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Groupe I - L’Allemagne : Par ici la sortie ?

Mondial

lundi 24 janvier 2011 - © Cathy Tachdjian

 4 min 32 de lecture

Retombés dans leurs travers du premier tour, les Allemands ont échoué face à une Hongrie bien plus batailleuse que deux jours avant face à la France. Comme juste avant l’Espagne avait largement dominé l’Islande, se qualifiant du même coup pour les demi-finales, la possibilité de voir les champions du Monde 2007 être absents des JO 2012 redevient une possibilité réelle.

Fazekas met les Allemands au supplice et les éloigne de Londres !
Les Allemands avaient  bien l’intention de profiter de la défaite islandaise pour attraper la troisième place du groupe  et les hongrois semblaient une proie facile, pour l’équipe  que l’on avait vu dominer l’Islande hier.

Contre toute attente, les hongrois, qui assurent le renouvellement de leur élite en alignant l’arrière Carlos Perez, (le cubain naturalisé et ses quarante printemps)  mènent  rapidement  4 à 1 obligeant Heiner Brand à prendre  vite son temps mort. Remobilisés,  ses joueurs vont passer un 6-0 aux hommes de Lajos Mocsai. Mais ensuite le match va s’équilibrer, des maladresses en attaque ne vont pas permettre aux Allemands de se détacher et Johannes Bitter doit s’employer. Les Hongrois contrent les grands arrières Holger Glandorf et  Pascal Hens pendant que  Gergo Ivancsik marque en contre attaque. Lars Kaufmann est en jambes, crucifie le gardien à dix mètres imité en face par Carlos Perez. La pause est atteinte avec deux petits buts pour les hommes de la Mannschaft.

La seconde période va voir les Hongrois égaliser et mener de deux buts grâce à des énormes arrêts de Nandor Fazekas offrant ainsi des balles de contres à ses ailiers, qui comme Tamas Ivancsik se régalent. Tamas Mocsai, Mickael Kraus se rendent coup pour coup. On croit à un tournant à la vingtième  minute, avec un arrêt de Johannes Bitter et deux  tirs de Lars Kaufmann puis de Hoger Glandorf pour ramener les Allemands à égalité, mais cela ne dure pas, avec l’étonnant Carlos Perez, les frères Ivancsik (10 buts) et toujours Nandor  Fazekas qui veille  et écœure  le grand et lourd Lars Kaufmann. A une minute de la fin les hongrois arrachent une balle en repli défensif, et prennent deux buts d’avance puis trois suite à une  ultime parade de leur gardien, le héros du soir, Nandor Fazekas, qui sera élu homme  du match. Les Allemands en manque complet d’imagination ne peuvent en vouloir qu’à eux même, ils ont eu Les ballons pour gagner.  Les Hongrois eux ont montré une belle fierté et ont respecté la compétition.

A Jönköping, Kinnarps Aréna
Le 24 janvier à 18H15
Hongrie – Allemagne : 27-25 (Mi-temps : 10-12)
4000 Spectateurs
Arbitres :
MM Olesen et Pedersen (Danemark)

L’Espagne et Sterbik détruisent l’Islande !
C’est rien moins qu’une place de demi finaliste qui se jouait cet après midi entre ces deux équipes si opposées géographiquement ! Les deux ont montré des dispositions mais l’impression que l’Espagne est en train de monter en puissance dans ce mondial va s’avérer juste ! Il n’y aura pas de suspense mais  un match presque à sens unique qui a vu l'Espagne dérouler son jeu à la fois rapide et puissant contre des islandais, étouffés par la défense espagnole et les arrêts d’Arpad Sterbik.

La salle est islandaise, le début de la rencontre espagnole avec un Sterbik de retour après le brillant intermède  d’Hombrados, très chaud, tout comme son homologue Bjorgvin Gustavsson qui va essayer de juguler la furia espagnole ! Les coéquipiers de Sterbik, défendent, courent,  sont aussi terriblement efficaces en contre attaque avec Garcia Parondo et de loin avec Gurbindo Martinez(6) et les frères Entrerrios (11 buts à deux) : 5 - 10  en quinze minutes. En face Aron Palmarsson en puissance et Snorri Gudjonsson avec talent, se battent mais la défense islandaise est incapable de résister aux assauts de joueurs de Valero Rivera. Les Espagnols sont un vrai rouleau compresseur et les changements de gardien islandais ne changent rien. Retour aux vestiaires avec dix buts d’avance !!

Les Islandais sont revenus avec des meilleurs intentions, Snorri Gudjonson et Alexander Petersson (5)  transpercent  le rideau hispanique, le gardien Bjorgvin Gustavsson fait quelques exploits, Olafur Stefansson rajeunit, contre, passe, et provoque des exclusions, pendant que les espagnols perdent des balles et donc leur avance : 20- 25 à la quinzième. C’est le moment choisi par Julen Aguinagalde pour faire sortir Olafur Stefansson deux minutes et pour Sterbik de jouer sa version de  « the Wall » ! Il gratifie le public d’un double arrêt venu d’ailleurs avec un second quasi à l'horizontale ! Les Islandais ne passeront pas  ce soir, ils leur manquent encore au moins deux joueurs de haut niveau pour rivaliser. L’attaque espagnole reprend des couleurs,  la fin est un peu tendue avec des exclusions pour acte d’antijeu du banc islandais et  pour « simulation » espagnole, Vignir Svavarsson se prenant en fait pour Olaf Grossbaff sur le visage d'Alberto Entrerrios. L’enjeu est fort et la joie des Espagnols à la mesure de l’immense déception des Islandais. Valero  Rivera peut jubiler, il tient  sa demi et les Islandais peuvent craindre le retour allemand et même perdre leur place dans un des tournois olympiques...

A Jönköping, Kinnarps Aréna
Le 24 janvier à 16H00
Islande – Espagne : 24- 32 (Mi-temps : 10-20)
4 000 spectateurs
Arbitres :
MM Krstic et Ljubic (Slovénie)

 

Groupe I - L’Allemagne : Par ici la sortie ? 

Mondial

lundi 24 janvier 2011 - © Cathy Tachdjian

 4 min 32 de lecture

Retombés dans leurs travers du premier tour, les Allemands ont échoué face à une Hongrie bien plus batailleuse que deux jours avant face à la France. Comme juste avant l’Espagne avait largement dominé l’Islande, se qualifiant du même coup pour les demi-finales, la possibilité de voir les champions du Monde 2007 être absents des JO 2012 redevient une possibilité réelle.

Fazekas met les Allemands au supplice et les éloigne de Londres !
Les Allemands avaient  bien l’intention de profiter de la défaite islandaise pour attraper la troisième place du groupe  et les hongrois semblaient une proie facile, pour l’équipe  que l’on avait vu dominer l’Islande hier.

Contre toute attente, les hongrois, qui assurent le renouvellement de leur élite en alignant l’arrière Carlos Perez, (le cubain naturalisé et ses quarante printemps)  mènent  rapidement  4 à 1 obligeant Heiner Brand à prendre  vite son temps mort. Remobilisés,  ses joueurs vont passer un 6-0 aux hommes de Lajos Mocsai. Mais ensuite le match va s’équilibrer, des maladresses en attaque ne vont pas permettre aux Allemands de se détacher et Johannes Bitter doit s’employer. Les Hongrois contrent les grands arrières Holger Glandorf et  Pascal Hens pendant que  Gergo Ivancsik marque en contre attaque. Lars Kaufmann est en jambes, crucifie le gardien à dix mètres imité en face par Carlos Perez. La pause est atteinte avec deux petits buts pour les hommes de la Mannschaft.

La seconde période va voir les Hongrois égaliser et mener de deux buts grâce à des énormes arrêts de Nandor Fazekas offrant ainsi des balles de contres à ses ailiers, qui comme Tamas Ivancsik se régalent. Tamas Mocsai, Mickael Kraus se rendent coup pour coup. On croit à un tournant à la vingtième  minute, avec un arrêt de Johannes Bitter et deux  tirs de Lars Kaufmann puis de Hoger Glandorf pour ramener les Allemands à égalité, mais cela ne dure pas, avec l’étonnant Carlos Perez, les frères Ivancsik (10 buts) et toujours Nandor  Fazekas qui veille  et écœure  le grand et lourd Lars Kaufmann. A une minute de la fin les hongrois arrachent une balle en repli défensif, et prennent deux buts d’avance puis trois suite à une  ultime parade de leur gardien, le héros du soir, Nandor Fazekas, qui sera élu homme  du match. Les Allemands en manque complet d’imagination ne peuvent en vouloir qu’à eux même, ils ont eu Les ballons pour gagner.  Les Hongrois eux ont montré une belle fierté et ont respecté la compétition.

A Jönköping, Kinnarps Aréna
Le 24 janvier à 18H15
Hongrie – Allemagne : 27-25 (Mi-temps : 10-12)
4000 Spectateurs
Arbitres :
MM Olesen et Pedersen (Danemark)

L’Espagne et Sterbik détruisent l’Islande !
C’est rien moins qu’une place de demi finaliste qui se jouait cet après midi entre ces deux équipes si opposées géographiquement ! Les deux ont montré des dispositions mais l’impression que l’Espagne est en train de monter en puissance dans ce mondial va s’avérer juste ! Il n’y aura pas de suspense mais  un match presque à sens unique qui a vu l'Espagne dérouler son jeu à la fois rapide et puissant contre des islandais, étouffés par la défense espagnole et les arrêts d’Arpad Sterbik.

La salle est islandaise, le début de la rencontre espagnole avec un Sterbik de retour après le brillant intermède  d’Hombrados, très chaud, tout comme son homologue Bjorgvin Gustavsson qui va essayer de juguler la furia espagnole ! Les coéquipiers de Sterbik, défendent, courent,  sont aussi terriblement efficaces en contre attaque avec Garcia Parondo et de loin avec Gurbindo Martinez(6) et les frères Entrerrios (11 buts à deux) : 5 - 10  en quinze minutes. En face Aron Palmarsson en puissance et Snorri Gudjonsson avec talent, se battent mais la défense islandaise est incapable de résister aux assauts de joueurs de Valero Rivera. Les Espagnols sont un vrai rouleau compresseur et les changements de gardien islandais ne changent rien. Retour aux vestiaires avec dix buts d’avance !!

Les Islandais sont revenus avec des meilleurs intentions, Snorri Gudjonson et Alexander Petersson (5)  transpercent  le rideau hispanique, le gardien Bjorgvin Gustavsson fait quelques exploits, Olafur Stefansson rajeunit, contre, passe, et provoque des exclusions, pendant que les espagnols perdent des balles et donc leur avance : 20- 25 à la quinzième. C’est le moment choisi par Julen Aguinagalde pour faire sortir Olafur Stefansson deux minutes et pour Sterbik de jouer sa version de  « the Wall » ! Il gratifie le public d’un double arrêt venu d’ailleurs avec un second quasi à l'horizontale ! Les Islandais ne passeront pas  ce soir, ils leur manquent encore au moins deux joueurs de haut niveau pour rivaliser. L’attaque espagnole reprend des couleurs,  la fin est un peu tendue avec des exclusions pour acte d’antijeu du banc islandais et  pour « simulation » espagnole, Vignir Svavarsson se prenant en fait pour Olaf Grossbaff sur le visage d'Alberto Entrerrios. L’enjeu est fort et la joie des Espagnols à la mesure de l’immense déception des Islandais. Valero  Rivera peut jubiler, il tient  sa demi et les Islandais peuvent craindre le retour allemand et même perdre leur place dans un des tournois olympiques...

A Jönköping, Kinnarps Aréna
Le 24 janvier à 16H00
Islande – Espagne : 24- 32 (Mi-temps : 10-20)
4 000 spectateurs
Arbitres :
MM Krstic et Ljubic (Slovénie)

 

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