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De la révolte rejaillit le salut !

Mondial

dimanche 9 août 2009 - Handzone

 3 min 58 de lecture

Certes le chemin est encore long et semé de futures embûches mais hier, face à la Norvège qui s’était « payée » auparavant,  l’Espagne puis l’Iran, l’équipe de France a joué une partition qui est plus en rapport avec son standing. Ce succès 29-23 au lendemain de la Bérézina brésilienne fait du bien dans les jambes et surtout dans les têtes.

Privée de Luka Karabatic (angine), l’équipe de France savait qu’elle jouait gros. La question était sur toutes les lèvres : « la correction infligée par le Brésil 24 heures plus tôt, allait-elle avoir un effet salvateur ? ». Les Français apportaient une belle réponse par un jeu classique et appliqué fondé sur la rapidité, une montée de balle impeccable, et une défense très soudée. Et même si Magnus Dahl, l’excellent gardien norvégien allait retarder l’échéance (17 arrêts sur l’ensemble du match), les petits Bleus n’ont jamais douté, jamais tremblé et ils ont pris très vite, la direction des opérations (6-4 dès la 12ème minute). Jamais, depuis le début du Mondial, ils n’avaient produit une telle entame. Et ce n’est pas les quelques sursauts de l’excellent demi-centre sociétaire de Magdebourg, Nicolay Hauge (9/15 sur l’ensemble du match) qui y changera quelque chose. Les Bleus vont même emballer le tableau d’affichage pour mener de 7 buts à une minute de la fin grâce notamment à un Xavier Barachet, plus roublard que jamais. 

 

Cette domination tricolore coïncide avec l’insolente réussite de William Accambray. Le Montpelliérain a de qui tenir : il a très certainement piqué à son père (ancien lanceur de marteau dans les années 70), ce bras droit phénoménal qui lui sert de lance missiles. On a vu hier face à la Norvège, du grand Will’, à la fois buteur (10/11), presseur, mobile sans ballon notamment lorsqu’il était pris en stricte, bref, tout ce bagage qui avait fait de lui, le meilleur arrière gauche de l’Euro 2008. Il a hissé ses potes vers le haut. A l’image d’un Rémi Salou très opportuniste qui avait tant à se faire pardonner. Et puis, il y a les autres, comme Adrien Di Panda peu heureux dans ses tirs mais indispensable dans la récupération et le corps à corps, le métronome Jordan Perronneau ou Xavier Barachet dans le rôle de pourfendeur, tous, tellement blessés la veille dans leur orgueil qu’une victoire avec la manière était la seule issue possible. Une victoire construite autour d’une défense retrouvée car c’est bien là, la force de cette équipe. Hier, la brume qui la veille au soir enjolivait l’hôtel des Tricolores, avait bel et bien disparu et les sourires crispés avaient laissé place à des visages plus sereins. Jeudi, les Français avaient pris un coup de pied là où ça fait bien mal. La douleur a disparu mais le souvenir doit rester dans toutes les têtes. Histoire… de ne pas rechuter.

Statistiques France - Norvège  et  Classement du Groupe B

France -  Norvège  29-23  (MT 16-12)
Arbitres :
Bogdan Stark –  Romeo Stefan (Rou)

France : Legoff (4 arrêts), Mansuy (8 arrêts), Accambray (10), Salou (5), Massot-Pellet (4) Barachet (4) Perronneau (2), Briffe (2), François-Marie (1), Jung (1), Staigre, Gomis, Di Panda, Le Padellec.

Norvège : Dahl (17 arrêts), Hauge (9), Roee (4), Pedersen (3), Joendal (3), Knudsen (2), Amelfot (2)

Groupe B…. les autres matches
Espagne –  Iran  35-36
Brésil –  Tunisie 31-28

Classement :
1 Brésil 6pts  
2 France 4pts
3 Norvège 4pts
4 Espagne 2pts
5 Iran 2pts
6 Tunisie 0

Les réactions…
Jordan Perronneau (demi-centre) :  «On s’est retrouvé sur le terrain après s’être dit la veille nos quatre vérités. Nous avons pas mal parlé ensemble. La claque brésilienne nous a remis le cerveau en place et on a retrouvé l’équipe qui avait brillé à l’Euro, l’an passé. Il faut garder cette ligne de conduite. Ce qui nous est arrivé jeudi, ne peut pas nous arriver une 2ème fois. On a fait honte au maillot. La plaisanterie est terminée. »

Guy Petitgirard (entraîneur Juniors) : «C’est la réaction qu’on attendait. Si on avait pu éviter la déconvenue du Brésil, on en serait que mieux. Mais attention à garder le cap. Maintenant, il y a l’Iran et on l’a vu depuis le début de la semaine, ils sont à prendre très au sérieux. Mais c’est vrai, l’espoir est revenu dans notre camp. Nous allons profiter de la journée de repos pour affiner tout ça.»

Et l’entraîneur de revenir sur le cas Salou « si Luka Karabatic n’avait pas eu une angine, il est fort probable que Rémi Salou serait resté dans les tribunes. Il a commis une bêtise de jeune. Il faut qu’il en prenne conscience. »

 

Yves MICHEL

De la révolte rejaillit le salut ! 

Mondial

dimanche 9 août 2009 - Handzone

 3 min 58 de lecture

Certes le chemin est encore long et semé de futures embûches mais hier, face à la Norvège qui s’était « payée » auparavant,  l’Espagne puis l’Iran, l’équipe de France a joué une partition qui est plus en rapport avec son standing. Ce succès 29-23 au lendemain de la Bérézina brésilienne fait du bien dans les jambes et surtout dans les têtes.

Privée de Luka Karabatic (angine), l’équipe de France savait qu’elle jouait gros. La question était sur toutes les lèvres : « la correction infligée par le Brésil 24 heures plus tôt, allait-elle avoir un effet salvateur ? ». Les Français apportaient une belle réponse par un jeu classique et appliqué fondé sur la rapidité, une montée de balle impeccable, et une défense très soudée. Et même si Magnus Dahl, l’excellent gardien norvégien allait retarder l’échéance (17 arrêts sur l’ensemble du match), les petits Bleus n’ont jamais douté, jamais tremblé et ils ont pris très vite, la direction des opérations (6-4 dès la 12ème minute). Jamais, depuis le début du Mondial, ils n’avaient produit une telle entame. Et ce n’est pas les quelques sursauts de l’excellent demi-centre sociétaire de Magdebourg, Nicolay Hauge (9/15 sur l’ensemble du match) qui y changera quelque chose. Les Bleus vont même emballer le tableau d’affichage pour mener de 7 buts à une minute de la fin grâce notamment à un Xavier Barachet, plus roublard que jamais. 

 

Cette domination tricolore coïncide avec l’insolente réussite de William Accambray. Le Montpelliérain a de qui tenir : il a très certainement piqué à son père (ancien lanceur de marteau dans les années 70), ce bras droit phénoménal qui lui sert de lance missiles. On a vu hier face à la Norvège, du grand Will’, à la fois buteur (10/11), presseur, mobile sans ballon notamment lorsqu’il était pris en stricte, bref, tout ce bagage qui avait fait de lui, le meilleur arrière gauche de l’Euro 2008. Il a hissé ses potes vers le haut. A l’image d’un Rémi Salou très opportuniste qui avait tant à se faire pardonner. Et puis, il y a les autres, comme Adrien Di Panda peu heureux dans ses tirs mais indispensable dans la récupération et le corps à corps, le métronome Jordan Perronneau ou Xavier Barachet dans le rôle de pourfendeur, tous, tellement blessés la veille dans leur orgueil qu’une victoire avec la manière était la seule issue possible. Une victoire construite autour d’une défense retrouvée car c’est bien là, la force de cette équipe. Hier, la brume qui la veille au soir enjolivait l’hôtel des Tricolores, avait bel et bien disparu et les sourires crispés avaient laissé place à des visages plus sereins. Jeudi, les Français avaient pris un coup de pied là où ça fait bien mal. La douleur a disparu mais le souvenir doit rester dans toutes les têtes. Histoire… de ne pas rechuter.

Statistiques France - Norvège  et  Classement du Groupe B

France -  Norvège  29-23  (MT 16-12)
Arbitres :
Bogdan Stark –  Romeo Stefan (Rou)

France : Legoff (4 arrêts), Mansuy (8 arrêts), Accambray (10), Salou (5), Massot-Pellet (4) Barachet (4) Perronneau (2), Briffe (2), François-Marie (1), Jung (1), Staigre, Gomis, Di Panda, Le Padellec.

Norvège : Dahl (17 arrêts), Hauge (9), Roee (4), Pedersen (3), Joendal (3), Knudsen (2), Amelfot (2)

Groupe B…. les autres matches
Espagne –  Iran  35-36
Brésil –  Tunisie 31-28

Classement :
1 Brésil 6pts  
2 France 4pts
3 Norvège 4pts
4 Espagne 2pts
5 Iran 2pts
6 Tunisie 0

Les réactions…
Jordan Perronneau (demi-centre) :  «On s’est retrouvé sur le terrain après s’être dit la veille nos quatre vérités. Nous avons pas mal parlé ensemble. La claque brésilienne nous a remis le cerveau en place et on a retrouvé l’équipe qui avait brillé à l’Euro, l’an passé. Il faut garder cette ligne de conduite. Ce qui nous est arrivé jeudi, ne peut pas nous arriver une 2ème fois. On a fait honte au maillot. La plaisanterie est terminée. »

Guy Petitgirard (entraîneur Juniors) : «C’est la réaction qu’on attendait. Si on avait pu éviter la déconvenue du Brésil, on en serait que mieux. Mais attention à garder le cap. Maintenant, il y a l’Iran et on l’a vu depuis le début de la semaine, ils sont à prendre très au sérieux. Mais c’est vrai, l’espoir est revenu dans notre camp. Nous allons profiter de la journée de repos pour affiner tout ça.»

Et l’entraîneur de revenir sur le cas Salou « si Luka Karabatic n’avait pas eu une angine, il est fort probable que Rémi Salou serait resté dans les tribunes. Il a commis une bêtise de jeune. Il faut qu’il en prenne conscience. »

 

Yves MICHEL

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