plus haut, le CPHB a sans doute dit adieu au titre et à l’unique billet pour la LFH. Ce qui ne signifie toutefois pas que Nice les a en poche. « On a un pied en D1, mais il reste trois matches super importants à ne pas négliger. Il ne faut jamais être sûr de rien » tempère Carine Bertrand. Surtout si le rigide cahier des charges de l’élite s’en mêle, à l’instar de Noisy-le-Grand l’an dernier. A ce jour, les Aiglonnes sont en infraction sur certains points, par exemple en n’alignant pas d’équipe B en division nationale. « On s’attache au sportif, à gagner tous nos matches. Après, on fera ce qu’il faut pour être dans les clous administrativement… »

CERGY-PONTOISE HANDBALL - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL 
16 - 21 (Mi-temps : 8-9)
Statistiques du match
 Lieu :
Complexe sportif des Maradas Grande Halle
6 passage du lycée 95300 PONTOISE
Date :
Le 21/04/2012 20h00
Arbitres :
RIEU LOIC
RIEU VINCENT

Nice, élection anticipée 

Division 2F

dimanche 22 avril 2012 - © Laurent Hoppe

 2 min 57 de lecture

L’OGCN déjoue tous les pronostics et prend seul les rênes de la D2 féminine. Magistrales en défense, les coéquipières de Valérie Nicolas se sont imposées 16-21 à Cergy-Pontoise, l’autre candidat pour le titre et la montée.
 
Toute la D2 d’en bas est tombée dans le panneau. A l’unanimité, les dix entraîneurs sondés par le quotidien francilien de référence (ceci explique-t-il cela ?) avaient l’intime conviction que Cergy-Pontoise possédait le meilleur programme. Aucun ne s’est imaginé l’OGC Nice gagner le face-à-face entre les mastodontes d’un championnat à deux vitesses (16 points d’avance sur le troisième, Chambray-les-Tours). Si Carine Bertrand refuse de voir la quatorzième victoire consécutive azuréenne comme un pied de nez à ses confrères, ça y ressemble quand même bigrement. « On a été régulières sur toute la saison. On avait envie de finaliser sur ce match-là, qui était le plus important pour les deux équipes ».

Comme à l’aller (19-18, le 3 décembre), l’OGCN a piégé son challenger du Val d’Oise grâce à sa maîtrise totale des questions de défense. Seize buts encaissés en déplacement, c’est un hermétisme exacerbé, le même qu’à Mérignac et à Vaulx-en-Velin. « On a joué sur nos points forts, apprécie la coach niçoise. Toutes les individualités ont été à la hauteur de l’événement, et on a eu une très très bonne gardienne ». Elue avec 54,3 % d’arrêts et deux parades à 7 mètres, Valérie Nicolas a rassemblé tous les suffrages en seconde période. La championne du monde en campagne d’adieux a stimulé les militantes du champ, Alissa Gomis et Jessica Moriscot en tête de liste, qui ont fait basculer l’élection à cinq contre six.

A Cergy, bien sûr, un profond désarroi a accueilli l’issue du scrutin. « Il ne peut pas s’évacuer » observe Roch Bedos, le chef des Kiwis. En embuscade selon les premières estimations (3-4, 15’ puis 8-8, 29’), son parti a ensuite vu son fonds de jeu « se désagréger totalement ». Envies d’abstention en jeu placé, transmissions aléatoires vers Deroletz au pivot, balles d’égalisation galvaudées ont été autant d’entraves à la reconquête espérée du pouvoir. « On met trois buts sur les ailes, très peu sur la base arrière… Ce qui fait que sur la fin du match, le ballon pesait très lourd. L’aspect psychologique a été très important. On était excessivement tendus, on n’a pas abordé la partie assez décontractés ». 

Faute d’avoir apprivoisé l’enjeu du « match de l’année », d’avoir su surfer sur une cote de popularité au plus haut, le CPHB a sans doute dit adieu au titre et à l’unique billet pour la LFH. Ce qui ne signifie toutefois pas que Nice les a en poche. « On a un pied en D1, mais il reste trois matches super importants à ne pas négliger. Il ne faut jamais être sûr de rien » tempère Carine Bertrand. Surtout si le rigide cahier des charges de l’élite s’en mêle, à l’instar de Noisy-le-Grand l’an dernier. A ce jour, les Aiglonnes sont en infraction sur certains points, par exemple en n’alignant pas d’équipe B en division nationale. « On s’attache au sportif, à gagner tous nos matches. Après, on fera ce qu’il faut pour être dans les clous administrativement… »

CERGY-PONTOISE HANDBALL - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL 
16 - 21 (Mi-temps : 8-9)
Statistiques du match
 Lieu :
Complexe sportif des Maradas Grande Halle
6 passage du lycée 95300 PONTOISE
Date :
Le 21/04/2012 20h00
Arbitres :
RIEU LOIC
RIEU VINCENT

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