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Hambourg arrête sa collaboration avec Christian Gaudin

Europe

mardi 16 décembre 2014 - © Yves Michel

 2 min 54 de lecture

La décision est aussi brutale qu'inattendue et elle ne colle pas vraiment avec les habitudes du handball d'outre-Rhin. Depuis ce mardi matin, Christian Gaudin n'est plus l'entraîneur du HSV Hambourg. Il a été officiellement "mis en vacances" de ses activités à la tête de l'équipe Une.

« Ce n'est jamais gratifiant d'être remercié de cette façon, c'est une réelle déception, nous a confié l'intéressé. Même si les derniers résultats n'étaient pas favorables, cela se passait plutôt bien. Le relationnel avec les joueurs était excellent. » Christian Gaudin travaillait surtout avec les moyens mis à sa disposition. Après avoir été sous les feux de la rampe (avec un 1er titre national en 2011 et une 1ère Ligue des Champions, deux ans plus tard), l'équipe a rencontré quelques difficultés, notamment financières. Au point l'été dernier, de se voir refuser une licence pour repartir en Bundesliga. Il faudra que l'actionnaire principal remette la main à la poche pour que Hambourg soit réintégré au sein de l'élite allemande. 

L'emblématique entraîneur Martin Schwalb avait été écarté et fin juillet, Christian Gaudin était engagé pour une durée d'un an. Entre temps, le plus gros effectif de la Bundesliga a dû subir une cure d'amaigrissement, des joueurs clé (Duvnjak, Canellas, Lackovic) émigrant sous d'autres cieux. « Le championnat reprenant très tôt, la préparation a été accélérée, se souvient le Français. Trois jours à peine après mon arrivée, j'ai appris par exemple qu'Andreas Nilsson (le pivot suédois) partait (pour Veszprem). Bref, il a fallu s'adapter mais j'ai accepté ces conditions et le challenge était excitant. » Après deux nuls et quatre défaites en autant de matches, Hambourg redresse la barre et enchaîne six succès consécutifs. La remontée au classement est spectaculaire et à la mi-novembre, le HSV intègre même le cercle très fermé des formations potentiellement européennes. Les résultats du mois de décembre ne seront pas ceux escomptés et le revers à domicile dimanche dernier face à Lemgo, la lanterne rouge, scelle (en coulisses) le sort de l'entraîneur français. « On ne m'a pas laissé le temps de mettre en place ma vision des choses, renchérit Christian Gaudin. Surtout que dans le club, j'avais l'impression que tout le monde, dirigeants compris, était satisfait de mon travail. »  Et il y a de quoi puisque Hambourg est toujours en vie en coupe de l'EHF (qualifié pour la phase de groupe alors qu'il n'y aura aucun club français) et en 9ème position de la Bundesliga.

Encore ce mardi matin dans ses colonnes et sans imaginer une seule seconde qu'il soit remercié si tôt, le "Hamburger Morgen Post (Mopo)" s'interrogeait sur ce qu'il adviendrait de l'ancien raphaélois à la fin de son contrat en... juin 2015. L'impatience du capricieux multimillionnaire Andreas Rudolph a pris le dessus. Le double champion du monde 95 et 2001 rentrera en France dans les prochains jours. « J'espère rebondir vite. Je considère que cette expérience de cinq mois passés ici, a été enrichissante. Cela m'a fait découvrir de nouvelles choses et cela m'a fait progresser. J'aurais aimé poursuivre jusqu'à la fin de la saison mais quand tu es entraîneur, tu dois t'attendre à tout. » Hambourg qui compte dans ses rangs les joueurs français Kentin Mahé et Max-Henri Herrmann donne un sentiment d'improvisation. Dans l'immédiat, l'équipe à qui il reste encore trois matches de championnat à disputer avant la fin de l'année civile, sera dirigée par Jens Häusler, jusque-là adjoint de l'entraîneur français.

Hambourg arrête sa collaboration avec Christian Gaudin 

Europe

mardi 16 décembre 2014 - © Yves Michel

 2 min 54 de lecture

La décision est aussi brutale qu'inattendue et elle ne colle pas vraiment avec les habitudes du handball d'outre-Rhin. Depuis ce mardi matin, Christian Gaudin n'est plus l'entraîneur du HSV Hambourg. Il a été officiellement "mis en vacances" de ses activités à la tête de l'équipe Une.

« Ce n'est jamais gratifiant d'être remercié de cette façon, c'est une réelle déception, nous a confié l'intéressé. Même si les derniers résultats n'étaient pas favorables, cela se passait plutôt bien. Le relationnel avec les joueurs était excellent. » Christian Gaudin travaillait surtout avec les moyens mis à sa disposition. Après avoir été sous les feux de la rampe (avec un 1er titre national en 2011 et une 1ère Ligue des Champions, deux ans plus tard), l'équipe a rencontré quelques difficultés, notamment financières. Au point l'été dernier, de se voir refuser une licence pour repartir en Bundesliga. Il faudra que l'actionnaire principal remette la main à la poche pour que Hambourg soit réintégré au sein de l'élite allemande. 

L'emblématique entraîneur Martin Schwalb avait été écarté et fin juillet, Christian Gaudin était engagé pour une durée d'un an. Entre temps, le plus gros effectif de la Bundesliga a dû subir une cure d'amaigrissement, des joueurs clé (Duvnjak, Canellas, Lackovic) émigrant sous d'autres cieux. « Le championnat reprenant très tôt, la préparation a été accélérée, se souvient le Français. Trois jours à peine après mon arrivée, j'ai appris par exemple qu'Andreas Nilsson (le pivot suédois) partait (pour Veszprem). Bref, il a fallu s'adapter mais j'ai accepté ces conditions et le challenge était excitant. » Après deux nuls et quatre défaites en autant de matches, Hambourg redresse la barre et enchaîne six succès consécutifs. La remontée au classement est spectaculaire et à la mi-novembre, le HSV intègre même le cercle très fermé des formations potentiellement européennes. Les résultats du mois de décembre ne seront pas ceux escomptés et le revers à domicile dimanche dernier face à Lemgo, la lanterne rouge, scelle (en coulisses) le sort de l'entraîneur français. « On ne m'a pas laissé le temps de mettre en place ma vision des choses, renchérit Christian Gaudin. Surtout que dans le club, j'avais l'impression que tout le monde, dirigeants compris, était satisfait de mon travail. »  Et il y a de quoi puisque Hambourg est toujours en vie en coupe de l'EHF (qualifié pour la phase de groupe alors qu'il n'y aura aucun club français) et en 9ème position de la Bundesliga.

Encore ce mardi matin dans ses colonnes et sans imaginer une seule seconde qu'il soit remercié si tôt, le "Hamburger Morgen Post (Mopo)" s'interrogeait sur ce qu'il adviendrait de l'ancien raphaélois à la fin de son contrat en... juin 2015. L'impatience du capricieux multimillionnaire Andreas Rudolph a pris le dessus. Le double champion du monde 95 et 2001 rentrera en France dans les prochains jours. « J'espère rebondir vite. Je considère que cette expérience de cinq mois passés ici, a été enrichissante. Cela m'a fait découvrir de nouvelles choses et cela m'a fait progresser. J'aurais aimé poursuivre jusqu'à la fin de la saison mais quand tu es entraîneur, tu dois t'attendre à tout. » Hambourg qui compte dans ses rangs les joueurs français Kentin Mahé et Max-Henri Herrmann donne un sentiment d'improvisation. Dans l'immédiat, l'équipe à qui il reste encore trois matches de championnat à disputer avant la fin de l'année civile, sera dirigée par Jens Häusler, jusque-là adjoint de l'entraîneur français.

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