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Un soir de Saint Rémi !

Mondial

mercredi 25 janvier 2023 - © Yves Michel

 9 min 57 de lecture

En battant l’Allemagne (35-28), les Français grâce à un Rémi Desbonnet dissuasif et l’homme-clé de la 2ème période retrouveront la Suède, comme il y a deux ans en demi-finale du Mondial. Pour la 11ème fois en douze éditions (depuis 2001), les Bleus entrent dans le carré final d’un championnat du Monde. Vendredi, les demi-finales opposeront donc, la France à la Suède chez elle à Stockholm et l’Espagne au Danemark à Gdansk en Pologne.

Il fallait bien un dénouement de cette envergure. Tant le sort et encore une fois les pépins avaient accablé l’équipe de France avec l’indisponibilité de Thibaut Briet qui la veille à l’entraînement s’était blessé à un index, tant aussi, la 1ère période avait été inquiétante pour l’équipe de France avec en face, un gardien Andreas Wolff, en état de grâce pendant que Vincent Gérard n’avait pas soutenu la comparaison. Ce n’était pas le jour du Raphaélois et au bout d’un quart d’heure, il sera remplacé par Rémi Desbonnet. Un temps d’adaptation et de prise de repères sera nécessaire au Montpelliérain. Surtout boostés par la performance de leur ultime rempart, les Allemands sans être plus ingénieux, étaient plus efficaces au tir et plus disciplinés en défense. Les Tricolores avaient souvent été pris de vitesse notamment sur le repli. Nikola Karabatic qui avait été préservé lors des deux précédents rendez-vous pour une gêne au pied, avait du mal à trouver le bon tempo et le bon timing offensif. Elohim Prandi était un peu trop brouillon et trop impatient pour transpercer le bloc allemand. Mais quand les Tricolores ont renoué avec les fondamentaux en resserrant les lignes, en poussant leur adversaire à la faute et en gagnant des ballons, tout s'est rééquilibré. 


Dans ce contexte plus serein, sept minutes après avoir fait son entrée sur le parquet, Rémi Desbonnet s’est manifesté. Il lui fallait bien ce temps de rodage, la bonne huile-moteur avant de trouver la bonne carburation. Les Allemands avaient cru en leur bonne étoile, pensé avoir mis les Français sur le reculoir, un farfadet trentenaire de 182 cm  a commencé à les ramener à la réalité. Ils étaient parvenus à prendre jusqu’à 4 buts d’écart (7-11), ils vont en encaisser autant sans ne rien marquer. Et ils vont rentrer au vestiaire, dos à dos avec leur adversaire du soir (16-16). Wolff était certes à 9 parades, Desbonnet à 3, les Bleus avaient fait le dos rond avec à peine 52% d’efficacité au tir contre 80% pour la Mannschaft. L’entrée de Melvyn Richardson malgré un 7m raté, avait apporté un peu plus de fraîcheur à une équipe qui en avait manqué. 

A la reprise, si les hommes de Guillaume Gille avaient pour la 1ère fois de la soirée pris les devants (17-16), les voyants vont repasser au rouge. Le portier allemand était toujours en réussite et certains des Français toujours en échec et même en manque d’inspiration. La 6-0 avait trouvé son assise mais sur les contres et les montées des Allemands, le repli était toujours approximatif.  Elohim Prandi lâchait trop vite ses intentions, Grébille et Mahé vont une nouvelle fois, tomber sur Wolff, les Bleus se risquaient à trouver dans les actions individuelles, des solutions qui passaient inévitablement par le collectif. Pourtant, Rémi Desbonnet va progressivement monter en puissance et surtout par ses parades insolentes d’autorité, valoriser le capital de son équipe. 


Dès lors, tout est paru plus simple. Les partenaires de Johannes Golla laissaient traîner un peu plus de ballons, leurs choix étaient inopérants et à l’entame du dernier quart d’heure, des signes d’usure commençaient à se faire sentir. Kentin Mahé, Ludo Fabregas et Valentin Porte ne vont pas se gêner pour en profiter. Les douze dernières minutes de Nedim Remili seront déterminantes avec deux réalisations pour le gaucher mais surtout sa faculté à fixer l'attention sur lui, ses changements de rythme et sa propension à pousser l’adversaire à la faute. A contrario, la puissance de feu de Juri Knorr, homme fort de la Mannschaft depuis le début du Mondial n’était plus la même (à peine 5/10 pour le demi-centre de Rhein Neckar). Les joueurs d’Alfred Gislason ne combleront jamais le retard de cinq buts observé à l’approche du money-time. La décision de l'Islandais d’évoluer à 7 contre 6 va se retourner contre lui et le fossé va encore un peu plus se creuser. Avec toujours Rémi Desbonnet qui à lui seul, va inspirer le maigre kop gaulois qui courageusement avait avalé les kilomètres jusqu’à Gdansk. Une Marseillaise venue du haut des tribunes va accompagner la vague bleue. Pour un succès total (35-28) qui propulse les Français en demi-finale du Mondial. 

Vendredi (21h00), comme il y a deux ans en Egypte, ils retrouveront les Suédois (voir plus bas) qui les attendent de pied ferme, dans leur antre de Stockholm. Ils ne partiront pas favoris contre tout un peuple hostile tout de jaune vêtu. Il leur faudra encore un supplément d'âme pour poursuivre l'aventure vers le sommet dominical. Mais c'est ce type de confrontation qui amène tout athlète de haut niveau à se sublimer. 



Deux réactions dans le camp français….

Rémi Desbonnet : « À la fin du match, j’essaye de garder pour moi ce moment. C’est la première fois pour moi, donc j’essaye d’en profiter un maximum. Ce soir, c’était certainement le match le plus important de ma carrière en termes d’enjeu, le genre de trucs dont tu rêves quand tu es gamin. Je suis forcément ému, il y a eu beaucoup de périodes de doute mais aussi beaucoup de gens qui ont cru en moi, qui m’ont dit de ne pas lâcher, et c’est à eux que je pense ce soir. Quand je rentre, Vincent m’a encouragé, il m’a dit que c’était statistique, que tous les ballons que je touchais, j’allais finir par en sortir quelques-uns. Avec lui, on fait vraiment une belle équipe, mais je vais le laisser faire le boulot en demie maintenant ! »

Nikola Karabatic : « Le plan était de jouer jusqu’à tant que ça refasse mal, et voilà, on y est arrivé assez vite (Niko a quand même tenu 19 minutes)… Il y a jour de repos donc on va voir si on arrive à se remettre. La cohésion d’équipe a été primordiale ce soir, on n’a jamais baissé les bras. Au début de match, tout ce qu’ils tentaient, ça rentrait, mais on a continué à jouer notre jeu. Rémi nous fait un match incroyable, qui clairement nous a bien aidés à gagner. Entre le doigt de Thibaud, ma cheville, celle d’Élohim, on peut dire que même sur un pied, on est dangereux. On a montré beaucoup de cohésion, mais j’ai même envie de dire qu’on n’a pas montré tout notre potentiel dans ce tournoi. »

Quart de Finale  – mercredi 25 janvier 2023 
Ergo Arena,  Gdansk (Pologne)

FRANCE - ALLEMAGNE                     35-28   (MT : 16-16)

Arbitres : Jesper Madsen & Mads Hansen (Danemark)

Evolution du score : 3-5 (5) 5-8 (10) 7-11 (15) 11-11 (20) 14-15 (25) 16-16 (MT) 18-20 (35) 20-20 (40) 25-22 (45) 27-24 (50) 30-25 (55) 35-28 (FIN)

Les quarts de finale (mercredi 25 janvier)

 FRANCE

ALLEMAGNE 

35-28

 SUEDE

EGYPTE

26-22

NORVEGE

ESPAGNE

34-35

 DANEMARK

HONGRIE

40-23


A Stockholm
SUEDE - EGYPTE      26-22  (MT : 14-9)
Evolution du score : 2-2 (5) 3-3 (10) 5-6 (15) 6-7 (20) 9-9 (25) 14-9 (MT) 17-10 (35) 18-13 (40) 21-15 (45) 21-18 (50) 24-20 (55) 26-22 (FIN)


Les Suédois accèdent à ce qui était pour eux, un 1er objectif, le carré final d'un championnat du Monde façonné sur mesure. Encouragés par plus de 16 000 supporters, ils n'ont pas eu grand mal à franchir l'obstacle de l'Egypte en faisant la majeure partiue du boulot en 1ère période grâce notammenty aux arrêts du Parisien Andreas Palicka. Après la pause, ils ont parfaitement géré leur avance qui était encore de sept unités juste avant d'entrer dans le dernier quart d'heure. Les Pharaons ont profité de quelques erreurs adverses pour réduire l'écart, le portier Handawi qui jusque-là avait été en manque de réussite et l'arrière Hassan Kaddah ont entretenu un suspens vite annihilé sur le côté droit par l'ailier vétéran Niklas Ekberg (6/6) et l'arrière Lukas Sandell.  Les champions d'Europe en titre ont peut-être payé au prix fort ce succès et cette qualification. Après sept minutes à peine passées sur le parquet, leur capitaine Jim Gottfridsson (photo ci-dessus) a regagné le banc, blessé à la main gauche. A la fin du match, il a été transporté en ambulance dans un hôpital de Stockholm où il devait passer des radios.  Le doute est permis quant à sa participation à la demi-finale vendredi, face aux Français. 

A Stockholm
DANEMARK - HONGRIE      40-23   (MT : 21-12)

Evolution du score : 3-0 (5) 6-3 (10) 10-6 (15) 14-9 (20) 18-12 (25) 21-12 (MT) 26-14 (35) 30-16 (40) 31-19 (45) 33-21 (50) 38-22 (55) 40-23 (FIN)

Séance de décrassage pour les Danois qui ont réglé la mire dès le 1er quart d'heure et ont pris progressivement le large aidés en cela par leur défense devant un exceptionnel Niklas Landin (10 arrêts en 1ère sur 12 en 49'). Et déjà Mathias Gidsel avait étalé toute sa classe et sa justesse au tir (6/6). Le gaucher de Berlin clôturera la rencontre (avec un 9/10) après 50 minutes passées sur le parquet. Neuf buts d'écart à la pause, la seconde période va se dérouler sur la même tonalité. A la 40ème, les Nordiques comptaient 15 buts d'avance ! C'est à ce moment du match (un peu tard) que les Hongrois se sont montrés un peu plus rigoureux et ont profité des largesses danoises en passant un 4-0. Ce n'était qu'un leurre : Landin va laisser sa place à Moller dans les cages et les champions du Monde vont reprendre leurs vendanges en terminant en roue libre face à des Magyars complètement dépassés par la vague rouge. +17 au buzzer... Ca pique !! Gidsel n'est pas le seul à citer au tableau d'honneur des buteurs puisque le demi-centre Simon Pytlick soigne ses stats avec un 8/10.

A Gdansk
NORVEGE - ESPAGNE           34-35 a.p (MT : 13-12 puis 25-25 puis 29-29)

Evolution du score : 3-2 (5) 6-3 (10) 7-6 (15) 9-8 (20) 12-11 (25) 13-12 (MT) 16-15 (35) 18-17 (40) 20-20 (45) 22-22 (50) 24-24 (55) 25-25 (60) 27-27 (65) 29-29 (70) 32-32 (75) 34-35 (80)

Deux prolongations dans cette rencontre et trois hommes-clé pour l'Espagne. Le gardien Gonzalo Perez de Vargas qui a arrêté le dernier ballon (d'égalisation) du Norvégien Bjornsen, l'arrière droit demi-centre Alexandre Dujshebaev pour ses impacts et son sens du jeu et l'ailier gauche de Limoges Angel Fernandez qui à chaque fois que la ''Roja'' était derrière, a permis à son équipe de recoller au score (il termine meilleur réalisateur espagnol avec 7/7). Mais la Norvège ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Sur les deux mi-temps, elle avait montré qu'elle était un ton en dessus mais la gestion des 20 dernières secondes a été catastrophique. Les Nordiques menaient (25-24) et se trouvaient en supériorité numérique après l'exclusion du défenseur ibère Sanchez-Migallon. Les Espagnols ont pratiqué une défense tout terrain et cela a payé. Jeu passif pour Sagosen et les siens et Daniel Dujshebaev a trouvé l'énergie nécessaire pour tromper Bergerud. Neutralisation au cours des deux prolongations avec deux portiers qui ont rivalisé mais alors qu'il restait 6 secondes, le Barcelonais Gonzalo Perez de Vargas a bien dosé la trajectoire du tir de Bjornsen qui jusque-là avait signé un sans faute (9/9). 

Les demi-finales (vendredi 27 janvier)

 FRANCE

 SUEDE

 à Stockholm (Suède)

 ESPAGNE

 DANEMARK

à Gdansk (Pologne)

Un soir de Saint Rémi ! 

Mondial

mercredi 25 janvier 2023 - © Yves Michel

 9 min 57 de lecture

En battant l’Allemagne (35-28), les Français grâce à un Rémi Desbonnet dissuasif et l’homme-clé de la 2ème période retrouveront la Suède, comme il y a deux ans en demi-finale du Mondial. Pour la 11ème fois en douze éditions (depuis 2001), les Bleus entrent dans le carré final d’un championnat du Monde. Vendredi, les demi-finales opposeront donc, la France à la Suède chez elle à Stockholm et l’Espagne au Danemark à Gdansk en Pologne.

Il fallait bien un dénouement de cette envergure. Tant le sort et encore une fois les pépins avaient accablé l’équipe de France avec l’indisponibilité de Thibaut Briet qui la veille à l’entraînement s’était blessé à un index, tant aussi, la 1ère période avait été inquiétante pour l’équipe de France avec en face, un gardien Andreas Wolff, en état de grâce pendant que Vincent Gérard n’avait pas soutenu la comparaison. Ce n’était pas le jour du Raphaélois et au bout d’un quart d’heure, il sera remplacé par Rémi Desbonnet. Un temps d’adaptation et de prise de repères sera nécessaire au Montpelliérain. Surtout boostés par la performance de leur ultime rempart, les Allemands sans être plus ingénieux, étaient plus efficaces au tir et plus disciplinés en défense. Les Tricolores avaient souvent été pris de vitesse notamment sur le repli. Nikola Karabatic qui avait été préservé lors des deux précédents rendez-vous pour une gêne au pied, avait du mal à trouver le bon tempo et le bon timing offensif. Elohim Prandi était un peu trop brouillon et trop impatient pour transpercer le bloc allemand. Mais quand les Tricolores ont renoué avec les fondamentaux en resserrant les lignes, en poussant leur adversaire à la faute et en gagnant des ballons, tout s'est rééquilibré. 


Dans ce contexte plus serein, sept minutes après avoir fait son entrée sur le parquet, Rémi Desbonnet s’est manifesté. Il lui fallait bien ce temps de rodage, la bonne huile-moteur avant de trouver la bonne carburation. Les Allemands avaient cru en leur bonne étoile, pensé avoir mis les Français sur le reculoir, un farfadet trentenaire de 182 cm  a commencé à les ramener à la réalité. Ils étaient parvenus à prendre jusqu’à 4 buts d’écart (7-11), ils vont en encaisser autant sans ne rien marquer. Et ils vont rentrer au vestiaire, dos à dos avec leur adversaire du soir (16-16). Wolff était certes à 9 parades, Desbonnet à 3, les Bleus avaient fait le dos rond avec à peine 52% d’efficacité au tir contre 80% pour la Mannschaft. L’entrée de Melvyn Richardson malgré un 7m raté, avait apporté un peu plus de fraîcheur à une équipe qui en avait manqué. 

A la reprise, si les hommes de Guillaume Gille avaient pour la 1ère fois de la soirée pris les devants (17-16), les voyants vont repasser au rouge. Le portier allemand était toujours en réussite et certains des Français toujours en échec et même en manque d’inspiration. La 6-0 avait trouvé son assise mais sur les contres et les montées des Allemands, le repli était toujours approximatif.  Elohim Prandi lâchait trop vite ses intentions, Grébille et Mahé vont une nouvelle fois, tomber sur Wolff, les Bleus se risquaient à trouver dans les actions individuelles, des solutions qui passaient inévitablement par le collectif. Pourtant, Rémi Desbonnet va progressivement monter en puissance et surtout par ses parades insolentes d’autorité, valoriser le capital de son équipe. 


Dès lors, tout est paru plus simple. Les partenaires de Johannes Golla laissaient traîner un peu plus de ballons, leurs choix étaient inopérants et à l’entame du dernier quart d’heure, des signes d’usure commençaient à se faire sentir. Kentin Mahé, Ludo Fabregas et Valentin Porte ne vont pas se gêner pour en profiter. Les douze dernières minutes de Nedim Remili seront déterminantes avec deux réalisations pour le gaucher mais surtout sa faculté à fixer l'attention sur lui, ses changements de rythme et sa propension à pousser l’adversaire à la faute. A contrario, la puissance de feu de Juri Knorr, homme fort de la Mannschaft depuis le début du Mondial n’était plus la même (à peine 5/10 pour le demi-centre de Rhein Neckar). Les joueurs d’Alfred Gislason ne combleront jamais le retard de cinq buts observé à l’approche du money-time. La décision de l'Islandais d’évoluer à 7 contre 6 va se retourner contre lui et le fossé va encore un peu plus se creuser. Avec toujours Rémi Desbonnet qui à lui seul, va inspirer le maigre kop gaulois qui courageusement avait avalé les kilomètres jusqu’à Gdansk. Une Marseillaise venue du haut des tribunes va accompagner la vague bleue. Pour un succès total (35-28) qui propulse les Français en demi-finale du Mondial. 

Vendredi (21h00), comme il y a deux ans en Egypte, ils retrouveront les Suédois (voir plus bas) qui les attendent de pied ferme, dans leur antre de Stockholm. Ils ne partiront pas favoris contre tout un peuple hostile tout de jaune vêtu. Il leur faudra encore un supplément d'âme pour poursuivre l'aventure vers le sommet dominical. Mais c'est ce type de confrontation qui amène tout athlète de haut niveau à se sublimer. 



Deux réactions dans le camp français….

Rémi Desbonnet : « À la fin du match, j’essaye de garder pour moi ce moment. C’est la première fois pour moi, donc j’essaye d’en profiter un maximum. Ce soir, c’était certainement le match le plus important de ma carrière en termes d’enjeu, le genre de trucs dont tu rêves quand tu es gamin. Je suis forcément ému, il y a eu beaucoup de périodes de doute mais aussi beaucoup de gens qui ont cru en moi, qui m’ont dit de ne pas lâcher, et c’est à eux que je pense ce soir. Quand je rentre, Vincent m’a encouragé, il m’a dit que c’était statistique, que tous les ballons que je touchais, j’allais finir par en sortir quelques-uns. Avec lui, on fait vraiment une belle équipe, mais je vais le laisser faire le boulot en demie maintenant ! »

Nikola Karabatic : « Le plan était de jouer jusqu’à tant que ça refasse mal, et voilà, on y est arrivé assez vite (Niko a quand même tenu 19 minutes)… Il y a jour de repos donc on va voir si on arrive à se remettre. La cohésion d’équipe a été primordiale ce soir, on n’a jamais baissé les bras. Au début de match, tout ce qu’ils tentaient, ça rentrait, mais on a continué à jouer notre jeu. Rémi nous fait un match incroyable, qui clairement nous a bien aidés à gagner. Entre le doigt de Thibaud, ma cheville, celle d’Élohim, on peut dire que même sur un pied, on est dangereux. On a montré beaucoup de cohésion, mais j’ai même envie de dire qu’on n’a pas montré tout notre potentiel dans ce tournoi. »

Quart de Finale  – mercredi 25 janvier 2023 
Ergo Arena,  Gdansk (Pologne)

FRANCE - ALLEMAGNE                     35-28   (MT : 16-16)

Arbitres : Jesper Madsen & Mads Hansen (Danemark)

Evolution du score : 3-5 (5) 5-8 (10) 7-11 (15) 11-11 (20) 14-15 (25) 16-16 (MT) 18-20 (35) 20-20 (40) 25-22 (45) 27-24 (50) 30-25 (55) 35-28 (FIN)

Les quarts de finale (mercredi 25 janvier)

 FRANCE

ALLEMAGNE 

35-28

 SUEDE

EGYPTE

26-22

NORVEGE

ESPAGNE

34-35

 DANEMARK

HONGRIE

40-23


A Stockholm
SUEDE - EGYPTE      26-22  (MT : 14-9)
Evolution du score : 2-2 (5) 3-3 (10) 5-6 (15) 6-7 (20) 9-9 (25) 14-9 (MT) 17-10 (35) 18-13 (40) 21-15 (45) 21-18 (50) 24-20 (55) 26-22 (FIN)


Les Suédois accèdent à ce qui était pour eux, un 1er objectif, le carré final d'un championnat du Monde façonné sur mesure. Encouragés par plus de 16 000 supporters, ils n'ont pas eu grand mal à franchir l'obstacle de l'Egypte en faisant la majeure partiue du boulot en 1ère période grâce notammenty aux arrêts du Parisien Andreas Palicka. Après la pause, ils ont parfaitement géré leur avance qui était encore de sept unités juste avant d'entrer dans le dernier quart d'heure. Les Pharaons ont profité de quelques erreurs adverses pour réduire l'écart, le portier Handawi qui jusque-là avait été en manque de réussite et l'arrière Hassan Kaddah ont entretenu un suspens vite annihilé sur le côté droit par l'ailier vétéran Niklas Ekberg (6/6) et l'arrière Lukas Sandell.  Les champions d'Europe en titre ont peut-être payé au prix fort ce succès et cette qualification. Après sept minutes à peine passées sur le parquet, leur capitaine Jim Gottfridsson (photo ci-dessus) a regagné le banc, blessé à la main gauche. A la fin du match, il a été transporté en ambulance dans un hôpital de Stockholm où il devait passer des radios.  Le doute est permis quant à sa participation à la demi-finale vendredi, face aux Français. 

A Stockholm
DANEMARK - HONGRIE      40-23   (MT : 21-12)

Evolution du score : 3-0 (5) 6-3 (10) 10-6 (15) 14-9 (20) 18-12 (25) 21-12 (MT) 26-14 (35) 30-16 (40) 31-19 (45) 33-21 (50) 38-22 (55) 40-23 (FIN)

Séance de décrassage pour les Danois qui ont réglé la mire dès le 1er quart d'heure et ont pris progressivement le large aidés en cela par leur défense devant un exceptionnel Niklas Landin (10 arrêts en 1ère sur 12 en 49'). Et déjà Mathias Gidsel avait étalé toute sa classe et sa justesse au tir (6/6). Le gaucher de Berlin clôturera la rencontre (avec un 9/10) après 50 minutes passées sur le parquet. Neuf buts d'écart à la pause, la seconde période va se dérouler sur la même tonalité. A la 40ème, les Nordiques comptaient 15 buts d'avance ! C'est à ce moment du match (un peu tard) que les Hongrois se sont montrés un peu plus rigoureux et ont profité des largesses danoises en passant un 4-0. Ce n'était qu'un leurre : Landin va laisser sa place à Moller dans les cages et les champions du Monde vont reprendre leurs vendanges en terminant en roue libre face à des Magyars complètement dépassés par la vague rouge. +17 au buzzer... Ca pique !! Gidsel n'est pas le seul à citer au tableau d'honneur des buteurs puisque le demi-centre Simon Pytlick soigne ses stats avec un 8/10.

A Gdansk
NORVEGE - ESPAGNE           34-35 a.p (MT : 13-12 puis 25-25 puis 29-29)

Evolution du score : 3-2 (5) 6-3 (10) 7-6 (15) 9-8 (20) 12-11 (25) 13-12 (MT) 16-15 (35) 18-17 (40) 20-20 (45) 22-22 (50) 24-24 (55) 25-25 (60) 27-27 (65) 29-29 (70) 32-32 (75) 34-35 (80)

Deux prolongations dans cette rencontre et trois hommes-clé pour l'Espagne. Le gardien Gonzalo Perez de Vargas qui a arrêté le dernier ballon (d'égalisation) du Norvégien Bjornsen, l'arrière droit demi-centre Alexandre Dujshebaev pour ses impacts et son sens du jeu et l'ailier gauche de Limoges Angel Fernandez qui à chaque fois que la ''Roja'' était derrière, a permis à son équipe de recoller au score (il termine meilleur réalisateur espagnol avec 7/7). Mais la Norvège ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Sur les deux mi-temps, elle avait montré qu'elle était un ton en dessus mais la gestion des 20 dernières secondes a été catastrophique. Les Nordiques menaient (25-24) et se trouvaient en supériorité numérique après l'exclusion du défenseur ibère Sanchez-Migallon. Les Espagnols ont pratiqué une défense tout terrain et cela a payé. Jeu passif pour Sagosen et les siens et Daniel Dujshebaev a trouvé l'énergie nécessaire pour tromper Bergerud. Neutralisation au cours des deux prolongations avec deux portiers qui ont rivalisé mais alors qu'il restait 6 secondes, le Barcelonais Gonzalo Perez de Vargas a bien dosé la trajectoire du tir de Bjornsen qui jusque-là avait signé un sans faute (9/9). 

Les demi-finales (vendredi 27 janvier)

 FRANCE

 SUEDE

 à Stockholm (Suède)

 ESPAGNE

 DANEMARK

à Gdansk (Pologne)

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Le match

 mercredi 25 janvier 2023

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 28 | Buts : 5 | Pd : 9 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 19 | Arr Tot : 14 / 30 (46,7 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#13 France Danemark 29 34 29/01/2023 21:00
#13 Suède Espagne 36 39 29/01/2023 18:00
#13 Allemagne Norvège 28 24 29/01/2023 13:00
#13 Egypte Hongrie 36 35 29/01/2023 15:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Danemark 6 3 3 0 0
2 Espagne 4 3 2 0 1
3 France 4 3 2 0 1
4 Allemagne 4 3 2 0 1
5 Norvège 2 3 1 0 2
6 Suède 2 3 1 0 2
7 Egypte 2 3 1 0 2
8 Hongrie 0 3 0 0 3