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Igor Anic va repeindre ses murs en bleu

France

jeudi 25 octobre 2012 - © Yves Michel

 6 min 34 de lecture

Igor Anic se rappellera longtemps de son déplacement à Toulouse lors de la 7ème journée de championnat. Même si la victoire n’a pas été au rendez-vous, il a inscrit huit buts au compteur de Cesson et s’est particulièrement fait remarquer. Sa prestation et son bon début de saison ont retenu l’attention de Claude Onesta qui a appelé le pivot breton au prochain rassemblement de l’équipe de France. 

Les circonstances et le talent amènent Igor Anic à rejoindre les Bleus, ce lundi à Paris puis dès mardi à Rouen afin de préparer les deux rencontres qualificatives au prochain Euro 2014, face à la Lituanie et la Turquie. Les circonstances, c'est la mise au repos de Bertrand Gille qui avec Chambéry, a tiré sur la corde sensible et qui a besoin de souffler. "Bobo" a fait le point avec Claude Onesta et le sélectionneur a parfaitement compris le message. «Le joueur a enchaîné depuis les Jeux Olympiques et on sait qu’il donnera toujours tout physiquement mais si on le prend, on va accumuler sa fatigue. On préfère qu’il récupère pendant cette semaine, pour mieux le retrouver en pleine forme début janvier. » L'occasion était donc idéale pour convoquer Igor Anic. 

Après avoir fait ses classes à Montpellier, être parti à Kiel puis Gummersbach, le pivot de 25 ans qui offre le double avantage de pouvoir être utilisé autant en attaque qu'en défense, renoue avec les Bleus. Il a déjà fréquenté la sélection en juin 2009 en Lettonie lors du dernier match de qualification pour l’Euro 2010 et en novembre 2009 lors d’un match amical à Madrid face à l’Espagne.

Trois ans donc qu'il attendait bien sagement dans son coin. Il est récompensé de sa patience. 


Igor, c'est un rêve qui se concrétise ? 
Quand Claude m'a parlé après le match et qu'il m'a annoncé qu'il voulait faire appel à moi, j'ai été à la fois étonné et content.  Il m'a expliqué que Bertrand (Gille) avait besoin de faire un break après la série assez éprouvante qu'il avait connue et qu'il avait pensé à moi.  

Tu attendais ça depuis un petit moment, non ? 
C'est vrai mais quel joueur ne désire pas intégrer à un moment de sa carrière cette équipe ? Je me dis que j'ai envie, moi aussi de partager ces moments-là avec des gars qui pour la plupart sont de très bons amis, je pense par exemple à William Accambray. Après, entre le désir d'y être et y être vraiment, il y a une sacrée différence. Je me disais qu'il me fallait continuer à bosser de mon côté avec le club. 

Tu es rentré en France un peu pour cela aussi ? 
Oui, en effet. A Gummersbach, j'avais moins de visibilité. C'est la raison pour laquelle je suis rentré. Claude Onesta pouvait mieux suivre mon évolution en France qu'à l'étranger. Après, ma sélection, je la dois aussi au bon début de saison que je fais avec mes coéquipiers de Cesson. La confiance de David Christmann est aussi importante pour me sentir bien. J'ai été bien intégré dans un très bon groupe et ça aussi c'est important. 

Quel souvenir tu gardes de ta dernière sélection chez les Bleus ? 
Même s'il y a trois ans, je m'en rappelle comme si c'était hier. C'était donc contre l'Espagne en amical à Madrid. On était mené au score, j'étais rentré à la dernière minute avec la chasuble et j'avais inscrit le but de l'égalisation. L'instant avait été magique. J'avais apporté ma pierre à l'édifice. 

As-tu douté en n'étant plus appelé ? 
Je suis quelqu'un de positif donc je me disais que si je n'étais pas appelé ce n'était pas forcément parce que je ne le mérite pas mais parce que la concurrence est très forte. Comme je l'ai dit, j'ai continué à travailler afin d'être prêt le jour où on ferait appel à moi.

Finalement maintenant, le plus dur va être d'y rester...
Je prends tout ce qu'il y a à prendre. Sans trop me poser de questions. Je vais profiter de ce séjour pour emmagasiner du positif, de la motivation et encore plus d'expérience. J'arrive dans le groupe, je n'ai rien à revendiquer et j'ai tout à prouver. Mais je saisirai toutes les opportunités qui se présenteront. 


Le programme de l'équipe de France:

o    Lundi 29 octobre : regroupement sur Paris en milieu de journée
o    Mardi 30 octobre : transfert sur Rouen
o   Jeudi 1er novembre : France / Lituanie à 19h à Rouen au Palais des Sports Kindarena
o    Vendredi 2 novembre : transfert sur Mersin
o    Dimanche 4 novembre : Turquie / France à 19h à Mersin

Igor Anic va repeindre ses murs en bleu  

France

jeudi 25 octobre 2012 - © Yves Michel

 6 min 34 de lecture

Igor Anic se rappellera longtemps de son déplacement à Toulouse lors de la 7ème journée de championnat. Même si la victoire n’a pas été au rendez-vous, il a inscrit huit buts au compteur de Cesson et s’est particulièrement fait remarquer. Sa prestation et son bon début de saison ont retenu l’attention de Claude Onesta qui a appelé le pivot breton au prochain rassemblement de l’équipe de France. 

Les circonstances et le talent amènent Igor Anic à rejoindre les Bleus, ce lundi à Paris puis dès mardi à Rouen afin de préparer les deux rencontres qualificatives au prochain Euro 2014, face à la Lituanie et la Turquie. Les circonstances, c'est la mise au repos de Bertrand Gille qui avec Chambéry, a tiré sur la corde sensible et qui a besoin de souffler. "Bobo" a fait le point avec Claude Onesta et le sélectionneur a parfaitement compris le message. «Le joueur a enchaîné depuis les Jeux Olympiques et on sait qu’il donnera toujours tout physiquement mais si on le prend, on va accumuler sa fatigue. On préfère qu’il récupère pendant cette semaine, pour mieux le retrouver en pleine forme début janvier. » L'occasion était donc idéale pour convoquer Igor Anic. 

Après avoir fait ses classes à Montpellier, être parti à Kiel puis Gummersbach, le pivot de 25 ans qui offre le double avantage de pouvoir être utilisé autant en attaque qu'en défense, renoue avec les Bleus. Il a déjà fréquenté la sélection en juin 2009 en Lettonie lors du dernier match de qualification pour l’Euro 2010 et en novembre 2009 lors d’un match amical à Madrid face à l’Espagne.

Trois ans donc qu'il attendait bien sagement dans son coin. Il est récompensé de sa patience. 


Igor, c'est un rêve qui se concrétise ? 
Quand Claude m'a parlé après le match et qu'il m'a annoncé qu'il voulait faire appel à moi, j'ai été à la fois étonné et content.  Il m'a expliqué que Bertrand (Gille) avait besoin de faire un break après la série assez éprouvante qu'il avait connue et qu'il avait pensé à moi.  

Tu attendais ça depuis un petit moment, non ? 
C'est vrai mais quel joueur ne désire pas intégrer à un moment de sa carrière cette équipe ? Je me dis que j'ai envie, moi aussi de partager ces moments-là avec des gars qui pour la plupart sont de très bons amis, je pense par exemple à William Accambray. Après, entre le désir d'y être et y être vraiment, il y a une sacrée différence. Je me disais qu'il me fallait continuer à bosser de mon côté avec le club. 

Tu es rentré en France un peu pour cela aussi ? 
Oui, en effet. A Gummersbach, j'avais moins de visibilité. C'est la raison pour laquelle je suis rentré. Claude Onesta pouvait mieux suivre mon évolution en France qu'à l'étranger. Après, ma sélection, je la dois aussi au bon début de saison que je fais avec mes coéquipiers de Cesson. La confiance de David Christmann est aussi importante pour me sentir bien. J'ai été bien intégré dans un très bon groupe et ça aussi c'est important. 

Quel souvenir tu gardes de ta dernière sélection chez les Bleus ? 
Même s'il y a trois ans, je m'en rappelle comme si c'était hier. C'était donc contre l'Espagne en amical à Madrid. On était mené au score, j'étais rentré à la dernière minute avec la chasuble et j'avais inscrit le but de l'égalisation. L'instant avait été magique. J'avais apporté ma pierre à l'édifice. 

As-tu douté en n'étant plus appelé ? 
Je suis quelqu'un de positif donc je me disais que si je n'étais pas appelé ce n'était pas forcément parce que je ne le mérite pas mais parce que la concurrence est très forte. Comme je l'ai dit, j'ai continué à travailler afin d'être prêt le jour où on ferait appel à moi.

Finalement maintenant, le plus dur va être d'y rester...
Je prends tout ce qu'il y a à prendre. Sans trop me poser de questions. Je vais profiter de ce séjour pour emmagasiner du positif, de la motivation et encore plus d'expérience. J'arrive dans le groupe, je n'ai rien à revendiquer et j'ai tout à prouver. Mais je saisirai toutes les opportunités qui se présenteront. 


Le programme de l'équipe de France:

o    Lundi 29 octobre : regroupement sur Paris en milieu de journée
o    Mardi 30 octobre : transfert sur Rouen
o   Jeudi 1er novembre : France / Lituanie à 19h à Rouen au Palais des Sports Kindarena
o    Vendredi 2 novembre : transfert sur Mersin
o    Dimanche 4 novembre : Turquie / France à 19h à Mersin

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