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Rencontres Guy Otternaud 2018 Conférence par Olivier KRUMBHOLZ et Laurent BEZEAU

France

samedi 16 juin 2018 - © Jean-Philippe Omer

 6 min 51 de lecture

La structuration et la professionnalisation de la filière féminine avec un éclairage FFHB et Club

Olivier KRUMBHOLZ et Laurent BEZEAU

Quelques extraits de la conférence :

Olivier KRUMBHOLZ : Le handball bénéficie d'une image de marque très importante dans le pays. Beaucoup de français sont fiers de leurs équipes de France de handball.
Pour autant, le budget des droits tv du handball est 300 fois inférieur à ceux du foot.

C'est à nous tous de pousser la médiatisation avec deux idées :
Pendant les matchs de championnat du monde ou d’Europe, chaque handballeur devrait porter un maillot de l'équipe de France ou de son club, pour aller travailler ou faire ses courses. On parlerait forcément encore plus de handball.


Laurent BEZEAU: 

Un autre axe de développement est de couvrir la période estivale pendant laquelle le handball n'est pas présent dans les médias. Alors, j'y suis favorable sur le principe pour commencer plus tôt mais c'est compliqué à mettre en œuvre à cause d'un calendrier déjà surchargé.
Les partenaires du club sont souvent en vacances au mois d'août mais c'est une bonne piste de travail.




Olivier KRUMBHOLZ :
L'équipe de France a un intérêt commun avec les clubs. C'est très compliqué de trouver un calendrier commun avec les clubs.

Laurent BEZEAU: Les joueuses ne jouent pas gratuitement pour l'équipe de France car elles sont payées par les clubs. Nous considérons qu'elles sont mises à disposition de l'équipe de France.
Il faut regarder l'intérêt général de l’handball.

Pour moi il n'y a pas de conflit d'intérêt entre les clubs et l'EDF. Mais on pourrait en parler entre la LFH et les instances EHF car le rythme proposé aux joueuses devient vraiment difficile à gérer pour les clubs et les joueuses.
Une façon d'agit sur ce point est de s'investir dans ces instances pour faire valoir nos idées.

Depuis 20 ans que j'entraine au plus haut niveau, le métier a beaucoup évolué.
Les filles sont de plus en plus autonomes sur l'aspect tactique et technique. L’entraîneur a encore un rôle important mais il devient un chef d'orchestre avec beaucoup de composantes à gérer.



Olivier KRUMBHOLZ :

La détection est très très bonne en France mais après quelques années, il y a beaucoup d'échec. Les blessures pèsent beaucoup dans la formation de ces profils.

Il y a aussi des problèmes de démotivation. Il faut comprendre pourquoi certains jeunes ne sont pas assez motivés et n'ont pas les trois caractéristiques au minimum : être passionné, ambitieux et convaincu



Olivier KRUMBHOLZ : Il y a une multiplication des intervenants. 

Quand j'ai commencé en sport étude, j'avais un seul entraineur.

En augmentant le nombre d'intervenants, il n'y a plus personne pour prendre la responsabilité d'une progression ou d'une non progression.

Je délègue certaines parties de l'entraînement mais je garde des parties technico-tactiques et je suis le responsable de l'entraînement.
Cela ajoute une complexité dans notre sport.

Je suis d'accord avec Laurent sur le fait que le domaine mental est un secteur où l'on peut le plus progresser.

Nous avons pris du retard par rapport aux pays anglo-saxons ou nordiques. Ce qui est le plus complexe c'est le cerveau et non les muscles.




Laurent BEZEAU :

Je rejoint Olivier sur la responsabilité à prendre dans le club. Cela n'est pas opposé à la gestion au sein d'un staff.

Olivier KRUMBHOLZ :

Les élèves de pôle courent du matin au soir, entre l'activité handball, les études et idem le week-end.

On leur demande d'être performant dans les études mais aussi dans les matchs du week-end.




Olivier KRUMBHOLZ : 

Des self made men aux états unis disent que pour réussir, il faut :
  • fixer un objectif
  • évaluer le prix
  • payer le prix

Certains disent que pour réussir, il faut prendre du plaisir. Mais pour réussir, il faut parfois être masochistes.

La spécialisé des préparateurs mentaux est de tout positiver. Ca m'agace parfois de convaincre mais c'est bien aussi de travailler les points qui sont moins forts.

Le Handball va être célébré dans les JO en France 2024.

Le Hand est attaqué par le CJO qui lui reproche de ne pas être assez médiatisé au niveau mondial. C'est un problème qui faut prendre en compte au niveau international.
A l'IHF, il faut mettre les moyens sur le développement du hand.

Nous devons utiliser les JO pour développer le hand.


Rencontres Guy Otternaud 2018 Conférence par Olivier KRUMBHOLZ et Laurent BEZEAU 

France

samedi 16 juin 2018 - © Jean-Philippe Omer

 6 min 51 de lecture

La structuration et la professionnalisation de la filière féminine avec un éclairage FFHB et Club

Olivier KRUMBHOLZ et Laurent BEZEAU

Quelques extraits de la conférence :

Olivier KRUMBHOLZ : Le handball bénéficie d'une image de marque très importante dans le pays. Beaucoup de français sont fiers de leurs équipes de France de handball.
Pour autant, le budget des droits tv du handball est 300 fois inférieur à ceux du foot.

C'est à nous tous de pousser la médiatisation avec deux idées :
Pendant les matchs de championnat du monde ou d’Europe, chaque handballeur devrait porter un maillot de l'équipe de France ou de son club, pour aller travailler ou faire ses courses. On parlerait forcément encore plus de handball.


Laurent BEZEAU: 

Un autre axe de développement est de couvrir la période estivale pendant laquelle le handball n'est pas présent dans les médias. Alors, j'y suis favorable sur le principe pour commencer plus tôt mais c'est compliqué à mettre en œuvre à cause d'un calendrier déjà surchargé.
Les partenaires du club sont souvent en vacances au mois d'août mais c'est une bonne piste de travail.




Olivier KRUMBHOLZ :
L'équipe de France a un intérêt commun avec les clubs. C'est très compliqué de trouver un calendrier commun avec les clubs.

Laurent BEZEAU: Les joueuses ne jouent pas gratuitement pour l'équipe de France car elles sont payées par les clubs. Nous considérons qu'elles sont mises à disposition de l'équipe de France.
Il faut regarder l'intérêt général de l’handball.

Pour moi il n'y a pas de conflit d'intérêt entre les clubs et l'EDF. Mais on pourrait en parler entre la LFH et les instances EHF car le rythme proposé aux joueuses devient vraiment difficile à gérer pour les clubs et les joueuses.
Une façon d'agit sur ce point est de s'investir dans ces instances pour faire valoir nos idées.

Depuis 20 ans que j'entraine au plus haut niveau, le métier a beaucoup évolué.
Les filles sont de plus en plus autonomes sur l'aspect tactique et technique. L’entraîneur a encore un rôle important mais il devient un chef d'orchestre avec beaucoup de composantes à gérer.



Olivier KRUMBHOLZ :

La détection est très très bonne en France mais après quelques années, il y a beaucoup d'échec. Les blessures pèsent beaucoup dans la formation de ces profils.

Il y a aussi des problèmes de démotivation. Il faut comprendre pourquoi certains jeunes ne sont pas assez motivés et n'ont pas les trois caractéristiques au minimum : être passionné, ambitieux et convaincu



Olivier KRUMBHOLZ : Il y a une multiplication des intervenants. 

Quand j'ai commencé en sport étude, j'avais un seul entraineur.

En augmentant le nombre d'intervenants, il n'y a plus personne pour prendre la responsabilité d'une progression ou d'une non progression.

Je délègue certaines parties de l'entraînement mais je garde des parties technico-tactiques et je suis le responsable de l'entraînement.
Cela ajoute une complexité dans notre sport.

Je suis d'accord avec Laurent sur le fait que le domaine mental est un secteur où l'on peut le plus progresser.

Nous avons pris du retard par rapport aux pays anglo-saxons ou nordiques. Ce qui est le plus complexe c'est le cerveau et non les muscles.




Laurent BEZEAU :

Je rejoint Olivier sur la responsabilité à prendre dans le club. Cela n'est pas opposé à la gestion au sein d'un staff.

Olivier KRUMBHOLZ :

Les élèves de pôle courent du matin au soir, entre l'activité handball, les études et idem le week-end.

On leur demande d'être performant dans les études mais aussi dans les matchs du week-end.




Olivier KRUMBHOLZ : 

Des self made men aux états unis disent que pour réussir, il faut :
  • fixer un objectif
  • évaluer le prix
  • payer le prix

Certains disent que pour réussir, il faut prendre du plaisir. Mais pour réussir, il faut parfois être masochistes.

La spécialisé des préparateurs mentaux est de tout positiver. Ca m'agace parfois de convaincre mais c'est bien aussi de travailler les points qui sont moins forts.

Le Handball va être célébré dans les JO en France 2024.

Le Hand est attaqué par le CJO qui lui reproche de ne pas être assez médiatisé au niveau mondial. C'est un problème qui faut prendre en compte au niveau international.
A l'IHF, il faut mettre les moyens sur le développement du hand.

Nous devons utiliser les JO pour développer le hand.


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